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Sous béton

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Fiction. Translated from the French by Jacob Homel. From birth, the child was locked away in a minuscule cell, at #804 of level 5969 of the Edifice. Around him... only concrete, without a view of the outside world. And two the tyrannical father, slowly killing himself; and the mother, fearing eviction. Unmoving in his roost, the child's life will be disrupted by a transformation that will reveal an unexpected horizon.

"A unique literary exercise that can't be solely described as a traditional dystopian novel. Indeed, a disturbing strangeness worms its way throughout, a strangeness that could be at home in a fantasy novel, a realist psychological work, a poetic experience. Perhaps Karoline Georges has in fact created a new genre, the claustrophobic novel, but she demonstrates that despite whatever constraints are put on her work, a writer can create the most peculiar worlds through the singular strength of her imagination."—Chantal Guy, La Presse

"Echoes of George Orwell's 1984 are heard throughout this excellent novel with its style as cold and dark as whatever lies under the stone..."—Lisanne Rhéault-Leblanc, 7 jours

192 pages, Paperback

First published August 1, 2011

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129 people want to read

About the author

Karoline Georges

12 books33 followers
Karoline Georges est née en 1970. Écrivaine et artiste interdisciplinaire, Karoline Georges explore les concepts et les processus de transformation et de sublimation. Elle s'intéresse aux manifestations virtuelles, aux devenirs possibles, au déploiement de la conscience à travers le dédale technologique et à l'accumulation des savoirs.

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Community Reviews

5 stars
29 (19%)
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39 (25%)
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52 (34%)
2 stars
21 (13%)
1 star
11 (7%)
Displaying 1 - 30 of 32 reviews
Profile Image for Jason Sanford.
Author 59 books71 followers
September 13, 2016
One of the most exciting novellas I’ve read this year is Under the Stone by Quebec author Karoline Georges. The story focuses on a child born in cell number 804 on the 5969th level of a massive building containing all remaining humans in the world.

The child grows up both mentally and physically trapped by this cell while also learning to survive an abusive father and fearful mother, who are as trapped as the child and take their anger and disgust out on their offspring. The child's only escape — the possible movement of the incalculable amounts of concrete surrounding the cell and a crack which may bring about the ultimate transformation in the child.

This psychological and philosophical novella is beautifully written and reads like a modern-day version of George Orwell's 1984, presenting a claustrophobic view of life where society reduces humans to our most basic instincts and needs.

Originally published in French as Sous Beton in 2010, the novella was released in English a few months ago by Anvil Press, an independent publisher from Vancouver. I highly recommend people check it out. Under the Stone will definitely be on my shortlist of novellas for the major SF awards.
7,002 reviews84 followers
May 29, 2018
4,5/5. Une belle découverte, tant pour le livre que pour l'auteure! Une histoire très difficile à expliquer ou même simplement d'en parler... Il faut saluer l'écriture qui est poétique et détachée à la fois. Un style assez unique. Un mélange des genres dans l'histoire, un peu de science-fiction, d'introspection et de réflexion sociale. Un livre assez étrange, mais que j'ai grandement apprécié et lu d'un trait! À découvrir!
Profile Image for Jovana.
6 reviews1 follower
January 8, 2021
Sous-béton, le troisième roman écrit par la Québécoise Karoline Georges, détaille le vécu d’un enfant sans nom, qui est simplement appelé « l’enfant », dans un monde dystopique. L’enfant vit dans la cellule 804 et sur le 5969e étage d’un énorme édifice en béton, et expérience de l’isolement. Comparativement, Georges a vécu le confinement dû à un accident qui a réduit ses capacités d’utiliser son corps comme elle le voulait pendant son adolescence. En conséquence, Georges réfléchissait à la capacité de sortir de son propre corps, ce qui s'est poursuivi comme transmission dans les arts, surtout à travers son écriture et l’isolement vécu par l’enfant.

Les phrases varient de longues, jusqu’à des phrases qui sont uniquement le nom d’un objet ou d’un sentiment, et n’incluent pas des verbes ou actions. Les phrases plus coupées se trouvent dans la deuxième partie de l’œuvre, où l’enfant subit un changement profond, et la modification des phrases et de style permet de voir comment cette expérience n’est pas pareille à la vie de tous les jours, que c’est une sorte de rupture dans l’histoire. Le roman utilise la perspective de la première personne (le point de vue de l’enfant) pour permettre le lecteur de suivre l’enfant et comprendre ses délibérations personnelles.

Le ton est déshumanisé à travers le livre, on observe l’oppression de la famille qui passe chaque jour sans savoir s’ils seront les prochains à être enlevés de l’édifice. Vivre, c’est pour ne pas mourir. Ce monde en béton renferme l’enfant d’un monde extérieur qui est décrit comme horrifiant, rempli de mort et de désespoir. Cependant, le lecteur apprend le long du roman que le béton renferme ses propres horreurs. Georges utilise un ton sec et abrupt, qui décrit les horreurs vécues par l’enfant: les frères et sœurs de l’enfant qui ont été tués par le père et la mère, l’enfant qui est battu par le père et la réalisation de l’enfant que sa vie n’ait aucune valeur, par exemple.

D’une part le thème de la sublimation est apparent dans le roman. Georges décrit la sublimation comme l’extraction du corps grossier du corps subtil. C’est-à-dire l’expérience de ce qui se trouve au-delà de son propre corps physique. Ceci est vu dans le roman grâce à la singularité expérience par l’enfant, qui devient parti du béton : « Plus aucune perception. Je m’enfonce. Emmuré dans le Béton Total. » (P. 91). L’enfant découvre que le Béton Total est là où il peut se déplacer pour voir tout dans l’édifice, et se communiquer et joindre à tous les autres qui ont aussi eu cette expérience hors de leurs corps physiques. D’autre part, le thème de l’autorité sort, vu par les horaires, activités et même éducations tous préétablis et choisis pour tous les individus. L’autorité extrême est parallèle à l’édifice en béton, une structure rigide, froide, et grise.

L’idée qu’un individu appartient à plus que son corps physique combiné avec l’éloquence de l’écriture qui explore cette sublimation est ce qui façonne la manière dont Karoline Georges avait écrit Sous Béton. Le roman permet au lecteur d’avoir un vu unique de ce moyen de sortir de son corps physique dans un monde rempli d’horreurs.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Jessica.
99 reviews12 followers
May 14, 2018
Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce livre honnêtement.
Profile Image for Delph.
84 reviews
January 2, 2023
J’ai pas tout compris : un peu trop perché pour moi (le concept a l’air sacrément réfléchi, j’ai vraiment cru être embarquée jusqu’au bout, mais non)
Profile Image for Halber Kapitel.
321 reviews14 followers
October 5, 2025
Ich würde mich dem Klappentext nicht anschließen wollen, der behauptet, diese fragmentarisch geschriebene Novelle hebe das Genre „Dystopie“ auch ein neues Level. Im Grunde ist das eher eine allgemeine philosophische Parabel, die als (ästhetisch schön radikaler) Kommentar auf das gute alte Höhlengleichnis, den Weg des Menschen vom Sippentier zum entfremdeten Einzelwesen, auf religiöse Erlösungsphantasien oder auf Altern Verfall eines individuellen Körpers gelesen werden kann. You name it, vieles ist möglich. 2/3 finde ich sprachlich und atmosphärisch extrem stark, das letzte Drittel verliert sich etwas im Allgemeinen und erklärt zu viel. Dennoch eine lohnenwerte Lektüre.
Profile Image for Sophie Ledoux.
2 reviews
May 22, 2025
Je suis à la fois impressionnée et perplexe face à ce roman… Je ne l’ai pas aimé..
J’ai failli l’abandonner plusieurs fois mais, la qualité de l’écriture m’a retenue. Les mots, les phrases sont tellement poignants que même si je n’accroche pas, c’est un peu comme de la poésie weird. C’est très bien écrit. L’autrice a un talent particulier, son style est si froid… comme le béton qui engloutit ce récit.
Profile Image for Barbara.
722 reviews27 followers
May 28, 2021
"Wer greift denn zu so einem Buch?" Vielleicht gerade weil mich Titel und Cover überhaupt nicht angesprochen haben, nahm ich diesen Roman in die Hand und bin sofort hängen geblieben. Unschwer als Dystopie erkennbar, erzählt ein namenloses Kind, dessen Alltag in einem gigantischen Hochhaus darin besteht, den Kopf im Lernkubus eingespannt oder "immobilisiert" zwischen den Eltern in der fensterlosen Wohnung auf einen Bildschirm starrend dazusitzen.
"Den Rest der Zeit füllte ich mit exakt zwei anderen Beschäftigungen: schlafen und so tun, als schliefe ich."
Perspektivlosigkeit, die Gewalt des Vaters, dann die Veränderung des Ich, dessen Denken einen neuen Weg einschlägt.
Mir bereits aus anderen Werken bekannte Sci-Fi-Elemente bilden die Basis für diese Dystopie mit Ansätzen einer Art buddhistischer Transzendenz. Der Klappentext gibt Auskunft zu Kontext und Handlung, allerdings lese ich Klappentexte immer erst hinterher. Und so fühlte ich mich anfangs ähnlich wie das Kind: dem grauen, kargen Raum ausgeliefert, erst nach und nach Orientierung findend. Anders hätte es nicht sein dürfen! Mit nüchternen Sätzen evoziert Karoline Georges in ihrem Text schnell eine ganz besondere Stimmung, einen neuen Raum in mir. Faszinierend!
Profile Image for Stoffia.
437 reviews6 followers
January 6, 2024
Comme tous les romans de Karoline Georges, mon autrice québécoise préférée, celui-ci est déplaisant à lire. La plume est froide, distante, chirurgicale. Mais tout cela sert le propos.

Sous Béton peut être vu comme un roman de littérature blanche où l'on suit la psyché brisée d'un enfant séquestré depuis sa naissance. Tout cela au travers de ses mécanismes de défense psychologiques, les histoires qu'il se raconte, et sa compréhension erronée du monde extérieur.

On peut aussi le lire comme un roman de science-fiction. Une dystopie sous huis clos, un truc à la Ballard, en beaucoup plus trash. Toute la population y vit cloîtrée dans des immeubles sans fenêtre, sous haute surveillance, leur vie dirigée, chronométrée à la seconde.

Tout cela culminant dans une finale plutôt métaphysique qui est une expérience littéraire intéressante, mais qui en laissera beaucoup insatisfaits sur le plan narratif.
Profile Image for Karine Martel.
252 reviews7 followers
June 18, 2019
J’ai lu Sous béton, influencée par Karoline Georges et son roman De Synthèse que j’avais lu précédemment et que j’avais fort aimé. J’ai pris le temps de digérer ma lecture avant d’écrire cette critique et c’est tant mieux. A prime abord, j’ai fermé ce livre un peu choquée de sa fin et du contenu des derniers chapitres. Je suis restée sur ma faim. Avec du recul, je peux dire que l’auteure nous renverse par la profondeur de ce roman futuriste, elle nous amène dans un monde où on s’interroge sur la place de l’homme dans la société, le rôle de chacun, l’aboutissement d’une vie. J’ai finalement aimé et je le conseille.
Profile Image for Mélanie.
30 reviews1 follower
February 9, 2012
Une voix qui ne ressemble à aucune autre; une écriture singulière. Une vision du devenir de l'humanité qui dépasse l'espèce elle-même. Troublant et hypnotique.
Profile Image for Amélie Langlois.
30 reviews8 followers
September 9, 2017
Trop froid comme écriture/thème. Ça ne m'a pas rejointe au niveau humain, donc je n'ai pas vraiment accroché. C'est un récit assez vague/onirique mais pas tellement agréable à s'imaginer. Je comprends que ça puisse plaire à certains lecteurs, mais je n'étais pas le bon public.
Profile Image for Véronique.
657 reviews9 followers
March 13, 2012
Étouffant. Malade. Bactérien. Surréaliste mais pas tant que ça...

Merci Caroline.
Profile Image for Gautier Langevin.
Author 10 books31 followers
July 20, 2019
Mes attentes étaient peut être trop élevées. Un mixt entre 1984, Soleil vert et Silo, avec un brin plus de littérarité. Ça n'a pas fonctionné pour moi.
Profile Image for Noé.
54 reviews1 follower
August 28, 2018
Sur la quatrième de couverture est écrit: 《Personne n'emerge indemne de Sous béton》. Et c'est mon cas. Je crois que le bouquin ma fait voir les chose différemment. J'en tremble encore, de la lecture. C'est un MUST à lire er sûrement un des livres qui m'a le plus marqué, m'a plus affecté jusqu'à date.

L'écriture de Karoline Georges est parfaite. Parmi ses nombreuses phrases, je vous partage celle de sa définition du nuage: 《Un nuage, ça ne menace pas, ça ressemble à un souvenir léger, une idée en poussière de lumière.》
Profile Image for Andie.
176 reviews
July 1, 2022
Une super découverte, je suis un peu peinée que mon chemin n'aie pas croisé plus tôt ce roman. J'aimerais tellement pouvoir faire un beau résumé, mais je ne mentirais pas, c'est ce genre de livre que je pense avoir compris, mais au fond de moi je crois n'avoir rien compris.

Un roman d'une douceur malgré la violence du monde dans lequel l'histoire évolue. C'était un page turner poétique et métaphorique.
116 reviews3 followers
September 19, 2023
J'ai beaucoup apprécié la première partie de ce livre. On suit l'enfant, enfermé entre le père et la mère dans un appartement en béton dans un immeuble de plus de 5000 étages, en béton, tous constitués d'appartements identiques.
Le style est très particulier et intéressant.
Par contre la deuxième partie qui part plus vers uen fable ne m'a pas plu. Je n'ai pas compris où l'autrice voulait en venir.
Profile Image for Francis Bass.
Author 33 books2 followers
October 31, 2017
Wasn't really interested in the examination-of-self, what-is-self type questions of this book, but oh my god is it worth a read. An uncompromising vision of brutal dystopia. Claustrophobic, grating, precisely drawn. Left me with images, concepts, metaphors I'll be thinking about for awhile after reading it.
14 reviews
September 1, 2021
Questionner l'idiosyncrasie alors qu'on a passé sa vie enfermé dans une routine dictatoriale. Dans de minuscules cellules de béton, les entités survivent en familles aseptisées. De nombreuses interrogations sont pointées sur la capacité à être alors qu'on a été conditionné physiquement et psychiquement dès la naissance.
Profile Image for Amelie.
131 reviews21 followers
March 24, 2023
Peut-être que je n'ai rien compris. Mais je n'ai vraiment pas aimé. Le principe de base de l'histoire n'a rien d'original et a été développé de façon beaucoup plus pertinente dans d'autres histoires post-apocalyptiques. Et la toute fin était selon moi complètement ridicule. J'ai trouvé ce livre prétentieux et inutile...
Profile Image for Elysa.
47 reviews
August 1, 2024
Un livre absurde sur un enfant, une mère et un père, tous emmurés dans le béton total. Une salle, du béton, des taches, des fissures et une destinée.

J'ai absolument adoré ce roman ! Je ne sais même pas comment expliquer pourquoi j'ai tant aimé. En tout cas, je le recommande !!
Profile Image for Johanna.
180 reviews6 followers
May 10, 2018
Un exercice en dissociation / défamiliarisation, violement dérangeant et poétique. A lire absolument.
Profile Image for Yves Loomans.
30 reviews
June 7, 2018
Un livre dont le protagonist principal est quelque part le béton. Froid, déroutant et poetique. On s’y attache ou cela revulse. Mais il ne laissera personne de marbre.
Profile Image for Olivier Gagné.
44 reviews4 followers
October 23, 2018
J'ai rien compris... je l'ai lu quand même au complet! Je ne suis pas rendu à un niveau de lecture assez évolué pour apprécier ce livre 😅
Profile Image for Marianne.
108 reviews1 follower
May 3, 2020
4.5, presque 5, mais non, pas tout à fait.
18 reviews
March 9, 2021
Je crois que j’ai voulu lire ce livre dans une période où je ne voulais pas trop me casser la tête. Histoire un peu complexe à digérer mais finale intéressante.
Profile Image for timmyh.
99 reviews2 followers
July 16, 2025
pas la cible, j'imagine #1parcequonpeutpasmettre0
Profile Image for Lauren Remark.
20 reviews6 followers
July 6, 2018

Quand et où sommes nous ? L’Enfant vit au 804 de l’Edifice, seule structure ayant survécu, à quoi ou à qui personne ne le sait, l’histoire a été effacée. Mais l’Edifice est la seule chose qui survit, le dernier rempart de Béton Total. et l’Enfant, sans identité, sans but, sans avenir y conçoit ce qui ne devrait être : des questions.
Sous Béton est peut-être une des expériences de lectures les plus marquantes de ce début d’année. La critique est omniprésente, celle de notre société abrutissante, dépourvue de sens, de passé et de futur, où on ne survit qu’en s’abreuvant d’abrutissant ou en angoissant de tout, et surtout de rien… ou en rejetant le système. Aucune exigence de performance, aucune identité propre, il n’y a que la mort qui frappe au hasard de la maladie qui sélectionne qui vit et qui meurt. L’écriture extrêmement structurée, complexe, froide incisive sans être toutefois dépourvue d’une certaine poésie porte une voix singulière. Assez ardu à suivre et à comprendre, ce n’est pas une lecture qui se fait autrement qu’à tête reposée et surtout pas de manière hachée, mais j’ai du le lire en plusieurs fois au risque de me sentir mal. Le récit est angoissant, étouffant, et cette impression d’enfermement vous engloutit vite.
Profile Image for Elise Warren.
5 reviews4 followers
December 4, 2015
Subtil et poignant, une cadence de la langue, un univers qui remet en question le nôtre, le Même, le Nous et la répétition... Sous béton est un récit poétique magnifiquement ficelé placé dans un monde à la fois d'anticipation qu'onirique, qui réflète l'absurdité du "système" qui compose la vie.
Displaying 1 - 30 of 32 reviews

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