Un matin, Louise, excellente élève de terminale S, a un malaise en plein cours de maths. Quelques instants plus tard, elle accouche seule d’un enfant dont elle ne savait rien, qu’elle n’a pas attendu, encore moins désiré. A partir de ce jour commence pour Louise un cheminement difficile, jalonné de questions. Comment ce petit garçon de 3,3 kg peut-il être son fils ? Elle n’a pourtant jamais couché avec personne… Qui peut être le père ? Professionnels, famille, amis, tous vont aider Louise à passer de l’état de choc où elle se trouve plongée au retour à la vie.
Ce livre fût une déception malheureusement. Déjà on partait pas confiants lui et moi, on savait qu’entre nous ça allait être compliqué vu mon passif avec les contemporains... mais on a tenté le tout pour le tout !
J’ai malheureusement pas été particulièrement touché par ce livre, j’ai trouvé les thématiques un peu trop survolées et pas assez approfondies... certains personnages m’ont... exaspéré.
Malgré tout je comprends qu’il plaise, ça l’a juste pas fait avec moi !
Bonne lecture qui aborde des sujets forts et importants qui sont peu abordés dans la littérature surtout dans la littérature jeunesse. Ce livre amène à la réflexion. Le changement de pdv à chaque chapitre rend la lecture plus fluide
Tout d'abord, je remercie Les Editions Gallimard pour ce roman. C'est un livre qui m'aurait attiré à la base : le thème et la couverture m'ont intrigué. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ce livre... C'est que j'ai beaucoup de chose à lui "reprocher", trop, pour pouvoir lui mettre un 3/5 et le classer au final dans les livres « qui m'ont plus sans me plaire, que j'oublierai vite ».
La décision d'Isabelle Pandazopoulos est un roman de presque 250 pages qui sera publié le 31 Janvier 2013 par les Editions Gallimard, dans leur collection Scripto. L'auteur a choisi de nous parler du déni de grossesse en mettant en scène Louise, une adolescente belle, bonne élève, sage… bref : parfaite, qui va accoucher d'un petit garçon pendant un cours de math. Louise est persuadée de n'avoir jamais eu de relations sexuelles avec un garçon mais on refuse de la croire. Que faire de ce bébé tombé du ciel ? Le garder ? L'abandonner ? Pour sortir de cette épreuve, Louise devra parcourir un long chemin...
En lisant la préface que l'auteure adresse aux chroniqueurs on-lit-plus-fort, j'ai découvert que j'avais lu son précédent roman de la même collection : On s'est juste embrassé, que je n'avais pas aimé... Loin de rester sur ce premier avis plutôt mitigé, je me suis attelée avec entrain à ce nouveau livre qui n'a pas duré une journée... Au départ, j'ai été désarçonnée car je m'attendais à suivre le point de vue interne de Louise, avec un narrateur en "je". L'auteure a fait choix de reléguer ce point de vue parmi tant d'autre, ce qui, à mon avis, porte préjudice au roman et au sujet qu'elle aborde. En effet, je me suis sentie éloignée du thème et de Louise, de ce qu'elle vivait et ressentait. Car s'il est marqué dans la couverture que "Professionnels, famille, amis, tous vont aider Louise à passer de l'état de choc où elle se trouve plongée au retour à la vie", j'ai plutôt eu l'impression que tout le monde la jugeait sans chercher à l'aider. Notamment ses parents : j'avais l'impression qu'ils la traitaient comme une coupable, qu'ils la rendaient responsable... Je ne crois pas que ce soit le but recherché de l'auteure, au contraire, et je conçois que les parents soient choqués, désemparés et qu'ils se sentent impuissants... Il n'empêche que j'ai eu l'impression qu'ils la rendaient coupable de ce qui arrivait. Notamment par les mots qu'ils choisissaient quand ils parlaient... Les professionnels m'ont paru vouloir l'aider mais l'auteure faisant choix de nous dévoiler leurs pensées, j'ai eu aussi cette impression de jugement. Quant à ses amis, ils sont très en arrière-plan et le seul que j'ai aimé est Samuel ! En gros, je n’ai aimé aucun personnage secondaire ! Quant à Louise, la protagoniste, si c'est le personnage que j'ai préféré, je n'ai pas su m'y attacher. Le fait de ne pas suivre ses propres pensées dès le début du roman me l'a fait découvrir comme les autres la voyait et non pas comme elle était vraiment.
Dans ce début de roman, l'auteure a incorporé un rapport de SAMU et des articles de lois. Malheureusement, j'ai l'impression que ce n'était qu'une ébauche non aboutie de quelque-chose, rendant ces articles seuls et un peu en plan...
L'histoire se déroule sur quelques semaines, six environ. J'ai eu l'impression qu'elle s'étalait sur 2 ans et j'ai trouvé ça long. Au début du roman, on nous dit que Louise a 3 ou 4 jours pour décider du sort de son enfant... Décision qu'elle prend à la fin du livre ! Je ne crois pas que ce soit une contradiction de la part de l'auteure mais ça m'a "dérangé". « Interpellé » serait sûrement plus exact. J'ai trouvé le laps de temps de l'histoire peut-être trop long pour ce qui est de la décision à prendre...
Autre point, totalement personnel cette fois-ci, mais qui a contribué à cet avis mitigé : le style d'écriture. Pour moi, une phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Or, l'auteure utilise un style souvent retrouvé dans le but de nous montrer le désarroi d’une personne, de montrer à quel point elle est perdue : "le style de la succession de virgule" (ne connaissant pas de terme particulier pour désigner ce style...). Petite citation: "[...] je marche à côté de moi-même, absente, désincarnée, il n'y a pas de rapporte entre ma tête et mon corps, si peu, je ne suis qu'une image à laquelle tout le monde croît, mais dedans rien à l'intérieur rien, rien senti, rien vu venir, rien, je suis une tête sans corps, privée de sensations, sentiments, une machine, anormale... qui s'est mise en route, seule, sans moi, sans ma tête qui s'acharnait sur des gammes, encore plus de vélocité, une trille légère..." Le passage fait plus d'une page donc je ne vais pas tout citer, mais c'est pour que vous compreniez de quoi je parle. Personnellement, ce genre de passages, je les lis de travers... De longues phrases : Oui. Une page de virgules : non… L'auteure mélange ce style à virgule avec un style classique de phrases "normales", ce qui donne un aspect assez bizarre par moment (mais qui m'a permis de terminer le livre...) car on change sans arrêt de style dans la manière d'écrire, comme si l'écrivain n'avait su choisir...
Ce que je voulais savoir surtout, c'était l'identité du père, sur laquelle je m'étais trompée, et le "pourquoi" du déni. J'ai été déçue par ce "pourquoi". J'aurais aimé que l'auteur choisisse un pourquoi qui aurait pu être davantage travaillé et approfondit. Un pourquoi qui aurait demandé un travail sur soi, un traumatisme dont personne ne pouvait se rendre compte. Un « trois fois rien » qui aurait déclenché ce déni. Or, ça m'a semblé "logique". Comme si ce déni était une suite logique de ce que Louise avait vécu, notamment à cause de cette amnésie. Ceux qui liront ce roman comprendront pourquoi je dis cela, je pense...
Que conclure de ce roman ?
J'ai trop de chose à reprocher à ce roman pour pouvoir dire qu'il m'a plu. Le thème de base me tentait mais j'ai trouvé qu'il restait trop superficiel et pas assez creusé car la raison du déni m'a semblé être une réponse 'logique" et non pas un traumatisme dont personne ne soupçonnait rien. De plus, j'ai trouvé que le style narratif de l'auteure pénalisait le thème en instaurant une trop grande distance avec Louise et en montrant un jugement négatif autour du déni de celle-ci, comme si elle était coupable. Les passages à succession de virgules m'ont particulièrement agacée et je les lisais de travers. Bref, je n'ai pas été convaincue par ce roman, qui, selon moi, ne transmet que très peu d'émotion et ne va pas assez en profondeur...
A la fois, costaud et fragile. Le roman raconte ce qu'est le déni de grossesse avec une simplicité, mais surtout une justesse, qui vous file des frissons sur le corps. On a du mal à lâcher le livre pour plusieurs raisons, mais surtout parce qu'on a envie de comprendre, de savoir ce qui est arrivé à l'héroïne. L'enquête menée par son camarade de classe se révèle, pour cela, captivante et glaçante d'effroi. On ressort de cette lecture un peu sonnée, mais tremblante d'une belle émotion.
❤️ J’ai emprunté ce livre notamment car le thème m’intéressait particulièrement. Je n’ai jamais lu un livre sur le déni de grossesse et c’est pour cela que j’ai apprécié cette histoire ! On découvre la vie de Louise qui va dans les toilettes de son lycée accoucher, seule sur du carrelage froid. Car Louise ne savait pas qu’elle était enceinte et pire, pour elle ça ne pouvait pas arriver. C’est un personnage assez complexe qui est sans cesse assailli par des émotions contraires mais j’ai trouvé que justement ça montrait à quel point gérer cette situation est difficile. Comment s’en sortir à seulement 17 ans avec un enfant qu’on ne veut pas ? Louise est une adolescente forte qui va mettre sa vie de côté pour essayer de se familiariser avec cet être qu’elle a mis au monde. Même si elle ne voulait pas de lui, elle a fait le nécessaire pour qu’il se sente bien. Cette fille aurait pu choisir la facilité et l’abandonner dès sa sortie de l’hôpital. Mais non elle s’est battue et pour cela j’ai trouvé ce roman touchant.
Néanmoins le livre est beaucoup trop court (seulement 150 pour l’édition poche) ce qui est à mon goût insuffisant pour développer à fond le potentiel. J’aurais aimé qu’on approfondisse le ressenti et les actions qu’entreprend Louise après l’événement qui a changé sa vie. J’ai l’impression qu’on a un peu survolé certains événements. Et puis selon moi les chapitres auraient seulement dû se baser sur son point de vue. À l’exception des chapitres réservés à Samuel, les autres ne servent pas vraiment… En parlant de ce dernier, je pense que l’autrice aurait pu approfondir son point dernier vue afin de pousser le côté enquête qui n’apparaît qu’à la fin (ce qui est vraiment dommage).
D’ailleurs la fin est un peu rapide voire bâclée pour moi. Tout s’accélère et les révélations apparaissent seulement pour comprendre la surface de certains événements. Pas de détails, on se contente de l’information qu’on digère amèrement. Et puis j’ai eu un certain goût d’inachevé. La fin est belle oui mais je sais pas, elle ne me convient pas vraiment après chacun ses goûts !
—> En bref c’est une histoire originale qui se lit assez vite mais qui aurait pu être plus approfondie
Louise ne se sentait pas très bien ce matin-là… mais elle ne s’attendait absolument pas à accoucher dans les toilettes de son lycée. Elle n’avait même aucune idée qu’elle était enceinte. On peut donc aisément imaginer combien le choc est rude pour elle. Elle n’arrive pas à y croire, ne veut pas y croire et pourtant, à chaque fois que son regard se pose sur l’enfant, son enfant, elle y est bien obligée. Commence alors pour elle un véritable calvaire. La voici avec un enfant non-désiré sur les bras et une énorme décision à prendre : le garder ou le laisser à l’adoption ?
Isabelle Pandazopoulos s’attaque à un sujet fort et tabou : le déni de grossesse. Comment est-il possible pour une femme d’être enceinte et de ne pas s’en rendre compte ? C’est absurde, vous diront la majorité des gens. Et pourtant, par ce livre, elle nous montre que c’est possible et combien la situation est dure pour ces femmes. En effet, elles subissent une double peine : dépassée par l’arrivée d’un bébé qu’elle n’attendait pas, elles sont en plus jugées par la société et leur entourage.
Car contrairement à ce que dit la quatrième de couverture, Louise n’est soutenue par personne. Au contraire, elle est jugée en permanence aussi bien par ses parents que par ses amis… Et même les professionnels de santé, ceux qui devraient être là pour elle aussi bien que pour le bébé, se permettent de la juger voire même de la condamner mettant ainsi leur conscience professionnelle entre parenthèses. Ce qui est choquant car sans doute malheureusement très proche de la réalité.
La Décision est un roman poignant de vérité, très humain et extrêmement touchant. La plume de l’auteur retranscrit parfaitement le malaise général qui entoure ce genre de situation. D’autant plus que l’alternance des points de vue fait qu’on ne se focalise pas uniquement sur Louise, mais permet au contraire d’explorer les sentiments des autres protagonistes.
En conclusion, un roman bouleversant que je ne peux que conseiller. Le sujet abordé n’est pas facile mais Isabelle Pandazopoulos le transforme avec talent en histoire captivante et qui je l’espère amène une véritable prise de conscience chez le lecteur.
Bon, j'ai fini ce livre... Une très bonne lecture que je garderai en tête même si ça n'a pas été un coup de cœur. J'ai trouvé ce livre réel et ça fait du bien. J'ai beaucoup aimé les différents points de vue.
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j’avais vu passer ce roman dans les recommandations du souffle des mots pour sa vidéo sur le féminisme/avortement. Bien que le livre ne parle pas d’avortement, on parle de quelque chose de tout aussi important le déni de grossesse, une de mes plus grosses peurs. J’étais intriguée de voir comment le sujet allait être traité surtout que j’avais entendu dire que c’était un roman où tout le monde parlait sauf la principale intéressée, ou tout le monde exprimais sont avis sauf elle et en fait… Pas du tout. Alors certes Louise (notre héroïne) met du temps à s’exprimer et on a plusieurs points de vue avec chacun ses a priori sur Louise et c’est intéressant cette alternance entre les personnages mais très vite on suit Louise. Pareille, très peu mise à part sa famille essaye de l’influencer ou alors c’est moi qui ne suis pas compris. Du coup, je m’attendais un peu à autre chose. Je ne suis pas spécialement déçu , l’histoire est addictive au point où je l’ai quasiment lu d’une traite (et il est très cours aussi.). Pas un coup de cœur, mais une lecture que j’ai trouvée nécessaire
Louise, bonne élève de Terminale S, fait un malaise dans les toilettes de son lycée. Plus tard, on apprend qu'elle y a accouché. Cet évènement prend tout le monde au dépourvu : les amis de Louise, ses parents et Louise elle-même. A travers les yeux de ceux qui partagent sa vie et de l'équipe médicale, nous découvrons la surprise et l'incompréhension d'une jeune fille qui ignorait qu'elle était enceinte. Ce livre plein d'émotions aborde avec pertinence deux sujets délicats : le déni de grossesse et la grossesse à l'adolescence. La force de cette oeuvre se fait par les regards croisés autour de cette naissance inattendue, avec une description des sentiments et des réactions très réalistes. Tout le monde se trouve démuni face au comportement de Louise qui ne comprend pas ce qui lui arrive. On regrette presque arriver à son point de vue, comme si le déni de grossesse ne pouvait être compris et ressenti que par quelqu'un qui l'a vécu. Niveau : à partir de 4e-3e
Louise Beaulieu est élève en Terminale S. Un jour, en plein cours, elle ne se sent pas bien, elle a mal au ventre et sort en courant de sa classe. Samuel, le délégué de classe, sort derrière elle et la retrouve aux toilettes, baignant dans son sang... Il lui semble qu'elle tient quelquechose sur son ventre... Mais a-t-il bien vu ?
Chaque chapitre est raconté par un des protagonistes de l'histoire. A tour de rôle, ils vont nous raconter ce qu'ils ont vu... Tel un fil d'Ariane, l'histoire de Louise Beaulieu se re-tricote sous nos yeux.
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Une belle découverte que ce roman délicat sur le sujet tellement grave qu'est le déni de grossesse.
Vous avez une opinion sur le sujet... ne vous étonnez pas alors si vous en changez une fois le roman terminé.
Sur la couverture du livre est résumé : "Un roman inlâchable et bouleversant où tout sonne juste".
Ce livre fût une déception malheureusement. Déjà on partait pas confiants lui et moi, on savait qu’entre nous ça allait être compliqué vu mon passif avec les contemporains... mais on a tenté le tout pour le tout !
J’ai malheureusement pas été particulièrement touché par ce livre, j’ai trouvé les thématiques un peu trop survolées et pas assez approfondies... certains personnages m’ont... exaspéré.
Malgré tout je comprends qu’il plaise, ça l’a juste pas fait avec moi !
Un peu simple parfois, un peu décousu à certains endroits, mais toujours agréable à lire. Acheté au rayon jeunesse (ado), mais il ne faut pas avoir peur des vérités, car ce livre tente d'expliquer des moments où les mots manquent souvent et où les silences font souffrir.
Ce sujet, encore trop peu abordé, est traité de façon très juste et devrait être lu par tout le monde, pour mieux appréhender toute la complexité de la situation. Je l'ai trouvé émouvant sans être trop dans le pathos.
J'ai bien aimé le livre qui aborde un sujet qu'on ne voit pas souvent soit le déni de grossesse. J'ai aimé avoir le point de vue de différents personnages, pour comprendre comment chacun percevait la situation. En revanche il y avait pas mal d'erreurs typographiques qui m'ont gêné à la lecture.
Il aborde un thème qui m’a tout particulièrement intéressé et inspiré, et il ne m'a pas déçu. Cela dit, pour moi il ne vaut pas plus que 3 étoiles. Ce n’est que mon avis personnel !
Joyeux Noël de la part de Gallimard qui m’envoya ce livre qui sort fin janvier. Je suis contente d’avoir pu le lire avant qu’il sorte, c’est si rare. Merci à eux encore une fois pour cette lecture.
Ce livre est de la même collection que le précédent livre reçu. Mais contrairement à l’autre, je n’ai pas détesté. Je ne sais d’ailleurs pas trop ce que j’en ai pensé. L’écriture est brute, elle vous prend aux tripes. L’auteur arrive sur 250 pages à vous faire ressentir toutes les émotions de ses personnages, surtout de Louise, l’héroïne. C’est rare car (et je le sais d’expérience) lorsque l’on écrit ainsi, c’est souvent dur de faire sur la durée, arriver à tenir montre une technique d’écriture au point. L’histoire est importante, mais plus encore ici, ce qui nous importe, c’est le personnage de Louise. Je peux m’identifier à elle, elle n’a qu’un an de plus que moi, cette fille ça aurait pu être moi. Et comment réagirais-je si cela devait m’arriver ? Je n’en ai aucune idée.
Ici, tout commence lors d’un cours de mathématique lorsque Louise prise de crampe au ventre, va aux toilettes et accouche. On découvre que c’est un déni de grossesse. Mais comment aurait-elle pu être enceinte alors qu’elle n’a jamais couché avec personne. Louise est complètement désemparée et n’est plus qu’une coquille vide. Ce livre est son parcours pour se reconstruire petit à petit. On la voit retrouver pied pas à pas et c’est cela qui est intéressant. Comment après cela réagirait-on? Vivrait-on ? Ce n’est pas le genre de questions que l’on se pose. On pense que cela n’arrivera qu’aux autres, c’est toujours aux autres que ça arrive jusqu’à ce que ça nous arrive à nous. Et que faire ?
J’ai dévoré ce livre, en deux soirées, il était fini. Deux soirées, pas une. Ce livre vous fatigue trop. La première partie vous prend tellement aux tripes que c’est impossible de s’arrêter, on lit et le temps est happé en même temps que vous et puis il se fait tard, alors on s’arrête. Et vient le soir d’après, on reprend la lecture, on est plus calme, Louise reprend pied, et nous aussi. On fait le même parcours qu’elle. C’est un livre qui peut déranger, mais il referme aussi les plaies qu’il a pu ouvrir et les autres. Je pourrais faire ce parallèle avec le film Des Hommes et des Dieux qui n’a pourtant rien à voir. Mais lorsque j’ai vu ce film, j’ai failli ne pas le finir, il me faisait trop mal, mais je l’ai regardé en entier et en même temps que cela se calmait, je me calmais aussi et pour finir, je me suis senti mieux le film une fois fini. Pour ce livre, c’est la même chose. Alors qu’on pourrait être tenté d’arrêter, le livre nous entraîne avec lui et nous calme. Les livres ont toujours été ma psychothérapie à moi, ce livre est une étape de plus.
Encore merci à Gallimard et à Isabelle Pandazopoulos pour ce livre que je n’aurais même pas ouvert de moi-même et que j’ai finalement pris plaisir à lire. Je ne sais pas si je le conseille, tout dépend de qui vous êtes, mais si vous êtes tenté, n’hésitez pas. Ce parcours initiatique vous apprendra également des choses sur ce monde des jeunes mères.
Lorsque j'ai commencé ce roman au vu de la quatrième de couverture j'étais déjà presque sure de beaucoup aimer ce roman et bien je ne suis aucunement déçue de ma lecture, ce livre est pour moi un véritable coup de cœur.
Du coté de l'histoire : Louise est une jeune étudiante de 18 ans très bonne élève avec un bel avenir devant elle. Elle accouche un matin, en plein milieu d'un cours de mathématiques, dans les toilettes de son lycée. Aucun signe ne laissait présager une grossesse, pire encore, elle n'avait jamais eu de relations sexuelles avec quiconque ... Comment cela peut-il être possible ? Qui peut être le père? Pour cette jeune fille, c'est une véritable descente aux enfers qui commence alors. Elle sera confrontée à énormément de choses en même temps, sa famille ne la croit pas et n'arrive pas à l'aider, ses amis qui restent dans l’ignorance et s'imaginent les pires choses, et surtout elle même et ses questions sur ce bébé, pas voulu, pas préparé, totalement inconnu. C'est un être qui est né d'elle sans demander la permission, sans même s'annoncer. Plus que le déni de grossesse en lui-même, on est face à un non-désir d'être mère. Comment accepter ce bébé comme son propre enfant alors qu'elle n'est qu'elle même qu'une adolescente? Nous suivons à ses côtés ce douloureux processus de découverte de soi, de l'autre. toute sa vie et son être vont être touchés, dévastés, détruits. Pourra t-elle se reconstruire ? Et comment ?
Du coté de l'écriture : L'auteure réussit à nous parler avec un réalisme exemplaire de déni de grossesse sans jugement ni pathologie mais avec une très grande pudeur. En alternant les voix de chapitres en chapitres, elle fait intervenir tous les personnages qui auront un lien de près ou de loin avec la jeune fille : amis, parents, médecins, psychologues… Ces voix, utilisant toutes la première personne du singulier permettent de nous faire ressentir et entre-apercevoir la réalité du quotidien de Louise: Ses doutes, ses colères, ses intentions mais aussi ses moments de bonheur. Nous sommes face à la réalité dans toute sa brutalité et sa cruauté. La fin n'est absolument pas prévisible. On avance, tout comme les protagonistes du roman, dans le récit sans savoir où il va nous emmener.
En conclusion : Un récit très dur mené d'une écriture tout en pudeur et réalisme, un livre choc qui ne laissera je pense personne indifférent. Une écriture à découvrir et un roman extraordinaire à lire. Je le conseille fortement.
Ce livre, je l’ai acheté au salon du livre de Montreuil en Novembre dernier. J’en avais entendu un peu parlé avant à cause de son thème qui est le déni de grossesse.
Je dois dire une chose, c’est que la quatrième de couverture du livre est mensongère. Dans celle-ci, il est indiqué que Louise est entourée et soutenue par ses amis et sa famille après son accouchement. Ce n’est absolument pas le cas, elle est tellement seule qu’on a mal pour elle.
Le thème du déni de grossesse évoqué dans le résumé est à peine évoquer et c’est bien dommage parce que je pense qu’il pourrait y avoir plus sur ce thème. Non ce livre parle surtout de l’acceptation ou non de ce bébé dans la vie de Louise.
J’ai trouvé que Louise est une jeune femme courageuse surtout après ce qui lui arrivé. Mais j’ai trouvé aussi comme le désigne son entourage, qu’elle voulait trop faire plaisir à tout le monde ou paraitre parfait aux yeux du monde. Mais j’ai bien vu sa lutte pour prendre une décision concernant son bébé. J’ai bien vu combien ça lui faisait mal.
C’est un roman qui alterne pas mal de point de vue. Surtout au début, sans doute parce que Louise est inconsciente et que l’auteur veut nous faire comprendre ce qui se passe pendant ce temps-là. Mais je trouve qu’il y en avait trop, on serai resté à Samuel et la mère (ou le père) de Louise, ça aurait amplement suffisant.
La fin arrive vite, trop vite. J’ai trouvé qu’elle prenait sa décision trop vite, comme sur un coup de tête alors qu’elle a été indécise depuis le début, même si son comportement laissait envisagé cette solution.
C’est un livre qui apporte plus sur la reconstruction après un déni de grossesse que sur le déni de grossesse en lui-même. Malgré tout j’ai passé un bon moment même si je n’ai pas toujours compris notre héroïne, mais difficile de comprendre ce qu’on n’a pas vécu.
J'ai connu ce livre un peu par hasard, cas j'ai rencontré l'auteur lors du salon du livre à Paris en 2013. J'ai été intriguée par le résumé qu'elle en a fait, mais ce n'est que quand je suis "tombée dessus" à la bibliothèque j'ai pu le découvrir. A part un style d'écriture parfois un peu difficile à lire (pour marquer la détresse de Louise, ou un peu surfait quand Samuel parle, alors que les conversations SMS sont très différentes), j'ai beaucoup aimé ce livre. Clairement, il donne à réfléchir. J'ai bien aimé pouvoir appréhender l'histoire selon différents points de vue, on se rend compte que le déni de grossesse n'est pas seulement celui de Louise mais aussi celui de son entourage. L'issue de l'histoire est poignante, remuante. Même en suivant les pensées de Louise, on a du mal a comprendre totalement ce qu'elle ressent, car c'est réellement une expérience très personnelle. Une histoire touchante, émouvante et difficile. J'aime l'idée que ce genre d'histoire soit proposée en jeunesse, et que la fin soit en demi-teinte, car elle montre la "vraie vie".
A la fois captivant et glacial, ce livre ne peut laisser le lecteur sans réaction. Tout d'abord, le sujet, peu traité en littérature jeunesse, est intéressant mais glaçant : le déni de grossesse. D'ailleurs, on voit, lorsque Louise est à l'hôpital, à quel point ce sujet est délicat. Comment une mère peut renier un enfant qu'elle porte, faire comme s'il n'était pas dans son ventre ? L'enquête que mène son camarade de classe, Samuel, tient le lecteur en haleine. L'originalité de raconter l'histoire de différents points de vue est également original et rompt le malaise et l'effroi que l'on peut ressentir à certains passages. On est un peu sonné par ce qu'il lui arrive et on ne peut la laisser seule dans sa quête de savoir. Ce roman tient sur un fil.
Un sujet délicat, celui du déni de grossesse chez une jeune adolescente. Il est poignant et déchirant de suivre cette jeune femme essayer de jouer un rôle qu’elle n’a pas souhaité, d’apprendre à aimer un enfant qu’elle n’a pas attendu, et en même temps assez frustrant de ne pas comprendre davantage ce phénomène. Le début et la fin m’ont passionnée, mais le milieu du livre m’a plutôt ennuyé, car j’en attendais davantage.
La décision d'une vie. Tout est très bien documenté par l'auteure. Certains passages auraient pu être allongés et je trouve qu'il manque certaines informations. Mais c'est un très bon roman à lire une après-midi pluvieuse avec un thé et des biscuits à la cannelle.
Il y a également quelques fautes présentes et cela gêne un peu la fluidité de lecture. Mais c'est une belle découverte tout de même qui permet d'informer sur le déni de grossesse.
[...] La Décision est une histoire prenante et qui nous cause du souci mais qui offre un dénouement satisfaisant. On porte de l’intérêt à voir Louise évoluer, en bien ou en mal. [...]
Roman coup de poing sur le déni de grossesse. Très touchante histoire de Louise qui ignorait tout de sa grossesse, et qui croyait encore être vierge. On parle très beau de cette facette de la maternité, pour les jeunes femmes qui n'ont pas le fameux instinct maternel. Une lecture qui m'a beaucoup marquée.