Je m’appelle Floryan ; j’ai 17 ans. Il y a quelques jours, je suis mort : un attentat dans le métro. Je me suis réveillé dans un paysage de plaines et de montagnes, somptueux, qui s’étendait à perte de vue. Un être de lumière m’a accueilli, un « Elohim », m’a-t-il dit. Il m’a proposé deux solutions : je le suivais soit dans le Royaume – un paradis, selon lui, mais que je n’étais pas autorisé à voir avant de m’y rendre –, soit dans le Nihil, un gouffre gigantesque menant vers… Vers quoi ? C’est là toute la question. Je ne sais rien du Nihil, j’ignore tout du Royaume, et j’ai 49 jours, pas un de plus, pour prendre une décision. Le problème, c’est que ce choix n’engage pas que moi…
Quelle guerre j'ai menée pour arriver au bout de ce livre. Je cherche à comprendre les reviews glorieuses qui pullulent à son sujet, je ne comprends pas.
Mon premier problème, c'est la structure : les chapitres sont très courts et donc les coupures très brutales. Il se passe des évènements complètement insignifiants qui n'apportent rien à l'intrigue et c'est long, mon Dieu, que c'est long. On dirait plein de petites pièces détachées qui ont été assemblées pour faire un tout qui se révèle peu cohérent. D'ailleurs, on ne comprend rien au but de l'histoire, en fin de compte et les révélations qui arrivent lors des dernières pages, en masse, m'ont plus donné mal au crâne qu'autre chose.
On passe un temps INFINI à découvrir les paysages de l'Intermonde et ce, jusqu'au bout du roman, mais on ne s'attarde jamais sur les émotions du personnage principal qui est complètement passif et froid. Il n'existe qu'en tant que narrateur et non en tant qu'acteur. C'est une girouette qui ne progresse pas et n'apprend rien. Les autres personnages sont tout aussi peu développés et le résultat est que je n'éprouve aucune empathie envers eux. La communauté qu'ils forment n'évoque chez moi qu'une bande de hippies qui passent leur temps à fumer, à forniquer, et à se raconter des jolies choses qui se veulent profondes mais qui sonnent creux.
Par ailleurs, les références historiques, philosophiques et religieuses sont nombreuses... et foireuses. La voix de Floryan est celle d'un artiste torturé et à travers moult tournures de phrase qui se veulent terriblement profondes sans jamais vraiment l'être, je réalise que perce cette pointe d'arrogance dont sont souvent taxés les intellectuels parisiens qui aiment à se penser à la fois artistes et scientifiques. La fin du livre n'est qu'un vomi d'explications métaphysiques et spirituelles vaseuses dont je me serais bien passé. J'ai rencontré le même problème dans la série de Phillip Pullman : au lieu de raconter une histoire, l'auteur cherche à prouver à quel point il est créatif et nous balance pêle-mêle une série d'idées abracadabrantes qui, à elles-seules, sont censées nous prouver que monsieur est un artiste. Le développement personnel des personnages est sacrifié au profit de l'épatement, et ne reste d'eux que des caricatures qui servent à véhiculer des bribes d'idées qui n'ont pas été sérieusement travaillées. Construire un monde, c'est génial, je suis pour les idées grandes, folles, et surprenantes. Mais pour moi, ça ne reste que le squelette d'un animal qui a besoin d'organes pour vivre. Les personnages doivent être ces organes, ce sont eux qui font vivre la machine. Sans ça, l'animal reste statique, et inévitablement, le monde décrit me paraît vide, froid, et ne parvient pas à me faire rêver. Et c'est en cela que 49 jours échoue. C'est un roman froid, superficiel, m'as-tu vu au possible.
Et pour en rajouter une couche d'un point de vue plus particulier, la féministe en moi s'insurge des rôles stéréotypés de la femme qui sont étalés dans ce ramassis de conneries : nous avons l'épouse, la mère, l'amante, la séductrice, la femme adultère, la dépressive suicidaire et hystérique, et l'accent est mis notamment sur son rôle de génitrice vu qu'une des principales ficelles du roman repose sur . Aucune d'entre elles ne se détache du lot. Les secrets sont dévoilés par les hommes, et l'intrigue principale se joue entre les hommes.
L'histoire d'amour est risible. Il n'y a aucune alchimie, aucun véritable développement et, à l'image de Bella Swan et de ses soeurs de la paroisse des Grandes Écervelées Amoureuses s'ajoute soudain Floryan. Rain (le nom de la fille...) devient son monde, le grand objectif de sa vie et il s'imagine en plus, preux chevalier qu'il est, qu'il doit "la sauver".
Le récit est souvent dramatique, à faire pleurer dans les chaumières, il n'y a pas d'humour, c'est le noir total et un étouffement permanent que de lire ce pavé de plus de 400 pages dont la moitié aurait pu être coupée sans que l'histoire (enfin, quelle histoire) en souffre.
La seule chose qui m'impressionne, c'est le culte qu'on voue à cette histoire sans queue ni-tête, où l'émotion passe à la trappe et l'aventure est tout sauf humaine.
Impossible à finir, j'ai tenu bon jusqu'au palier des 100 pages parce que j'ai beaucoup aimé d'autres ouvrages de l'auteur mais des avis similaires au mien m'ont convaincue de mettre fin à ma souffrance. Une écriture agréable mais une histoire sans queue ni tête avec un romance née de nulle part. Un mélange des genres qui aurait pu être cool mais qui là, ne fonctionne pas du tout.
Déroutant et dépaysant sont les deux impressions qui pourraient résumer mon avis concernant le premier opus de cette saga. Seulement les lenteurs que composent ce récit ont eu raison de ma persévérance habituelle.
L'univers développé est dans un premier temps très intéressant. On a de suite plein d'interrogations en tête et on a hâte d'obtenir les réponses. La tournure SF que prend le roman sur sa fin n'a pas réellement réussi à me convaincre. Certains personnages sont, selon moi, très superflues et d'autres ne sont clairement pas assez développés. Le roman construit dès le début une atmosphère un peu mystérieuse qui appelle à la méfiance mais le héros fait preuve d'une extrême naïveté qui m'a un peu frustré.
Lecture mitigée ... l'idée de base me plait, cette histoire de l'après-mort intrigue forcément. Mais la romance propulsée au milieu du reste, pour moi, je n'en vois pas l'intérêt, à part donner une raison d'écrire le T2 ... je pensais lire les deux tomes à la suite, mais finalement, le 2è attendra un peu ...!
Que dire de ce livre... intriguant, c'est sûr. Un sujet délicat, la mort et ce qu'il peut s'y cacher derrière. Un autre monde, un retour au vivant... Fabrice Colin nous embarque dans un va-et-vient étourdissant et nous suivons les hauts et les bas de Floryan avec avidité. Un deuxième tome que j'ai hâte de découvrir... mais où va-t-il bien nous emmener ???
Je me suis demandé ce que je lisais pendant 150 pages. Écrit philosophique, dystopie post-mortem ?
Le personnage qui m'a fait rester est Rain. L'Intermonde devenait plutôt pesant vers la fin, je n'étais plus attachée à personne dans cet univers-ci...
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Ok, c'est une livre en francais, alors je vais essayer d'ecrire une revue (revue? C'est un mot?) en francais. Mais avant que je commence, je dois te dire que je n'ai pas de patience pour les accents. Pas d'accents, compris? Je ne veut pas lutter avec le cle "alt" pour les prochaines cinq heures. Alors! Ici on a une livre par Fabrice Colin (une grande personnage dans la France, peut-etre? Je n'ai aucune idee) qui est ecrit pour les ados, et probablement censer pour les vrais Francais, pas des Ontariens qui sont pas vraiment cent pourcent bilingual. Puis c'est tres possible que j'ai manquer quelques petits choses - comme, par exemple, des descriptions tres belles ou une blague tres amusante. Probablement pas, mais c'est une possibilite.
Maintenant la revue. 49 jours est une histoire qui viens de la perspective d'un garcon appeler Floryan. Dix-sept ans, sans une personalite, et, a partir du premier chaptire, mort. Ouais, mort. Tu pense, je ne sais pas, peut-etre tu pense que ca c'est un grand probleme pour Floryan - mais pas vraiment! Il est tout cool avec cette idee. Apres dix jours, plus ou moins. Ca arrive comme ca:
- Tu est mort, Floryan. - Non, vraiment? - Oui. - Qui etes-vous, encore? - Je suis une ange. - Ah. Ok. - Bienvenue a la purgatoire. - La purgatoire, hein? - Ouais, c'est ca. - Ah. Ok. Et qu'est-ce-que arrive maintenant?
Ce qui arrive est que Floryan est dans, comme l'ange l'avait dit, la purgatoire. Une monde qui semblait un peu magicale, avec des dragons, aussi. (Oui, des dragons! Des dragons!) Floryan a deux choix: un, il peut alle a la "Royaume", c'est comme heaven, ou il peut sauter dans une grande trou, appeler le "Nihil." Personne ne sait c'est quoi le Nihil. Naturellement, Floryan ne veut pas vrainment sauter dans une grand trou juste comme ca, donc il decide de allez explorer la purgatoire. Ensuite, il arrive dans une village ou des autres personnes qui sont mort vivent. La, il rencontre une fille appeler Scarlett, et ici ma patience avec cette livre a voler par la fenetre.
J'avait une idee enfantine que seulement les livres pour ados en anglais etait remplis de la romance stupide et ineffectuel. Je me suis trompe. C'etait a cet point que j'etait fini avec 49 jours. Je n'ai pas termine cette livre a cause de ca, principalement - parce que c'est vraiment pas tres realiste. Floryan recontre cette fille, et la prochaine jour ils tombaient amoureux? Je ne pense pas! Et, plus que ca, il n'y a aucune chimie entre eux. Absoluement aucune. C'est une excuse pour avoir de la romance, et je n'aimait pas de tout.
Donc, seulement 2 etoiles pour 49 jours. Oui j'ai pas completement termine, mais merde. C'est un peu d'effort premierement de lire une livre en francais - mais une livre en francais qui est pas bonne? Aucune chance. Floryan n'avait pas de personalite, la romance etait stupide, les descriptions n'etait pas si extraordinaire, et l'idee, meme, etait pas originale. J'aimait l'idee de choisir entre le "Royaume" et le "Nihil" - c'est interessant - mais je suis presque cent pourcent sur que cette sorte de chose etait fait avant. C'est pas tres bon, surtout. Ici mon revue est fini. Le francais est difficile pour mon cerveau. Adieu.
💖💜Une dystopie YA déstabilisante, originale, étonnante ET magique
La série "la dernière guerre" : 1) 49 jours 2) 2nde vie.
TOME 1 :
En juin 2012, à quelques jours du baccalauréat, quatre lycéens plein de projets d'avenir (Floryan, Patience, Melvil et Viktor) prennent le métro. Il est 16h40. Ils n'ont pas fait attention à cette mallette isolée qui traîne dans un coin. Brusquement c'est l'explosion. Floryan est projeté en arrière : douleur vive, chute sans fin, il sombre dans le néant.
Mais, il se réveille... Allongé au sol, il ne peut pas bouger. Emerveillé, il regarde le beau ciel si bleu avec des nuages tellement magnifiques... Mais où est-il donc ?
Une extraordinaire aventure commence...
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Préparez-vous à un voyage incroyable, quasi initiatique, dans un univers "fantastique/science-fiction" où rien n'est vraiment ce qu'il parait être.
Je n'ai pas tout de suite aimé le roman, déstabilisée par le monde étrange de Landerost et ses personnages ambivalents. Puis, dans la seconde moitié du livre environ, l'histoire de Floryan (personnage attachant) a pris une autre direction et tout est devenu passionnant à mes yeux.
Voici un livre-dystopie qui mélange allègrement les genres, les époques , les mondes, les personnages, avec une intrigue de fond que l'on pense parfois avoir résolue, mais finalement l'on est bien loin de la solution. C'est un livre à l'écriture détaillée, agréable à lire, un véritable roman "mille-feuilles" dans lequel les rebondissements foisonnent.
Résolument magique ! Si je suis d'abord partie sur une note de 4/5 pour l'ensemble du livre, j'ai vite rajouté une étoile supplémentaire pour la fin absolument stupéfiante de l'histoire de ce premier tome.
J'en recommande la lecture aux amateurs de dystopies et romans d'aventures originaux.
PS : très belle couverture de livre dépliable qui donne un aperçu réaliste de l'univers du roman.
Ma note s'apparente plus à 3, 5 qu'à 3, mais bon. Je me ferai un plaisir d'acheter le volume 2, simplement parce que ce roman déborde d'idée géniale et que la suite en promet d'autres. j'ai eu du mal à accroché jusqu'à. .. 45% du livre on va dire. l'histoire est sincèrement réussi, je n'ai juste pas réussi à apprécier le style d'écriture et l'utilisation trop peu exploité à mon goût de la première personne. J'avais l'impression de ne pas vibrer pour Floryan, c'est pour ça que m'attacher fut long, mais ça a fini par arriver ! Une fois vraiment dans les événements, dans les révélations c'est un véritable plaisir parce que notre curiosité ne cesse d'être rassasiée avant d'être de nouveau interpellée. Il est clair que ce livre n'est pas comme ceux que l'on voit souvent maintenant : il est recherché, les événements sont logiques, suprenants, et délicieusement orginaux et la suite en promet d'autres.
Surprenant ! Unique en son genre ! Je ne peux pas le définir, ni le décrire ! Il est juste génial, à aucun moment quand je l'ai commencé j'ai pensé qu'il finirai de cette façon !
Il me tarde vraiment la suite ! Je veux savoir comment tout ça va tourner !
An excellent first book. The characters are quite endearing and the story is very interesting (after the first 100 pages). Moreover, the author's style is really nice. Book review publishing here : http://milohomeblog.blogspot.fr/2015/...
Août 2012. Floryan meurt lors d'un attentat à Paris. À 17 ans, alors qu'il croyait que son avenir serait consacré à investir la fortune de ses parents, tout bascule. Le jeune homme se réveille dans un paysage énigmatique, irréel et presque inhabité, entouré de hautes montagnes enneigées. Un Héloim (sorte de passeur) l'y accueille et lui annonce qu'il a 49 jours pour décider de le suivre au Royaume, lieu où se retrouvent les êtres de lumière, ou de sauter dans le Nihil, un trou brumeux sans fin dont on ne sait rien. Or, avec Scarlett qui le guide et l'initie aux règles de l'Intermonde ainsi qu'avec d'autres Égarés du village de Landerost, tous morts en de terribles circonstances, Floryan choisit plutôt d'errer dans l'Intermonde et d'explorer, à dos d'altars (chiens ailés), ce purgatoire avant de faire son ultime choix. L'adolescent découvre alors que l'on peut refuser de choisir et que cette quête sans réponses, ce présent éternel peut l'amener non seulement à voyager dans le temps et au bout de lui-même, mais aussi peut-être au bout de l'humanité.