« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant ». Le récit d'Antonio Moresco met en scène un homme vieillissant qui a décidé de s'extraire du monde. Mais chaque soir, une petite lumière perce sa solitude... Grégory Panaccione démontre une fois encore son étonnante capacité à exprimer graphiquement une écriture, la plus singulière soit-elle.
Merci à Babelio et les éditions Delcourt pour l’envoi d’un exemplaire.
« La petite lumière » est l’adaptation du roman italien du même nom, par Antonio Moresco. N’ayant pas lu le roman de base, ce fut une totale découverte pour moi, ce qui permet de mieux se laisser surprendre par le récit.
Et surprenante, cette histoire l’est ! Celle d’un vieil homme venu s’isoler pour finir ses jours dans un hameau ou il est le seul habitant. Ses journées sont paisibles et se conclut généralement par une ballade du soir, à l’occasion de laquelle il aperçoit au loin une petite lueur au loin, qui très vite l’obsède sans pouvoir déterminer ce qui l’émet.
Sans en dire plus, l’ambiance installée avec le récit et grâce aux illustrations ternes mais très belles de Grégory Panaccione donne un ton un peu inquiétant à cette histoire, une ambiance mystérieuse avec des personnages dont on ne sait trop penser, voir qui peuvent mettre mal à l’aise. Et pourtant il y a aussi de la tendresse dans ce récit, quelque chose de doux-amer, et des surprises au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture.
Une découverte perturbante, mais sympathique tout de même (par contre est qu'on peut parler du chien svp ?)
J’ai envie d’écrire un pavé pour décrire ce que je ressens, mais je ne peux que taper en majuscule : OUIN. Les planches sont sublimes, certaines m’ont même arrêtée dans ma lecture, c’est contemplatif et c’est douloureux parce que l’histoire est douloureusement belle. J’ai pleuré quand j’ai réalisé et j’ai chouiné quand je l’ai refermé. Je vais lire le roman et je vais encore plus pleurer mais c’est tellement fabuleux que ce n’est pas grave. Si je pouvais je mettrais 1000 étoiles ✨
« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant ». Le récit d'Antonio Moresco met en scène un homme vieillissant qui a décidé de s'extraire du monde. Mais chaque soir, une petite lumière perce sa solitude... Grégory Panaccione démontre une fois encore son étonnante capacité à exprimer graphiquement une écriture, la plus singulière soit-elle.
J’utiliserai volontiers l’expression « Je n’ai pas les mots » mais ce serait un odieux mensonges, à l’inverse j’en ai trop !
Les illustrations sont d’une beauté, d’une sensibilité avec des transitions jours / nuits qui m’a complètement subjuguée ! Le panel de couleurs choisit , des traits tantôt secs, durs… beau !
J’admire vraiment le travail, l’artiste a su rendre des détails d’un quotidien solitaire poétique. Au delà du visuel incroyable, l’histoire est bouleversante. Je ne dévoilerai rien de plus que notre cher vieil homme décide de partir à la découverte de cette lumière qui l’intrigue tant.
un superbe style graphique qui transmet toute l'émotion d'une très jolie histoire, mais un texte manuscrit qui rend parfois la lecture compliquée, notamment sur fond sombre j'ai bien envie de lire le roman d'origine !
Je n'ai pas lu le roman original. C'était une belle lecture avec des personnages attachants et émouvant. Un vieil homme y parvient à combler sa solitude. J'ai trouvé que le dessin convenait parfaitement à l'histoire, les images étaient très sombres voire carrément noires par moments. J'ai bien aimé, par contre je dois avouer ne pas avoir tout compris.
Questo fumetto, tratto dall’omonimo romanzo di Antonio Moresco, ti prende il cuore, lo fa accelerare, lo ferma un istante e poi te lo frantuma in mille pezzi. Tra le pagine ad acquerello si sente la paura, il buio e il silenzio che vive il protagonista. Disegni di Panaccione meravigliosi. Un piccolo gioiello, consigliatissimo.
Que dire ? J'ai dévoré ce livre en une nuit (merci les insomnies). Et ce n'est pas étonnant: il est d'une beauté rare.
De part le texte: subtil, sensible, poignant. Je suis du genre solitaire et je cohabite avec la dépression depuis bientôt 10 ans, donc forcément, le sujet me touche. Et c'est rare de trouver un livre qui aborde aussi bien ce mal, cette sensation.
Mais aussi grâce à l'illustration: la palette de couleurs, le trait des dessins, l'alternance jour/nuit (je ne crois pas avoir déjà vu de ciels étoilés si réels et iréels à la fois). On rentre dans le décor, on est immergé dans ces splendides paysages, dans cette nature foisonnante.
Le combo des deux crée une œuvre poétique, touchante. Cette petite lumière qui fait qu'on tient un jour de plus, ce fameux "aujourd'hui, j'ai choisi de me faire un café plutôt que...". Merci à Grégory Panaccionne de mettre en lumière un sujet si sombre (qui fera écho pour beaucoup) d'une si belle manière.
J'ai vraiment adoré cette BD. Graphiquement, elle est époustouflante et vraiment magnifique, tout autant que cette intriguante histoire que nous allons suivre tout au long des pages.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et je dois avouer que je ne suis pas déçue du tout, "La petite lumière" est une bande dessinée sublime !
The cover draws your attention in a way that you must pick it up, and without even reading what the book was about, I had already bought it. It turned out to be one of the most beautiful comics I have read so far. Definitely something I will reread again and again.
Beaucoup de poésie et de mélancolie que j'avais déjà ressenties en lisant le livre éponyme. Les dessins sont magnifiques et touchants. Merci à Gregory Panaccione d'avoir su retranscrire cette atmosphère.
Il a des tres jolies dessins surtout le noir sur noir mais je n'ai pas bien compris l'histoire. Comité de lecteurs Vernaison (3). D'après le roman d'Antonio Moresco. On dit que son roman est "un méditation sur l'existence intermédiaire de la mort dans la vie et la vie dans la mort"
Lecture très agréable - Je me suis laissé surprendre par le récit qui nous fait désirer le roman duquel la bd est adapté. Les dessins sont doux et brutaux à la fois, belle lecture !
Après avoir adoré "Quelqu'un à qui parler", j'étais ravie et impatiente de découvrir le nouveau roman graphique de Grégory Panaccione.
On y retrouve le même dessin bourré de personnalité, capable de donner une expressivité très fine aux protagonistes. Une palette de couleurs plus délavée, pleine de douceur et de tristesse, avec de très belles représentations de la nature et de l'obscurité. Et puis... cette petite lumière mystérieuse, qui éclaire chaque soir le ciel solitaire et nocturne d'un vieil homme vivant seul dans un hameau abandonné, avec ses rêveries, ses introspections et ses cauchemars aussi. Alors, lorsqu'il décide de découvrir ce que peut bien être cette lumière (une fenêtre ? Un lampadaire ?), le lecteur ou lectrice plonge dans un quête teintée de mystère, avec une pointe de malaise... Et on n'en dira pas plus pour ne pas gâcher la lecture.
En tout cas, si vous aimez les ambiances mystérieuses douces-amères, une pointe de surréalisme, les romans graphiques avec peu de textes et beaucoup d'ambiances, de très belles aquarelles avec des sous-textes philosophiques, sans aucun doute que la Petite Lumière vous plaira. De mon côté, ça a visé un peu trop à côté du cœur. J'ai néanmoins beaucoup aimé en tourner les pages.
Adaptation du roman italien de Antonio Moresco. L'auteur fait à nouveau mouche (après Un été sans maman et Quelqu'un à qui parler qui étaient vraiment très très bien). Ici, cette BD se dévore, mais difficile de réellement en parler après coup. Il m'a fallu un certain temps pour coucher ces mots. Et encore un peu dans le flou à ne savoir trop quoi en penser. Oh bien sûr, la lecture a été adorable, un joli moment où on essaie de comprendre le sens profond. Ce qui est toujours le cas une fois les pages terminées, et les jours passés. Car on peut y interpréter ce que l'on veut. Allez, pour moi (spoiler dans la suite) : Peut-on parler de spoiler quand chacun y voit ce qu'il veut et qu'il n'y a pas de "vraie" fin ? Le mieux est de se laisser porter et imaginer ou interpréter comme on veut. Car pour moi, l'homme est dans une sorte de purgatoire. Le petit y est perdu, et à la fin l'homme décide de l'accompagner vers le pas supplémentaire pour aller probablement au paradis "retrouver les autres". Alors il me faudrait probablement replonger dedans. Et je laisserai un peu de temps avant de le faire. Histoire de garder que la ligne directrice et de me relaisser porter par cette belle histoire "fantastique".
This entire review has been hidden because of spoilers.
Un vieil homme dans un hameau abandonné. Il est le seul habitant de ce coin. Plus bas, se trouve un village où il va se ravitailler en provisions. Chez lui, les étoiles éclairent les nuits. Mais il se rend compte qu'une lumière scintille dans la forêt en face de chez lui, de l'autre côté de la colline. Cette lumière l'intrigue et un jour, il va prendre son courage pour la trouver. Il va faire une découverte intrigante...
C'est dur de parler de cette histoire sans trop en dévoiler, pour laisser aux futurs lecteurs le bonheur de la découvrir. Le graphisme de cette bande dessinée est magnifique, il y a une atmosphère très particulière, très poétique. Une histoire émouvante, une de celle qui nous marque.
C'est une adaptation plus que réussie d'un livre d'Antonio Moresco, qui porte le même nom.
Merci à Netgalley et les Editions Delcourt pour ce partenariat numérique.
Dès le départ, cette petite lumière m'a intriguée. J'ai adoré suivre l'histoire de cet homme solitaire qui part à la découverte de la petite lumière qu'il voit le soir en face de chez lui. C'est rempli de douceur et de tendresse.
Du début à la fin, j'ai pris plaisir à lire cette bd car je l'ai trouvée calme et poétique. Tout m'a plu que ce soit l'histoire, l'atmosphère, les personnages et les illustrations. C'est une vraie pépite.
Je remercie les éditions Delcourt et NetGalleyFrance pour cette excellente lecture.
J'ai aimé l'histoire, mais j'ai eu de la difficulté à la saisir par moments. Peut-être que j'aurais obtenu davantage de réponses en lisant le roman. Le petit Mastic est super attachant et la fin m'a émue. Ça parle de vie et de mort, mais surtout de solitude.
Molto bello. Purtroppo, rispetto anche ad altri graphic novel, scorre troppo velocemente e la storia sembra sfuggire un po tra le mani (forse anche per la scarsa quantità di dialoghi). Illustrazioni bellissime