L'histoire se situe à Paris de nos jours. Adam Rasselot est un écrivain à succès. Il se sent responsable de la mort de sa compagne Colombe, Deux ans après ce drame, en se rendant place Saint-Michel en vélo, il est renversé par un bus et meurt sur le coup .. Arrivé aux portes du Paradis, on lui explique qu'on va lui donner une seconde chance et qu'il va redescendre sur Terre .. En revenant à la vie, il découvrira les raisons profondes de ce grand dessein. Il prendra conscience que l'idée qu'il se faisait de son existence était fausse. Le retournement final de l'histoire est digne des plus grands auteurs du genre Cette histoire touchante, profondément romanesque et aux rebondissements nombreux est une comédie romantique, dans la lignée des oeuvres de Marc Lévy et de Guillaume Musso.
Né en région parisienne, Nicolas Carteron a grandi dans l’Oise. Après avoir suivi des études techniques, il change d’orientation pour se consacrer à l’écriture qui est sa véritable passion. Il commence rapidement à écrire ses propres histoires, sous forme de nouvelles. En 2010, il rencontre un libraire, Yves Grannonio, qui l’encourage à écrire. Sur les conseils de ce dernier, il s’inscrit au 21è concours de la Jeune Nouvelle de Nemours en 2011. Il obtient le Prix Veolia grâce à sa nouvelle L’homme qui voulait la peau de Clint. Yves Grannonio décide de l’éditer et crée sa propre maison d’édition. En 2011, Nicolas Carteron publie son premier roman Une éternité plus tard. Ce dernier bénéficie d’une certaine reconnaissance auprès de la critique et des libraires et connait un succès important auprès d’un lectorat que Nicolas Carteron rencontre à de multiples occasions.
Un roman sur le thème de la seconde chance, version mystique; Le héros est un écrivain désorienté en panne d'inspiration, l'héroïne l'une des personnes dont il doit sauver la vie; La liste de noms en lien avec le passé de l'écrivain, est le fil rouge grâce auquel le puzzle se reconstitue.
Les ingrédients du roman à succès, style Musso et Lévy, sont présents : passé douloureux, amour naissant, défi à relever, action, mystère; l'auteur a aussi utilisé un thème dans l'air du temps: le roman dans le roman, à la façon de 1Q84 (Murakami), mais il le développe très (trop) peu.
Pourtant, pour moi, l’alchimie n'a pas fonctionné; d'abord, j'ai été agacée dès le début pas les fautes de français dans les remerciements: l'ensemble du texte donne l'impression de n'avoir pas été corrigé (?!); par les lourdeurs de style ("qui règne en reine"), les formules toutes faites, les concordances de temps hasardeuses et le passage incessant de l'imparfait au présent; Un mauvais français, un style pénible malgré une volonté de fluidité, qui ont gâché ma lecture.
Ensuite, j'ai trouvé la psychologie des personnages assez basique: capables de passer du doute à la certitude , de l'amour à la haine en peu d’arguments, ils agissent chacun dans leur bulle sans vraiment communiquer, ni entre eux ni en direction du lecteur: je n'ai réussi à m'identifier à aucun d'eux. Lorsqu'ils se parlent, c'est au moyen de dialogues assommants ("je te remercie beaucoup, mais de rien, mais si j'insiste, je t'en prie c'est normal" etc...). Quoi d'autre ? une maison en bois résiste très bien au feu et ne dégage pas de fumées toxiques. c'est une idée reçue ! Quelques incohérences factuelles, notamment celle-ci : Colombe avait 27 ans en arrivant à l’hôpital, quelques pages et quelques minutes plus loin, elle en a 33.
C'est vraiment dommage, l'idée générale est intéressante, la fin assez surprenante, mais le texte donne parfois l'impression d'avoir été bâclé. A trop vouloir écrire un texte fluide et original, l'auteur en a oublié l'essentiel ! Divertissant, c'est de cette façon qu'il m'avait présenté son roman, c'est bien cela, mais ce n'est que cela.