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233 pages, Paperback
First published January 1, 1928
Exactly as the man without a name had said, moonlight illuminated the room. It was the light of insomnia, a light for sick eyes.
The banker’s body was hidden by blankets and his head, resting on the pillow, seemed to lack a torso. There was also something ridiculous about this older man’s head perched on its exposed neck.
Everything on earth follows the same laws. Starting at one point, a man, an animal, a tree grows and grows, then slowly deteriorates.
No one was in the courtyard. In my blurred vision, the line of the horizon seemed to spin as I looked at it. No tree, no bush concealed me. I was facing the walls of the house, the window, and the slope of the roof at which I had tossed balls as a child.
“Estuve mucho rato mirándola antes de despertarla… fue para que se sintiera confusa cuando se lo dijera”Tal vez conozcan su novela más famosa, «Mis amigos», el resto de su obra se encuentra en una casi completa oscuridad, quizás en un penoso e injusto homenaje a su autor que prefería quedar en un segundo plano, lejos de los focos, y que fueran sus libros quienes se comunicaran con el público, cosa que desgraciadamente no es el caso. Afortunadamente, en los últimos años parece estar viviendo un renacimiento (en Francia fue muy popular en la primera mitad del siglo pasado) que espero se extienda a nuestras tierras (mi agradecimiento a las editoriales Pre-textos, Hermida Editores y Pasos perdidos por la labor en este sentido).
“Se acordaba un poco del anciano que había dicho que para redimirse había que sufrir. Pero eso no lo incumbía a él porque nunca le había hecho daño a nadie”Este libro reúne siete relatos, siendo el protagonista del primero, «El crimen de una noche», quién le presta su nombre al conjunto, remedo del Raskólnikov de «Crimen y castigo». En todos ellos hay hombres —siempre hombres, las mujeres son secundarias ocupando papeles de sospechosas o sospechosas o culposas de causar infelicidad— merecedores de compasión que solo logran provocarnos rechazo, seres en búsqueda de una felicidad que creen merecer y que se les hurta, piensan, injustamente. Un ejemplo magnífico de esas miserias humanas que no por cotidianas son menos irritantes.
“Me gusta echar pan a los pájaros. Lo hago porque es indicio de alma generosa. Tengo tanto más mérito cuanto que nada me atrae en ellos. Como a la mayoría de la gente, me resultan entrañables su independencia y su encanto, pero no hasta el punto de hallar contento en echarles miguitas”La mayor parte de estos cuentos están narrados en primera persona y con una sencillez tal que, por contraste, resaltan aún más las tortuosas personalidades de sus protagonistas, verdadero centro del relato. Son hombres solitarios que anhelan reconocimiento, que desean encontrar al gran amor, al amigo perfecto, aunque se sientan recelosos, desconfiados, inseguros, favoreciendo el rechazo y, por consiguiente, la decepción y la desilusión.
“Cuando un hombre sufre, ¿qué puede decirnos que no sepamos ya?”Estos seres míseros y miserables, dóciles en el exterior y soberbios internamente, sufren, no encajan, se desesperan, son ineptos para hacer lo que deben y acaban haciendo justo lo contrario o, si no, resignándose a solo imaginar lo que son incapaces de hacer.
“Todo esto me sucedió ayer. He sumido en el dolor a cuantos me conocían. Y, por primera vez en la vida, no estoy sufriendo”
La chaleur de son corps séchait tout doucement ses habits. Il se sentait mieux. Bientôt, il lui sembla que le plancher se dérobait sous ses pieds et que ses jambes balançaient dans le vide, comme celles d'un enfant sur une chaise.
Mon ami, qui s'était interrompu, tira son mouchoir et s'épongea drôlement les sourcils, avec l'insistance, avec le soin qu'il eût pris pour tout le visage. Je le regardais de côté pour ne pas le gêner.
Avec précaution, il s'approcha de moi. On aurait dit qu'il craignait que le moindre bruit n'eût fermé ma bouche. Il la regardait en clignant des paupières auxquelles manquaient des cils. La clarté de la lampe, qui glissait sur la rondeur de ses yeux, en effaçait la couleur. Il éclata de rire. Oui, il éclata de rire. Ses doigts, dont les ongles minces épousaient la chair au lieu de s'imposer, tremblaient l'un après l'autre. Quelques dents que je ne connaissais pas m'apparurent au fond de sa bouche, des dents semblables aux autres mais auxquelles je n'étais pas habitué. Elles me révélaient des mystères physiques. J'eus conscience de n'avoir plus en face de moi un ami, mais un homme comme moi. Et cela fit plus pour m'attendrir que son attitude désespérée.
”Attention! lecteur. Lisez ces lignes tout seul. Il faut qu’il n’y ait personne autour de vous. Moi, je suis seul aussi. Nous sommes tous les deux seuls.”
“Il lisait les faits divers, mais jamais de romans policiers, car il éprouvait une sorte de gêne à la lecture d’un récit qui n’avait pas existé.”
“Un client, qui s’assoupissait près du poêle, sursauta. L’eau s’évaporant de son pardessus et de ses souliers l’enveloppait d’une nuée transparente. La patronne, qui lisait un roman, avait du mal à tourner les pages.”
“L'asile semblait abandonné. Il y entra, en prenant soin de laisser la porte ouverte afin de pouvoir fuir en cas de besoin. Le silence était profond. Une odeur désagréable flottait dans l'air. Le tuyau noir d'un poêle montait droit jusqu'au plafond. Les couchettes, en rang le long des murs blanchis, étaient toutes occupées. De mauvais rêves devaient tourmenter les mendiants, car leurs vêtements pendaient jusqu'à terre ou gisaient entre les lits. Dans une cabine vitrée, le surveillant, éclairé à demi par une lumière glissant sous un abat-jour, lisait un livre dont les pages se recroquevillaient aux coins.”
“D’où venait que j’étais triste? Mes livres, tous mes livres, dormaient dans la bibliothèque.”
“Il se leva, marcha dans la pièce cependant que je posais mon livre, alluma une cigarette, puis se rassit. Il fumait comme les nerveux, une cigarette trop molle. De temps à autre, il crachotait des brindilles de tabac.”
“Paul parlait sans le moindre geste, comme un malade. De temps en temps, il lançait un coup d'œil sur la porte et cela suffisait à lui faire perdre le fil de sa pensée. On eût dit qu'il lisait et que son regard, distrait un instant, ne retrouvait plus la ligne qu'il venait de quitter. Et je l'écoutais, quand il ne disait rien, avec la même attention, pour qu'il se remît le plus vite possible.”
“Elle tenait un livre avec la grâce d’une personne qui s’est assoupie en lisant. [...]
Elle avait lâché le livre, sans doute pour que son sommeil parût naturel. Il glissait doucement. Je le laissai tomber. Elle ouvrit les yeux. « Paul, pourquoi n’as-tu pas pris le livre ? » – « Je te regardais, ma chérie. » Je compris alors, en l’espace d’un instant, qu’elle avait deviné que je doutais de son sommeil.”
“Oui, je lisais un livre qui m’intéressait autant qu’un livre peut le faire. J’étais plongé dans ce roman au point d’oublier où je me trouvais quand, tout à coup, en tournant une page je dois dire, pendant cette seconde d’inattention qui, à chaque feuillet, coupe un récit, il m’apparut clairement que je ne m’étais pas trompé.
J’avais vu la chose, de mes yeux vu, par conséquent c’était vrai. Ma chère amie avait beau nier, puisque je l’avais vue, c’était vrai.”
“Puis elle changea de conversation, s’occupa à des riens et, prenant un de mes livres, s’assit dans un fauteuil. En manière de plaisanterie, je lui dis :
— Tu vas l’apprendre par cœur.
En effet, elle ne lit que mes livres et comme ils sont rares, elle les lit et relit.
— C’est ce que je voudrais, mon amour. Je suis jalouse de ta pensée.”
“Tu me lisais tes lettres. Je te lisais les miennes.”
“Je lisais lorsqu’on frappa.”
“Une seconde, je crus qu’il lisait dans mon âme.”
“En ce moment, j’écris. Vous voyez bien que j’écris puisque vous me lisez. Eh bien, eux, ils souffrent, ils souffrent à cause de moi. Mais, il ne faut pas que je m’attendrisse, sinon je ne terminerai pas cette histoire, et ce serait dommage.”
“Quelques habitués lisaient les journaux du soir. Un courant d’air balançait la chaînette du manchon à gaz. La bonne, accoudée sur le buffet, souhaitait de partir.”
“Ayez la bonté de lire attentivement ce qui va suivre.”