Dans un immeuble de logements du quartier Hochelaga-Maisonneuve se croisent sans se voir Roxane, Mélissa et Kevin. À douze ans, ils composent avec le monde dans lequel ils sont nés. Entre le coin des putes, les combats de lutte, les virées bien arrosées des adultes et la classe des « orthos », où on essaie de les intégrer, ils plongent dans leur imaginaire et tentent de sauver leur peau.
Anaïs Barbeau-Lavalette is a Canadian novelist, film director, and screenwriter from Quebec. Her films are known for their "organic, participatory feel." Barbeau-Lavalette is the daughter of filmmaker Manon Barbeau and cinematographer Philippe Lavalette, and the granddaughter of artist Marcel Barbeau.
c’est du grand, c’est du difficile, c’est touchant sans bon sens et ça vire à l’envers, ce sont les mots d’Anaïs Barbeau-Lavalette que je découvre pour la première fois. à lire absolument au moins une fois dans sa vie. et à relire certainement. un p’tit grand bijou de roman
La misère vécue par ses jeunes m'a beaucoup touchée. Un enfant ne choisit pas ses parents, ne choisit pas le milieu dans lequel il vit, mais il doit faire avec et survivre. C'est triste parce que c'est la réalité de plusieurs enfants qui doivent traîner le boulet de leur enfance tout le long de leur vie.
J'ai beaucoup aimé le style de Anaïs Barbeau-Lavalette, un style cinématographique. De courtes "scènes" qui alternent de personnages. Le langage de la rue est bien dosé, toujours crédible et rend le livre vivant. J'ai trouvé que la fin arrivait trop vite, mais j'ai beaucoup aimé!
IMMENSE coup de coeur pour ce livre qui m’a fait mal en dedans. J’ai été bouleversé par ce que j’ai lu. La misère est omniprésente. Des enfants brisés, des parents avec des dépendances, de la pauvreté et trop de mauvais choix. C’est très déchirant comme lecture. J’aurais aimé être capable de rentrer dans le livre et prendre sous mon aile Mélissa, Kevin et Roxane. La vie n’a pas à être aussi difficile et dégeulasse pour des enfants. Un livre à lire !!
Belle surprise parce qu’après 50 pages lues, je n’aimais pas trop ça. Cette manière de raconter nos 3 personnages par plein de petits « bouttes » attachés… je n’arrivais même pas à différencier Roxanne et Mélissa et même chose pour leurs mères 🤦♀️🥴
Et BANG, à partir du moment que je me suis faite au style, que j’ai bien identifié tous les personnages, ce fut une claque. J’ai été bouleversée….. Je n’ai pas vécu cette réalité, mais je pense que la plume de l’autrice est d’une justesse foudroyante.
C’est l’histoire simultanément de trois enfants qui vivent dans des conditions difficiles, avec des parents inadéquats. L’écriture est plutôt bien, mais on dirait que j’ai trouvé ça tellement déprimant et lourd que je n’ai pas apprécié ma lecture.
Quel livre touchant qui témoigne de la résilience de trois jeunes enfants qui grandissent dans le quartier défavorisé d’Hochelaga-Maisonneuve. L’histoire est inspirée de réels enfants que l’auteure a côtoyés, ce qui rend le tout encore plus palpable ; d’autant plus que le livre est venu me chercher encore plus personnellement en tant que résidente montréalaise qui reconnaît les rues et les points de repère de la métropole. C’était difficile à lire par moments parce que je me sentais tellement découragée par la réalité de ces jeunes qui devaient prendre soin d’eux comme s’ils étaient des adultes, mais j’étais surtout très inspirée par leur débrouillardise et leur ténacité. Je conseille ce livre à tous.
Percutant et émouvant, c'est le genre de rapide roman qui réussi à faire vivre une réalité à quelqu'un comme moi qui a la chance de ne jamais y avoir touché. Barbeau-Lavalette a peint avec excellence les difficultés socioéconomiques qui teintent nos villes et touchent une grande proportion des québécoises et des québécois.
J’ai apprécié ma lecture qui m’a fait découvrir un univers complètement à l’opposé du mien, mais pourtant si près de moi. Anaïs Barbeau-Lavalette a une façon d’écrire unique qui est absolument sublime.
J’aurais aimé que l’histoire se poursuive, peut-être pour voir comment ces enfants itinérants de parents adéquats réussissent à poursuivre leur vie et dans quelles conditions.
Clairement un des meilleurs livres que j'ai lu cette année! J'ai pleuré la moitié du livre, les réalités qu'Anaïs dépeint ne sont pas cachées derrières de grandes phrases philosophiques : elle décrit crûment la réalité de trois jeunes habitant le même bloc dans Hochelaga et se faisant, elle nous ouvre sur un univers de détresse, de destins fragiles, d'échecs et d'espoir. Une fiction qui ressemble, malheureusement, à la réalité de certains jeunes..
Première lecture en décembre 2011, deuxième lecture en mars 2013.
Une superbe description de la vie d'enfants pauvres et laissés à eux-mêmes dans mon quartier, Hochelaga-Maisonneuve, l'un des quartiers les plus mal famés du Canada. D'une tristesse infinie sans le moindre gramme d'espoir.
Un petit et court roman qui est lourd de sens, de vérité et de misère sociale. On y suit des enfants laissés à eux-mêmes, le tout sans aucun jugement et sans chercher à solliciter la pitié. Il y a de ces quartiers encore au Québec, on les ignore souvent et cette autrice leur a donné une voix et une visibilité. Belle écriture de style poétique qui emprunte la langue du milieu, sans excès, contribuant à rendre ce livre vivant, le tout avec l'alternance toujours au bon moment et naturelle des différentes histoires.
Immense coup de cœur pour cette histoire émouvante. Nos trois jeunes personnages principaux auraient pu être décrits comme des caricatures, mais ce n’est pas le cas. C’est vrai qu’on ne choisit pas ses parents. Une fin un peu trop rosée, mais après cette montagne russe d’émotions, ça fait quand même du bien ! 4.5/5
��a faisait longtemps que j’avais pas versé de larmes pour un livre. j’suis fachée, je veux savoir ce qui arrive aux jeunes. je les aime maintenant. anaïs, je vais clairement te relire.
Le livre nous force à faire face à certaines réalités qu’on essaye généralement d’oublier dans notre vie de tous les jours. Je ne sais pas pourquoi j’ai lu ça. Il est dans ma bibliothèque depuis que je l’ai analysé au cégep. À ma première lecture, je me suis senti coupable de l’avoir eu si facile dans la vie. Aujourd’hui, plus de 10 ans plus tard, je comprend bien cette réalité. Je reconnais chaque personnage du livre dans les enfants à qui j’enseigne.
Je voudrais préciser que mon appréciation n’est pas liée au plaisir que m’a procuré la lecture de ce roman où la misère humaine est omniprésente. Ce court roman est bouleversant, car il raconte une histoire inspirée des rencontres de l’autrice avec des enfants du quartier Hochelaga-Maisonneuve.
« Je voudrais qu’on m’efface » est le premier roman que je lis d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Intéressée par son parcours tant cinématographique que littéraire, j’ai réussi à mettre la main sur son premier roman, récompensé par le Prix des libraires du Québec en 2011.
La vie est dure et cruelle dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve pour Roxane, Mélissa, Kevin et leurs parents. Chaque court chapitre du roman présente un pan de leur vie quotidienne où tout devient une lutte pour survivre. Les passages où les enfants vont vendre les bouteilles de bière que leurs parents ont bues pour se nourrir m’ont bouleversée.
Ce roman, d’une tristesse infinie, est cependant imprégné d’une beauté et d’une poésie uniques grâce à la plume talentueuse de l’autrice.
Public conquis d’avance, grand fan de ses autres romans, mais intéressant de replonger dans ses témoignages de Hochlag, presque 10 ans (déjà!!!) après avoir écouté Le ring en socio pour parler de pauvreté structurelle, ou intergénérationnelle, cette pauvreté dont on ne peut presque pas sortir (aussi très bien exploré dans Mélasse de fantaisie aussi écouté cette semaine). On y retrouve donc les mêmes thèmes, dans un médium différent du film bien sûr, mais aussi un style différent de ses autres romans. Le fait de l'avoir écouté (superbe narratrice d'ailleurs) au lieu de l'avoir lu a peut-être contribué à cette perception différente cela dit. Écouté sur Prêtnumérique.
Anaïs Barbeau-Lavalette nous plonge au cœur d'Hochelaga. Elle raconte l'histoire de 3 jeunes qui habitent le même immeuble, et qui ont des vies différentes mais tellement similaires. Ca parle d'enfants parentifiés et de la violence ordinaire qu'ils subissent, ca raconte des destins croisés. Ca parle aussi d'amour et de rêves. Les mots ne sont pas beaux, les mots sont précaires mais le discours est vrai. Une "belle" fable populaire, presque comme une expérience immersive.
Lecture rapide, mais qui parvient tout de même à bien décrire les réalités du quartier Hochelaga. L’autrice, avec son choix de mots rend le tout plus léger, on dirait.
On s’attache aux personnages, aux enfants en particulier. J’aurais pris 1000 autres pages de Kevin, de Roxane et de Mélissa, qui, malgré qu’iels vivent si près, ne font que se croiser.
Anaïs Barbeau-Lavalette m’a charmé encore une fois en abordant des thématiques tabous avec une douceur incroyable.