En tant qu’exovétérinaire, David Sarella parcourt l’univers de monde en monde, pour le compte de l’Organisation des planètes unies. Sa mission : pacifier et réhabiliter les exomorphes belliqueux, une fois les conflits terminés. Il est aidé par sa femme, Ula, qui possède elle-même des gènes extraterrestres. Leur nouvelle mission les entraîne sur la planète Mémoriana, où un cessez-le-feu semble sur le point d’être négocié. Sur place, toutefois, les exomorphes ne s’en laissent pas conter et la situation s’avère plus dangereuse que prévu. Pour son grand retour à la science-fiction, Serge Brussolo nous offre une aventure palpitante au cœur d’un monde inconnu, tout en continuant à explorer, avec l’imagination débordante qui lui est propre, les profondeurs de la psyché humaine.
Serge Brussolo est un écrivain français de science-fiction, de fantastique, de thriller et de roman historique né le 31 mai 1951 à Paris.
Il vécut une dure enfance tourmentée, principalement à cause de la folie de sa mère. Il eut très tôt la vocation de l'écriture et, dès l'âge de douze ans, commença à chercher à se faire publier. Après avoir suivi des études de lettres et de psychologie, il exerce plusieurs petits métiers tout en ne renonçant pas à vivre un jour de sa plume. Les débuts furent difficiles, son style particulier peinait à se voir ouvrir les portes des revues de science-fiction de l'époque. Sa prose correspondait peu aux critères un peu étriqués de la science-fiction française. La première reconnaissance arrive en 1978 lorsqu'il réussit à faire paraître une première nouvelle, Funnyway dans l'anthologie Futurs au présent dirigée par Philippe Curval. Ce texte sera récompensé par le Grand prix de la science-fiction française en 1979.
La collection Présence du futur publie ensuite un premier recueil de nouvelles, Vue en coupe d'une ville malade, œuvre très remarquée du public qui lui vaut également un autre grand prix. Très prolifique, Serge Brussolo enchaîne ensuite la parution d'une série de romans dans la populaire collection "Anticipation" des éditions Fleuve noir à un rythme très soutenu dont Les Semeurs d'abîmes en 1983, récompensé par un prix Apollo. Beaucoup de critiques de l'époque, admirateurs de ses nouvelles au style si personnel et orignal lui reprochèrent de galvauder son talent en entrant dans la collection Anticipation du Fleuve noir, souvent mal considérée. Rétrospectivement, cette accusation semble totalement infondée, premièrement parce que cette partie de son œuvre fût une des plus riches et inventives, ensuite parce qu'il devint rapidement un des auteurs les plus appréciés de la collection et qu'il contribua fortement à faire évoluer celle-ci qui s'ouvrira bientôt à d'autres auteurs originaux comme Daniel Walther ou encore Joël Houssin. Et si, sur le plan de l'écriture, cette série de romans semblent moins audacieuse que ses premières productions, sur le plan de l'imaginaire, on sent l'auteur parfaitement à l'aise au sein de cette collection qui, en plus de lui ouvrir les portes à un large public, lui permet de se débarrasser des contingences « scientifiques » de la science-fiction dite « sérieuse ».
Il faut préciser ici que le terme science-fiction ne convient pas tout à fait à Brussolo. L'intéressé se dit lui-même peu captivé par le genre tel qu'il existe par ailleurs. C'est souvent faute de mieux que nombre de ses romans sont considérés comme tels. Brussolo n'est pas du genre à donner dans le space-opéra, encore moins à réellement chercher à imaginer un futur de l'humanité en tirant des hypothèses sur les futures avancées scientifiques ou technologiques. Ses références sont plutôt à chercher du côté des légendes, mythologies et autres récits merveilleux. Et chez lui, la science-fiction n'est jamais très éloignée du fantastique ou de l'étrange. D'ailleurs, certains de ses romans parus dans la collection Anticipation sont de purs romans fantastiques (Catacombes, Docteur Squelette, La Nuit du venin) et annoncent déjà l'abandon progressif de l'étiquette "science-fiction" par un auteur décidé à ne pas se laisser enfermer dans le moindre carcan. En 1990, en pleine explosion "Stephen King", il entame une collection fantastique à son nom aux éditions Gérard de Villiers, dix romans paraitront à un rythme très soutenu (un livre tous les deux mois) et exploreront, de manière souvent originales certains vieux thèmes du genre : la lycanthropie, la maison hantée, le vaisseau fantôme... Parmi les plus renommés, citons Les Emmurés ou encore Les Bêtes.
Harcelé par des satanistes et ayant conscience d'avoir fait le tour de ces sujets, Brussolo arrête la collection en 1992
The heralded return to sf of Serge Brussolo was what I expected and more as Frontiere Barbare not only combines the mix-and-match pulp style of the author (from over the top characters and scenes, to wave the wand and major physical changes happen) with his take-no-prisoners writing style, but it also delivers a coherent (Brussolo style of course) future universe with a ton of crazy goodies...
There was stuff that is trademark Brussolo so if you are reasonably well read from his work - and especially from his sf - you will recognize a lot of it, but the prose that keeps one on the edge, the twists and turns and general unpredictability of where the story will go and of course the almost brutal prose made this the awesome novel i expected.
While the ending is also very Brussolo like, there is a lot of clear scope for more and I definitely would enjoy such
Here is a translation of the blurb - accurate but very summary as the novel contains quite a lot more:
"As leading exovétérinaire, David Sarella travels from world to world, on behalf of the Organization of the United Planets. His mission: to pacify and rehabilitate warlike exomorphes once war ends. He is helped by his wife, Ula, who has herself alien genes. Their new mission takes them to the planet Mémoriana where a cease-fire seems about to be negotiated. On site, however, the exomorphes seem to want to keep fighting and the situation is much more dangerous than expected.
In his great return to science fiction, Serge Brussolo offers a thrilling adventure in the heart of an unknown world, while continuing to explore with his renowned imagination the depths of the human psyche"
Key words: genetically engineered war animals (see the cover but much more), energy being, god-like inscrutable and long disappeared aliens, accelerated growth of children, pseudo-human warlike "New Viking" race, non-human sentients that believe the spirits of the dead live withing them and who may be right, a scarab that predicts the moment of one's death, q-teleportation...
J'ai beaucoup aimé la réflexion sur le deuil et la lente corruption des souvenirs de ceux que nous avons connu. Une étoile en moins pour deux raisons: - la caricature bizarre de certains groupes (écologistes, pacifistes) - les clichés très masculins dans lequel tombent l'écriture et l'histoire (femme morte pour faire avancer l'histoire, ladite femme ressemblant plus à l'incarnation d'un fantasme qu'à un personnage avec une intériorité...)
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N-am reușit s-o termin, fie nu am dispoziția necesară pentru genul ăsta de carte, fie scenele mi s-au părut prea violente, personajele amorale, iar soția extraterestră nebună m-a făcut să abandonez cartea. Nu e vina ei, pare bine scrisă și poate c-aș recomanda-o cititorilor cu nervii mai tari, dar eu una o să mă feresc pentru o vreme de cărțile lui Brussolo.
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