87 jours pour boucler son tour du globe en solitaire ont fait de Clarisse Crémer « la femme la plus rapide du monde » mais l'album raconte avant tout une incroyable aventure humaine loin des récits de mer héroïques. Avec Maud Bénézit (Il est où le patron ?), elles embarquent dans leur sillage les voileux comme les néophytes qui ont suivi ses aventures et les tempêtes qu'elle a traversées...
Ce BD raconte l'histoire de la traversée en solitaire de Clarisse qui, avec un courage inimaginable pour moi, décide d'essayer et réussit, avec tout ce que cela implique. Les dessins de Maud Benezit rendent très bien, à mon avis, les paratifs et aventures fiévreuses que vit l'héroïne. Une belle histoire qui pourrait aussi être un stimulant pour certains à faire face aux difficultés et aux peurs pour réaliser leurs désirs.
Questa graphic novel racconta la traversata in solitaria di Clarisse, che con un coraggio per me inimmaginabile, decide di provarci e ci riesce, con tutto quello che comporta. I disegni di Maud Benezit rendono molto bene, secondo me, i parativi febbrili e le avventure che vive la protagonista. Una bella storia che potrebbe essere anche di stimoli per alcuni ad affrontare difficoltá e paure per realizzare i propri desideri.
J'ai reçu de l'éditeur une copie digitale gratuite de ce livre en échange d'une review honnête.
Très pédagogique pour les non-voileux et pas moins intéressant pour les fans de la course au large : réflexions sur le sommeil, la solitude, le lacher-prise... avec une pointe de légèreté et une bonne noisette d'humour. Moi qui avait un apriori sur Clarisse, plus communicante et moins marin (marine) que d'autres qui n'ont pas trouvé de sponsors, sujet qu'elle aborde sans détours, elle a réussi à me séduire par son ton, sa distance sur elle-même et son honnêteté intellectuelle.
Une superbe BD, j'ai appris tellement de choses ! Autant sur la voile que sur l'humain ! Suivre les aventures (et surtout l'Aventure avec un "A" majuscule) de Clarisse a été riche en émotions. Le naturel et la sincérité de ces planches sonne tellement juste, c'est prenant et enrichissant. C'est un ouvrage complet, humain, que je relirai avec plaisir. Bravo aussi à l'illustratrice, les planches sont superbes et permettent de plonger avec Clarisse dès les premières pages.
j'ai beaucoup aimé ce récit de l'aventure de Clarisse Crémer pour son 1er Vendée Globe en 2020, ce qui l'a conduit à la voile en solitaire, ses doutes, son courage pour faire face aux imprévus en pleine mer, sa gratitude pour les merveilleux moments vécus en toute simplicité (une jolie lumière, la rencontre avec les albatros, les nuages,...), le syndrome de l'imposteur et les petits voix intérieures qu'il faut apprivoiser pour avancer,... Les illustrations sont raccord avec les propos, une lecture fluide et très instructive sur la voile et les défis qu'on se lance pour avancer dans la vie, aller trouver ce qui nous fait vibrer et se sentir vivant et aligné.
Je remercie vivement la Fondation Orange, le site lecteurs.com et les Éditions Delcourt/Encrages pour cette belle découverte !
Maud Bénézit nous propose de découvrir le parcours de Clarisse Crémer, arrivée douzième au Vendée Globe 2020. Ces deux femmes de talent nous dévoilent les dessous d'une aventure hors du commun : un tour du monde à la voile en solitaire et "sans assistance" (ou presque). Des raisons qui ont poussé la jeune Clarisse vers la mer, à celles qui l'ont amenée à prendre le large pour une longue traversée sur un IMOCA, nous saurons tout (ou presque) du fonctionnement d'un voilier, des sponsors, de la communication en amont et en aval, et, surtout, de la façon très personnelle dont Clarisse a vécu cette aventure. Car c'est vraiment la perception de la navigatrice qui est mise en avant dans ce bel album !
"Mon corps et mon esprit sont transformés par l'aventure que je suis en train de vivre."
J'ai découvert une personnalité hors normes à travers ce témoignage mis en images par Maud Bénézit. J'ai été happée par le récit captivant de cette magnifique expérience qui demande beaucoup de courage, de compétence, de connaissances, de persévérance et une excellente condition physique (bien plus que je ne l'imaginais !). Elles nous exposent évidemment la partie "marine" et technique de l'aventure, mais aussi la partie personnelle et émotionnelle. C'est un témoignage intime - sans voyeurisme inutile - sans tabou ni paillettes, hormis celles qu'elle a dans les yeux devant l’immensité de l'expérience ! Car une fois à bord, tout n'est pas toujours glamour, loin s'en faut, comme dans la réalité, sans doute ! L'aventure est relatée avec beaucoup d'humour, en toutes situations, des plus cocasses, aux plus risquées (avec la prise de recul, c'est plus facile que les pieds dans l'eau)! J'ai aussi apprécié les réflexions pertinentes sur le statut de la femme dans le nautisme, le sport en général et la société en particulier...
Le récit de la préparation et de la traversée est très riche en informations : dense et intense, comme l'épopée de la navigatrice ! L'album foisonne d'éléments très techniques, souvent bien explicités... Sauf pour certains termes que j'ai du chercher (accastillage, anémomètre, et d'autres que j'ai oubliés). Ça n'empêche pas de comprendre l'ensemble et ça incite à approfondir le sujet, mais ça coupe un peu la lecture... Et finalement, c'est tant mieux ! Car ce n'est pas un album qui se lit "d'une traite", même s'il est vraiment captivant ! J'ai pris plaisir à prendre mon temps pour lire l'ouvrage. Lu en trois sessions/soirées, j'ai aimé le déguster à sa juste valeur, en évitant de me provoquer un mal de mer par procuration...
Autant j'ai adoré le récit, autant j'estime que l'exploit fabuleux de Clarisse aurait mérité des illustrations plus travaillées ou plus artistiques. En effet, j'ai été moyennement séduite par les dessins : c'est simple, efficace, agréable à lire, mais rarement artistique et peu original (à part quelques illustrations pleine page)... Cela a amoindri ma note finale (de 0,5 point seulement, mais tout de même)... Nous sommes en plein dans le dessin de presse, percutant et pratique, sans fioriture, expressif sans chichi. Quelques plans et schémas nautiques ponctuent les planches narratives pour aider à la compréhension et s'immerger dans l'univers technique... Ce style est totalement adapté à l'objectif de l'album et à l'état d'esprit de la navigatrice et de l'illustratrice ! Le format Bande Dessinée sans case permet beaucoup de liberté de style et de narration, ce qui est, là encore, tout à fait approprié au récit.
C’est au grand large que j’ai découvert les premiers pas en voile d’Alice Crémer. Dessinée par Maud Bénézit, on se plonge dans un BD aux couleurs douces et aux graphismes agréables aux yeux.
Tandis qu’Alice n’a jamais vraiment su quoi faire dans sa vie, elle aime s’amuser le week-end à faire de la voile avec son petit-ami. Jusqu’au jour où elle décide de tenter l’aventure d’un mini transat, une course en voile dans la mer sur plusieurs jours. Arrivant deuxième, la protagoniste fait un grand succès et est vite appelée par différent sponsors pour tenter d’autres transats, toujours plus long et toujours plus loin. Après deux ans d’entraînement et d’apprentissage intensif, elle part pour 3 mois en mer en solo pour faire le Vendée Globe. Remplit de doutes et d’incertitudes, on suit alors ses aventures dans son tour du monde en voile.
J’ai adoré pouvoir apercevoir tout au long de cette BD graphique, l’évolution du personnage. D’abord petite enfant, qui n’a aucune idée de quoi faire dans sa vie. Puis adulte, après avoir eu un parcours scolaire briant, qui ne sait toujours pas vers quel métier se tourner. Lorsqu’elle se passionne pour la voile, elle prend cette activité plutôt comme un hobby. Durant son Vendée globe, alors qu’elle est en tête à tête avec l’océan, elle est livrée à divers combats, extérieurs à cause des intempéries mais également intérieurs. Il est abordé alors différents sujets : la solitude, l’isolement, la dépression, la joie, la fierté personnelle, le bien-être de ne faire qu’un avec la nature, le deuil, l’écologie, et même des débats féministes. Parce qu’en plus d’être une femme, Alice est la première femme au monde à avoir finit ce Vendée globe. Et on dirait que les journalistes ne retiennent que ça … pourtant elle est tellement plus.
J’ai beaucoup apprécié ma lecture parce que j’ai découvert tout un monde dont j’ignorais l’existence. En effet, ce n’est pas dans ma campagne Lyonnaise qu’on entend souvent parler de voile et encore moins de tour du monde en voile! C’était super intéressant et très enrichissant. J’ai énormément appris et la BD est très détaillée. Autant par tout le fonctionnement du trip mais aussi comment se navigue un bateau, les différents calculs et les différentes astuces. J’ai même appris des mots sur les pièces des navires ! Plongée dans mon livre, j’ai eu l’impression de faire moi aussi le tour du monde. Et quoi de plus réaliste et agréable quand on se rend compte que tout était en plein Covid et qu’il y a des références à l’épidémie ! Pour passer un bon temps, changer des lectures habituelles et lire quelque chose d’agréable et de léger : je recommande !
Une autobiographie joliment illustrée pour nous partager au mieux les expériences et émotions de Clarisse Crémer. Son histoire est inspirante et instructive puisqu’elle nous raconte toutes les coulisses du Vendée Globe et de manière générale le concept des courses à voiles.
J’ai adoré découvrir les règles et le déroulé du Vendée Globe à travers le parcours de Clarisse Crémer et la voir réussir à aller jusqu’au bout malgré les obstacles rencontrés sur le chemin, l’épreuve physique que cela était et enfin, malgré ses propres doutes. Car, il y a une petite voix en elle qui n’hésite pas à lui dire régulièrement qu’elle n’est pas capable d’y arriver. Cependant, et heureusement, une autre voix la pousse dans ses retranchements et à poursuivre cette compétition. Avec beaucoup d’humilité, elle nous partage son parcours admirable et indirectement partage un message optimiste et d’espoir : avec beaucoup de volonté, on peut accomplir de grandes choses. Les limites, c’est nous-mêmes qui nous nous les imposons.
J’ai également beaucoup aimé ses réflexions sur la question du genre dans le sport des voiles. Suite à la fin de sa course, une étiquette lui a vite été collée sur le front : meilleure performance féminine du Vendée Globe. Or, et elle le souligne justement, il s’agit d’un sport mixte et elle ne pensait absolument pas au fait qu’elle était une femme lors de la compétition. Elle était simplement une skippeuse dans son élément, en compétition avec d’autres skippeurs, peu importe les genres.
Enfin, élément très important, la question de la solitude. En effet, il faut supporter la solitude pour participer à une telle aventure : pendant environ 3 mois, vous naviguez seul, sans jamais voir d’autres humains. Cependant, Clarisse Crémer montre que même si cela peut devenir pesant par moment, c’est aussi un moment de reconnection avec soi inouï et que l’on peut se sentir entouré par et en symbiose avec la Nature. Celle-ci, lorsqu’elle n’est pas agitée, peut offrir de merveilleux et uniques spectacles. Ainsi, c’est un voyage spirituel et cathartique.
J’ai adoré ce roman graphique avec lequel j’ai eu l’impression d'entendre Clarisse que je “suis “depuis son parcours sur Mini où pour trouver des sponsors elle tourne des clips, pleins d’humour, avec des amis ! Puis son passage en Figaro et son arrivée dans la catégorie Imoca en vue du Vendée Globe 2020 !
Cette BD m’a donné l’occasion d’en apprendre plus sur sa vie d’avant et sa jeunesse, choses qui ne m’intéressent pas particulièrement pour apprécier un athlète ! M��me si je savais qu’elle n’avait pas réellement baigné dans le monde maritime avant sa rencontre avec Tanguy.
Sa narration du Vendée Globe est telle que nous avons pu la suivre avec les nouveaux moyens de communication qui sont un plaisir pour les fans mais une certaine contrainte pour les navigateurs, la course aux sponsors ne s’arrête jamais, la communication étant son meilleur support !
Maud Bénézit a su capturer ce qui fait de Clarisse ce qu’elle est : sa gentillesse, sa hargne, sa spontanéité, son professionnalisme, sa capacité à avouer ses peurs et ses doutes, à assumer sa féminité comme mère, un sujet tabou dans le monde marin où, à une époque, la présence d’une femme sur le rôle d’un bateau portait malheur ! Comme celle de lapins d’ailleurs !
Je suis très conte que chance lui soit donnée de courir le prochain Vendée Globe, d’autant plus que ses capacités ne peuvent être mises en doute : elle a été la première femme à l’arrivée et un Imoca n’est pas un 420 !
Un graphisme tout d'ambiance et de sensibilité, en couleurs marines nuancées, qui brosse un portrait pourtant flamboyant et très fidèle ! Bon vent Clacla !
3,5 Ayant découvert Clarisse à travers ses vidéos lors de sa première Transat et l'ayant suivi par ce biais sur ses deux derniers Vendée Globe, je n'ai pas retrouvé l'aspect pétillant de sa personne dans la première moitié de la BD. En revanche, j'ai beaucoup adhéré à la seconde moitié et à la description de ce drôle sentiment au retour de telles aventures. Si vous ne connaissais pas Clarisse Crémer et le monde de la voile, je pense que ce livre est fait pour vous ! Sinon, il sera peut-être un peu redondant.
Première bande dessinée que je termine depuis plus de 10 ans. J’ai beaucoup aimé les dessins de Maud Bénézit notamment la page de la « journée type » qui devait être sacrément difficile à organiser. L’histoire en elle-même est sympa même si on se doute un peu de comment ça va se dérouler et j’avoue que j’ai pas adoré la vision qu’a Clarisse Crémer des journalistes sportifs. Bref l’expérience BD est validée je recommencerai avec plaisir
J'ai failli pleurer plein de fois (si j'avais été seule j'aurais pleuré). C'est une magnifique bd qui m'a beaucoup touchée bien que je ne n'ai pas du tout le pied marin !!! Après le fait de la lire des mois après son acquisition le weekend du départ du Vendée Globe ça rajoute de la promiscuité !! J'ai hâte de suivre les aventures de Clarisse !!
J’ai emprunté cette BD pour son titre qui me parle beaucoup, même si le monde de la voile ne m’a jamais attiré plus que ça. Mais du coup c’était d’autant plus intéressant de découvrir tout cela. J’aime beaucoup la personnalité honnête de Clarisse et j’aime bien que le récit aille au delà du journal de bord pour aussi aborder l’engagement écologique ou la place des femmes dans le monde marin.
La Bd nous raconte le parcours, l'enthousiasme, les doutes, les peurs et les joies de la navigatrice Clarisse Crémer, qui termine son premier tour du monde en solitaire, le Vendée Globe, en 87 jours, 2 heures, 24 minutes et 25 secondes. Un exploit incroyable détaillé page par page. On a vraiment l'impression d'être avec elle sur son bateau grâce au coup de crayon de Maud Bénézit.
Une immersion dans le monde de la voile et particulièrement du Vendée Globe de Clarisse Crémer, avec les problématiques que cela implique. Raconté avec humour et beaucoup de pédagogie, c’est passionnant !
Clarisse nous raconte son premier Vendée Globe avec beaucoup de sincérité et de sensibilité, j’ai beaucoup aimé cette lecture. A la lire on dirait presque que l’exploit qu’elle réalise est à la portée de tous
Très bonne BD sur la vie et les aventures de Clarisse Crémer. Super bien expliqué, très bien illustré. J'ai adoré. Et puis elle est longue la BD donc on a le temps de savourer, c'est chouette :)
C'était super à lire : une belle surprise. J'ai beaucoup aimé les dessins et l'agencement de l'histoire, ça m'a donné envie d'être amie avec la dessinatrice et la navigatrice ^^
J'ai ri, j'ai rêvé, j'ai beaucoup pleuré. Merci pour cette BD qui donne de la force aux rêves. Merci Clarisse de montrer que même sans "moral stable", on peut toutes décrocher des étoiles.
Très belle BD qui retrace à la fois le parcours de la skippeuse mais aussi qui nous fait vivre ses réflexions personnelles sur le monde du bateau et de la compétition
Rien ne prédisposait Clarisse Crémer à devenir navigatrice. Une enfance en région parisienne, une carrière professionnelle entamée dans une grande entreprise, un quotidien somme toute assez planplan… jusqu’à la rencontre avec Tanguy Le Turquais. En tombant amoureuse de ce marin au long cours, Clarisse va se prendre de passion pour la course au large. Jusqu’à tout plaquer pour s’installer en Bretagne. Une première mini transat réussie et une proposition aussi inattendue qu’incroyable d’un grand sponsor vont la pousser vers la plus grande aventure de sa vie, un tour du monde seule et sans assistance. 87 jours pour boucler la boucle et devenir la femme la plus rapide de l’histoire du Vendée Globe. Il y a deux parties bien distinctes dans l’album. La première s’attarde sur la naissance de la passion pour la course au large, les débuts en compétition et la longue préparation avant le départ de l’épreuve la plus mythique de la voile. C’est précis, parfois très technique, didactique et suffisamment vulgarisateur pour que les néophyte ne s’y perdent pas. La seconde (et la plus longue) couvre l’ensemble des presque 90 jours passés en mer. C’est clairement la plus intime, la plus introspective, et la plus passionnante. Le récit d’une course en solitaire est forcément très autocentré, impossible de faire autrement. Pour autant Clarisse Crémer sait prendre du recul. Sur son quotidien à bord, sur son moral fluctuant, son émerveillement face à la beauté de ce qui l'entoure. La mise en image de Maud Bénézit retranscrit au mieux ce voyage intérieur. Il en ressort beaucoup d’humilité et de sincérité, saupoudré d'une bonne dose d'autodérision. Les émotions et sensations sont amenées avec beaucoup de finesse : doute, peur, incertitude, fatigue, questionnements, poids de la solitude, rien n'est éludé. La jeune femme souffre souvent du syndrome de l'imposteur, se demandant pourquoi elle a été choisie malgré son inexpérience alors que d'autres le mériterait sans doute bien plus qu'elle. Mais au final elle prouvera que la confiance accordée par son équipe était des plus légitimes. Un parcours forcément inspirant, qui montre que les rêves les plus fous peuvent se réaliser, avec de la chance, de la détermination et une aptitude insoupçonnée au dépassement de soi.
She was afraid and she went for it! The story of a Vendée Globe skipper! Sometimes very touching, sometimes very technical, we oscillate between contemplative moments in the middle of the ocean, naval technique and resilience. A little Marion Montaigne, with a lot of humor. Touching and instructive.
« J’y vais mais j’ai peur ». Si j’y réfléchis, c’est un beau titre pour toute cette aventure. « J’y vais mais j’ai peur » est le récit d’une expérience extraordinaire, une passion d’abord, pour la mer, la voile, puis un objectif : le Vendée Globe 2020/2021, course autour du monde à laquelle Clarisse, à la fois autrice et personnage principal, est invitée à participer. Cette BD nous immerge totalement dans cet univers : on voit tout son parcours, de ses débuts aux préparations, puis la traversée, même quelques pages sur son retour. C’était vraiment captivant, et impressionnant aussi, de « voir » quelqu’un accomplir tout ça. J’ai aussi beaucoup appris, des concepts maritimes sont expliqués à quelques reprises. Je n’ai évidemment pas tout retenu, mais j’en sais bien plus qu’avant. Une très belle lecture, qui donne envie d’aller tenter l’expérience, enfin peut-être pas une traversée de trois mois, mais de se rapprocher de ce monde. Les sentiments décrits durant la traversée ont l’air exceptionnels.