Jenny et Sils sont contraints par la dureté des temps de rendre les clefs de leur librairie et de leur domicile. Ils vont chercher refuge dans une maison perdue, en ruines, perchée dans la montagne. Avec leurs cartons de livres, une ânesse et une chienne, il leur faut s'acclimater à cette nouvelle existence : survivre aux intempéries, tels des Robinson Crusoé du XXIème siècle exclus de la société matérialiste. Dans cet âpre combat, la redécouverte des corps, l'apprentissage de l'isolement et la puissance de la littérature leur feront-ils découvrir une nouvelle manière d'être au monde ?
Voilà un bien étrange petit livre qui ne me laisse pas indifférente. Et qui m'a pour le coup assez interpellé. Ce n'est pas un coup de coeur ni une déception. C'est une parenthèse bienvenue dans ma vie de lectrice. Le lecteur est spectateur d'une histoire pas si extraordinaire, nous suivons deux sexagénaires qui doivent pour des raisons économiques fermer leur librairie et apprendre à vivre dans une vieille maison en pleine foret sans électricité, sans eau, ... cette maison, c'est la survivance. Les livres sont mis à l'honneur : véritables soutiens silencieux dans une vie. Et c'est sans oublier le rôle important de la nature et des saisons ... Ce livre vous demandera de vous poser et de lire posément ces quelques lignes. Chose qu'il est de plus en plus difficile de faire ... Mérite définitivement le détour ce livre !
Une histoire assez poétique d'un couple de 60 ans, qui géraient une librairie de livres d'occasion. Ils doivent fermer, ils s'installent dans une ancienne ferme dans les Vosges, potager, coupes de bois, elle observe les cerfs, ils lisent beaucoup, lui cherche des couleurs..
Couple dans sa soixantaine qui s'exile dans un refuge montagne loin de tout, avec leur livres au milieu de la nature. Il y a quelque-chose mais je n'ai pas vraiment accroché.