17. yüzyılda Hollandalı ressam Emmanuel De Witte oturma odasında klavsen çalan sırtı dönük bir kadını resmeder. 21. yüzyılda Fransız yazar Gaëlle Josse resimdeki kadının hayatını kurgular. Ona bir isim, bir ev ve içinde fırtınalar kopan bir kalp verir.
Magdelana Van Beyeren varlıklı bir adamın kızı olmasına rağmen o dönemde kadınların ticaretle uğraşması hoş görülmediği için çalışma hayatına giremez. Evlendiğinde kendisini eve hapsolmuş bulur. Yaşamı artık çocuklarını yetiştirmek ve bireyselliğini gizlemekten ibarettir. Tekdüze geçen günleri eşinin bir gün kendisine yaptığı açıklamayla farklı bir boyut kazanır. Artık hiçbir şey eskisi gibi olmayacaktır
Passionnée de poésie, elle a publié plusieurs recueils et a même reçu le Prix de l'édition poétique de la ville de Dijon en 2009. En 2011, Gaëlle publie son 1er roman, « Les heures silencieuses » inspiré d'un tableau du peintre flamand Emmanuelle de Witte. Dans un texte court, empreint de poésie et de mélancolie, l'auteur invente un destin au personnage féminin du tableau. Plébiscité par les libraires, ce titre fait partie des finalistes du Prix Orange du Livre 2011. Gaëlle Josse a suivi des études de psychologie, de journalisme et de droit. Après quelques années passées en Nouvelle Calédonie, elle revient en métropole, s'installe à Paris et devient rédactrice en presse magazine mais aussi pour un site Internet.
Son derece zarif ve dingin cümlelerle yazılmış ruhumu dinlendiren bir kurguydu. Zorlu ve rahatsız edici bir okumanın ardından ilaç gibi geldi. Beni ilk tavlayan kapaktaki meşhur resim ve hikayenin yola çıkış şekliydi (arka kapak tanıyım yazısı). Okurken sık sık kapağa dönüp incelemek istedim. Fransızlar günlük ve anı işlerinde gerçekten usta. Yazarın başka kitaplarını da alıp okurum dedim ama maalesef Türkçeye sadece bu kitabı çevrilmiş. Belki Annie Ernaux’da olduğu gibi sesim duyulurda nice kitabını ülkemizde görebiliriz Gaelle Josse’nin.
Bir saatte okunabilen keyifli bir novella. Hollandalı ressam Emmanuel De Witte'nin, oturma odasında klavsen çalan sırtı dönük bir kadını resmettiği tablodan hareketle bir öykü kurgulamış yazar, kitabın kapağını da bu resim süslüyor. Günlük şeklinde yazılmış kitap değişik bir deneyim olmuş, sevdim ben...
3.5 Sessiz Saatler, Emmanuel De Witte adlı bir ressamın çizdiği bir resmin Gaelle Josse tarafından "acaba bu resmin hikayesi nedir" fikri ile yola çıkarak yazıya dökülmüş bir kısa roman. Resimde gördüğünüz gibi sırtı dönük klavsen çalan bir kadın oturuyor. Yazar bu kadına bir hayat kurgulamış ve kadının ağzından kelimelere dökmüş.
Fikir çok hoşuma gitti, zaten kitaba beni çeken de bu oldu. Daha önce bu şekilde yazılmış bir kitabı okuduğumu hatırlamıyorum. Yazar klavsenli kadına oldukça iyi bir hayat kurgulamış. 17. yüzyılın Avrupası da bu hikayenin satırlarında kendine yer bulmuş.
Yazarın dili ve kurguladığı hayat fena değil, zaten yazarın ilk romanı imiş, çok ustaca şeyler beklemeye de gerek yok. Bir kadının, çalışma hayatından koparılıp çocuklarına ve evine kendine adayan bir kadının hayatını okuyoruz ve yazar bunu genel olarak çok güzel aktarmış. Yalnız sona doğru yazarın hikayeye kattığı unsurları hem gereksiz hemde hikayeyi bozan küçük detaylar olarak gördüm.
Ben kitabı bir oturuşta okudum, kitabın pek ara ara okunacak havası yok bir seferde okursanız daha etkileyici olacağını sanıyorum. Zaten 100 sayfa kadar, çok zorlamayacaktır. Hoş ve biraz da farklı bir şeyler okumak istiyorsanız tercih edebileceğiniz bir kitap.
Ce journal intime nous invite en 1667 dans les pensées et confessions d’une femme ayant rêvé, pleuré, vécu mais ayant surtout renoncé à ses rêves d’aventure et de liberté parce que la société lui imposait autre chose. Une lecture intime et intéressante mais un peu trop froide et distante du fait de son écriture recherchée.
Comme "La Jeune fille à la perle" de Tracy Chevalier, inspirée du célèbre portrait de Vermeer, "Les heures silencieuses" de Gaëlle Josse est un (court) roman historique inspiré par un tableau d’Emmanuel de Witte (1617-1692), un peintre hollandais principalement connu pour avoir réalisé des peintures d’intérieur d’églises.
Josse choisit de s’intéresser plus particulièrement à la femme assise de dos à la droite du tableau, représentée en train de jouer de l’épinette (une sorte de clavecin). Elle en fait un personnage fictif, Magdalena Van Beyeren, femme d'un administrateur de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales à Delft. Les Provinces-Unies (les Pays-Bas actuels) sont alors une plaque tournante du commerce international, important porcelaine, épices, thé et café d’Asie en Europe, mais contribuant aussi à la traite des esclaves via le transport d’Africains vers les plantations d’Amériques.
Rédigé sous la forme d’un journal intime daté de novembre à décembre 1667, "Les heures silencieuses" est avant tout l’ « histoire d’une vie » comme le résume l’auteure elle-même. Celle d’une femme qui, passée la trentaine, revient sur ses souvenirs, heureux comme malheureux, ses craintes, ses remords et ses regrets. Sur un ton à la fois pudique et empreint de franchise, elle prend le lecteur à témoin pour se décharger de sa culpabilité, révélant entre autres un évènement traumatique qui la hante depuis l’enfance.
Un portrait touchant d’une femme « ordinaire » du siècle d’or hollandais qui impressionne à la fois par sa force, sa simplicité, et sa modernité.
J’ai aimé… • Le ton de la confidence utilisé par la narratrice et son récit simple, touchant, et largement chronologique des principaux évènements de sa vie • Le commentaire imaginé du tableau, dont les détails sont révélés petit à petit, au fur et à mesure du récit
J’aurais aimé… Que l’auteure explique en annexe si les références suivantes sont réelles ou inventées : • Le naufrage du navire L’Amsterdam au large des côtes d’Afrique dû à la négligence du capitaine Adriaen Oudermeulen, « très pressé de rejoindre le Surinam » • Les autres tableaux mentionnés dans le récit, à savoir les portraits réalisés par Vermeer et De Voogd - que je ne suis pas parvenue à retrouver.
Une très belle plume qui nous emmène au plus près du personnage, mais surtout une belle interprétation du tableau d'Emanuel de Witte intitulé : Intérieur avec une femme jouant du virginal.
Un très beau portrait de femme, inspiré par une célèbre peinture hollandaise. Un intérieur bourgeois, une femme de dos assise à son clavecin. Celle-ci se dévoile, avec pudeur et retenu, dans son journal intime dans lequel elle évoque des moments de sa vie et confie ses sentiments face aux gens qui l'entourent. Un court roman qui m'a permis de d'imaginer la vie quotidienne d'une femme au foyer dans la riche Hollande du 17ième siècle. J'ai beaucoup aimé ce portrait psychologique sous la plume assurée de Josse.
C'était une fiction qui reposait mon âme, écrite en phrases extrêmement élégantes et sereines. C'était comme un médicament après une lecture épuisante et dérangeante. La première chose qui m'a frappé, c'est la fameuse image sur la couverture et la façon dont l'histoire a commencé (introduction de la quatrième de couverture). En lisant, j'avais souvent envie de revenir à la couverture et de l'examiner.
Découverte en 2018 avec une longue impatience, Gaëlle Josse est devenue immédiatement une des fétiches de notre bibliothèque. Une femme en contre-jour (2019) confirmera l’effet unique de son écriture subtile, révélant toute la poésie de la prose. Il est rare de ressentir avec autant d’intensité les troubles ou délices intérieurs des personnages, non des personnes, dont elle décrit le moment, l’instant ou la vie.
Les heures silencieuses est sont 1er roman (2012) et tout ce qui m’a fait aimer cette auteure est là. Je n’ai rien envie de vous dire sur l’histoire, tant l’écriture se suffit à elle-même.
Pour les plus curieux, une interview d’elle qui ne spoile rien mais qui pourrait vous convaincre de vous plonger dans ce roman : http://yvesd.eklablog.com/-a163815076
A bookstore lady recommended me this as a light read, which it certainly was. A story is build on imagining who’s the woman in a painting by E de Witte “interior with the lady at the virginal” As i’m reading Simone de Beauvoir at the same time, it creates many parallels. About the silent life of a woman, who could have been amazing maritime professional, but that’s only for the men to practice properly. She (the lady from the painting) reviews her life, feeling old at 36, having 5 kids plus 4 already dead, wondering whom they will grow up into, thinking through her relationship with husband and so on.
For me, she seems to be longing for the sea, and i found the story simple, but beautiful
« Par chance, la solitude m'est chère, et mes nuits sont longues, désormais. C'est donc à ces papiers que mon histoire s'adressera. On les trouvera à ma mort, ou ils demeureront ignorés de tous, cela m'importe peu. À mettre de l'ordre dans mon cœur, et un peu de paix dans mon âme, à me souvenir de joies passées et à accueillir mes peines, ils suffisent. Cela est bien. Depuis l'enfance, je redoute la nuit. La lumière qui décroît dans le ciel, l'ombre qui tombe à terre en dévorant les couleurs et en assourdissant les formes, m'emplissent d'inquiétude. Et en dépit de l'âge qui devrait me rendre raisonnable, je ne parviens pas à faire taire cette crainte. »
Comment traduire en mots l'immense plaisir que j'ai pris à la lecture du premier roman de Gaelle Josse ? Vous parler de Magdalena van Beyeren? Sans doute mais je préfère vous laisser découvrir le journal qu'elle nous laisse .
Delft Novembre à Décembre 1667, une riche famille d'armateurs, les aléas de la vie de couple, les soucis pour l'avenir de ses filles, le tableau d'Emmanuel de Witt où elle est assise de dos devant son épinette, les secrets et les regrets, la place des femmes dans cette société patriarcale.. tout est dit et si bien dit .
Une fois encore je suis sous le charme de l'écriture de Gaelle Josse. Plus un mot je lis .
En ouvrant ce livre, je n’avais vraiment aucune idée de ce j’allais découvrir. J’avais souvent entendu ce titre, et en le voyant dans la bibliothèque de mes grands-parents, je me suis dit que j’allais le lire.
Ce sont seulement quelques chapitres qui correspondent à une sorte de journal intime de la narratrice.
À travers ces lettres qu’elle écrit pour elle-même on en apprend beaucoup sur la vie aux Pays-Bas aux temps du commerce triangulaire et des empires coloniaux.
Ce n’est pas forcément une lecture de détente, mais j’ai apprécié ce livre qui mêle Histoire, amour, féminisme et art.
Gaëlle Josse, inspirée par un tableau d'Emmanuel De Witte, dépeint dans ce court roman le portrait d'une femme, Magdalena Van Beyeren. À la manière d'un journal intime, cette dernière confiera, au fil des jours, ses pensées les plus intimes, ses questionnements sur sa condition de femme et une vie dont elle se sent prisonnière, loin de ses rêves d'aventures et d'émancipation.
Une lecture rapide, au style raffiné, classique, le talent de Gaëlle Josse est une nouvelle fois mis en avant par la richesse de son écriture.
Un petit livre qui se lit rapidement, qui nous fait plonger au XVII e siecle en Hollande au travers du journal intime d'une jeune femme. Néanmoins, il me semble que tous les sujets sont traités de façon trop courte pour que l'on puisse s'y attacher, et avec une visée didactique sur la période un peu trop caricaturale.
17. Yy Hollanda; evli ve çocuklu bir kadın dününü, bugününü, duygularını, düşüncelerini, yaşamını anlatıyor. Dili fena değil. Ama içeriğin iyi bir potansiyeli olmasına rağmen, çok dağınık anlatılmış, akıcılık sağlanamamış. 7️⃣
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J'adore l'écriture de cette auteure, de la dentelle de mots! Sur la couverture de ce petit roman, un tableau de M. de Witte, peintre néerlandais, qui représente la narratrice. C'est le point de départ des confidences de cette femme qui explique pourquoi elle a préféré être peinte de dos, dans l'intérieur luxueux de sa demeure, en train de jouer sur son épinette. On est en 1667 à Delft. Magdalena Van Beyeren raconte à son journal intime sa vie d'épouse d'armateur, de mère de 4 enfants adolescents mais également endeuillée de deux petits. Elle se confie avec toute la dignité, le courage, l'acceptation des femmes de cette époque, évoquant ses souvenirs et ses rêves d'enfance, ses déceptions et ses désirs secrets. Magnifique portrait de femme.
Très joli récit à la plume poétique et fine, où l'on suit les pensées et moments de vie d'une figure d'un tableau. Tranche de vie d'une femme de l'époque des années 1667, récit court, on en aimerait encore et encore.. <3
Très beau roman sur l'attente d'une mère dont le fils est parti en mer. Elle imagine le repas qu'elle préparera pour son retour . Beaucoup de poésie dans l'écriture.
juste un livre pour rappeler à quelle point nous les femmes sommes misérables aux yeux des hommes, et combien on vit avec nos secrets et nos regrets en silence.