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L'Art français de la guerre

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Un jeune homme, dépourvu d'ambition, qui erre à travers la vie sur le bateau du minimum d'effort, est soudainement confronté à la dure réalité de la vie quand il voit à la télévision les soldats français étreignant leurs épouses et les petits enfants avant de se lancer pour la première guerre du Golfe en 1991 quand les troupes alliées suivent les Etats-Unis dans le tourbillon de l'opération «tempête du désert». Il prend soudain conscience que la liberté et le confort qu'il prend pour acquis viennent au coût élevé payé par le sang par les soldats qui sont méprisés par tous.
Il devient fasciné par les histoires de guerre de ses compatriotes et se lance dans un voyage de découverte de ce que la guerre représente pour les gens qui vivaient dans les lignes de front des guerres de l'histoire.

784 pages, Pocket Book

First published August 18, 2011

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Alexis Jenni

45 books14 followers

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Community Reviews

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30 (4%)
Displaying 1 - 30 of 78 reviews
Profile Image for Yves Gounin.
441 reviews68 followers
February 18, 2012
J'aurai mis plus d'un mois à lire "L'art français de la guerre". C'est peu dire que le Goncourt 2011 m'aura deçu. C'est à croire que les jurés ne l'ont pas lu et lui ont décerné leur récompense en pensant avoir à faire à un nouvel avatar des Bienveillantes. Là où Jonathan Littell dynamitait l'art du roman, Alexis Jenni écrit un livre ennuyeux et prétentieux au message caricatural : "La guerre, c'est laid ; l'amour c'est beau". Sa structure est d'une banalité crasse, qui alterne le passé (un peintre de guerre ballotté entre la Résistance, l'Indochine et l'Algérie) et le présent (le narrateur, lyonnais, a mal à la gorge et sors acheter des médicaments à la pharmacie de garde).
On imagine le prof de SVT qui traite sa crise de la quarantaine en ciselant sa prose à coup de passé simple et d'imparfait du subjonctif, et s'imaginant écrire un chef d'oeuvre. Il est bien triste que les jurés du Goncourt l'ait conforté dans ce sentiment. Dans 50 ans on lira encore "les Bienveillantes" ; "l'Art français de la Guerre" n'aura d'autre destin que de jaunir dans nos greniers.
Profile Image for Isabelle.
247 reviews67 followers
March 23, 2012
As soon as I finished this book, I went online to find out if it had already been translated into English... No yet! Too bad! I would like everyone I know to read this book.
Besides the fact that it received the famous Prix Goncourt and that it is an obscenely good first novel, it is a daring and profound analysis of the ravages of war, colonialism and post colonialist racial tensions in my homeland. We follow two heroes through an Illiad of sorts: WWII, Indochina and Algeria, none of them proud moments for my country... and then there is the inevitable Odyssey that follows: the modern day wanderings of the narrator, the novel' other hero, among a racially diverse and therefore downtrodden population parked in the increasingly sad suburbs of major French cities. Our two heroes are not what they seem: is the artist turned warrior really an accidental para-trooper who crossed all those wars without soiling his hands and his soul? Is today's narrator a true modern day Bardamu, or a shameless opportunist?
Is France really a country so refined as to have gladly engaged in one nameless form of treason after another and in a continuous flow of artful acts of torture and violence since WWII? Is my country's deserved fate bringing such warfare on its doorstep today, in the big cities where cars burn and tempers flare up?
The answer, obvious as it is, needed confirmation!

On a more mundane note, I am glad that the book is too long and that Jenni overshot his ending by at least 50 pages. The alternative would have been unbearable in its perfection!
17 reviews
January 11, 2013
Si vous habitez ou avez passé du temps en France et en particulier dans les grandes villes, vous avez certainement déjà vu des bandes de policiers habillés comme des parachutistes demander sans excès de politesse leurs papiers a des jeunes hommes qui ont clairement un profil suspect, ayant un teint basané. Peut-être avez-vous personnellement eu a faire avec des membres des forces de l’ordre curieuses de savoir ce que vous aviez dans vos poches ou de voir la photo sur votre carte d’identité. Mon beau-frère a eu le plaisir de faire cette expérience lors d’un retour de vacances a l’issue desquelles il était particulièrement bronze. Lors d’un weekend romantique a Paris avec son copain d’origine algérienne, une de mes amies pu le voir se faire « interpeller » a coups de matraque pendant qu’un policier la rassurait gentiment qu’ils n’allaient pas lui faire de mal, a elle. Naturellement. Elle est blonde avec des yeux bleus. Mais le pire c’est qu’il y a de fortes chances, si vous n’avez jamais connu que la France, que vous trouviez ca normal. « L’art français de la guerre » explique en grand partie comment nous sommes arrivés a cette triste situation.

La rencontre et l’amitié grandissante entre le narrateur et Victor Salagnon, un ancien combattant de le Libération, de l’Indochine et enfin de l’Algérie est au centre de ce roman, au cours duquel le narrateur prend peu a peu conscience d’a quel point ce qu’il appelle « la pourriture coloniale » a infecté la France contemporaine. Certains comportements subis aux mains des Nazis par les Français sous l’Occupation ont en fin de compte été repris lors des conflits d’indépendance des décennies suivantes. Et enfin, une fois bien ancrés chez les participants a ces conflits, militaires autant que civils, ils ont été importes dans la Métropole.

Ce n’est pas un livre qui se tord les mains de remord, qui montre du doigt ou qui fait l’éloge des héroïques résistants du FLN ou du Vietminh par opposition aux oppresseurs coloniaux, du moins pas directement. C’est plutôt une étude de comment la violence quotidienne peut devenir banale, comment des gens bienveillants peuvent devenir peu a peu paranoïaques et brutaux, et surtout de comment ce genre de conflit infecte les esprits de tous les participants. La peur et la haine de l’Autre donnent souvent naissance aux crimes qui auparavant n’existaient principalement que dans l’imagination. Le jeune magrébin pense que le gendarme lui en veut et que les passants ont peur de lui. Le gendarme sent que le jeune veut l’éviter. Le passant sent qu’il devrait avoir peur. Donc le jeune se dit qu’il n’a rien a perdre vu qu’il est juge d’avance. Le policier sait qu’il y a toutes les chances que ca vaille la peine de le contrôler. Le piéton passe son chemin sans rien dire. Il est bien soulage que ca ne soit pas lui.
Profile Image for Sarah.
239 reviews25 followers
September 24, 2019
C'est un gros livre qui couvre plusieurs décennies de guerres coloniales (et de définition du "nous" contre "eux"). J'ai bien cru qu'il me faudrait plusieurs décennies pour le lire aussi.

On parle très peu de la guerre d'Indochine en France, beaucoup plus de la guerre d'Algérie. Ici, les deux sont abordées à l'échelle d'un homme, soldat de métier, procédé efficace pour en montrer l'absurdité, qui en donne une vision fragmentée, mais aussi beaucoup plus humaine

La construction du roman, avec un narrateur trop jeune pour avoir connu ces guerres, ami du soldat qui lui a raconté son expérience, permet d'introduire des réflexions sur l'usage de la force et la construction de l'identité et de tirer des comparaisons avec le temps présent. Les quelques personnages féminins semblent opposer l'amour à l'horreur de la guerre, pas le meilleur thème du livre à mon avis.

Voilà pour moi c'est un livre intéressant, mais qui n'a pas réussi à m'accrocher outre mesure. Quelques passages m'ont désarçonnée, notamment le "repas de divorce" du narrateur (appelons comme ça sa crise de folie)...
Profile Image for Pečivo.
482 reviews182 followers
January 24, 2018
"Jestli jsme tam byli doma, kdo byli ti lidé, kteří tam žili? A když teď žijí tady, kdo jsou teď? A kdo jsme my?" - tyto a podobné otázky si klade pan Jenni v tomto rozsáhlém románu o poválečných dějinách Francie. Stejné otázky si kladou i lidé, kteří ztratí klíče a pijou hodně alkohol, ale tady jde o něco jiného.

Kdo pravidelně sleduje moje recenze - dobrý den, Bronislavo! - ví, že jsem sečtělý jak pán a je málo věcí, který nevim. No ale Jenni mě nachytal na švestkách! No! Jak by řekl on - nachytal mě na le švestkách! Protože je Francouz! Francouzské umění válečné jsem si jako většina lidí představoval tak, že lidem v roláku někdo vyhlásil válku a oni vyvěsili bílé prapory a šli si dát bagetu! Ale non! Jakože francouzsky ne! Frantíci po druhý světový šli rovnou na tvrdku s les kulometama do Indočíny a počali tak první vietnamskou válku! Ta americká byla až druhá! Proč o tom nikdo nenatočil nějakej film? Nebo mi to prostě neřekl!

Frantíci rádi jezdili na kole a tak měli dřív hodně kolonií. Po vynálezu auta pak ztratili zájem o kolonie, to dá rozum. Kolonie pak začli bejt autonomní! LOL! Prosím vás drazí lidé, zastavte mne někdo, asi se mi protrhly humory! Navíc Francouzi zjistili, že Indočína je blbost. Nikdo přece nemá rád Kung-pao na kari. Mnohem lepší to je zvlášt a proto ta země nikdy neměla budoucnost. Hlavní hrdina je stařík, který vypráví druhýmu hlavnímu hrdinovi svůj příběh. A jeho příběh je o tom, jak si to štrádoval z druhý světový právě do Indočíny, kde Francouzi dostali na fraque (na frak) a šli tak hasit nepokoje v Alžíru.

Proč hasit? Protože Alžír byla další kolonie a tam taky měli kola a hlavně Hasany. Hahahah. No a tam to dopadlo podobně nevalně, ale o tom už psal Camus, tak tam jsem nebyl uplně na le švestkách. A nakonec se vojáci vrátili domu a na starý kolena si stěžujou, že maj doma uprchlíci. No a Jenni hezky popisuje kde se stala chyba a proč jsou ve Francii čas od času nepokoje a že si za to vlastně ty joudové můžou sami.

K tomudle všemu narval Jenni do knihy sáhodlouhý rozmluvy o malování tuší, protože sám maluje tuší. To ale vlastně nikoho nezajímá. To je jako kdybych sem teď psal, že mám rád pečení. Za prvý to neni pravda a za druhý to nikoho nezajímá, protože každej ví, že Hera je pečení. Já jsem jen pečivo. Všehovšudy 8/10.
Profile Image for Frumenty.
379 reviews13 followers
May 8, 2014
This is definitely the longest book I have yet read in French. Like many other readers, I found the parts called "Roman" kept me engaged while the parts called "Commentaires" were sometimes heavy going. The subject of the "Roman" parts, a career soldier named Victorien Salagnon, has delegated the telling of his life story to an unnamed young narrator in exchange for painting lessons. The device works well. The "Commentaires", the narrator's account of his own doings and conversations with Salagnon, don't lack action or dialogue, but there is a rather inordinate amount of philosophical rambling which is at times illuminating but at others might have been better left out. That is my impression, but had I been reading this in my own language then my response may have been different. I don't know.

A simple summary of the novel is thus: Salagnon is a senior schoolboy in occupied Lyon "qui prend le maquis" (who slips away to join the resistance) and continues to serve during the occupation of Germany; at a loose end in the aftermath of WW2 he goes as a paratrooper to Indochina; after the French defeat in 1954 he goes to Algeria and continues there till the French exodus in 1962; the Lyon to which he returns is riven with social problems which are the product of France's colonial wars.

A central motif of the book is Salagnon's lifelong compulsion to paint, a practice which he continues in every theatre of war and to which he attributes the survival of his sanity. The novel's title ambiguously references his painting. Painting, for Salagnon, is an escape to a wordless space where he can deal with feelings that go beyond words. A recurring theme of the "commentaires" is the damage which France's shameful colonial wars have done to the language.

Jenni is at pains to present the reader with the horror of war, which occasionally becomes tedious as much for its predictability as for the graphic detail. This is an unashamedly polemical novel which takes aim at war, colonialism, racism, and Charles De Gaulle (le grand menteur). For all its faults, it is still a magisterial work of fiction with something very compelling to say about France in the modern era.

The soldiers who served in De Gaulle's colonial wars are presented as rough and ruthless men, capable of atrocious acts of violence, but Jenni somehow managed to maintain in me, as reader, a sort of reserved sympathy for these people shaped by war and horrific circumstances. The old soldiers have become a contentious group in post-colonial France, intolerant, nostalgic for the simple certainties of war and potentially violent. North Africans are a marginal group, identified with Islam, and another group, represented by Eurydice, the love of Salagnon's life, are the "pied-noirs", French colonials born in Algeria. All three groups live on the margins of French society, in banlieues such as Jenni's deplorable "Voracieux-les-Bredins". All have legitimate grievances and the tensions will eventually ignite riots. Colonialism is the root cause of this explosive mixture.

I was puzzled by the sudden appearance near the end of the novel of the narrator's odd-looking girlfriend, with her lips coloured "rouge profond", her eyes "violette" and her white hair ("de duvet de cygne"). Is violet close enough to the blue of the French flag to make her a red, white and blue allegorical figure of la France? From the moment she appears he adores her, and (for whatever it may signify) he is bonking her in the very last sentences of the book. What do other people make of this?
Profile Image for verena.
44 reviews16 followers
July 6, 2012
que dire sur ce pavé Goncourt? mes sentiments sont vraiment mitigés après la lecture de ce roman.

J'ai tout d'abord beaucoup aimé la partie qui relatait la vie de Salagnon, je les ai trouvé bien renseignées, bien écrites et très intéressantes. Je ne voulais pas arreter ma lecture avant de savoir ce qui allait suivre. Enfin au bout des quoi,80 premières pages? le début est d'un ennui mortel!!!



J'ai été extrêmement rebutée par les parties "commentaires". Même si on sent que l'auteur part d'un bon sentiment, ces parties sont plus que répétitives et surtout niaises au possible. L'auteur aurait pu faire l'économie de 200 pages! le personnage qui relate les faits est manichéen et souvent idiot, les derniers commentaires m'ont paru totalement décousus du reste dans la mesure ou l'on tombe d'un seul coup dans une description amoureuse guimauve et pitoyable.

En ce qui concerne le style de ce roman à nouveau je trouve que l'auteur tente de faire de gros efforts mais très vite le style parait pompeux et lourd. L'auteur trouve de bonnes images, de bonnes tournures de phrases mais les répète 200 fois, un peu comme un bon élève qui recopie dix fois la même idée dans sa copie soit parce qu'il a seulement une idée valable ou soit parce qu'il est tellement fier de sa trouvaille qu'il la répète jusqu'à l'écoeurement. On a l'impression en lisant ce livre que l'auteur cherche l'approbation de tous, et ça le rend trop lisse et, très ironiquement (!) très politiquement correct.

Un conseil? ne lisez PAS les parties "commentaires" lisez seulement le reste. Cela aurait été un bon roman sans cela.


cet auteur a besoin de maturité (littéraire bien sûr) je pense que lui donner le Goncourt ne lui donne pas une bonne idée de ce qu'il a produit. Certes ce n'est pas trop mal pour un premier roman, mais ça ne vaut pas un Goncourt. Il faut absolument qu'il arrête ses dénonciations sociales très mal écrites et idiotes au possible!
Profile Image for Seher Andaç.
345 reviews33 followers
June 18, 2021
Peki kimdir düşman? Düşman kim?

2. okumamı bitirdikten 1 gün sonra, yani 17 Haziran 2021’de İzmir’de, Deniz Poyraz bir partinin il binasında çalışırken, yapabildiği tek şey öldürmek olsun diye var edilmiş birisi tarafından ÖLDÜRÜLDÜ!
Düşman kim?
….
684 sayfa boyunca roman okuruyla birlikte savaşı, silah kardeşliğini, biz olmayı, bizden olmayan onları sorguluyor. İkinci Dünya Savaşı, Cezayir Savaşı ve Vietnam Savaşını yetmezmiş gibi işkencesiyle anlatıyor. Bitmiyor, bitecek gibi de değil… Yani barışın ufuk çizgisi katlanmış bir kâğıt gibi şimdilik yükselerek uzaklaşıyor.
1,036 reviews
November 22, 2014
C'est long, lent et verbeux, comme beaucoup de livres francais, en particulier ceux qui sont primes. La partir roman est bonne, la partie commentaire est carrement pesante. Encore un prix Goncourt decevant.
Profile Image for Arnold Nageler.
35 reviews1 follower
September 12, 2024
Grandios. Die Beschreibung der Einfachheit des Kampfes/Krieges der die Gesellschaft auch außerhalb der Schlachtfelder nicht loslässt. Die Prinzipien des Krieges auf dem Schlachtfeld und anderswo, ausgedrückt in einer schönen und zum Nachdenken anregender Sprache....
Profile Image for Shotgun.
406 reviews43 followers
April 25, 2024
Tento postmoderní román získal v roce 2011 prestižní Goncourtovou cenu - tedy nejprestižnější literární ocenění pro literaturu ve francouzštině. Je to poměrně krátká kniha a má dva hlavní hrdiny. Kromě vypravěče, který mladého muže ze současnosti tu především máme stárnoucího legionáře, který vypravěče učí malovat tuží.
-- A právě zážitky tohoto muže z tří válek tvoří největší a nejzajímavější část knihy. Kromě profláklé druhé světové války tu zažíváme i Indočínskou válku neboli boj francouzských kolonizátorů s Viet -Minhem. Později sledujeme i jeho působení v bojích v Alžíru. Autor ukazuje válku v její syrové ošklivosti. Zejména v té části z Vietnamu jsou popisy bojů hodně drsné.
-- Kromě líčení běžné válečné každodennosti zde je i milostný příběh legionáře a židovské dívky s kterou se setká už v nemocnici během druhé světové války. Vypravěč zde líčí i roustoucí napětí mezi rodilými Francouzi mluvícími klasickou francouzštinou a přistěhovalci z Alžíru mluvícími verlanem. Celou knihou se jako červená niť line motiv tužové malby, která oba muže spojuje. Ač na Goodreads má kniha dost rozporuplné hodnocení, tak já byl spokojený a kniha se mi četla dobře.

163 reviews
October 27, 2017
This is a long novel translated from the French by a fine storyteller. The almost cinematic muscular prose describing France's two post colonial "wars" in Vietnam and Algiers told through the eyes of Victorien Salagnon, a war veteran, holds nothing back .This is not a book that glorifies conflict but shows the brutality and dehumanising effect it has on all involved with it's ultimate futility. Interspersed are commentaries from the narrator discussing the impact on modern day France and racism. A really enjoyable read.
Profile Image for G. Prove.
67 reviews7 followers
April 1, 2020
LE parti riguardanti la guerra d'Indocina e quella d'Algeria sono interessanti, altre sono invece di un pedante lirismo che ho fatto fatica a sopportare. Finito perchè iniziato, ma da pagina 300 volevo già abbandonarlo
Profile Image for Natxo Cruz.
643 reviews
December 4, 2012
Una novel·la que pretén ser una anàlisi sociològica de la França contemporània i actual, que emfasitza el paper del colonialisme com a causa del mal encaix dels fills dels immigrants nord-africans, i dels avalots conseqüents dels suburbis de les grans ciutats.

Es combina amb poca traça un relat prou competent dels conflictes a Indoxina i Algèria amb una reflexió contínua sobre el caràcter excloent del fet francès, el fracàs de l'integració dels "nous francesos" i el racisme implícit.

Malgrat tot, el llibre resulta massa dens, feixuc, pesat i de vegades indigerible per l'estil de l'escriptura, fins al punt que he tardat més a llegir-lo que molts clàssics de mil pàgines.
Profile Image for Remy.
126 reviews
March 15, 2012
Apres une entree en matiere un peu difficile et pour tout dire presque ennuyeuse, je me suis fait au style de l'auteur, et j'ai apprecie la maniere dont sont traitees les 3 dernieres guerres francaises. Je ne suis pas sur d'avoir apprecie a leur pleine mesure les differents commentaires (etats d'ame) de l'auteur. Par contre, le gros point noir, au moins une douzaine de coquilles typographiques. Ils n'ont pas de relecteur chez Gallimard ou quoi !!! Ca fait tache pour un Goncourt.
1,287 reviews
February 21, 2012
Inderdaad, zoals de andere reviews zeggen, een moeilijk boek en misschien ook wat te lang. Ik vond het toch heel interessant, omdat het enerzijds de smerigheid van de koloniale oorlogen laat zien, anderzijds de problemen van hoe om te gaan met de allochtonen in ons eigen land. In dit geval dan Frnakrijk. Heel veel doet denken aan de situatie in ons land met Wilders c.s.
Profile Image for Agnès.
507 reviews30 followers
December 24, 2012
À travers la vie d'un homme, une réflexion sur 20 ans de guerre menée en France et par la France: WW2, Indochine, Algérie... Et mise en perspective des idéologies qui séparent entre "eux" et "nous".
Un roman qui marque le lecteur, dans un style fluide mais élaboré.
175 reviews1 follower
July 9, 2015
een slecht boek van iemand die navelstaren tot kunst verheven heeft
Profile Image for Lazarminator.
24 reviews
April 13, 2024
Bio sam iznenađen da se savremeni francuski pisci bave temama Vijetkonga, II svetskog rata ili rata u Alžiru preispitujući ulogu Francuske. Generacije koje su učetvovale u ovim ratovima polako izumiru, ali su preživeli sa sobom doneli u otadžbinu posledice koje trpe svi. Sila izaziva samo veću silu. Poraženi smatra da je bilo potrebno samo malo više sile da bi se izvojevala pobeda. Sledeći put neće napraviti istu grešku. I uvek hrli u sledeći put...
Militantni povratnici, izopačeni od užasa koji su proizvodili decenijama, kroje sadašnjost po svojoj meri. Nekada debeljuškasti policajci, smešnih pojava, bili su sasvim dovoljni da se održava javni red i mir. Danas su nam potrebne istrenirane ljudske mašine, u punoj ratnoj opremi, kako bi gušili nerede. A veća sila stvara veći nered, do konačnog istrebljenja.

Roman kritikuje rasne razlike, pisac smatra da rasa ne postoji, da je to izmišljena reč. Postoji samo čovek.
Knjiga se bavi bivšim francuskim vojnikom koji je prošao živ kroz sve ratove koje je Francuska vodila od 1941. do 1965. Ratni veteran živi miran, tih i povučen život, jer ga spasilo umetnost, slikarstvo. Drugi veterani, koji nisu imali tu vrstu ventila, ne mogu da žive u mirnodopskim uslovima. Njima mir smeta, golica ih. Ne žele rat, ali pretnju vide u svakom čoveku, u svakoj misli, političkoj ili umetničkoj. A pretnja se mora ukloniti. Svaki čovek je pretnja.

Roman je jasna kritika savremene Francuske, kao i Francuske koja je ostavila iza sebe milione mrtvih na gomili ratišta.

- Ali ja se suprotstavljam onom što ti tipovi govore!
- Kad se suprotstavljamo, delimo isti prostor. Tvoja krutost ih jača. Rasa nije prirodna stvar, ona postoji samo kada se o njoj govori. GAFFES uspeva da uveri ljude da je rasa naš najvažniji problem. Oni prave vetar i svi misle da taj vetar postoji. A vetar u stvari izvodimo iz njegovih dejstava: zato što postoji rasizam, pretpostavljamo da postoji rasa. I onda su oni pobedili, svi misle kao i oni: za ili protiv, sasvim je svejedno.
Razumem Euridikin gnev. Kad vidi Marijanija, ona poželi da mu zabode glogov kolac u srce da se nikad više ne bi vratio, da bi nestao sa svim drugim avetima koje ga prate. Kada on dođe ovde, ono tamo oživi i napuni se duhovima; a mi ovde živimo svoj život pokušavajući da o tome ne mislimo. Razumem Euridikin gnev, ali Marijani me je nosio kroz šumu.
Pr. 559
Profile Image for Rafel Socias.
445 reviews5 followers
August 24, 2021
El narrador de la història, de la qual no coneixem el nom, és un jove desil·lusionat que vaga per la ciutat de Lyon limitat a la seva supervivència. En un dels seus passejos sense rumb coincideix amb Victorien Salagnon, qui accedeix a ensenyar-li a pintar. En les converses que mantendrà amb ell, reviurà tot el període de guerres que va patir França des de principis dels anys 40 fins a la independència d'Algèria el 1962: la Segona Guerra Mundial, la Guerra d'Indoxina i la guerra d'Algèria.

El llibre es desenvolupa en dues narracions connectades però que gairebé podrien funcionar de forma independent. Per una banda, el que l'autor anomena "Novel·la", que és la narració de la vida de Victorien Salagnon, des del moment en que, ben jove, s'allista a la resistència contra els nazis fins que acaba la seva participació a la guerra d'Algèria. Per altra banda, els "Comentaris" constitueixen les reflexions del narrador sobre aspectes diversos de la seva pròpia vida i molt especialment de la seva realitat social, així com els moments de trobada amb Salagnon, el seu amic d'armes Mariani i la seva esposa Eurydice. 

És una narració doblement interessant. Permet conèixer aquest període de la història francesa del segle XX en que França, guiada per De Gaulle, intenta mantenir la seva grandesa a pesar de perdre el seu imperi de manera inexorable, i sacrifica els seus joves per una causa que es pot qualificar de perduda, fent ús a més de tot un ampli ventall d'atrocitats. En contrast, encara que amb un vincle molt clar, ens parla de la situació de la França actual, amb els problemes derivats de l'existència d'una societat multiracial on una part de les persones d'ascendència europea desconfien dels nord-africans i molts nord-africans no es senten francesos.

"L'art francès de la guerra" és un llibre molt interessant, encara que per moment l'estil narratiu de l'autor es fa una mica pedant, una mica inflat, i fa que la pròpia narració perdi interès, sobretot en els fragments de "Comentaris". A pesar d'aquest petit defecte, és una novel·la magnífica i molt recomanable per acostar-se al passat recent i al present de França.
Profile Image for Jerôme.
57 reviews2 followers
September 17, 2021
‘In tijden van oorlog’ is een boek met hoge pieken en diepe dalen. Gelukkig zijn deze pieken en dalen in het boek goed te onderscheiden. De dalen worden gevormd door de ‘Commentaren, eigentijdse filosofische beschouwingen van de schrijver; waarbij ik moet bekennen dat ik het regelmatig niet kon opbrengen de schrijver door al zijn bespiegelingen te volgen.

Gelukkig worden deze afgewisseld door de veel langere ‘Romans’, bestaande uit superb vertelde Franse militaire geschiedenis tussen 1943 en 1962, achtereenvolgens: de Bezetting, de Resistance, Indochina en Algerije. Hier heeft de schrijver de Franse militaire cultuur prachtig getroffen: een continue ‘uphill struggle’ tegen krachten die eigenlijk te sterk voor ze zijn, maar waar ze met aristocratische stijl, élan en panache toch de strijd mee aangaan. In dit opzicht is de oorspronkelijke titel: ‘L’art français de la guerre’ veel juister dan de titel waar de Nederlandse vertaalsters voor gekozen hebben, een vertaling die overigens voorbeeldig is.

Een voorbeeld van zo’n melancholieke beschrijving van Franse koloniale operaties betreft het bezoek van de held, Victor Salagnon en zijn collega subalterne officieren de avond voor hun vertrek naar de jungle, aan Grand Hotel Tonkin in Hanoi, waar ‘alles flonkerde. Er werd muziek gespeeld, er werd gedanst. Beeldschone vrouwen met lang zwart haar walsten met heel kleien pasjes, met de aristocratisch zelfbeheersing waar militairen van het expeditieleger hopeloos verliefd op werden.’ Ik zit meteen in de sfeer, en dat blijft de schrijver het heel boek volhouden.

Ondanks de alle elan en melancholie is de auteur zeker niet blind voor de levensveranderende uitwerkingen van oorlog, zowel op fysiek en psychologisch gebied. Mooi voorbeeld hiervan is dat de relatief nobele Salagnon de rest van zijn leven vriend blijft met een wat verwerpelijk sujet, die hem in de oorlog in Indochina het leven heeft gered tijdens een desperate terugtocht door de jungle.
Een fraaie klassieke verdieping van het boek is het Homerisch thema van de Odyssee, waarbij de held Salagnon oorlog voert en vijftien jaar over drie continenten zwerft voor hij terug kan keren bij zijn grote liefde Eurydice. Schijnbaar moeiteloos weet de auteur die klassieke lijn met de grote historische lijnen en de persoonlijke avonturen te verweven. En de filosofische verdiepingen neem je maar voor lief of sla je over.
Profile Image for Stephen Hickman.
Author 8 books5 followers
December 12, 2025
A profoundly political novel that I found a challenging read. The length was indulgent and the willingness to over describe in what is already a very dense read made me look forward to the end like few novels I have come across. I also found the distinction between the narrator and the book's main character, Salagnon sometimes difficult to determine particularly in the first half. Moving between WW2, Indochina (Vietnam), and Algiers, the Salagnon memoir as a freedom fighter turned commissioned French officer is a bleak and brutal condemnation of ultimately pointless, self defeating conflict, however it's driving purpose appears to me to be as a platform for the author through the narrator to explore the failure of the French to assimilate with the people in the nations it sought to conquer, essentially fighting internal wars that further divided and created the ongoing tensions we see today in France between police, right wing political groups and Muslim citizens. The French Wars are reflective of the failure to achieve colonial ambitions, primarily because the colony is never defined or sought to be defined by the homogeneity of the one population that results; the racial milieu that might round hard cultural edges if as an example people are not categorised by 'face', is resisted. The author does not explore Utopian alternatives, though in his narrator he attempts to demonstrate a sort of artistic emotional enlightenment brought about by the exposure to the memoir of Salagnon. I always felt the narrator knew where he was headed which occasionally made this a sermon. I also felt that the women in the book offered very little other than sexual fulfilment, which may have been quite deliberate, but I suppose War is a man thing.
12 reviews
February 4, 2025
The novel is a very powerful criticism of French imperialism, which has affected both the past and present day France. The narrator is a man who refuses to follow the typical middle-class life, with a wife and a house and a car, shopping every Saturday and etertaining friends who have a similar lifestyle. He seems tired of the superficiality of this life, and one day shocks his girfriend by preparing a horrible dinner for their friends of the food he bought at the meet market, which is not transformed hygenically and aesthetically into the food to put on the plates of the middle class families but rather exposes the fact that the food comes from killing animals. After he breaks up with the girl and begins a very simple and apparently very unabmitious life, he meets Salagnon, a veteran of the wars in Indochina and in Algeria, who teaches him to paint in ink and tells him his story of his life, which takes us back to the times of the WW2, when he joined the partisan groups to fight against Germans, and then through the wars in Indochina, where he was one of the few who survived, and then in Algeria.
What I liked was the presentation of the complexity of colonial relations, where it is no longer possible to decide who is on the right side. I think, however, that, especially towards the end of the novel, the author want to much to tell readers what to think, and too explicitly comments on imperialism istead of showing scenes that would make the reders come to their own, not necessarily obvious or one-sided conclusions.
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8 reviews
December 2, 2023
L’auteur a une excellente plume mais je crois humblement que le livre aurait nécessité un travail substantiel d’édition. La peinture chinoise est décrite abondamment dans le livre comme un art soigné où les traits doivent être utilisés parcimonieusement. Et pourtant, l’auteur aurait dû appliquer la même stratégie pour son écriture. Il y a beaucoup de répétitions et de longueurs qui nuisent à l’appréciation des thèmes abordés. De plus, un texte plus court et concis aurait permis à l’écrivain d’utiliser un rythme plus lent dans les chapitres sur l’Indochine. Ce faisant, les lecteurs auraient été plus à même d’apprécier ces passage lents nécessaires à la compréhension de cette guerre interminable. C’est un texte fort intéressant publié un an (de révision et de réécriture) trop tôt.
96 reviews
March 7, 2025
Il ne faut pas avoir peur des 634 pages de ce premier roman, auréolé du prix Goncourt en 2011, et au titre intrigant.
L'art et la guerre..Victorien Salagnon, artiste peintre et militaire de carrière durant la guerre de 20 ans ( de la lutte contre l'occupation allemande jusqu'à la guerre d'Algérie), se raconte à son élève, le narrateur, qui vit en marge d'une société dont il ne supporte plus le conformisme.
Classer la population pour mieux l'instrumentaliser , génére de brefs élans populaires vite contrôlés par la force, voilà le " nerf de la guerre ".
Ce roman analyse ce que l'on observe confusément, choqués ou enthousiastes, et nous sommes bien loin de la paix..
Profile Image for Paul Reid.
12 reviews
October 22, 2017
I’ve only 12 pages to go and I’m struggling!! How many times must the author repeat himself or try to repeat himself by inverting existing sentences?! There’s a great book in her but it’s easily one third to long and there are rambling boring bits particularly in the chapters entitled Commentaries. The author tends to be a little too self indulgent. The story of Salagnon is terrific. But I didn’t feel satisfied with the extent of it or the ending. This book is a big investment of time at 612 pages long.
Profile Image for Louise.
6 reviews
July 28, 2025
Difficile de se départir de l’impression de superflu (les répétitions c’est bien mais sur 700 pages ça devient lourd, les thèmes du désir et du sexe sont clairement de trop, les considérations sentimentales du narrateur dans le dernier commentaire tombent comme un cheveu sur la soupe, et finalement tout le thème de la peinture apporte peu au récit c’est dommage) alors que les sujets centraux sont traités de manière saisissante (héritages de la décolonisation, effacement des victimes, parallèles ou continuités sur l’usage de la force et le maintien de l’ordre…)
Profile Image for Jackie (Farm Lane Books).
77 reviews7 followers
August 31, 2017
The writing in this book was outstanding - I wanted to highlight about 3 sentences on every page. Unfortunately, no plot developed and I disliked the graphic violence. I decided that I didn't need any more horrible imagery in my head and so I abandoned this book after about 200 pages. If you appreciate fantastic writing and can stomach the violence then I'm sure you'll find a lot to like in this book.
164 reviews
May 21, 2018
Guerres de colonisation = sales guerres, suivies de parfaites exemple de décolonisations ratées, avec des rancœurs que l’on ne peut effacer. Source de la sauvagerie coloniale = exacerbation des différences et de l’identité nationale, obsession de la race et de ressemblance identitaire d’où découle le sectarisme. Rode partout : dans le couple, lors des émeutes, avec l’apparition des CRS, dans la file d’attente à la pharmacie... la guerre s’est transportée dans les banlieues
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