Greek mythology or Biblical stories base dramas, such as Electra (1937), of French writer Hippolyte Jean Giraudoux, who also wrote several novels. He fathered Jean-Pierre Giraudoux.
People consider this French novelist, essayist, diplomat. and playwright among the most important French dramatists of the period between World War I and World War II. They note his work for its stylistic elegance and poetic fantasy. The relationship between man and woman or some unattainable ideal in some cases dominates themes of Giraudoux .
Léger Giraudoux, father of Jean Giraudoux, worked for the ministry of transport. Giraudoux studied at the Lycée Lakanal in Sceaux and upon graduation traveled extensively in Europe. After his return to France in 1910, he accepted a position with the ministry of foreign affairs. With the outbreak of World War I, he served with distinction and in 1915 became the first writer ever to be awarded the wartime Legion of Honour.
He married in 1918 and in the subsequent inter-war period produced the majority of his writing. He first achieved literary success through his novels, notably Siegfried et le Limousin (1922) and Eglantine (1927). An ongoing collaboration with actor and theater director Louis Jouvet, beginning in 1928 with Jouvet's radical streamlining of Siegfried for the stage, stimulated his writing. But it is through his plays that gained him international renown. He became well known in the English-speaking world largely because of the award-winning adaptations of his plays by Christopher Fry (The Trojan War Will Not Take Place) and Maurice Valency (The Madwoman of Chaillot, Ondine, The Enchanted, The Apollo of Bellac).
Giraudoux served as a juror with Florence Meyer Blumenthal in awarding the Prix Blumenthal, a grant given between 1919 and 1954 to painters, sculptors, decorators, engravers, writers, and musicians.
"L'Électre" est une pièce qui mettent en scène des personnages qui rejettent de façon classique tout compromis et poursuivent un parcours meurtrier qui mène à un catastrophe pour la société en entier. Malheureusement dans le contexte de 1937, l'année où elle a été montée pour la première fois, c'était plutôt une incitation aux français de refuser de faire la guerre contre les allemands. On aime enseigner "Électre" et aussi "La guerre de Troie n'aura pas lieu" dans les universités nord-américaines pour comprendre aux étudiants comment le sentiment pacifiste était fort en France face au menace Nazi. "Électre" a alors une vocation pédagogique dans un contexte. Pourtant, sa valeur littéraire comme tel n'est pas grand.
am citit atâtea piese de teatru despre același subiect și personaje în ultima lună încât nu credeam că Electra lui Jean Giraudoux mă va surprinde💛 Citiți!
Un merveille - tellement de sujets abordés, le role de la femme, le destin, la famille, et en si peu de mots. Par moments drôle, tendre, tendu, philosophique, historique.
J'ai apprécié la manière par laquelle Giraudoux introduit le suspense croissant jusqu'au point culminant, le voile de souffrance qui entoure chaque personnage, ainsi que le dénouement qui ne fait pas l'éloge de la vengeance, mais du bonheur. Et de la liberté aussi. 4,6/5
Pièce inscrite dans la veine des réécriture de pièces antiques. En partant de tragédies grecques, la volonté était d'utiliser les mythes fondateurs du théâtre grec pour les actualiser et traiter de thèmes contemporains.
Le ton est radicalement plus moderne que dans l'original, même si le thème général est conservé. Le traitement des "méchants" de la tragédie est en revanche très bon, leurs actes cruels étant justifiés et tempérés. on en arrive presque à comprendre Clytemnestre, et mieux même, à lui donner raison !
My favorite play ever. And the most hilarious tragedy of all time.
Giraudoux nous offre une tragédie moderne, qui reprend les thèmes du meurtre et de l'inceste, et nous l'écrit de façon fort drôle. Electre, c'est beaucoup d'humour malgré le drame qui se tisse. J'ai eu un vrai plaisir à le découvrir et à le lire ! Un vrai coup de cœur.
Well, I really liked it. At first I thought it was amazing, but then there was a lot of long and maybe not necessary speeches, even if I kinda understand since he takes a lot from absurd comedy.
Sympa, mais sans plus. C’était revigorant dans le sens où Giraudoux reprend un mythe antique mais le revisite avec une touche féministe (sans le vouloir) avec de l’ironie mêlée au tragique, un ton léger parlant de sujets sérieux.
Cette Electre mauvaise, incestueuse, cette Ereynie lancée dans le monde bourgeois et triste d’Argos avec sa soif de vengeance et de vérité, celle qui place l’épée dans la main d’un frère et qui observe le monde brûler avec l’air implacable de la justice absolue, c’est une claque dans la tête et c’est du théâtre pur. Juste merci, merci à ce type bizarre que j’aime pas d’habitude, merci Giraudoux, c’était génial!
“Je sens que vous avez beaucoup de droits dans la confrérie des femmes. Si vous payez le droit d’entrée, qui est lourd, qui est d’admettre que les femmes sont faibles, menteuses, basses, vous avez le droit général de faiblesse, de mensonge, de bassesse. Le malheur est que les femmes sont fortes, loyales, nobles.“
Antigone, Cassandre et Electre, c’est la triade des filles étranges qui hantent le monde grec pour lui dire qu’il a tort, qu’il ne voit rien et que c’est l’apanage des silencieuses qui se cachent dans les coins que de tout savoir. Un auteur qui sait ça, qui écrit pour nous dire que ces filles là sont des rapaces un peu terribles aussi, c’est quelqu’un qui m’intéresse!
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Une merveilleuse pièce qui fait partie de mes préférées (avec Cyrano de Bergerac notamment). Tout m'y semble parfait, du décor, à l'histoire en passant bien sûr par les merveilleux personnages - dont mon préféré est bien entendu le mendiant, personnage énigmatique et plein de bon sens ou complètement insensé au choix, mais Électre est évidemment aussi un personnage très touchant et son histoire et celle de sa famille, notamment sa relation à son frère et sa mère ! Et que dire de la dernière scène ! Bref, aucun mot ne pourra décrire mon amour pour cette pièce, donc, je vous la conseille, en espérant que vous l'aimerai autant que moi.
on ne peut pas faire l'impasse sur le côté symboliste de la pièce, entre le jour, la vérité et l'incendie, le vautour et le mendiant. L'aurore, est-ce l'apogée du théâtre : sa fin et son début ? Dans un effet spectaculaire, la violence (celle racontée par le mendiant mais qui ne mâche pas ses mots...). Elle est visuelle, on voit, j'ai vu Électre se déclarer, j'ai vu Clytemnestre s'abandonner, Egysthe s'oublier. La théâtralité de ce texte est fulgurante. Mais il me laisse dubitatif, ce texte. Peut-être parce qu'il est ample, ou peut-être parce qu'il est creux ? Comme disait Colette "il est [Giraudoux], à l'homme de théâtre, ce qu'est l'essayiste au romancier ?", même s'il reste talentueux.
Passionément passionant. Agréable à lire, personnages bien travaillés. Inéressant de comparer avec les oeuvres de Sophocle et de Euripide. À lire absolument!
clitemnestra: noi suntem femei, electra, avem dreptul de a iubi. la care electra: eu nu mănânc câini. I put off reading unele din operele pentru sesiune for a reason... enough said
J'ai ADORÉ Clytemnestre a longtemps été mon héroïne d'enfance : je l'ai toujours vue comme une sorte de victime qui a fini par avoir sa revanche sur la vie. En quelque sorte l'incarnation de la femme que la soumission par le patriarcat a rendue plus forte. Fille de Léda, avec son frère Castor, n'ayant pas hérité du sang divin de Zeus qui coule dans les veines de sa sœur Hélène et de son frère Pollux, elle part déjà avec un gros désavantage. Comme si être des demis-dieux ne leur suffisait pas. Pollux et Hélène sont superieurs en tout, Hélène est littéralement la plus belle femme de la Gréce pour qui tous les hommes se sont battus ... Clytemnestre est ensuite mariée à Agamemnon, qui ne la prends en mariage que parce que son frère Mélénas convoite Hélène. Agamemnon prends les restes en fait ?! De leur union naquissent Iphigénie, Électre, Oreste et Chrysothémis. Clytemnestre est une épouse soumise et une mere dévouée. Agamemnon est une brute épaisse, un marie infidele, un pere absent. La Guerre de Troie est déclarée, Agamemnon s'en va. IL SACRIFIE LEUR FILLE IPHIGÉNIE EN LUI MENTANT DROIT DANS LES YEUX AINSI QU'À CLYTEMNESTRE. À la fin de la guerre durant laquelle il a allègrement couché à droite et à gauche, il ramène dans son palais Cassandre (troyenne prédictrice, fille de Priam et Hécube) qu'il souhaite avoir à sa disposition en tant qu'esclave sexuelle. PRIME DE LA MISOGYNIE. bref fou du bus qui ne mérite que le bûcher mais on est pas uniquement là pour l'insulter. Bref Clytemnestre incarnait la femme bafouée et soumise que nous sommes toutes face à certaines situations ET CLYTEMNESTRE NEN EST PAS RESTÉE LÀ. Clytemnestre a mit fin à cette condition terrible en traitant le mal par la racine puisqu'elle a tout simplement tué son mari. bon. peut etre un poil radical mais au niveau du symbole c'est SIII fort quelle icône c'était ma perception
et bah cette lecture m'a fait remettre en question cette question d'autant plus que le temps étant passé mon engouement pour Clytemnestre (aussi pour la mythologie) s'était un peu amenuisé je l'ai redecouverte ... et sous un autre aspect bon ça reste une lecture du mythe qui est celle qu'en fait Giraudoux donc elle comporte évidemment ses biais mais c'est vrai que le côté manipulateur égoïste calculateur de Clytemnestre ne m'était pas apparu ... la j'ai remis en question ma perception du personnage ...
ET MTN ON AJOUTE ÉLECTRE À L'HISTOIRE !!!!! Ça a tout chamboulé
et puis bonnnn c'est une des meilleures peintures d'une relation mère fille dans tout ce qu'elle a de conflictuelle que j'ai pu lire ... Électre. Électre. tout ce que je pensais savoir s'est effondré. mes certitudes ont vacillé
je pense que cette œuvre plus largement, porte profondément sur les femmes mais aussi sur la difficulté pour une femme de se faire entendre et donc pour deux femmes d'exister pour ne pas être invisibilisées et ça conduit irremediablement à un affrontement entre ces deux femmes et c'est TERRIBLE et en même temps très représentatif de la société ptdr on veut pas des femmes donc à la limite une femme qui s'impose OK mais pas deux battez vous svp ALORS QUE ON POURRAIT AVOIR LES DEUX bref
c'était si bien.
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Quelle superbe réécriture ! Il prend des libertés comme Euripide en a pris, mais il les pousse toujours plus loin et rend cette pièce féministe et en même temps pas du tout, donne la parole à Egisthe et si peu à Oreste. C'est magnifique comme tout est à l'envers, tout est absurde.
i truly am on a french literature kick right now, but i'm sorry i can't help but compare this version to Anne Carson's. it's only my second time reading Electra (if you don't count Marina and the Diamonds' masterpiece Electra Heart but you should! cuz it fucks) and i feel like the bar was just too high. i mean Giraudoux does have some things going on for himself. 1. this feels a lot more like it was written for the stage and it's clearly not an academic translation, or experimental. (it's funny because rn i'm looking up places to go see electre and orestes played on stage) 2. historically too, it's part of this in between wars era of french playwrights revisiting greek tragedies to make points about politics, which i can only stan. 3. there are a few lovely monologues given by minor characters which totally blindsided me 4. some of the dialogues were amusing and witty, especially with the beggar, and electre's verve remains my favourite thing ever. 5. interesting points made about electre and her relation to womanhood,
unfortunately it kind of lacks the character work that i'm so fond of. obviously greek tragedies are full of archetypes, but i rather like it when characters and their motivations are fleshed out, i feel like clytemnestra's motives were a bit weak, and Giraudoux really glossed over the fact that agamemnon literally offered iphigenia (their daughter) as a sacrifice and he also completely erased agamemnon bringing kassandra back as a slave from the narrative, which made clytemnestra come off as shallow. still, i'm rather conflicted about this clytemnestra. while i found her wrath reduced by its cause, i think it was quite refreshing to see that her anger towards agamemnon was because he was an unsatisfying husband, and not because she was cheated as a wife, or struck with a mother's murderous grief. and then of course she had to be a 'villain'..... but simply for that, wig.
he also really went full freudian with electra's character, her deep hatred for her mother and blind adoration for her father. though her cause triumphs in the end, you don't feel like her acts were very righteous or god ordained. i'm still unclear on whether it was a bug or a feature
orestes as usual is the most Baby of all tools. Giraudoux does seem to argue that in tragedy the women are what set fate in motion and the men are mere instruments in realizing their own tragic destinies, which i found interesting, especially when you look at orestes' multiple tragedy spanning arc. wish he had pylades to take care of him :(
i feel like this review is all over the place and lowkey unfair of me, because i basically blame Giraudoux for writing one play that's not on par with Anne Carson's trilogy, but at the same time, it's true. basically read it if you want a take on Electra's story that is a snapshot of the historical/political context of late 1930's/early 1940's france? go for it (actually read Anouilh's antigone first !! but you could read this one too it's a good time)
3.5/5 rounded down to ***
ps: i am very sorry for being too lazy to look up the proper english spelling of all those greek names, one day i will maybe be a proper reviewer but not today!
"Il y a des époques où tous les cents pas vous trouvez un hérisson mort. Ils traversent les routes la nuit, par dizaines, hérissons et hérisonnes qu'ils sont, et ils se font écraser... Vous penser, les veilles de foire. Vous me direz qu'ils sont idiots, qu'ils pouvaient trouver leur mâle ou leur femelle de ce côté-ci de l'accotement. Je n'y peux rien: l'amour pour les hérissons consiste d'abord à franchir une route. [...] De ces hérissons écrasés, vous en voyez des dizaines qui ont bien eu un mort de hérissons. [...] Ce sont des hérissons crevés et c'est tout. Ils sont crevés, en raison de la faute orginelle des hérissons, qui est de traverser les chemins départementaux ou vicinaux [...]. Et soudain vous en trouvez un, un petit jeune, qui n'est pas étendu tout à fait comme les autres, bien moins salement, la petite patte tendue, les babines bien fermées, bien plus digne, et celui-là on a l'impression qu'il n'est pas mort en tant que hérisson, mais qu'on l'a frappé à la place d'un autre, à votre place. [...] Je les ramasse toujours ceux-là, d'autant plus que ce sont les plus jeunes, les plus tendres à manger".
"pour que les fleurs sentent bon, il faut sans doute que le jardinier sente mauvais" crazy
c'est comme ça qu'on adapte un mythe antique ya jean paul sartre!!! "les mouches" pâlit en comparaison. des personnages captivants, des relations complexes et tâchées de conflits, un dialogue plein d'esprit.. bref, mala mahboul. chapeau ^^ le lamento du jardinier w hkeyet les "femmes à histoires" vont me coller pendant l'éternité. les relations mère-fille de cette pièce sont tout simplement du génie (électre+la femme narsès felekher... dokht mott twaffit)... d'un point de vue psychanalytique c'est extrêmement intéressant. (comme il a été mentionné dans le IIeme axe! il en est conscient. freud s'en délécte. électre est un personnage très freudien bsifa aama. le mirage du père etc etc so real) chapeau mara okhra