Maîtriser les connaissances et les outils nécessaires à l'étude d'une œuvre intégrale, voilà l'objectif de cette collection. L'élève doit avoir une vision synthétique de l'œuvre : connaître sa genèse et sa structure, appréhender les personnages à travers leur portrait, leur rôle et leur dimension symbolique, retenir les différents thèmes évoqués. Par ailleurs, l'ouvrage procure des informations d'ordre paratextuel qui enrichissent la culture du lecteur : détails sur la vie de l'auteur et le contexte dans lequel il s'inscrit, remarques sur son style, sur ses écrits théoriques, jugements de critiques contemporains. Enfin, le souci des auteurs est de montrer à l'élève comment ces informations peuvent être utilisées efficacement dans les exercices du bac : des études d'extraits et des sujets d'entretien sont proposés à titre d'exemples. L'intérêt de cette collection est donc de baliser chaque œuvre de sorte que l'élève dispose des éléments indispensables pour réussir l'écrit comme l'oral. L'étude n'est pas exhaustive mais elle a le mérite d'être claire et structurée. --Claire Mazurel
After Napoleon III seized power in 1851, French writer Victor Marie Hugo went into exile and in 1870 returned to France; his novels include The Hunchback of Notre Dame (1831) and Les Misérables (1862).
This poet, playwright, novelist, dramatist, essayist, visual artist, statesman, and perhaps the most influential, important exponent of the Romantic movement in France, campaigned for human rights. People in France regard him as one of greatest poets of that country and know him better abroad.
„Pedeapsa cu moartea este semnul distinctiv şi etern al barbariei.” „Ultima zi a unui condamnat la moarte” este o carte psihologică care tratează frământările şi spaimele interioare ale unui muribund, ale unui personaj care se află în faţa rece şi întunecată a morţii ştiind că nu mai are mult de trăit, iar din acest punct de vedere este o scriere destul de reuşită aş putea spune.
E interesantă pentru că prezintă perspectiva unui intelectual și de aici vin multe detalii și introspecții. Singurul lucru care nu m-a încântat în mod special, e stilul. Îmi place Victor Hugo - „Mizerabilii” mi-au adus multe emoții - , dar nu mai diger la fel romantismul. O fi asta o evoluție?!
Un pladoyer dans lequel on éloigne le préjudice est un exercice quasi révolutionnaire à lire pour nous autres, habitués aux buts atteints par des pro de la communication (plus ou moins professionnels, d'ailleurs) qui nous souhaitent de leur côté : car être d'un côté plutôt que d'un autre, c'est bien ce qu'on lit, ce qu'on trouve de nos jours. Entre les deux, il y a le jugement que l'on prend le temps de se faire après avoir lu ou écouté quelqu'un. Les mots choisis sont particuièreent efficaces, même si mon cerveau du XXIème siècle, un peu trop brouillon, souffle parfois de ne pas entendre. Mais le livre peut être lu sans craintes, il est bien ancien et l'homme dont il est question, ma foi, déjà mort. La "messe" est dite. La loi aussi. La leçon de toute histoire est belle à retracer, celle de notre pensée toute humaine, y compris le "moi, je suis plus maligne/main que les autres, aussi.
3.5 Je n'ai pas lu Bug-Jargal, seulement Le Dernier Jour d'un Condamné.
Je ne l'ai pas apprécié comme je l'imaginais. Il aurait certainement fallu le lire seule, dans un endroit calme, et non pas entourée de cris et de rires d'enfants. Cela complique quelque peu l'immersion dans le livre. Néanmoins, j'apprécie le style d'Hugo ainsi que son humour. Certains passages m'ont marquée, car bien que le livre ait été écrit en 1829, il reste selon moi toujours d'actualité sur d'autres thèmes, selon la lecture que l'on en fait.
Voici deux des passages du livre que j'ai le plus appréciés: - Le vers de Gilbert ("et la chute des arts suit la perte des mœurs"), qu'Hugo transforme en "et la chute des arts suit la décadence des mœurs". - "[...] je vis les coups de bâton pleuvoir au hasard dans les charrettes, sur les épaules ou sur les têtes, et tout rentra dans cette espèce de calme extérieur qu'on appelle l'ordre. Mais les yeux étaient pleins de vengeance, et les poings des misérables se crispaient sur leurs genoux".
Cependant, ce que j'ai préféré, c'est en fait la préface écrite par Hugo en 1832. J'ai apprécié la rhétorique utilisée, qui est, je trouve, un très bon modèle de plaidoyer à la mode grecque. Et comme pour le livre, certains passages, lus différemment, sont d'une actualité déconcertante. - "Car, il faut bien le dire aussi, dans les crises sociales, de tous les échafauds, l'échafaud politique est le plus abominable, le plus funeste, le plus vénéneux, le plus nécessaire à extirper. Cette espèce de guillotine-là prend racine dans le pavé, et en peu de temps repousse de bouture sur tous les points du sol." - "[…] pauvres diables, que la faim pousse au vol, et le vol au reste ; enfants déshérités d’une société marâtre, que la maison de force prend à douze ans, le bagne à dix-huit, l’échafaud à quarante […]" - "Une femme, c'est quelquefois un conscience" (pour son mari, mais l'inverse est vrai) - "Mais, reprend-on, – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. [...] Elle ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour améliorer." - "Ce ne sont là, sans doute, que des "raisons sentimentales", comme disent quelques dédaigneux qui ne prennent leur logique que dans leur tête. À nos yeux, ce sont les meilleures. Nous préférons souvent les raisons du sentiment aux raisons de la raison. D'ailleurs les deux séries se tiennent toujours, ne l'oublions pas".
J'ai été attristée de voir que les conditions déplorables des prisons que dénonce entre autres Hugo n'ont, presque deux cent ans plus tard, que très peu changé.
Condamnat la moarte! Iată cinci săptămâni de când trăiesc cu acest gând, mereu singur, veşnic înfricoşat şi încovoiat sub greutatea lui! Adineauri – căci mi se pare că au trecut ani, nu săptămâni – eram un om ca şi ceilalţi. Fiecare zi, fiecare ceas, fiecare clipă, mă preocupa un gând. Spiritul meu tânăr şi bogat era plin de fantezii; se bucura, desfăşurându-şi-le unele după altele, neîncetat şi fără ordine, brodând cu nesfârşite arabescuri, aspra şi străvezia pânză a vieţii. Fete tinere, măreţe veşminte episcopale, bătălii câştigate, teatre cu zgomot şi lumină şi apoi fecioare tinere şi plimbări întunecoase în noapte pe sub braţele castanilor. Era mereu sărbătoare în închipuirea mea. Puteam să gândesc la ce voiam. Eram liber… Acum m-au închis. Trupul meu zace într-o temniţă. Mintea mi-e aţintită spre un gând. Un gând groaznic, crunt, necruţător! Nu mi-a rămas decât un gând, decât o convingere, decât o siguranţă: sunt condamnat la moarte!
C'est un livre curieux. Il commence par une petite pièce de théâtre où les personnage discutent du livre en disant qu'il est horrible, qu'il fait "dresser les cheveux sur la tête". Mais justement, ce qu'il décrit est horrible, et c'est ça que Hugo voulait dénoncer. S'ensuit un texte censé être le journal du prisonnier jusqu'à ces derniers instants. D'abord celui-ci est témoin du départ d'un groupe de bagnards, qui lui survivront mais ne connaitront plus un jour de liberté, une autre forme d'inhumanité. Quant au condamné, on ne sait pas exactement quel crime il a commis ni pourquoi, mais c'est l'objectif de l'auteur de se focaliser sur la peine de mort elle-même. Dans un paroxysme d'absurdité, quand le bourreau coupe le col de la chemise du condamné afin de le préparer pour la guillotine, l'acier froid de sa lame le faisant tressailler, le bourreau s'excuse de lui avoir fait mal.
Tout ce qu’on dit sur ce roman est réel. Il est d’une force incroyable. A aucun moment on n’est pas frappé par une vague fracassante d’empathie envers ce pauvre homme à qui on va ôter la vie.
Le dernier jour d’un condamné est un classique de la littérature française bien que son format innovant ait poussé ses détracteurs à ne pas le considérer comme un roman.
On suit les pensées d’un condamné à mort pendant ses derniers jours sans avoir d’informations sur le contexte de son incarcération. Cette anonymisation du personnage permet de mener un plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort sans généraliser ni dramatiser une histoire particulière.
Les déambulations du personnage nous questionnent sur le sort des condamnés à mort. On retrouve plusieurs phases du deuil qui s’entremêlent et s’entrechoquent jusqu’au jour fatidique de la mise à mort du condamné : 1. Le déni 2. L’abattement 3. La colère 4. La rationalisation 5. L’acceptation
Il y avait un Victor excellent poète, il y avait aussi un Hugo les Gros-Sabots, c’est ce dernier qui a pondu les cent pages d’emmerdement ridicule que compte Le dernier jour d’un condamné. L’ouvrage est parvenu à moi précédé de sa grosse réputation, c’est donc sans grande surprise que j’en ai pris connaissance (en Folio). Ce petit livre lugubre est non seulement d’un ennui mortel, mais d’une mauvaise foi grotesque. Le protagoniste passe son temps à se lamenter sur son triste sort, sans avoir l’honnêteté d’indiquer clairement ce pour quoi il a été jugé, sans exprimer non plus un seul regret vis-à-vis de la personne qu’il a vraisemblablement estourbie. Avec une impudeur de cochon, il essaie de nous avoir aux sentiments, nous expliquant que sa petite fille va être bien malheureuse de se retrouver orpheline etc. Avec moi ça ne marche pas, je trouve ses raisonnements foireux, j’ai bien l’impression de lire Le dernier jour d’un con tout court, et qui n’éveille nullement ma pitié, pourtant Dieu sait si j’ai bon coeur. Dans une préface de 1832, l’auteur présentait cette bouse comme une «plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés présents et à venir», ouvrant en effet la voie à l’humanisme fanatique moderne, dont l’idéal est de prendre systématiquement la défense des criminels, en se souciant fort peu des victimes. (28 XI 2008)
on peut pas mettre de demi note ok prcq c'est 3.5 que j'veux mettre là !
Voilà, j'ai lu le duo 'Claude Gueux' et 'Le dernier jour d'un condamné' ! Alors, est-ce que foncièrement ces deux œuvres doivent être liées... je sais pas mais c'est pas grave! J'ai ma préférence pour Claude Gueux, c'est normal, on s'attache au personnage, on le connait on sait ce qu'il a fait et pourquoi : d'une certaine manière on le comprend, on se met à sa place. Là, on est plongé dans la tête du condamné mais c'est pas pareil, on a pas ce qu'on a avec Claude Gueux. Mais bref, c'est un bon livre, vraiment intéressant dans ce qu'il raconte et j'ai particulièrement aimé le moment où il parle de la souffrance de l'exécution, vraiment sympa !
Poignant, simple et efficace. Pas simple que ça lorsque l’on si penche, le livre est fluide et permet vraiment d’entrer dans la peau d’un condamné à mort. Certaines choses sont difficiles à comprendre, mais plus pour une question de temps, il y a des références à des choses qui n’existent plus aujourd’hui et il est des fois difficiles de les comprendre.
Well, what can I say? This literary work is really very difficult one and if you will have enough courage as to read it till the very end you will start percept this world differently. And one more thing, the humanity is really blessed as don't know when the last moment will come.