« Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. »
Qu’est-ce qu’une nation ? Cette question que Renan posait à la Sorbonne en 1882 reste aujourd’hui d’une actualité brûlante. Dans ce petit texte d’une modernité insoupçonnée, souvent cité et rarement lu, Renan donne une leçon magistrale sur ce concept fondamental de l’histoire politique européenne.
Joseph Ernest Renan was a French expert of Middle East ancient languages and civilizations (philology), philosopher, historian, and writer, devoted to his native province of Brittany. He is best known for his influential historical works on early Christianity, and his political theories, especially concerning nationalism and national identity. Renan is credited as being among the first scholars to advance the Khazar theory, which held that Ashkenazi Jews were descendants of Turkic peoples who had adopted Jewish religion and migrated to Western Europe following the collapse of their khanate.
'This exclusive interest in language as a criterion of nationhood has, like that of race, its dangers and inconveniences. When one exaggerates its importance, one limits and closes oneself up in a particular culture understood as national. One leaves the open air that one breathes in the midst of humanity in order to lock one’s self away in little freemasonries of one’s compatriots. Nothing could be worse for the mind nor more regrettable for civilization. We must not abandon this fundamental principle: that man is a reasonable and moral being before he is penned up in this or that language, a member of this or that race, or a participant in this or that culture. Before French, German, and Italian culture is the culture of mankind. Look at the great men of the Renaissance; they were neither French nor Italian nor German. They had discovered in the study of antiquity the secret of the true education of the human mind and they devoured it body and soul. And they were right to do so! '
'Community of interest is assuredly a powerful link between men. Do interest suffice to make a nation? I do not think so. Communities of interest determine commercial treaties. However, sentiment features in the making of nations. A nation is a body and soul at the same time. A Zollverein [customs union], by contrast, is never a fatherland.'
'A nation is a soul, a spiritual principle. Two things which, properly speaking, are really one and the same constitute this soul, this spiritual principle. One is the past, the other is the present. One is the possession in common of a rich legacy of memories; the other is present consent, the desire to live together, the desire to continue to invest in the heritage that we have jointly received. Messieurs, man does not become overnight what he is.'
'Man is a slave neither of his race, his language, his religion, the course of his rivers, nor the direction of his mountain ranges. A great aggregation of men, in sane mind and warm heart, created a moral conscience that calls itself a nation. As long as this moral conscience proofs its strength by sacrifices that require the subordination of the individual to the communal good, it is legitimate and has the right to exist. If doubts are raised along the frontiers, consult the disputed populations.'
----- In the original:
« Cette considération exclusive de la langue a, comme l’attention trop forte donnée à la race, ses dangers, ses inconvénients. Quand on y met de l’exagération, on se renferme dans une culture déterminée, tenue pour nationale ; on se limite, on se claquemure. On quitte le grand air qu’on respire dans le vaste champ de l’humanité pour s’enfermer dans des conventicules de compatriotes. Rien de plus mauvais pour l’esprit ; rien de plus fâcheux pour la civilisation. N’abandonnons pas ce principe fondamental, que l’homme est un être raisonnable et moral, avant d’être parqué dans telle ou telle langue, avant d’être un membre de telle ou telle race, un adhérent de telle ou telle culture. Avant la culture française, la culture allemande, la culture italienne, il y a la culture humaine. Voyez les grands hommes de la Renaissance ; ils n’étaient ni Français, ni Italiens, ni Allemands. Ils avaient retrouvé, par leur commerce avec l’antiquité, le secret de l’éducation véritable de l’esprit humain, et ils s’y dévouaient corps et âme. Comme ils firent bien ! »
« La communauté des intérêts est assurément un lien puissant entre les hommes. Les intérêts, cependant, suffisent-ils à faire une nation ? Je ne le crois pas. La communauté des intérêts fait les traités de commerce. Il y a dans la nationalité un côté de sentiment ; elle est âme et corps tout à la fois ; un Zollverein n’est pas une patrie. »
« Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. L’homme, messieurs, ne s’improvise pas. »
« Je me résume, messieurs. L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister. Si des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. »
Απολύτως χρήσιμο και ιδιαίτερα διδακτικό ιδιαίτερα στις μέρες μας. Σήμερα που οι έννοιες του έθνους και του κράτους είναι ασαφείς, το βιβλίο αυτό θα μπορούσε να δώσει την σωστή κατεύθυνση.
"Ulus Nedir?" Renan'ın, "11 Mart 1882 Sorbonne Konferansı" söylemlerini ve notlarını içeren çok önemli bir eser. Bu eserinde politikaya, siyasete, kültürlere, savaşlara, ırklara, milletlere, uluslara (kendisi ulus kavramını devletten de, milletten de ayrı görüyor) ve bunlarla bağlantılı olan birçok kavrama da dokunup, bizlere açıklık getiriyor. Ulusun nasıl meydana geldiğini, ulusu diğer siyasi ve kültürel oluşum biçimlerinden ayıran noktaları, ulusun hakikatte ne olduğunu bizlere açık açık ve fazlasıyla eleştirel bir biçimde gösteriyor. Kendisinin dili biraz keskin ve bu özelliğini gizlemiyor yazılarında da, söylemlerinde de. Hatta kendisi, dönemin önemli figürlerinden biri olan Alman filozof David Friedrich Strauss ile de mektuplar vasıtasıyla atışmıştır. Strauss'un düşüncelerini eleştirmiştir. Oysa kendisi Fransa'nın Strauss'u, Almanya'nın ise Renan'ı olmuştu. Ben, Ernest Renan'ın çoğu fikrine katıldığımı söyleyebilirim, tabii ki ayrıldığımız noktalar da oldu ama genel hatlarıyla yakın görüşlerde olduğumuzu fark ettim. Özellikle de eser içerisinde Türkiye'ye yer vermesi, Türkiye'nin oluşum biçimlerinden bahsetmesi ilgimi çekti. Sizler de konu olarak politikayı, siyaseti, devletlerin ve ulusların oluş biçimlerini merak ediyorsanız, bu esere şans verebilirsiniz. Özellikle de Renan'dan okumak farklı bir deneyim olacaktır.
Bu kitapçığı görüşlerinize esas almak için değil bu alandaki çalışmaların ilk örneklerinden biri olarak incelemenizi öneririm. Her ne kadar ilkel olsa da günümüzde hala tartışılan konuların kökenlerini barındırıyor.
Valórase e interesa o esforzo enorme en explicar que NON é unha nación ao seu ver, pero pouco argumentado o punto en que quere achegar unha definición precisa e pechada do que si é.
Moi interesantes os razoamentos ao respecto de por que a raza e a lingua, entre outros parámetros, non constitúen materia para conformar unha nación.
euh big brain renan (c tres interessant nonobstant mais bcp de blabla j'aurais aime + de concret mais mskn le pauvre ca date de la fin du 19e évidemment que c pas les mm enjeux ajd)
Discours prononcé à la Sorbonne le 11 mars 1882. Qu'est ce qu'une nation? Ernest Renan explique que ce n'est ni la race, ni la langue, ni la géographie, ni les nécessités militaires qui la fondent, mais un principe spirituel basé sur une double racine: d'une part une histoire commune jalonnée d'épisodes propres à inspirer de la fierté (il est nécessaire d'oublier les turpitudes, ce qui rappelle les mesures prises à la suite des stasis à Athènes, lors de la guerre du Péloponnèse), et d'autre part, un désir présent et renouvelé de vivre ensemble.
"İnsan ne diline ne de ırkına aitti: İnsan sadece kendine aittir, çünkü o özgür bir varlıktır, ahlaki bir varlıktır."
"Eğer mucize ve kitaplardan alınan ilham gerçek şeylerse bizim yöntemimiz berbat demektir. Eğer mucize ve kitaplardan alınan ilham gerçekliği olmayan inançlarsa bizim yöntemimiz doğru olan demektir. Oysaki doğaüstü sorusu bizim için tam bir kesinlikle çözüldü; zira dünyanın, denendiğine dair hiçbir iz sunmadığı bir şeye inanmanın gereği yoktur. Hortlaklara, şeytana, büyücülüğe, astrolojiye inanmadığımız gibi mucizelere de inanmıyoruz." (sf.13)
"İnsanlığın uyumu en uyumsuz notaların özgürce yayılımından doğmuştur." (sf.15)
"Ulus bir hissiyat, ruhani bir ilkedir. Bu hissiyatı, bu ruhani ilkeyi aslında bir olan iki şeyi oluşturur. Biri geçmişte, diğeri şimdidedir. Biri ortak zengin bir hatıralar mirasına sahip olmaktır; diğeri şimdiki zamanda ortak karara varma, birlikte yaşama arzusu, bölünmemiş halde aldıkları mirası geliştirmeye devam etme iradesidir." (sf.50)
"Bir ulusun varlığı her gün yapılan bir referandumdur, aynı bireyin varoluşunun hayatın devamlı doğrulanışı olması gibi." (sf.51)
J’aurais bien aimé assister à ses cours au Collège de France. Clarté d’esprit et avant-gardisme dans ce XIX siècle de tous les dangers de guerre et d’antisémitisme.
Daté de 1882, le propos de Renan dispose de sonorités profondément avant-gardistes ; à l’opposé d’un Treitschke, d’un Herder ou d’un De Wever, par delà frontières et « Gemeinschaft » ethniques, les nations puisent ici leur principe dans une « volonté commune ».
Un plaidoyer solide défendant d’une part l’option référendaire, avantageuse en cas de crise : « sur des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées » (p. 34) – et s’attaquant d’autre part à la notion de "race". Renan note ainsi « qu’il n’y a pas de race pure et que (…) les plus nobles pays, l’Angleterre, la France, l’Italie, sont ceux où le sang est le plus mêlé. » (p. 21). Contre les dérives ethnographiques, il rappelle qu’en tant qu’historien, la race est « quelque chose qui se fait et se défait. » (p. 22).
Éphémères, les nations préfigurent – déjà – pour Renan la « confédération européenne » à venir – qui souligne toutefois et à juste titre qu’un « Zollverein n’est pas une patrie. » (p. 28).
Se dessine la vision d’une nation comme intertextualité médiatée avec la combinaison paradoxale du « nécessaire oubli des pages noires de l’histoire » (p. 39) avec la mémoire d’un passé commun. La nation perçue comme « agir ensemble ».
À (re-)mettre entre toutes les mains en ces temps de repli centripète des masses vers leur plus petit commun dénominateur.
Corto pero muy interesante. Comienza argumentando por qué una nación no consiste (sólo) en una lengua común, una historia, una raza o una frontera natural, para acabar definiendo su concepto de nación: "un plebiscito continuo", "el consentimiento, el deseo claramente expresado de continuar la vida común". Ortega y Gasset le añadirá una dimensión más: la de proyecto de futuro.
Niet ras, taal, religie, gemeenschappelijke belangen of natuurlijke grenzen vormen de basis voor de natie. Een natie is een ziel, een geestelijk beginsel, dat bestaat uit twee elementen. Ten eerste is er het gemeenschappelijk bezit van een rijke erfenis aan herinneringen, die niet per sé waarheidsgetrouw zullen zijn, maar mensen wel kunnen binden. Ten tweede gaat het om het tegenwoordige saamhorigheidsgevoel, de wens om samen te leven. Wat een natie is, zegt Renan, wordt uiteindelijk dagelijks bepaald door het volk. Die wensen zijn misschien veranderlijk, maar dat zijn naties ook.
Renans betoog is kort, to the point en helder. De lezing is 140 jaar oud maar verrassend actueel. De Nederlandse uitgave van het boek bevat een fijne inleiding die de context schets van de lezing, de tijdsgeest, en Renans plaats hierin.
De epiloog van vertalers Huijsen en Waling is het zwakste deel van het boek. Zij proberen de tijdloze lezing toe te passen op de huidige politieke situatie en actualiteit, maar deze epiloog is daarom zeer snel verouderd. De epiloog lijkt ook wat gekleurd door toedoen van Waling, destijds bevriend met Baudet, die hij in de epiloog een rol geeft, samen met een van zijn complottheorieën (de EU zou heimelijk bedoeld zijn om uit te monden in een Verenigde Staten van Europa). Een klein smetje op dit boek, dat verder zeer de moeite waard is.
Un texte rapide (forme du discours) et très clair, resté parfaitement moderne. Lecture recommandée pour dégonfler les baudruches du nationalisme étriqué et haineux. Dans la conclusion, Renan utilise le terme "les transcendants" pour dénoncer les esprits exaltés par l'idée de nation, prise comme entéléchie indépendamment de sa construction. Le discours vaut pour son approche de la notion, détachée de tout substrat racial, ethnique, religieux, linguistique et même géographique. Il offre une mine de citations percutantes, toujours d'actualité. Par exemple, celle-ci : "Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister." Il fallait un cœur généreux et une intelligence rompue aux exigences de la philosophie et nourrie d'érudition historique pour produire une si belle synthèse.
Dat de waarde van naties onmiskenbaar is, wordt mooi gevat in het volgende citaat: "Door hun verschillende, vaak tegenovergestelde kwaliteiten, dienen de naties het gemeenschappelijke project van de beschaving; alle voegen zij een noot toe aan het concert van de mensheid, die de hoogste volmaakte werkelijkheid is die wij hebben bereikt".
De natie is een vertrekpunt, geen eindbestemming.
Het is, op basis van de opvattingen van Renan, echter geenszins onredelijk om te stellen dat de Nederlander geen deel meer uitmaakt van een natie. Het nationaal zelfbewustzijn neemt zienderogen af. Maar wat volgt? De Europese natie zoals Renan verwachtte? Waarschijnlijk. Maar wat deze lezing ons ook leert, is dat de vorming van een natie zich niet binnen enkele jaren voltrekt. Daarvoor zijn offers nodig, herinneringen, en bovenal: de wil om samen verder te gaan.
Ernest Renan'ın bir konferans metnini önhazırlık ve arkasından da yorum kısmı ile sunan bir kitap.
Renan'ı okumuşluğum yok, ama kitabın tanıttığı kadarıyla ırkçı olduğunu düşünmemize sebep olacak epey malzeme sunuyormuş. Bu nedenle uzak duruyorsanız en azından bu metin için durmayın derim.
Ulus ne değildir ile başlayıp, sonra ne olduğunu temiz ve özet bir şekilde anlatıyor ve çok makul bir tanım yapıyor. Bizde (Türkiye'de) üzerinde bir türlü anlaşılamamış, en kabul gören tanımının da bütünleştirici olmayı tam olarak başaramadığı bir kavram olması itibariyle ulus için bu metinde yapılan tanım, bizim için aydınlatıcı ve kendi tanımımızı nasıl daha doğru şekilde genişletebileceğimize yardımcı olacak bir tanımdır.
Sebuah buku yg ditulis dalam bahasa Indonesia ejaan lama hasil terjemahan tahun 1968. Intinya buku ini (salinan pidato) menyampaikan bahwa bangsa terbentuk karena adanya kehendak sejumlah orang secara sadar untuk hidup bersama-bersama, berjuang, & mengalami kemajuan bersama. Semangat untuk hidup bersama ini dilatar belakangi oleh faktor sejarah di masa lampau, seperti: penderitaan & kejayaan. Suatu bangsa lahir sama sekali bukan karena kesamaan ras, agama, bahasa, & geografis. Di dalam buku ini banyak contoh-contoh berdirinya suatu bangsa yg dipaparkan sesuai dgn kedaan pada saat pidato ini disampaikan, yaitu sekitar abad 18-19.
‘Een natie is dus een en al solidariteit, gebouwd door de beleving van de offers die men heeft gebracht en die men bereid is opnieuw te brengen.’
Een frisse beschouwing over natiestaten. Interessant om te lezen dat er, nog voor de twee wereldoorlogen, al beschouwingen waren die kritisch zijn op rassenleer. Ik ben het echter niet met Renan eens dat gedeelde waarden niet bij een natie horen. Ik denk dat die weldegelijk mede bepalen tot wat een natie is. Mooi vind ik de rode draad dat collectieve herinneringen belangrijk zijn en dat cultuur niet vaststaat. Het zou verplichte literatuur moeten zijn voor cosmopolitische en conservatieve denkers.
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Une lecture bien amenée et toujours pertinente du concept de nation dans un monde de plus en plus rongé par l'impérialisme culturel et le soft-power de la superpuissance américaine. Il nous rappelle nos identités nationales que l'on sois français, belge, allemand ou bien turc. Nos identités se sont forgées grâce à nos passés et notre appartenance spirituelle à notre groupe, notre mère patrie. Cette lecture est importante pour la culture que l'on sois de gauche ou de droite car elle se concentre sur le peuple et l'héritage et non pas des notions futiles et libérales.
"L'homme est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de coeur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. Tant que cette conscience morales prouve sa force par les sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au profit d'une communauté, elle est légitime, elle a le droit d'exister."
" Renan'ın tüm konuşması aslında -asla bahsedilmeye ama hep mevcut olan- Alsas ve Loren'in Almanya tarafından ilhakı sorununun etrafında döner. Bu bakış açısıyla Ulus Nedir ? iki fethedilmiş eyaletin özgürlüğü için yazılmış güçlü ve doğrudan bir savunma gibi okunabilir. Eğer Renan ne ırkın ne dilin ulusallığı belirlemediğini göstermeye çalışıyorsa bu gayet normaldir çünkü bu iki argüman, ilhak zamanı Alman bilginler tarafından ileri sürülmüştür.."