Marseillette, 1977. Dans le café qui l’a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie. Ceux qui l’ont fait plonger, l’ont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et écouter ses désirs. Sans oublier ses sœurs, dont elle partage les stigmates de l’exil mais refuse de suivre la route. Parce qu’après tant d’épreuves, Carmen aussi veut s’inventer un destin… D’une hacienda en Espagne, où le franquisme fait rage, à la prison madrilène de Ventas en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments d’une histoire qui s’entremêle à la grande, où l’amour triomphe de la violence. Olivia Ruiz confirme magnifiquement son talent d’écrivaine . RTL. Irrésistible, ce tourbillon vertigineux a les couleurs et les excès, les audaces et la morale réinventée de l’univers de Pedro Almodóvar . Le Monde des livres. Olivia Ruiz écrit comme elle chante : en équilibre entre l’abrupt et la grâce, le rouge et le noir, le songe et la mémoire . Le Point.
Encore un récit merveilleux que nous offre Olivia Ruiz avec Écoute la pluie tomber. Un style toujours aussi vif et efficace, des personnages attachants et pluriels, et beaucoup de tendresse. Do yourself a favour, lisez Olivia Ruiz !
Première lecture d'un livre d'Olivia Ruiz pour moi. J'avais entendu beaucoup de bien de son premier roman, mais j'ai décidé de tenter l'expérience avec ce second. Malheureusement, cela n'a pas marché pour moi, mais je vois que beaucoup disent que son premier roman était mieux. Peut-être devrais-je tenter celui-là ? Je me suis sentie perdue pendant une bonne partie de ma lecture. J'ai eu du mal à comprendre qui était qui, quels étaient les liens entre les personnages, quand l'histoire se déroulait, où l'on était... Les bases ont été établies trop rapidement au début pour moi pour pouvoir bien les ancrer. Et sans compréhension des éléments de base, il m'a été difficile de suivre et accrocher. Une fois que j'ai réussi à tout assimiler, ma lecture a été un peu plus agréable. Cependant, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose. Il y a beaucoup de descriptions, mais peu d'actions. Il va sans dire que la plume d'Olivia Ruiz est agréable à suivre, mais elle reste tout de même assez fade. La place de la famille, l'importance et la force de ces liens est quelque chose que j'ai trouvé beau. Malgré les différends entre les membres de cette famille, malgré les difficultés et les séparations, la famille reste au cœur de la vie des protagonistes. Ce roman fait une belle ode à la famille, et j'ai trouvé parfois touchantes les interactions entre ces différentes femmes fortes. Cependant à part ces moments, je n'ai pas ressenti grand chose d'autre pour les personnages ou l'intrigue.
La storia di Carmen che insieme alle sorelle gestisce un vecchio caffè al confine tra Francia e Spagna. (questo particolare e le vicende che ne seguono mi ha fatto molto ricordare a pomodori verdi e fritti). In quella sera dove l’incombenza di una vera tempesta, molta gente affolla il caffè e tutte quelle persone lì riunite, uomini e donne cari a Carmen, rievocano le sue scelte passate. Un prologò che appare più come un epilogo ci introduce nella storia, anche dolorosa, della sua vita. La storia di una famiglia fatta di sbagli e di confessioni, che insegna come anche nel buio della tempesta ci possa essere luce.
Le deuxième roman d’Olivia Ruiz vient de sortir avec une promotion assumée directement par l’auteure-compositrice-interprète, actrice et réalisatrice. Car, c’est peu dire que cette artiste utilise toutes les formes d’art pour exprimer son talent. Écoute la pluie tomber raconte une histoire de femmes volontaires, engagées et téméraires dans un petit village languedocien autour d’un café, lieu de convivialité par excellence.
La perte d’une nièce rouvre les portes d’un passé douloureux et caché. Du coup, le lecteur en devient le témoin.
Carmen se raconte depuis sa venue à vingt-et-un ans à Marseillette, en 1977. Jeune fille timide, petite dernière d’une fratrie, est recueillie à Narbonne en février 1939, puis chez sa sœur aînée Léonor et, au moment où s’ouvre ce roman, au café de Rita et de son mari Alain. L’absence de ses parents, sans qu’elle en sache assez, transforme son énergie en colère, et même rage à vouloir tracer un chemin différent de ses sœurs.
Ses envies d’autonomie et d’indépendance lui font croire à toutes les chimères qui vont traverser son espace resté protégé. D’ailleurs, elle choisit de revenir en Espagne au côté d’un homme au charme envoutant. Évidemment, d’événements en déboires, Carmen, surnommée Cita par ses sœurs bien-aimées, finira par connaître la quiétude.
Soyons honnêtes deux secondes. Je pense qu'Olivia Ruiz pourrait lire le manuel de son réfrigérateur en serbo-croate que je trouverais ça magnifique. Elle a non seulement une voix incroyable, mais aussi un vrai talent de conteuse. Et quand elle se met à parler, crier, voire chanter en espagnol, c'est le bouquet, c'est l'apothéose.
A la fois autrice et lectrice de « Écoute la pluie tomber », Olivia Ruiz nous plonge dans l'histoire de sa famille à travers les souvenirs que Carmen égrène après la mort tragique de sa nièce Cali. Elle évoque sa jeunesse un peu folle et très débridée entre Espagne Franquiste et la petite ville de Marseillette de l'autre côté de la frontière.
Il s'agit de la suite de « La commode aux tiroirs de couleur », que je n'ai pas lu. Mon ressenti aurait-il été différent si ca avait été le cas. J'ai trouvé le récit bien écrit mais inabouti. Les personnages et les moments sont seulement effleurés. Rien n'est approfondi, on butine de scène en scène sans pouvoir vraiment s'attacher. Ce n'est pas désagréable mais c'est un peu ennuyeux. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable si ce n'est pour la jolie voix de l'autrice et la fin émouvante.
Écoute la pluie tomber est le premier récit que je lis d'Olivia Riuz, et quelle expérience !
Suivant la tradition picaresque de l'Espagne, le livre se fractionne selon les personnes, si bien qui nous suivons l'histoire de notre héroïne grâce aux figures qui ont marqué ses souvenirs. Nous avons alors une histoire fractionnaire que l'on prend plaisir à découvrir au fur et mesure, notamment lorsque toutes les pièces s'emboîtent lorsque l'on tourne la dernière page du récit.
J'ai lu ce livre pour la plume d'Olivia Riuz que je trouve fluide, belle, rythme et surtout poétique. On est embarqué dans un voyage à travers les mots et les styles.
Je garde ma lecture un excellent sentiment, celui d'avoir lu un témoignage d'humanité à travers chaque figure rencontrée. Une humanité écorchée et parfois crue, mais toujours remplie d'amour et d'espoir.
Je ne peux que vous inviter et encourager à lire cette magnifique ode à la vie !
J’ai beaucoup apprécié ma lecture du deuxième roman de l’autrice ! On y retrouve des personnages de “La commode aux tiroirs de couleurs”. Alors que sa nièce vient de s’éteindre en donnant la vie, Carmen la fougueuse raconte ses souvenirs; de son désir de fuir le chemin que ses sœurs ont tracé pour elle, à cette rencontre qui fera basculer sa vie et lui volera sa liberté. Un roman bien construit qui m’a captivée et dont chaque chapitre porte le nom d’une rencontre marquante pour l’héroïne. La fin m’a beaucoup touchée. J’ai particulièrement aimé la plume d’Olivia Ruiz, riche et envoûtante… et je m’en suis encore plus rendu compte lorsque j’ai assisté à sa lecture musicale à l’occasion du salon du livre par chez moi : accompagnée de deux talentueux musiciens, elle nous a fait la lecture de son roman avec des intermèdes chantés. Écouter l’autrice lire ses mots met vraiment son talent d’écrivaine en lumière tant les phrasés sonnaient beau, on sent qu’elle vit pleinement ce qu’elle écrit. Un joli moment qui a donné un second souffle à ma lecture ! ☔️
Le sorelle Ruiz-Monpean gestiscono il café La terrasse a #marseillette , un paesino francese ai confini con la Spagna. Carmen è la più esuberante delle tre sorelle e sa come intrattenere gli uomini del locale. Ma si lascia irretire da Antonio, un matador dai giri loschi, che la porta con sé. Carmen finisce nei guai, fino a quando riesce a tornare dalla famiglia e dalla sua adorata nipote Cali.
Un breve ed intenso romanzo che affronta diversi temi ed in cui molto forte e saldo emerge il legame di una famiglia non solo di sangue, ma allargata alle persone che più contano e che non smetteranno mai di proteggersi e sostenersi a vicenda. Il primo capitolo è un po' spiazzante e richiede un attimo affinché vengano compresi le parentele ed i rapporti che legano i vari personaggi nominati. La trama ruota intorno ad una protagonista forte, padrona della scena, che non passa sicuramente inosservata e riesce a suscitare forti emozioni: si tratta di Carmen, una donna sensuale e passionale, che diventa la voce narrante, ripercorrendo un difficile passato da superare per abbracciare il futuro. Il libro utilizza l'espediente di partire da un fatto doloroso del presente per andare a ritroso e scavare nel passato: ogni capitolo è così dedicato ad una figura che si è rilevata particolarmente importante nella vita di Carmen. Quello di Carmen è un viaggio di espiazione e di liberazione da un passato di sofferenza di cui si sente colpevole, per potersi perdonare e ripartire, consapevole dell'affetto sincero di chi la circonda, che le infonde la forza. Si parla di corruzione e riciclaggio di denaro, di droga, di tradimento. Lo sfondo storico è quello legato al regime di Franco, con la sua dittatura di indrottinamento, tant'è che anche le detenute vengono distinte tra "posteriori", incarcerate per resistenza al regime franchista, e "anteriori", incarcerate per delitti vari antecedenti l'arrivo al potere di Franco. Vi è una parte ricca di erotismo. Si ritrovano diverse parole e frasi in spagnolo, a sottolineare l'origine delle sorelle Ruiz-Monpean. Vi è lo stralcio di un diario di viaggio ed un accenno alla tradizione gitana del rapimento della fidanzata prima del matrimonio, da parte del futuro sposo, con la necessità per i genitori di affrettarsi con i preparativi per la cerimonia. Un racconto ricco, anche nella passione di cui Olivia Ruiz investe la sua eroina, che sa avvolgere il lettore con le sue parole, incarnando alla perfezione il suo personaggio. Una storia fatta di errori, ricordando che dopo la tempesta torna sempre il sereno...
Άκου τη βροχή που πέφτει - Όταν η μνήμη δεν σε στοιχειώνει απλώς, αλλά σε διεκδικεί.
Υπάρχουν βιβλία που πέφτουν σαν καταιγίδα και σε αναγκάζουν να τρέξεις να σωθείς, και άλλα που ξεκινούν σαν αυτό το πρώτο, δειλό «τικ» στο τζάμι και ξαφνικά συνειδητοποιείς πως έχεις ήδη βραχεί. Το μυθιστόρημα της Ολίβια Ρουίζ ανήκει στη δεύτερη κατηγορία – δεν κραυγάζει, αλλά υποβάλλει. Η ιστορία της Κάρμεν δεν είναι μια απλή αφήγηση ζωής· είναι μια τοιχογραφία μνήμης, φτιαγμένη από εξορία, τραύματα γυναίκας σε έναν αντρικό κόσμο, και από τον συνεχή παλμό της Ιστορίας που χτυπά μέσα στο στήθος των ανθρώπων. Η γλώσσα είναι απλή αλλά ουσιαστική, οι εικόνες λειτουργούν σαν εσωτερικά τοπία. Κάθε τι είναι συμβολικό χωρίς να γίνεται πομπώδες. Κάποιες φορές η συμπύκνωση αφαιρεί λίγο από το συναισθηματικό εύρος – χαρακτήρες εισέρχονται και εξέρχονται πριν προλάβουμε να κατοικήσουμε πλήρως στο βλέμμα τους. Ωστόσο, η συναισθηματική αλήθεια παραμένει εκεί: ένα νήμα που τραβά τον αναγνώστη προς τα μέσα, στον πυρήνα της ύπαρξης. Δεν είναι ένα βιβλίο που θα σου αλλάξει τη ζωή, αλλά είναι ένα βιβλίο που σε βάζει να αναρωτηθείς για την καταγωγή του εαυτού σου. Τι σημαίνει να ζεις με τις φωνές του παρελθόντος; Τι σημαίνει να ερωτεύεσαι όταν κουβαλάς ιστορίες που δεν ειπώθηκαν ποτέ; Η Ρουίζ δεν δίνει απαντήσεις. Αφήνει τη βροχή να μιλήσει. Συγκινητικό χωρίς να γίνεται μελό, ιστορικό χωρίς να γίνεται ψυχρό, προσωπικό χωρίς να κλείνεται στον εαυτό του. Του έβαλα 3,5 αστέρια, γιατί αν και δεν με σάρωσε, κατάφερε κάτι σπανιότερο: με έκανε να αφουγκραστώ μια σιωπή μέσα μου που ίσως δεν θα είχα προσέξει αλλιώς.
Το διάβασα ένα απόγευμα με ελαφριά ψιχάλα έξω. Δεν ξέρω αν ήταν τυχαίο ή προφητικό, αλλά όταν το έκλεισα, ένιωσα πως η βροχή –εξωτερική και εσωτερική– είχε επιτέλους λόγο ύπαρξης.
Le style Ruiz c'est de la poésie mélangée à des gros mots. Ça fait un truc tout frais et un joli mélange. J'aurais juste bien aimé que l'histoire dure plus longtemps.
Je remercie #NetGalleyFrance et @Audiolib (et Olivia Ruiz) pour cette premi�re exp�rience de livre audio r�ussie ! J'avais tent� � plusieurs reprises, sans parvenir au bout d'un seul livre. Pour cet essai, j'ai pris soin de s�lectionner un livre qui avait tout pour me plaire. J'ai ador� La commode aux tiroirs de couleurs et j'adore la voix d'Olivia Ruiz (qui r�sonnait � mes oreilles en lisant son premier livre). J'ai donc choisi ce titre lu par l'autrice pour retenter l'exp�rience. M�me si j'ai ador� la diction, l'accent, et les intonations si chantantes d'Olivia Ruiz, j'ai moins bien r�ussi � suivre l'histoire, car d�cid�ment, la lecture audio m'est difficile...J'ai retrouv� avec grand plaisir Rita, Kali et Carmen, qui est au centre de ce deuxi�me volet de la saga des Ruiz. C'est cette derni�re qui nous raconte cette galerie de portraits �parses vivants dans la seconde moiti� du XXe si�cle. Elle comble les vides laiss�s dans La commode aux tiroirs de couleurs. Nous retrouvons Marseillette, l'Espagne et, au d�tour d'un journal de bord, elle nous entra�ne m�me sur l'Atlantique, jusqu'� New York ! Et le style change au gr� des personnages d�crits, s'adaptant aux v�cus et aux �preuves de chacune et chacun. La plume d'Olivia Ruiz est d�cid�ment tr�s belle, de celles qui savent me faire sourire autant que m'�mouvoir aux larmes !#�coutelapluietomber #NetGalleyFrance
J'avais beaucoup aimé le premier roman d'Olivia Ruiz, c'est donc avec beaucoup de curiosité que j'ai voulu découvrir son second ouvrage. J'ai opté pour une lecture audio par l'autrice. J'ai trouvé cela d'autant plus pertinent.
Cette fois on s'appuie sur l'histoire de Carmen, une des soeurs de Rita que l'on peut découvrir dans La commode aux tiroirs de couleurs.
Elle nous raconte la vie en France, les traumatismes restés béants depuis la fuite de l'Espagne franquiste. Elle raconte sa vie à Marseillette, le travail dans le bar, mais également ses amours, ses blessures.
C'est une très belle histoire de sororité, d'amour, de soutien, d'entraide. C'est une histoire qui sent le soleil et le sud mais aussi la perte et le deuil. C'est sur plusieurs décennies que Carmen nous raconte sa vie. C'est vraiment le portrait d'une femme forte et indépendante que l'autrice nous dépeint.
C'est un roman court qui très prenant, on est de suite plongé au coté des personnages, on a l'impression d'être au cœur au café.
Le parcours des exilés espagnols installés dans le sud de la France évoqué d'abord par La Commode aux tiroirs de couleurs se poursuit par Écoute la pluie tomber. Après la découverte de lettres rédigées par sa grand'mere défunte, ici c'est la petite fille grandie qui fait part de ses expériences à elle. Accueillie en 1939 à Narbonne chez Marina, elle retrouve le café de la Terrasse à Marseillette en 1962. L'atmosphère du café, la compagnie des sœurs et les aléas engendrés par la société du café scellent d'abord les ambitions de la jeune femme pour ensuite faire éclater ses désirs à la recherche d'horizons au delà de ce petit monde. Le dénouement verra une réconciliation inattendue. Je retiens surtout le rôle du Café, café qui trône aujourd'hui encore sur le village, café que j'irai visiter dès que possible.
"D'habitude l'inconnu ne me terrifie pas. Au contraire, il m'exite. Ce que je connais me fout bien plus les jetons. La perte. L'injustice. Les luttes vaines. Le repli sur soi. Mais aussi la routine. Le passéisme. L'attentisme". La narratrice, Carmen, de ce deuxième roman d'Olivia Ruiz est un véritable bouillon vital qui ne s'arrête jamais, jusqu'à donner la vie au moment le plus surprenant, alors que la mort passe ... Et comme "l'existence est une étendue de grains de sable qui vont et viennent à leur guise", l'inconnu est semé d'embûches, d'épreuves et de rencontres qui changent la vie dans un mouvement de balancier permanent, jusqu'à se poser pour écouter la pluie tomber. Beau, haletant, simple, vrai, triste, ... une écriture fluide pour une deuxième essai très réussi ! Et elle a raison : "ne pas s'exprimer, ce n'est pas vivre". 😊
« Nous fuyons les sujets où l'émotion pourrait nous prendre en otages. Pas du genre à nous épancher ou à nous mettre à nu dans cette famille. »
Quelle lecture surprenante !
Olivia Ruiz offre avec Écoute la pluie tomber, un récit touchant et magnifique. Au fil d'une narration unique, j'ai été emportée par l'histoire de Carmen et des vies qui gravitent autour d'elle.
J'ai aimé comment l'autrice a raconté l'histoire de cette femme, ses erreurs, ses faiblesses, ses forces et ses combats. J'ai été touchée par cette famille étonnante, un peu dysfonctionnelle mais terriblement attachante et aimante.
Ce bouquin est un vrai petit bijou, sa lecture est un moment suspendu dans le temps et une véritable bouffée d'air frais!
Olivier Ruiz, cette artiste aux multiples facettes ou l'art de laisser les arts s'influencer. . Comme dans son premier roman, l'autrice s'attaque à l'exil, la famille et ses secrets, à la quête d'une identité bousculée. On pourrait dire "classique" mais c'est sans compter cette écriture aussi belle que directe. Il faut dire que 15 ans d'une histoire en moins de 200 pages ne laisse pas le temps aux atermoiements et questionnements inutiles. Évidemment, c'est à double tranchant. Mais, personnellement, je préfère cela aux romans-fleuves. . Je ne pouvais pas passer à côté de ces nouveaux portraits de femmes fortes qui se dessinent en quelques mots sous mes yeux.
Quand j'ai vue qu'elle allait sortir un second roman, j'ai sauté dessus dès que je l'aie vu en librairie, impossible d'attendre!
C'est encore une belle réussite!
J'aime énormément sa façon de raconter, de conter cette histoire et qu'elle joie et bonheur que de retrouver ces sœurs! Il y a tellement d'humanité à chaque fois dans ce qu'elle nous raconte et surtout comment ne pas s'attacher à ces sœurs, à leurs histoires? C'est magnifique!
Histoire un peu compliquée qui nous fait passer du présent au passé sans grande transition. Carmen pleure sa nièce chérie. Emprisonnée pour avoir travaillé pour une entreprise de tauromachie véreuse près de Madrid elle ne s’en sort qu’avec l’aide de son amoureux de Marseillette, une de ses codétenues Yaya et de ses sœurs restées en France dans le café familial. Joie finale avec 2 bébés: celui de sa nièce décédée en couche et le sien avec son amoureux bien plus jeune qu’elle.
étonnant. Pour un livre acheté au Monoprix en attendant que la pluie cesse pour pouvoir rentrer, je n'avais pas beaucoup d'attentes. Finalement, en moins de 200 pages j'ai l'impression d'avoir lu au moins 6 histoires réussies; mais elle s'emboitent parfaitement. J'ai adoré les personnages féminins, leur parcours, leur solidarité. L'histoire d'amour est presque inutile mais ne m'a pas dérangée non plus.
Deuxième roman pour Olivia Ruiz, qui fait un peu dans la redite et avec pas mal de maladresse, après un premier roman très réussi. Pourtant il y a des choses intéressantes, le déracinement, la famille, l’amour, mais il se passe beaucoup en peu de pages et on survole les événements sans les vivre à fond. J’aurais vraiment aimé l’aimer plus