Bu kitap, tarihsel maddecilik görüşünü, özgün metinlere dayanarak görece küçük oylumlu bir kitap içinde, olabildiğince varsıl bir biçimde sunmayı amaçlıyor. Bundan yaklaşık yarım yüzyıl önce Fransız Marksist Emile Bottigelli tarafından gerçekleştirilen bu derleme, Karl Marx ile Friedrich Engels'in bu konuda kaleme aldıkları en ünlü metinlerinden yapılmış bir seçme niteliğinde. Metinlerin bir bölümü, zamanında kitap ya da makale olarak yayınlanmış, bir bölümü el yazması olarak kalmış, bir bölümü ise mektup parçaları.
Okurun burada yanıtını bulacağı önemli soruların birkaçı şöyle sıralanabilir: Marx ile Engels, Hegel'in diyalektiğini nasıl anlamışlar ve nasıl kullanmışlardır? Feuerbach düşüncesinde en çarpıcı örneğini bulan metafizik maddeciliğin, toplumsal bir varlık olarak insanı kavrayışındaki temel eksiklik nedir? Diyalektik maddeciliğin doğa bilimleri ile tarih bilimleri anlayışı nedir? Toplum bilimlerinde yöntem ne olmalıdır? Toplumsal ilişkilerde iktisadi etmenin son çözümlemede belirleyici olması ne demektir? Karşılıklı belirlemeler dizgesi içinde devletin, siyasetin, dinin, ideolojinin, felsefenin, bilimlerin etki biçimleri ve ağırlıkları nedir? Toplumsal belirlenme ile bireysel özgürlük nasıl bağdaşır?
With the help of Friedrich Engels, German philosopher and revolutionary Karl Marx wrote The Communist Manifesto (1848) and Das Kapital (1867-1894), works, which explain historical development in terms of the interaction of contradictory economic forces, form many regimes, and profoundly influenced the social sciences.
German social theorist Friedrich Engels collaborated with Karl Marx on The Communist Manifesto in 1848 and on numerous other works.
The Prussian kingdom introduced a prohibition on Jews, practicing law; in response, a man converted to Protestantism and shortly afterward fathered Karl Marx.
Marx began co-operating with Bruno Bauer on editing Philosophy of Religion of Georg Wilhelm Friedrich Hegel (see Democritus and Epicurus), doctoral thesis, also engaged Marx, who completed it in 1841. People described the controversial essay as "a daring and original piece... in which Marx set out to show that theology must yield to the superior wisdom." Marx decided to submit his thesis not to the particularly conservative professors at the University of Berlin but instead to the more liberal faculty of University of Jena, which for his contributed key theory awarded his Philosophiae Doctor in April 1841. Marx and Bauer, both atheists, in March 1841 began plans for a journal, entitled Archiv des Atheismus (Atheistic Archives), which never came to fruition.
Marx edited the newspaper Vorwärts! in 1844 in Paris. The urging of the Prussian government from France banished and expelled Marx in absentia; he then studied in Brussels. He joined the league in 1847 and published.
Marx participated the failure of 1848 and afterward eventually wound in London. Marx, a foreigner, corresponded for several publications of United States. He came in three volumes. Marx organized the International and the social democratic party.
People describe Marx, who most figured among humans. They typically cite Marx with Émile Durkheim and Max Weber, the principal modern architects.
Bertrand Russell later remarked of non-religious Marx, "His belief that there is a cosmic ... called dialectical materialism, which governs ... independently of human volitions, is mere mythology" (Portraits from Memory, 1956).
Marksizmin felsefi temellerini kavramaya yönelik çaba gösterenler için kısa ama öz ve bence gayet başarılı bir derleme.
Farklı dönemlerde farklı amaçlarla kaleme alınmış metinler. Dolayısıyla öncelikle bu derleme kitaba bir bütünlük beklentisi olmadan yaklaşılmalı.
Felsefe tarihi ve metinlerin yazıldığı dönem hakkında asgari düzeyde bir ön bilgi gerekli görünüyor. Ancak nereden girileceğinin pek de belli olmadığı bu geniş alana bir giriş kitabı olarak da değerlendirilebilir mutlaka.
Kitaptan tek bir alıntı yapma fırsatı olsa:
"İnsanların varlıklarını belirleyen bilinçleri değildir; aksine, onların toplumsal varlıkları bilinçlerini belirler."
Modern dünyanın epey yüceltip günümüz "birey"lerini peşine taktığı bilinci tesis edenin toplumsallık olduğu önermesini dikkate almakta fayda var sanırım, özellikle de içinde yaşadığımız çağın koşullarında.
Cet ouvrage est la collation d'un ensemble de textes variés extraits de l'œuvre du philosophe et politicien Karl Marx. S'il est connu pour son activité politique, et son implication avec Engels dans le mouvement communiste au XIXème siècle, l'auteur a aussi le sentiment que son activité en tant que philosophe serait moins connue de nos jours, alors qu'elle mériterait de l'être. En présentant ces extraits, il est fait grand cas de l'acribie avec laquelle certains termes - en général du jargon philosophiques - ont été traduits de l'Allemand au Français. Les langues sont des filets sur la réalité des choses. Il est rares que les mailles coïncident. C'est donc un travail de Danaïde que celui de traducteur, car on n'a jamais fini de raffiner ces coïncidences, et de poursuivre l'inéluctable évolution de la langue.
Pour ce qui est du contenu, je regrette un peu qu'il ne s'agisse que d'extraits, qui ont l'air d'être parfois un peu déracinés. On trouve beaucoup d'extraits du Capital, son œuvre principale, mais aussi des extraits de travaux plus spécifiquement philosophiques. Mais cette apparente variété laisse deviner une méthode, le matérialisme historique. Elle consiste à prendre le contre-pied de ce que furent les idées de son professeur Hegel, dans son ouvrage "La raison dans l'histoire". Ce dernier adoptait une méthode par laquelle la pensée dominait la matière, et l'histoire était analysée en fonction de ce fil de la raison qui s'émancipe peu à peu des conditions matérielles. Marx renverse se raisonnement, et considère que nos pensées et nos opinions sont guidées par les conditions matérielles dans lesquelles nous vivons, et que ce sont elles qui nous inspirent nos manières d'agir. C'est une approche empirique et scientifique de l'histoire, mais Marx ne s'arrête pas là,
En effet, non content de simplement chercher la vérité, il plaide également pour la transformation du réel, guidée par des impératifs moraux. Son idée est que si nous parvenons à prendre conscience des raisons qui ont déterminées les injustices qui nous entourent, loin de les prendre pour des fatalités qu'il faudrait accepter, non seulement il doit être possible, mais il faut les corriger, et ce en agissant de manière adéquate sur les lois et la l'organisation de la société. Comme la résistance à ces vœux pieux lui semble invincible s'il ne fallait employer que la persuasion, il ne rejette pas la force comme moyen d'y parvenir, et c'est l'objet de son combat politique. En somme, ce Marx, c'est la pénétration d'un Machiavel qui rencontre l'inspiration d'un Luther. Au premier, il emprunte cet art d'utiliser l'histoire pour en démêler les tenants et aboutissants, et en utiliser les enseignements sans trembler sur la rigueur des moyens, pourvu que la fin réponde à la justice. Au second, il emprunte la brulante indignation, l'industrieuse érudition, la force de travail qui néglige le bien-être et la santé en vue d'une cause supérieure, la foi et le courage de rester inébranlable dans ses convictions, dût il être mordant et querelleur, et souffrir les amertumes de la polémique.
Pour donner un exemple, c'est intéressant de retrouver des citations que tout le monde connaît, comme "la religion est l'opium du peuple", remises dans leur contexte. Pour cette dernière, on pourrait croire qu'il considère la religion comme quelque chose de nocif, puisqu'il la compare à une drogue. Pourtant, ces mots-ci sont-ils vraiment d'un athée forcené ? : "La religion est la théorie universelle de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son spiritualiste point d'honneur, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, le fondement universel de sa consolation et de sa justification. [...] Lutter contre la religion est donc indirectement lutter contre ce monde, dont la religion est l'arôme spirituel." Dans le texte à partit duquel cette citation est tirée, il fait au contraire référence à la consolation qu'elle procure : "La religion est le soupir de la créature accablée, la chaleur d'un monde sans cœur, comme l'esprit d'un état de chose sans esprit.". C'est une référence à Kant et "sa religion dans les limites de la raison", lorsqu'il évoque les douleurs morales qui font que l'homme appelle à lui un ecclésiaste lorsqu'il est sur le point de mourir, et qu'il plaide le fait qu'il faille plutôt en cet instant aiguiser la conscience plutôt que lui servir une sorte d'opium. Pour Marx, critiquer la religion, ce n'est que le germe de la critique de la vallée de larme dont la religion est l'auréole, et la critique du ciel doit se muer en critique de la terre.