«Quand je pense aux conséquences négatives de la société d''abondance, je pense à la vie de tous les jours, à la santé, au travail, à l''amour, à la communauté, au bonheur, à tout cela qui ne s''achète pas ou, quand on croit pouvoir l''acheter, coûte finalement trop cher, car on doit sacrifier le meilleur de sa vie à gagner de quoi le payer.»« Pour ma part, il y a longtemps que j''ai découvert que "le système" ― la société de consommation dans laquelle je vis ― nous enferme, individuellement et collectivement, dans une cage qui nous laisse de moins en moins de choix véritables et de vraie liberté. Que les barreaux de la cage soient dorés ne change rien à la réalité profonde de l''aliénation de ses prisonniers.»La simplicité volontaire a paru pour la première fois en 1985, et la présente édition a connu de nombreuses réimpressions depuis sa parution en 1998. Ce livre a eu une grande influence sur beaucoup de personnes amenées à faire le même bilan que l''auteur sur la société de consommation.
Davantage une critique de la surconsommation. Je m'attendais à quelques chose de plus révolutionnaire vu la notoriété, mais je suis restée sur ma faim. Quelques réflexions sont pertinentes, d'autres ont mal vieillis.
3 1/2 ⭐️ Si vous saisissez déjà la base de la simplicité volontaire, cet oeuvre permet de pousser un peu plus la réflexion. J’ai noté quelques passages/idées qui m’ont plu, mais la lecture n’était pas fluide de mon côté. Il y avait peut-être un peu trop d’informations et de statistiques, ce qui alourdissait la lecture. Il y avait de bels exemples qui reflétaient bien notre réalité/à jour.
Je donnerais 2.5 étoiles. Il faut d'abord reconnaître que Serge Mongeau était un précurseur au sujet de la simplicité volontaire au Québec, plusieurs des thématiques abordées sont toujours d'actualité. Néanmoins, les initiés n'apprendront rien de nouveau, tandis que les curieux peuvent trouver des ouvrages plus au goût du jour. Certaines remarquent ont mal vieillies. Aussi, tel que mentionné par d'autres lecteurs, il s'agit davantage d'une critique de la surconsommation qu'un essai sur la simplicité volontaire. Finalement, plusieurs idées préconçues sont présentées comme des faits, il faut donc aiguiser son esprit critique pour faire la part des choses.
Un classique ! Je ne l’avais pas encore lu. Je comprends pourquoi il avait connu tant de succès en 1998. Les idées, très avant-gardistes sont aujourd’hui d’une puissante actualité. Cependant, l’argumentaire s’appuie sur de vielles données et mériterait une mise à jour.
Excellent livre, toujours pertinent après 25 ans. Tout le monde devrait lire ce livre et se questionner sur ses habitudes de consommation. Je lirai assurément les autres livres de Serge Mongeau!
Il s'agit d'un essai critique sur la société de consommation et non d'un manifeste sur la simplicité volontaire comme le titre le laisserait croire. Même si l'ouvrage a plus de 20 ans, cette critique est toujours très actuelle car la croissance économique et, par ricochet, l'augmentation de la consommation sont toujours au centre des préoccupations de notre société comme remède à tous les maux. Pourtant, le PIB ne fait que quantifier l'activité économique sans égard à son impact sur la qualité de vie -- la vente de médicaments, les consultations légales pour divorce, la production d'armes et le nettoyage après un désastre environnemental font augmenter le PIB au moins temporairement mais cachent des problèmes fondamentaux plus graves.
La société valorise beaucoup plus l'avoir que l'être. L'auteur critique l'individualisme encouragé par la société de consommation (pourquoi faire appel aux autres si je peux tout simplement acheter des services?) ainsi que la perte de confiance en soi causée par la professionnalisation de tous les aspects de la vie (je ne crois pas pouvoir bien effectuer des travaux chez moi donc j'appelle un professionnel). Ceci nous isole et nous incite à accumuler autant de biens que possible car on ne peut compter que sur soi-même et sur ce qu'on peut acheter.
Nous faisons face à une productivité toujours grandissante des industries et l'auteur estime qu'il existe trop de main d'oeuvre par rapport au nombre d'heures-travail requises pour faire fonctionner le système capitaliste. Il y aurait donc une opportunité de partager le travail afin que nous puissions mieux vivre. Comme le dit M. Peter Glotz, l'un des principaux penseurs de la social-démocratie allemande, "La chance historique qui nous est ici offerte ne s'est encore jamais présentée à l'humanité: faire en sorte que le temps dont chacun dispose pour sa quête du sens soit plus important que le temps dont il a besoin pour son travail, ses récréations et son repos."
Selon l'auteur, "le but de la vie n'est ni d'avoir le plus de choses possible, ni de faire ou vivre le plus grand nombre d'expériences; l'important est de s'épanouir, d'atteindre à la plénitude." "Ce que les gens doivent comprendre, c'est qu'une vie écologiquement saine et socialement responsable est une *bonne* vie; que la simplicité, la modération et la solidarité permettent une existence libre et fière."