In questo libro troverete storie di criminali invisibili, di scialuppe di salvataggio che rischiano di capovolgersi se non si sacrifica uno dei passeggeri, di macchine che procurano piacere di cui nessuno ha voglia di servirsi, di tram folli che bisogna fermare con ogni mezzo, anche gettando un uomo tra i binari. Leggerete racconti di esperienze che dimostrano come ci voglia assai poco per comportarsi come un mostro e di altre che provano come ci voglia ancora meno per comportarsi quasi come un santo: una moneta trovata sulla strada per caso, il buon odore di croissants caldi che si respira passando. Ma soprattutto sarete messi a confronto con rompicapi morali: è coerente dire «La mia vita è degna di essere vissuta, ma avrei preferito non essere nato»? È accettabile lasciar morire una persona per espiantare i suoi organi in cinque malati che ne hanno un bisogno vitale? Vale di più vivere la vita breve e mediocre di un pollo d’allevamento o non vivere affatto?
Questo libro è ambizioso: vuole mettere a disposizione di tutti una scatola di attrezzi per affrontare i dubbi morali, senza farsi intimidire dalle grandi parole e dalle grandi dichiarazioni di principio. È un piccolo, brillante, utile corso di autodifesa intellettuale contro il moralismo.
Illustra presupposti e fondamenti della moderna filosofia morale con la maieutica degli esempi. Divulga, regalando al lettore strumenti per una maggiore dimestichezza; insegna un approccio logico a temi etici di cardinale importanza. Il suo pregio maggiore (un'equidistanza didattica dall'odierno pluralismo etico/filosofico) diventa, tuttavia, anche il suo maggiore limite: con energia impercettibile ma costante, alimenta l'idea di risulta, e a mio avviso sbagliata, di un assoluto relativismo etico/concettuale. O meglio: non mette in guardia contro le derive relativistiche, e i loro potenziali danni. Il secolo scorso, i suoi assolutismi e le sue ideologie, stanno finalmente - e faticosamente - lasciando spazio a un maggiore equilibrio, anche etico. Tuttavia la convinzione "tranchante" che... «Tutto è relativo» sta diventando sempre più lo scudo morale degli idioti; il silenzioso lasciapassare di ogni coscienza pigra; il grimaldello di ogni debolezza. Gli effetti sono sotto gli occhi di tutti.
Dry in parts, read almost like a textbook, and yet some parts had me glued to the pages and not sleeping on my desk, like in college. I was drawn into the process, I was lost with contrasting viewpoints, the book made me think beyond my little circle. I had moments of frustration because there just wasn't an acceptable answer, all outcomes cost too much. It worked, I thought, I considered and I looked inside myself but I didn't enjoy the process, some parts where hard to get through. They were boring with facts and studies, or featured uncomfortable choices. I had hoped, when I picked it up that it would be a light hearted book, it's wasn't. I did get more from it than my college textbooks and lectures. I would recommend it to student of Ethics.
Un ouvrage intéressant qui pose les bases et nous incite à réfléchir aux problèmes qui sont posés. Néanmoins, je l'ai trouvé parfois redondant et ces répétitions de phrases quasi identiques avaient tendance à me faire décrocher.
Merece mucho la pena, pero solo la primera mitad, en la que plantea los experimentos mentales. la segunda mitad siento que es demasiado teórica, pero si alguien quiere leer algo de no ficción y preguntarse sobre sus valores morales, está guay.
…. Philosophie morale expérimentale…. Un ouvrage réservé aux éveillés…. À ceux qui cherchent des réponses ou des questions à se poser sur la nature humaine. Un travail de recherche incroyable de Ruben Ogien. Mon sentiment : Enooorme Merci Baptiste
Excellent ouvrage de philosophie morale, expérimentale. J'ai connu Ogien par son éthique minimale, qui considère qu'une action n'est immorale que si elle nuit à autrui. De ce fait, les relations homosexuelles, l'inceste et autres relations sexuelles "déviantes", le cannibalisme... sont tout à fait acceptables (elles ne nuisent pas à autrui) entre personnes consentantes. Cela débouche ainsi à des réflexions libertaires : laissons les personnes faire ce qu'elles veulent sans faire la police morale.
Mon "expérience de pensée" préférée : "Et si la sexualité était libre ?", une société dans laquelle on mettrait nos capacités à donner du plaisir sexuel à la disposition d'autrui au lieu de les garder pour nous-mêmes, dans une logique d'échange considérée comme asymétrique de nos jours (des raisons considérées frivoles ou immorales) ou dans une logique de don, sans rien attendre en retour. La sexualité serait donc "complètement libérée du paternalisme politique et moral".
Je ne suis pas branchée philosophie mais ça se laisse bien lire. Première partie intéressante et claire, qui présente et analyse de nombreuses expériences de pensée. Deuxième partie beaucoup plus théorique et presque superflue j'ai trouvé.
Dans cet ouvrage, Ruwen Ogien approche les théories philosophiques sur la morale comme des théories scientifiques que l'on peut remettre en question et éventuellement réfuter à l'aide d'observations. Le lecteur est convié à une diversité de résultats d'expériences de pensée (et plus rarement de situations de vie réelles) dans lesquelles les gens sont confrontés à des choix difficiles (sacrifier un innocent pour en sauver 5, par exemple). Ces expériences ont une validité limitée que Ogien reconnaît d'emblée, sans faux-fuyant. Peu de gens auront à choisir, par exemple, de faire atterrir un avion sur la portion la moins peuplée d'une ville plutôt que sur la partie qui l'est davantage, et s'ils avaient à le faire, les circonstances seraient suffisamment différentes pour que leur choix ne coïncide pas à celui qu'ils déclarent sur un questionnaire. Mais elles ont l'intérêt de montrer que certains facteurs (et lesquels) orientent nos choix moraux dans un sens ou l'autre (par exemple, est-ce que la situation dans laquelle se trouve l'innocent à sacrifier a été créée indépendamment de moi ou par ma faute, et celle des autres qui peuvent être sauvés?).
Les résultats principaux auxquels il estime parvenir sont, en termes généraux, de montrer que nos intuitions morales (du moins ce que les philosophes disent que nous avons en matières d'impressions rapides sur ce qui est évidemment bien ou mal) ne sont pas nécessairement bonnes ni défendables, et plus largement, qu'elles et nos décisions ne correspondent pas de façon consistante à ce que dicte ou énonce l'une ou l'autre des théories morales établies. Par exemple, nous ne nous reconnaissons de devoirs indépendants de nos intérêts, de notre situation et des conséquences de nos choix que dans certaines situations, comme lorsque des émotions nous empêchent d'assumer la décision que nous avons prise dans une optique conforme à une autre théorie morale, soit au conséquencialisme ou utilitarisme qui en est une variante (pour laquelle les conséquences de nos actions en font des actions morales si elles augmentent le bien-être ou plus vaguement les utilités, que cela ait été notre intention ou non). Si déontologisme et conséquencialisme étaient des théories empiriques, elles seraient refutées quoique vraisemblablement non abandonnées pour autant.
Une autre conclusion à laquelle Ogien croit être parvenu, et à laquelle je me suis montré particulièrement sensible, est livrée à l'encontre de l'éthique des vertus, selon laquelle il existe un type de personne vertueuse peu importe les circonstances dans lesquelles elle se trouve, personne sur laquelle nous gagnerions à modeler nos actions (ou l'apprentissage de nos agents moraux artificiels, comme le propose Martin Gibert dans Faire la morale aux robots, livre recommandable). Cette conclusion est à l'effet que cette constance vertueuse, et plus largement la personnalité, n'existent pas, et que des stimuli situationnels et immédiats (comme l'odeur de la pièce dans laquelle vous vous trouvez, le costume que porte la personne qui vous donne un ordre, le délais que vous avez à respecter avant de remettre votre formulaire, et combien d'autres) suffisent à faire de vous un monstre ou un ange (un bon samaritain ou un observateur indifférent). Ogien prend appui sur Milgram et 40 ans d'expériences en psychologie morale expérimentale (tirées plus souvent qu'autrement de l'ouvrage de John M. Doris, Lack of character) pour illustrer et soutenir l'idée que la personnalité, comme concept, découle d'une tendance à porter sur les gens des jugements généraux et pauvres, c'est-à-dire la même tendance dont naissent les jugements racistes, sexistes ou spécistes.
Pour moi, qui suis appelé à parcourir au rayon x la vie complète des gens pour savoir pourquoi ils ont volé ou se sont battus, cette conclusion est préoccupante. Elle est potentiellement ravageuse à l'égard de la pertinence de ma pratique. Ogien n'offre pas de réconfort à cet égard. Les traits de personnalité auraient un pouvoir prédictif moindre que les causes dites proximales. Les gens ont agit comme ils ont agit parce que l'occasion se présentait et que x stimuli (pluie, froid, perte de temps au téléphone ou dans une file d'attente) leur a fourni l'élan nécessaire à franchir le pas supplémentaire. Le manque de considération pour la portée des réflexions exposées est une faiblesse connue voire revendiquée par l'auteur. En exagérant quelque peu, disons qu'il effleure des conclusions sérieuses, ébranle la cohérence là où nous nous estimions jusqu'ici en droit de la trouver, et nous laisse les mains vides, sinon pour miser sur notre pouvoir (si nous sommes des "compatibilistes", pour qui le libre arbitre est compatible avec le déterminisme) de modeler l'occasion présente et fuyante.
I do not understand this book's popularity. The author makes SO many errors in logic it borders on insulting to the reader. He sets up premises and says that they mean something which they absolutely do not and then claims people aren't acting rationally when they say they would or would not behave a certain way. For example, he sets up a hypothetical where a train is going to absolutely hit 5 line workers but you are standing on a bridge and can change the path to hit one bystander who is standing on a different track. Most people said they would switch the path to save the 5 at the sacrifice of 1. Then he changes the scenario to you can save the 5 workers by pushing a random guy next to you on the bridge into the path of the oncoming train. Most people said they would NOT do this and he claimed that they are acting in an irrational way. I think actively murdering someone who was not in harms way by pushing them is quite different than redirecting the train's path to kill one person instead of five but he does not even allow the possibility that there is a difference in the two scenarios. Another example. There was a study where French women were surveyed about their willingness to give birth at 40 if they could be guaranteed a healthy baby through artificial help. Only 8% of women said they would and many said that they thought it was taking medical help too far. He found this ridiculous since the medical technology is available. What he seemed to completely discount was that most women have no interest in being new mothers at 40! An editor who was versed in logic and who had a lot of red pens should have read this book before it was published.
Lecture assez décevante de ce livre qui m'avait pourtant été recommandé. Le coté vulgarisation ne m'a pas dérangée, et l'introduction offre une assez bonne base aux concepts et enjeux de l'éthique en philosophie. Néanmoins, les "expériences de pensée" de la première partie sont trop nombreuses à mon gout et traitées de façon très (trop?) inégale: j'ai regretté que l'analyse (si l'on peut employer ce terme) de certains cas se limite à quelques questions rhétoriques jetées en pâture et laissées sans même une tentative de réponse. Dans les cas les plus développés, j'ai parfois eu l'impression d'un manque de rigueur dans le raisonnement qui conduisait à plusieurs formulations vagues, voire dérangeantes. En revanche, j'ai trouvé quelques parties, notamment celle sur les animaux, plutôt bien construites et argumentées, avec des références qui permettent de creuser les différents arguments si on le souhaite. La bibliographie sur laquelle s'appuie le livre est intéressante et donne envie d'aller plus loin, mais l'ensemble n'est vraiment pas convaincant à mes yeux.
Malgré le fait que le livre ne fait que survoler différent aspects de "l'affrontement" entre philosophie morale et résultats d'expériences de pensées, cela reste un bon ouvrage pour se familiariser avec les différents courants de la philosophie morale ainsi que l'avis des contemporains de chaque courant sur les résultats des expériences présentées par l'auteur. J'ai particulièrement apprécié le fait qu'Ogien ne prend aucun parti pris (même si on peux parfois deviner son avis entre les lignes) et ne fait qu'exposer les différents avis des penseurs de la morale, il ne nous reste plus alors qu'à nous faire notre propre idée sur le sujet.
Ruwen Ogiens Antimanuel d’éthique mit dem Titel "L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine" ist kein Handbuch der Tugend, sondern ein Störfeuer gegen jede moralische Selbstgewissheit. Wer glaubt, Moral beginne bei klaren Prinzipien, wird hier lernen, dass sie bei unseren Widersprüchen anfängt. Das Buch ist als „Antimanuel der Ethik“ (Antimanuel d’éthique) konzipiert – eine fundierte Einführung in die experimentelle Moralphilosophie (philosophie morale expérimentale), deren Hauptanliegen es ist, die kritische Prüfung der moralischen Intuitionen und der Regeln des moralischen Denkens (règles de raisonnement) zu fördern. Ogiens Ziel ist es, eine „intellektuelle Werkzeugkiste“ bereitzustellen, mit der man moralischen Debatten ohne Ehrfurcht vor großen Begriffen wie „Pflicht“, „Tugend“ oder „Würde“ begegnen kann. Er vertritt eine pluralistische und antifundamentalistische Haltung: Moral braucht keine einzige, unanfechtbare Grundlage. Das Buch zeigt, dass Moralität nicht durch Dogmen geschützt, sondern durch Widerspruch belebt wird. Empirische Herausforderung der klassischen Ethik Die empirischen Ergebnisse stellen etablierte moralische Intuitionen und ethische Theorien wie den Deontologismus, den Konsequentialismus und die Tugendethik auf fundamentale Weise infrage. Besonders aufschlussreich ist das Trolley-Problem (Le tramway qui tue): 89 % halten es für erlaubt, den Zug umzuleiten (einen töten, um fünf zu retten), aber nur 11 % finden es erlaubt, eine Person aktiv auf die Gleise zu stoßen, um dasselbe Ergebnis zu erzielen. Diese Asymmetrie deutet auf einen Mangel an Kohärenz in unseren moralischen Urteilen hin. Auch der Situationismus stellt die Idee einer stabilen „moralischen Persönlichkeit“ infrage. Triviale situative Faktoren beeinflussen unser Verhalten stärker als vermeintlich feste Tugenden. Zudem zeigt sich eine Dissoziation zwischen Urteil und Rechtfertigung: Befragte äußern starke moralische Missbilligung (etwa bei unschuldigem Inzest), können sie aber rational nicht begründen – ein Befund, der die Zuverlässigkeit intuitiver Moral erschüttert. Experimente wie La machine à expériences enthüllen außerdem, wie psychologische Verzerrungen, etwa der status quo bias (Verwechselung von „was ist“ mit „was sein soll“, Sein-Sollen-Fehlschluss), unsere moralischen Präferenzen prägen. Die Macht des Zufalls Situative und psychologische Faktoren üben einen tiefgreifenden, oft unbewussten Einfluss auf moralische Urteile aus und widersprechen der Annahme, moralisches Verhalten sei rational oder charaktergesteuert. Selbst kleinste Details verändern das Handeln: Die Wahrscheinlichkeit, dass jemand einem Passanten hilft, steigt signifikant, wenn er zuvor eine Münze in einer Telefonzelle findet – eine minimale Hebung der Stimmung genügt. Der Geruch frischer Croissants fördert Großzügigkeit; Zeitdruck dagegen hemmt sie. In einem berühmten Experiment halfen nur 10 % der Seminaristen, die in Eile waren, einem am Boden liegenden Mann, während 63 % der Nicht-Eiligen anhielten. Auf psychologischer Ebene illustriert das Knobe-Resultat, dass die moralische Bewertung einer Handlung beeinflusst, ob wir sie als absichtlich (intentionnel) betrachten: Handlungen mit schlechtem Ausgang wurden in 82 % der Fälle als absichtlich beurteilt, Handlungen mit gutem Ausgang nur in 23 %. Das zeigt, dass unsere Intuitionen nicht neutral urteilen – sie sind moralisch voreingenommen. Gedankenexperimente als moralische Laboratorien Gedankenexperimente bleiben in dieser Perspektive unverzichtbare Werkzeuge. Sie klären Unterscheidungen wie Töten und Sterbenlassen (tuer et laisser mourir) und isolieren moralische Faktoren. Das Szenario Urgences prüft die Intuition, ob es moralisch einen Unterschied macht, aktiv einen Fußgänger zu töten oder passiv fünf Verletzte sterben zu lassen, obwohl das Ergebnis identisch ist. Solche Experimente schärfen die Trennlinie zwischen deontologischen und konsequentialistischen Ansätzen. Die Varianten des Trolley-Problems beleuchten die doctrine du double effet: Ist der Tod einer Person Mittel (simple moyen) oder unbeabsichtigte Nebenwirkung (effet collatéral)? Das berühmte Beispiel vom ertrinkenden Kind (L’enfant qui se noie dans l’étang) erweitert diese Logik: Wer das Kind in der Nähe nicht rettet, handelt moralisch gleich wie jemand, der das Kind in der Ferne verhungern lässt. Beide Fälle müssen ähnlich behandelt werden (Il faut traiter les cas similaires de façon similaire). Ogiens Ziel ist dabei nicht, die Philosophie zu psychologisieren, sondern sie zu demokratisieren. Die experimentelle Ethik zeigt, dass moralische Autorität dort beginnt, wo Begründungen transparent werden – nicht dort, wo sie von „Tugend“ sprechen. Fazit "L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine" ist eine Schule des Zweifelns, die uns nicht entmutigt, sondern mündig macht. Ogien zeigt, dass die Moral weniger eine Lehre als eine Übung ist – ein Denken in provisorischen Urteilen, das sich selbst beobachtet. Seine éthique minimale ist der Versuch, Ethik auf das zu reduzieren, was wirklich zählt: anderen nicht zu schaden (ne pas nuire), und ansonsten die Freiheit zu wahren, zu leben, zu lieben und zu irren. Dieses Buch zeigt, dass Moral nicht in Geboten wohnt, sondern in der Fragilität unserer Urteile. Es lehrt uns, dass moralische Reife nicht in der Sicherheit von Prinzipien liegt, sondern im Mut, sie immer wieder zu hinterfragen – mit Sanftmut, Skepsis und einem Hauch ironischer Bescheidenheit. Montaigne hätte gesagt: „Je ne fais rien sans joie.“ – Ogien fügt hinzu: Man soll auch nicht moralisch sein, ohne zu denken.
3.5 stars A very basic introduction to ethical philosophical dilemmas. If you have any background at all in philosophy you'll be familiar with a lot of what you find here but it is presented in an easy to follow and interesting fashion. I did, however, think some of the explanations and some of the reasoning seemed a bit nonsensical in places but that could be my failing.
Ça fait mille ans que j'ai commencé ce livre (en Janvier 2023, véritablement) et je l'ai relu et terminé parce qu'une amie a moi, il y a cinq jours, m'a mentionné vouloir s'introduire un peu plus à la philo, et je lui ai dit que je lui passerais.
C'est une très bonne introduction-- j'ai pris un cours de philo (qui m'a fait questionner mon choix de carrière, sans mentir) et c'était justement un livre qui nous était conseillé pour complémenter le cours.
Ogien a cette aptitude que possède la plupart des chercheurs en science sociales, ou en philo, qui est celle d'être un bon écrivain (chose qui n'est pas du tout partagée dans les sciences naturelles, où, à l'habitude, il faut passer quatre heures à déchiffrer une phrase sans verbe). Cette habileté fait qu'il joue avec les mots d'une manière à présenter des sujets d'une manière qui semble neutre/objective alors que, si vous avez suffisamment de connaissances en philo, vous réalisez que ce n'est pas vraiment le cas. Ce n'est pas mauvais (Ogien est tout de même humain), mais ce serait une bonne idée de lire une autre intro, prendre un cours ou écouter un podcast, histoire de pouvoir former une opinion plus diverse.
Sinon une autre petite critique, j'ai trouvé que certains sujets étaient discutés de manière presque banale, alors qu'il y avait beaucoup plus de complexité dans le débat. Ça m'a un peu déçu. Il y a aussi des thèmes/théories qu'il n'a pas abordé (l'éthique du « care » par exemple) alors que je m'y attendais.
Bref. Bonne intro à la philo. Probablement à lire avec quelque chose d'autre.
Le titre du livre avait attiré mon regard dans les bacs de chez Gibert, mais j'ai moralement décidé de le laisser à la personne en face qui l'avait aussi repéré. Plusieurs années après, au détour d'une conversation avec un intervenant dans mon école, coach en développement personnel - profession qui m'intrigue au plus haut point - le titre refait surface. Pour répondre à ces oeillades du destin, je trouve l'e-book et commence la lecture de ce livre.
Comme tout le monde a lu "Comment se faire des amis" de Carnegie, il sera facile de le citer. "L'influence des croissants chauds sur la bonté humaine", c'est la même chose, mais dans le champ de la morale. Ludique, drôle, fluide, il aborde de nombreux thèmes différents, des expériences de pensée qu'il est possible de sortir mondainement en soirée pour se la péter ou pour découvrir la vraie personne que vous avez en face, de tester soi-même. Depuis Carnegie, je demande régulièrement l'heure à des passants. Après avoir lu le livre de Ruwen Ogien, je questionne mon sens moral à chaque fois que je croise à gros monsieur.
C'est incontestablement un livre à lire, qui reste général mais a le mérite d'aborder des thèmes assez larges pour ouvrir le champ des possibles !
Livre de philosophie expérimentale qui donne une bonne approche sur cette nouvelle branche de la discipline.
Qq concepts à retenir:
- conséquentialisme : ce qui compte est de faire en sorte qu’il y ai au total le + de bien ou le moins de mal possible dans l’univers (ne nécessite pas de respecter aveuglément certaines contraintes sur l’action, ex traiter qqn comme un simple moyen) N’impose aucune définition du bien —> utilitarisme : bien = plaisir ou satisfaction des besoins de chacun. Œuvrer au plus grand plaisir du plus grand nombre
Déontologisme : il existe des contraintes absolues sur les actions, qu’on ne doit jamais faire (ex: ne pas mentir - cf Kant -, ne pas traiter qqn comme un simple moyen)
Pente fatale : tolérer qqch de controversé revient à tolérer pire par la suite
3,5. Bonne entrée en matière en philosophie par des expériences de pensée. Comme le dit l’auteur lui-même, s’exposer à de nombreux dilemmes parait être une meilleure initiation à la réflexion éthique que de « lire et relire les grands textes de l’histoire des idées ». Pour un public non averti, la philosophie est moins abstraite et agréable à lire, invitant le lecteur à la réflexion. Néanmoins certains points m’ont semblé moins développés, peu analysés (quelques questions rhétoriques laissés sans tentative de réponse). La deuxième partie « Les ingrédients de la « cuisine » morale » dresse un état des lieux et se montre davantage critique envers différentes règles du raisonnement moral, ce qui en constitue une bonne suite aux diverses expériences de pensées évoquées dans la partie précédente. Cette dernière partie est à relire quand on a eu le temps d’oublier !
Sur le passage des pages 292-293, ne pourrait-on dire que ces examples tiennent plus du principe du devoir implique pouvoir, plutôt du fait qu'il est inutile de dire aux gens de faire ce qu'ils feraient déjà d'eux-mêmes? En effet, les gens choisissent régulièrement de faire des choses contraires à leur bien-être et à leur santé. On pourrait même trouver des examples où une personne chercherait à être malade (pour échapper à une obligation, par exemple, comme des obligations militaires). Et bien sûr le fait de fumer n'implique pas qu'une personne cherche à devenir malade, mais elle fait clairement un choix contraire à ce sens. Obliger quelqu'un à prendre soin de soi peut alors avoir un sens. Si ça en a pas, ce serait plutôt parce qu'on n'en a pas toujours la possibilité (on pourrait ne pas avoir accès à des médicaments, des médecins, on pourrait être dépressif et donc ne pas trouver le bien-être facilement, etc.). Dans ces cas-là, une obligation morale de prendre soin de soi serait absurde, mais parce que on n'a pas la possibilité de le faire. On pourrait très bien avoir à un médecin et ne pas y aller, comme ça arrive souvent. Et dans ce cas, obliger quelqu'un à y aller aurait un sens, vu qu'elle ne le ferait pas d'elle-même. Bref, je trouve que ces examples sont mal trouvés. Quelqu'un pense-t-il différemment?
Peccato. L'argomento sembrava intrigante: filosofia morale sperimentale, cioè il ragionare su principi etici partendo da esperimenti mentali. L'autore cerca di dividere le persone in 3 categorie: "deontologisti", "consequenzialisti", "utilitaristi". Almeno questo mi è sembrato di capire.
Il libro sembra essere stato scritto di fretta e non per un pubblico generico. Invece di partire da un ragionamento, e utilizzare uno o più esperimenti mentali per avvalorarlo, avviene l’esatto contrario: si parte da un esperimento mentale e si finisce a parlare di un po’ di tutto. Ogni capitolo, che riguarda un esperimento, è diviso in sotto capitoletti senza un ordine preciso, ognuno contenente la risposta ad una specifica domanda. Nell'ultima parte del libro c'è una sezione introduttiva sulla filosofia morale sperimentale, non capisco perché non è stata messa all'inizio.
In sintesi, ci sono spunti ingressanti, ma nascosti nel disordine.
Spunti interessanti: - Per Hare, l’argomentazione morale “che si fonda sull’idea per cui è male uccidere gli animali crolla del tutto non appena si comprende che, seguendola, si ridurrebbe considerevolmente il numero degli animali e dunque la quantità complessiva di benessere degli animali”.
Plusieurs expériences de pensée qui permettent de se tordre le cerveau. Intéressant !
Par exemple : Vous connaissez sûrement celle du conducteur de train dont la locomotive est défectueuse et ne peut s'arrêter alors que, sur les rails, 5 personnes se trouvent et seront tuées si elle continue sa route. Le conducteur peut changer de route pour s'orienter sur un autre rail et donc sauver les 5 personnes de la mort certaine. En revanche, sur ce nouveau rail se trouve 1 personne. Faut-il que le conducteur écrase les 5 personnes ou se détourne et en tue une seule ?
Maintenant, un chirurgien peut-il tuer une personne saine pour récupérer 5 organes qui sauveront, à coup sûr, 5 malades de son service ?
Pourquoi ces deux expériences de pensées sont-elles différentes ? 😉
Une fois passée l'introduction qui peut être un peu ardue si nos années de philo sont loin derrière nous, la progression des chapitres permet de s'immerger petit à petit dans le sujet de l'éthique et de la morale. Aborder le sujet via les expériences de pensées convient visiblement parfaitement à ma tournure d'esprit. J'ai lu le livre à petites doses chaque jour et très vite cela a résonné avec un article, une actualité, une conversation. Les chapitres sont inégalement développés et certains peuvent nous laisser sur notre faim ; mais quelque part, à nous de prolonger la réflexion. Ce livre m'a énormément fait réfléchir, mission accomplie pour Ruwen Ogien !
A few interesting and thought provoking ideas, but I felt that mostly there was a lot of stuff not really valuable to me. Too often, the book was confusing, I did not know where the author was going. If it had been written more concisely with a clear plan, it might have been easier to digest. The last quarter of the book was lost me, I simply got bored and did not really want to try to guess where the author was going, if he was going anywhere.
Notation très compliqué de ce livre. C’est vous êtes un initié à la philosophie je le trouve bien. Sinon c’est faisable mais il est vraiment compliqué à lire. Plusieurs fois j’ai du relire la même page, recommencer du début ou carrément lire à haute voix pour comprendre. Clairement pas une lecture d’été facile. Il y a des choses incroyables dans ce livre mais je ne suis pas sure qu’il soit « très bien écrit ».
Parfois un peu trop académique à mon goût (rarement ceci dit), c'est tout de même dans sa grande majorité une lecture délicieuse qui implique le lecteur comme rarement auparavant. Usant d'exemples drôles, toujours pertinents, un ouvrage de qualité que je recommande absolument à qui s'intéresse à la morale, l'éthique, et la philosophie de manière générale.
I will review this book differently as it was not a fiction, not even a biography, but a psychology review book. I enjoyed the simplicity of it, how it talked about psychology exercises that really made me think. I actually found myself asking the people around me those same questions. I enjoyed most of the book, although some parts were a bit boring and redundant at times. 2.5/5 stars
Un acercamiento muy entretenido a los principales planteamientos de la psicología de la moral. El libro se sustenta en casos y experimentos que se han realizado a lo largo del siglo pasado y los desglosa de manera que plantea diferentes puntos de vista.
Buen libro para reflexionar. Se hace ameno ya que en la primera parte expone diferentes casos prácticos y en la segunda parte ahonda un poco más en la parte teórica con unas bases ya asentadas. Lo recomiendo.
En plus d’autres critiques plus intéressantes sur le fond, le titre donne l’impression que le livre est un mauvais roman français qui parlerait d’une histoire d’amour impossible entre deux parisiens un peu abîmés par la vie.