Automne 1503, trois alchimistes sont retrouvés assassinés dans des circonstances dramatiques. Convaincue qu’un terrible complot se trame à l’ombre de la Couronne, la reine Anne de Bretagne lance sur la piste des suspects le plus improbable des duos d’enquêteurs : le baron de Comballec, un soldat rude et autoritaire, accompagné d’Héloïse Sanglar, une séduisante jeune femme experte en apothicairerie. Pour déjouer l’incroyable machination conçue par un esprit dérangé, ils devront décrypter les énigmes d’un mystérieux parchemin et récolter des indices en différents hauts lieux symboliques du Royaume. Mais les apparences sont souvent trompeuses. Dissimulés en coulisses, les véritables ennemis sont bien décidés à contrecarrer les efforts de nos héros. Dans ces conditions, le chasseur peut rapidement devenir gibier à son tour… Vitrail aux pouvoirs mortifères, sciences occultes, disparitions mystérieuses… les menaces ploient sur la jeune Héloïse, bien décidée à venir à bout des adversaires du roi. Mais les temps sont difficiles quand on est une femme, et afin de survivre, il lui faudra l’aide de tous ses alliés. Peut-être même devra-t-elle faire appel à son amour de jeunesse, le chevalier Bayard. À moins que l’attrait grandissant que Comballec exerce sur elle ne bouleverse ses plans…
Un roman historique comme je les aime. Un complot contre le roi, des énigmes, une héroïne déterminée, des chevaliers sans peur, des méchants fanatiques, le tout dans le contexte historique de la fin de l’âge médiéval, en 1503 sous le règne de Louis XII et Anne de Bretagne.
Bon. En soi, l'histoire est assez sympathique, même si comme souvent dans les romans à mystère/ésotériques le développement de l'intrigue est assez tiré par les cheveux. Mais le problème que j'ai avec ce livre, c'est surtout le sexisme bienveillant (qu'on pourrait définir comme le maintien des femmes dans un rôle d'êtres délicats, sensibles, fragiles, qui nécessitent donc protection, mais ô combien merveilleuses tant qu'elles répondent à ce qui est attendu d'elles : beauté, douceur, compassion, tout le bordel) qui transpire des pages. Et pourtant, on sent que l'auteur essaye d'échapper à la formule classique des romans qui se passent au MA : on a une héroïne, instruite, travaillant pour subvenir à ses besoins, intelligente, courageuse ... Mais les personnages masculins sont plus sexistes les uns que les autres (le baron est particulièrement tête de c** si je puis me permettre), sans que cela ne choque particulièrement (oui ok, on est au MA, mais on pourrait avoir un petit commentaire qui condamnerait certaines pensées ou actions. Mais non. Paaas de soucis)
Je vous le dis tout de suite ! cela a été une excellente lecture que ce tome 2. On se retrouve avec Anne de Bretagne qui fait appel de nouveau à Héloïse Sanglar pour enquêter sur une sordide affaire dans laquelle une fois encore le royaume de France est impliqué. J'ai franchement passé un très bon moment de lecture, l'enquête est intéressante, les énigmes nous obligent à tourner les pages : on veut savoir. J'ai retrouvé les personnages principaux Eloïse Sanglar et le chevalier Bayard avec plaisir, mais il y a de nouveaux personnages qui prennent une place non négligeable comme le baron de Comballec ou la ficelle. Ils sont tout aussi formidables !
Le contexte historique est passionnant (période Anne de Bretagne avec Louis XII), le travail réalisé par l'auteur est impressionnant, le cadre géographique est réel (je suis déjà allée visiter la cathédrale de Reims, mais j'avoue que je ne la verrai plus de la même façon la prochaine fois !). Il faut noter que ce roman historique a une forte connotation ésotérique, il faut donc l'accepter.
Je vous engage vivement à regarder la bibliographie. Il y a des ouvrages très intéressants et de référence ! j'avoue que je me suis achetée "L'histoire de Pierre Terrail, seigneur de Bayart" Edition 1879 j'ai eu un coup de cœur pour en savoir un peu plus sur ce chevalier qui a priori a existé et dont Eric Fouassier s'est inspiré !
Je viens de finir ce tome et je suis curieuse de savoir ce qu'il va arriver aux personnages et j'avoue que je me suis procuré le N° 3 pour connaitre la suite !
Petite question @Eric Fouassier mais que devient La Ficelle ??? 😉 c'est un personnage pas anodin dans notre histoire
J’avais déjà lu un livre de cet auteur, qui se passait au 19e siècle (le bureau des affaires occultes) et auquel j’avais très peu accroché. Donc j’avais un peu de préjugés et d’appréhension en commençant ce livre. Mais au final, je l’ai beaucoup aimé; l’auteur a réussi à rendre la période historique (fin du moyen âge-début renaissance), qui est souvent peu choisie pour des romans, très intéressante. Spécialiste de l’histoire de la pharmacie, il arrive à placer ses connaissances sans que cela donne l’impression de lire un cours ou de suivre un documentaire. Du côté de l’histoire avec un petit h, l’intrigue est bien construite, on est tenu en haleine jusqu’à la fin, et tout en respectant l’Histoire. J’enlève cependant une étoile car en tant que grande adepte des histoires romantiques, l’intrigue autour de ce sujet était moins bien faite je trouve, et j’étais un peu déçue. Mais bien sûr ce n’est pas le but premier de ce livre !
ça me fait de la peine de mettre une note aussi basse à un roman d’Eric Fouassier….
mais j’en pouvais juste plus à la fin. les personnages sont tous plats et parfaits, tout est prévisible (j’ai deviné le coupable dès qu’il est arrivé dans l’histoire), le style est hyper redondant et souvent enfantin, l’intrigue n’a pas vraiment de sens et beaucoup de choses sont tirées par les cheveux, les remarques sur la beauté d’Heloise toutes les 3 lignes sont juste insupportables, la banalisation du viol??????????????
enfin bref, vraiment déçue de ce tome, pourtant j’adore cet auteur, j’adore l’atmosphère de ses romans qui sont toujours hyper instructifs sur un contexte historique en particulier, mais je pense même pas finir cette saga malheureusement :((((
Bon ce livre est une grosse déception. J’avais été attiré par le côté moyen âge et enquête. La partie enquête se veut un peu à la Da Vinci Code mais je l’ai trouvé un peu tiré par les cheveux et franchement compliqué par moment. Le côté historique et bien ... l’auteur est calé clairement. Mais il nous noie dans des détails qui selon moi sont inutiles. Et son style... et bien moyenâgeux, trop riche à mon goût personnellement et pas dans le bon sens du terme. Pour couronner le tout je n’ai absolument pas apprécié les personnages que j’ai trouvé fades et caricaturaux. C’est dommage la quatrième de couverture semblait prometteuse.
J’ai pas vraiment aimé ma lecture… Héloïse avait le mérite qu’on s’attache à elle mais vraiment l’écrivain n’a pas poussé la chose c’est trop dommage. Puis l’intrigue aurait pu être plus simple à mon goût là c’était un peu tiré par les cheveux.
Un roman historique passionnant aux intrigues machiavéliques !
Je remercie tout d’abord NetGalley et les Éditions J. C. Lattès qui m’ont envoyé ce livre en sp. Je ne connaissais pas l’auteur et n’avais donc pas lu le premier tome mais cela ne m’a pas gênée du tout.
Cela commence très fort : Maître Barello, alchimiste, a conçu pour de mystérieux commanditaires un verre d’un rouge flamboyant qui possède le pouvoir de tuer. Il est assassiné par un homme albinos qui après l’avoir poignardé grave sur son front un énigmatique message. Or Maître Barello est le troisième alchimiste à disparaître de la sorte. La Reine Anne de Bretagne, persuadée qu’il s’agit d’un complot mettant le Royaume en péril fait appel à deux enquêteurs : Henri de Comballec, baron de Conches et capitaine des archers, est un homme rude totalement dévoué à sa reine ; Héloïse Sanglar, apothicaire de 24 ans, est une jeune femme au caractère bien trempé d’une grande beauté et d’une intelligence plus grande encore.
Tous deux vont se lancer dans une enquête difficile et à hauts risques. La découverte d’un mystérieux parchemin au texte en vers sibyllins va les conduire dans un jeu de piste riche en énigmes, embuscades, assassinats qui va les mener de Bourges à Reims en passant par Autun. Durant leur périple, Héloïse et Henri vont apprendre à se connaître puis à s’apprécier. Héloïse profondément éprise du chevalier Bayard succombera-t-elle au charme d’Henri de Comballec ? Parviendront-ils à temps à la cathédrale de Reims pour sauver le roi Louis XII ?
Éric Fouassier nous offre un magnifique roman historique doublé d’une enquête policière tout à fait palpitante. Il maintient le suspense jusqu’à la fin et il est bien difficile de savoir qui sont vraiment les alliés et les ennemis des enquêteurs royaux. Qui est le chasseur et qui est le gibier ? Il est tellement facile de passer du rôle de prédateur à celui de proie. Il a su donner vie à cette époque du XVIème siècle et utiliser un vocabulaire correspondant à l’époque. Grâce à l’alternance des chapitres concernant les aventures de Bayard d’une part et d’Héloïse d’autre part, nous avons une description passionnante de la vie à la Cour, des champs de bataille et des guerres en cours et de la vie quotidienne du peuple en ce temps-là. Il nous fait rencontrer des figures historiques comme Anne de Bretagne, la douce reine Jeanne de France, le chevalier Bayard, la comtesse Louise de Savoie mère du futur François Ier.
Ses personnages sont attachants. J’ai bien aimé l’évolution d’Henri de Comballec : de taciturne et désagréable — au début il a bien du mal à supporter Héloïse qu’il considère comme une « femelle effrontée » — il ne va pas tarder à succomber à son charme. Héloïse est un très beau personnage de femme qui ne s’en laisse guère conter. Magnifique rousse aux yeux verts, c’est une jeune femme courageuse et pleine de ressources. À une époque où les femmes n’ont guère de droits et surtout pas celui de posséder une apothicairerie, grâce aux enseignements de son père qui lui a donné l’éducation généralement réservée aux hommes et à l’appui de la reine, Héloïse est une apothicaire reconnue pour son talent et ses vastes connaissances. C’est grâce à elle et à son esprit qu’Henri de Comballec peut avancer dans son enquête. Et puis nous avons Bayard, le « chevalier sans peur et sans reproche » héros des guerres d’Italie. Amoureux d’Héloïse et aimé d’elle, c’est avec grand-plaisir que j’ai vu ce personnage historique prendre vie sous la plume d’Éric Fouassier.
Ce roman est encore l’occasion de découvrir la médecine telle qu’elle se pratiquait alors, l’utilisation des plantes médicinales et de leurs principes actifs mais aussi une évocation de l’alchimie, sorte de science occulte qui cherchait à fabriquer de l’or par la transmutation des métaux et à rendre l’homme immortel. C’est également l’opportunité d’en apprendre davantage sur l’art du vitrail avant que les maîtres-verriers ne soient supplantés par les peintres.
« Le piège mortel » ravira tous les amoureux de romans historiques mais également tous ceux qui aiment les enquêtes policières et résoudre des énigmes.
Dans "Le piège de verre", Éric Fouassier nous emmène dans la France de 1503, alors que le roi Louis XII est embourbé dans les guerres d'Italie. Cette confrontation avec l'Italie se répercute d'ailleurs dans le domaine artistique, avec un déclin progressif de l'art du vitrail au profit des fresques et des peintures, œuvres dont la contemplation requiert plus de lumière dans les églises, et donc moins de vitraux colorés.
L'héroïne du roman, Héloïse Sanglard, est une jeune apothicaire de la ville d'Amboise, chargée par la reine Anne de Bretagne d'enquêter sur un mystérieux complot fomenté par un groupe de maîtres verriers. Pour mener à bien sa mission, Héloïse entame un périple en plein hiver, qui l'emmène des châteaux de la Loire jusqu'en Champagne, à la rencontre de grandes figures du Royaume tel que le chevalier Bayard, Philippe de Clèves ou encore Jeanne de Valois.
Pas besoin d'être friand d'énigmes ou de romans policiers pour prendre plaisir à lire "Le piège de verre", qui est aussi et surtout un roman historique bien documenté. L'intrigue est bien rythmée, avec des chapitres courts qui ménagent le suspense, même si de nombreux développements sont assez prévisibles. La résolution des énigmes à chaque étape du parcours révèle petit à petit différentes dimensions du complot, sans complexité excessive et sans grand coup de théâtre final, ce que j'ai personnellement trouvé appréciable.
Le style de l'auteur est très accessible, parfois même un peu trop didactique à mon goût. Par endroits, il rappelle le rôle et les actions d'un personnage, au cas où le lecteur les aurait oubliés, comme au chapitre 37 avec des expressions du type "Malavoise– car, bien entendu, c’était lui". Quant à la trame romantique, elle est un peu fleur bleue mais on s'y laisse prendre. Au chapitre 28, je me suis même demandée si l'auteur ne se moquait pas un peu lui-même du genre romanesque en faisant un clin d'œil aux romans de chevalerie voire au Don Quichotte de Cervantès ("La jeune femme se demandait si tous leurs efforts n’étaient pas vains et ne la détournaient pas de la seule chose qui comptait vraiment à ses yeux : l’amour qu’elle portait au chevalier sans peur et sans reproche." puis "Elle avait désormais la désagréable impression qu’ils ne poursuivaient qu’une chimère.").
Au final, un roman distrayant que je serai capable de relire avec plaisir lors d'une prochaine visite dans la région. J'ai même pris plaisir à reconstituer le parcours d 'Héloïse sur une carte : http://histfict.blog/191