Écrire est pour moi un moyen de parvenir à cette paix tant désirée du corps et de l'esprit. En écrivant, on accède à une sorte d'état suprême où le corps et l'esprit prennent un rythme d'une lenteur merveilleuse qui permet de se détendre peu à peu ; on peut alors pénétrer dans le monde intérieur des personnages de l'histoire que l'on veut conter.
Sept histoires du Tibet par un écrivain qui est aussi un célèbre cinéaste tibétain. Sept histoires où nous cheminons un moment en compagnie d'hommes et de femmes dans le Tibet d'aujourd'hui, loin d'une image folklorique ou idéaliser, un Tibet lointain par ses paysages et proche par son humanité.
Pema Tseden (པད་མ་ཚེ་བརྟན།), born in 1969, is the first Tibetan alumni of the prestigious Beijing Film Academy graduating from the director’s department. He also studied Chinese-Tibetan translation and worked as a teacher and a civil servant. He is not only a sensitive and highly regarded director, portraying the modern Tibet with attention, accuracy and poetic touch, but also an esteemed writer, whose works have been translated into several languages. Although portraying ethnic minorities is a delicate topic in China, so far he has managed to deal with censors well, as all of his movies got approval. “The Silent Holy Stones”, his debut feature-length film in 2005, the very first feature shot in Tibet with a Tibetan crew, Tibetan actors and in Tibetan language. His following films got selected at international film festivals. As a fiction author, he both writes in Chinese and Tibetan. His books have been translated in several languages. He is also a translator of Tibetan contemporary literature into Chinese.
Quand j’ai vu à la librairie de la gare (en décembre 2012) un recueil de nouvelles tibétaines, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. Je n’avais jamais rien parcouru sur le Tibet et de lire une traduction de quelques chose écrit en tibétain me semblait le summum du cool. Ça me semble toujours l’être d’ailleurs.
Dans ce bouquin il y a sept nouvelles, certaines traduites du chinois, d’autres du tibétin puisque Pema Tseden maîtrise les deux à la perfection apparemment. Si je n’ai pas aimé tous les textes de la même façon, il y en a tout de même trois qui m’ont beaucoup plu : L’interview d’Akhu Thöpa, Les dents d’Urgyän et Huit moutons. Ils ont cette texture et cette unité de nouvelle que j’aime. Un petit univers avec son propre parfum crée en quelques phrases et qu’on peut quitter une fois la dernière page tournée sans se dire : ah c’est tout ? A travers ses histoires Pema Tseden nous permet de découvrir la vie au Tibet, ce mariage entre la vie très rurale des campagnes et les villes où l’administration ressemble à un peu à celle de l’URSS. J’ai aimé tout ce qui m’a permis d’apprendre de nouvelles choses et de me glisser dans la tête et les émotions de ces tibétains de tous bords. Son écriture est simple, un peu trop parfois à mon goût, mais elle a une texture plaisante et je relirai avec un plaisir d’autres de ses textes si c’était possible.
c’est + un 3,5 pour être honnête ! j’ai pas aimé l’entièreté des nouvelles je pense que j’ai préféré la 3e mais ca se tape avec la 4e! la 1ere est pas mal aussi mm si je ss brisée pr ce bon petite natte qui est d’une grande pureté…et la dernière alors la si je m’attendais a cette fin¿¿¿ mais gyalo me touche trop…! bien moins apprécié «le neuvième homme» mm si je comprends l’idée etc y a trop de choses qui me dérangent et à juste titre imo, pr finir «Hommes et chien» est sans doute celle que j’ai le + détesté elle m’a fait haïr les hommes et adorer les animaux néanmoins (loups de cette nouvelle nn concernés par mon appréciation….)
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