Un homme au bord du gouffre à la recherche d'un vieil ami disparu. La dangereuse manie d'un maître chanteur à se faire trop d'ennemis. L'obsession d'un peintre misanthrope reproduisant la même toile, encore et encore. Un neurochirurgien retraité fasciné par la cryptozoologie et qui préfère vivre en marge de la société. La légende d'un cavalier fantôme hantant depuis des siècles le pittoresque village de Val-Dormant...
Dans la nouvelle originale La légende de Sleepy Hollow, Washington Irving a réservé au personnage d'Ichabod Crane un destin fort sinistre. Préparez-vous à en découvrir un bien pire encore... Prenez garde et veillez à ce que ce Conte Interdit ne vous fasse pas perdre la tête !
Né en 1993 à Trois-Rivières, grand fan de littérature policière, de science-fiction, de fantastique et de bandes dessinées, Simon Rousseau crée depuis toujours. Il publie en 2016 la série Enquêtes Taylor, puis en 2017 Peter Pan, de la série des Contes Interdits, dont il est le créateur, puis récidive avec La bête originelle, La reine des neiges, La belle & la bête, puis Un roman dont vous êtes la victime : Le Prince Pourpre. Dès 2020, il se lance aussi en littérature jeunesse avec les séries Héros Fusion et DEAD.
J’étais tellement impatiente de retrouver la plume de Simon, celle qui m’a envoûté avec ses autres contes interdits 💙 Sleepy Hollow m’a complètement hynotisé du début à la fin…
J’ai adoré comment l’histoire a été structuré, jonglant entre les évènements avec Ichabod quelques jours plus tôt et l’enquête menée par Elliot afin de retrouver désespéremment son ami, malgré leur dernière discussion houleuse…
Le mystère plane jusqu’à la dernière page et plus j’avançais, plus mon anxiété était palpable…j’ai eu tout un choc à un moment précis en même temps que les personnages et c’est encore plus trash que ce à quoi je m’attendais 😵
Les fans de ce collectif comme moi seront charmé par cette histoire, comprenant un soupçon de fantastique que j’ai vraiment aimé…et dont j’aurais voulu avoir plus d’explications tellement c’était intense 🤯…pourquoi pas un futur spin-off peut-être? 😁
Tout le long je ne pouvais pas décrocher, j’étais rentrée dans l’histoire, l’enquête, le mystère! Même Loranger je l’ai adoré!
Mais la fin… pour moi ce fut une grosse déception, ça l’a tout gâché. Non seulement, on sait pas ce qui arrivera à Marguerite, mais le côté fantastique m’a repoussé. Aucune véritable explication outre le discours des possibles du cryptozoologiste… Oui, c’est un retournement de situation, mais ce que j’aime des contes interdits, c’est le réalisme, l’horreur humaine. Quand le fantastique a une bonne explication, ça passe (je pense notamment à Krampus et le Bonhomme sept heure), mais ici, il manquait cette explication, ce qui a rendu la fin décevante à mon goût. Surtout que je ne trouvais pas que ça avait un lien avec la légende originale.
C’est triste, car ça s’enlignait pour un coup de coeur…
Néanmoins je souligne la plume de Simon que j’ai apprécié et l’originalité de l’histoire!
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Auteur: Simon Rousseau Titre: La légende de Sleepy Hollow Pages : 234 Les contes interdits
Lecture 4 - 2023
Je n’ai pas été capable de ne pas le commencer
On suit 2 personnages, Ichabod et Elliot. Un disparaît l’autre le recherche… parfois les petites villes en retrait cachent des secrets intrigants.
Comme je ne connaissais pas la légende, je n’avais pas d’attente ou d’appréhension! Tout ce que j’avais à faire était de lire et de feeler la vibe que Simon trace de chapitre en chapitre. Le fil de l’histoire est enivrante! Les personnages, certains m’ont surpris par leurs réactions! Petit clin d’œil pour la petite Madeleine.
La page 182 m’a sacré un coup de pelle dans la face! 209… 220… shutttttt Ichabod malgré son arrogance est une personnage que j’ai adoré découvrir. Que dire d’Elliot… j’arrête!!! Lisez-le!! Je ne veux pas parler de la fin… j’adore!!
Merci pour ce trésor, Simon!!! Comme pour la reine des neiges, j’ai adoré te lire, j’adore ton style!!
Il vient de sortir et ça vous le prendre absolument!!!
Définitivement un incontournable des contes interdits. Quoique moins violent que d’autres livres de cette même collection, Simon Rousseau nous prouve qu’il n’y a nul besoin de choquer l’auditoire avec des descriptions longues, barbantes car il suffit d’avoir une bonne plume et beaucoup d’imagination…et une petite touche d’humour noir.
༄ Si vous ne vous êtes toujours pas plongé dans cette série je vous conseille fortement de commencer par ce livre dont les horreurs sont plus modérées que ceux qui suivent. Et par pitié, évitez 𝘓𝘢 𝘗𝘦𝘵𝘪𝘵𝘦 𝘚𝘪𝘳𝘦̀𝘯𝘦 et 𝘏𝘢𝘯𝘴𝘦𝘭 𝘦𝘵 𝘎𝘳𝘦𝘵𝘦𝘭 qui sont tout simplement bon pour les poubelles.
Autres recommandations de cette série: 𝘗𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘗𝘢𝘯 et 𝘓𝘢 𝘳𝘦𝘪𝘯𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘯𝘦𝘪𝘨𝘦𝘴 du même auteur.✍🏻
3,75/5 J’ai pas forcément compris la fin mais en soit c’était sympas. Je trouve que cette idée d’enquête, de saut dans le temps et de double pdv pour comprendre ce qui s’est passé, c’est vraiment une bonne idée.
Super bonne histoire qui aurait pu être encore meilleure si elle avait été plus élaborée. L'intrigue fait en sorte qu'on veut toujours en savoir plus d'un côté comme de l'autre. J'ai passé un super bon moment et je suis déjà impatiente de lire le prochain Rousseau!
J'étais curieuse de lire ce Conte interdit puisque la légende du cavalier sans tête est connue généralement, mais je n'en connaissais pas l'histoire complète. Ayant un avis plutôt mitigé sur les derniers livres parus de cette collection, je n'avais pas beaucoup d'attentes. Voici donc ma critique!
C'est une histoire de suspense et d'enquête personnelle standard. Ce qui détonne dans cette histoire c'est qu'il n'y a pas de gore ou de violence inutile. Oui, on décrit certains moments dégueulasses (présence de violence, de sex et de pratiques sexuelles déviantes), mais ces moments font du sens et ne sont pas juste mis dans l'histoire pour les "sensations fortes". La curiosité est présente durant toute l'histoire puisqu'on suit Elliot qui tente de découvrir ce qui est arrivé à son ami et en prallèle on en apprend plus sur l'ami en question: Ichabod. Le village de Val-Dormant révèle peu à peu ses secrets même si la fin demeure plutôt ouverte puisque nos questions ne trouvent pas tous leur réponse.
Est-ce que c'est un livre qui m'a marqué? Non pas nécessairement, mais j'avoue volontiers avoir passé un bon moment de lecture. L'histoire est fluide, agréable et intéressante malgré le fait que j'avais un peu deviné les vrais méchants. Le suspense est présent aux moments-clés de l'histoire, puis c'est intéressant de découvrir ce que les habitants de ce village font. Un livre à lire lorsqu'on ne veut rien de trop compliqué. À vous de voir!
Encore une fois pas déçue par la plume de Simon Rousseau. J'aime beaucoup ce qu'il a fait de cette légende, la manière dont sont rapportés les faits et la suspicion envers tous les personnages à tout instant. La tension est palpable et très bien maîtrisée, on ne peut cesser notre lecture afin de découvrir le fin mot de l'histoire. Avec ce livre, je trouve qu'il y a un côté Stephen King vraiment très plaisant.
J'aurais mis 4 si ce n'était de la fin. Je l'ai trouvée underwhelming, surtout après tous les revirements de situations dans l'intrigue. Elle est selon moi précipitée, inattendue certe, mais on a très peu sinon aucun indice durant l'histoire et il n'y a pas la moindre explication. D'un côté, je comprends qu'il veuille laisser des questions, des flous pour permettre un antagoniste en quelque sorte plus abstrait. D'un autre, le manque de clarification totale, surtout par rapport à la relation de l'antagoniste avec un personnage clé, laisse un goût étrange en bouche. Peut-être l'histoire a-t-elle un lien avec un précédent livre, comme laisse sous-entendre l'épilogue. Ou avec un livre que Simon Rousseau n'a pas encore écrit, qui sait. Bref, bien que la fin ait un bon potentiel, elle n'est à la hauteur ni du roman, ni de l'auteur.
J’ai failli abandonner la lecture plusieurs fois. Toutefois, l’histoire prend son envol à la demie du livre. Il devient même assez captivant. La finale me laisse toutefois sur la faim. En bref (Delon moi) : un livre inégal, avec des longueurs, des hauts et des bas.
Très bon, très surpris par la fin. Ce roman m'a fait repenser qu'il est facile de ce fier aux apparence sans savoir ce qui ce passe réellement. J'ai adorer ma lecture. Vraiment une grosse recommandation.
Ça se lit tellement facilement et rapidement ! Tu veux toujours en savoir plus :) La plume de Simon est superbe et que dire de la fin 😶 J’attends ton prochain roman !
Si j'adore la légende de Sleepy Hollow, cette version est une véritable déception. De la 1ère à la dernière page, ce livre est d'un ennuis presque mortel.
Rien compris de la sirène mais le reste était excellent! J'ai aimé découvrir les secrets des gens qui habitent val-dormant! Les gens représentaient très bien le conte, bref une autre finale aurait peut-être été mieux, mais reste que l'entièreté du roman en vaut la peine.
J’adore les histoires de Simon Rousseau. Ça se lit bien, le suspense est présent! Malgré que l’histoire est courte, je me suis attachée aux personnages rapidement, ils sont complexes. Un coup de coeur.
Bon c'était pas comme Monster et heureusement. Il est marqué "pour un public averti" mais franchement ça va, il n'y a rien de choquant. Sympa mais sans plus
J'ai bien aimé la lecture. Comme à l'habitude Simon a une très belle plume qui se très lit facilement.
Toutefois, je suis resté sur ma faim. J'ai plein de questions et je me demande pourquoi le conte était plus axé sur la sirène que sur le cavalier sans tête.
3.75 ⭐️
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Je dois l’avouer sans détour : honte sur moi, honte sur ma vache, honte sur mes descendants, je ne connaissais pas vraiment le conte original de Sleepy Hollow... et pire, je n'avais jamais vu le film non plus. Oui, je suis cette personne qui débarque à la fête costumée en jean, complètement à côté du thème. Bref, c’est avec une curiosité de touriste égaré et un brin d’innocence suicidaire que j’ai plongé dans ce roman qui promettait, paraît-il, des frissons, des cauchemars et, qui sait, une nouvelle peur irrationnelle des cavaliers (et peut-être des chevaux aussi, au passage).
Le prologue ? Un hameçon ! Mystère, tension, et cette petite voix dans ma tête qui chantait "vas-y, tourne la page, tu n’as pas besoin de dormir de toute façon". À la fin du premier chapitre, j’avais déjà envie d'envoyer un colis doudous-cookies à Eliott, tellement il m'inspirait de la compassion… et l'envie de secouer l’auteur en lui criant : "Pourquoi tant de souffrance pour cette pauvre créature ?!"
Les premiers chapitres ? Une masterclass en frustration : chaque page soulevait plus de questions que la veille d’un examen surprise. Julien ? Mystère. Ichabod ? Malaise ambulant. L'intrigue ? Aussi limpide qu'une potion magique mal dosée.
Et alors… parlons d’Ichabod. Mon Dieu, Ichabod ! Rarement un personnage m’a donné envie de lancer mon livre par la fenêtre aussi fort. D’abord, on le déteste comme on déteste les moustiques en été. Puis, petit à petit, on se surprend à se dire "bon, il est peut-être pas complètement pourri... juste moisi aux trois quarts". Nuance.
Pendant ce temps, Eliott me brisait le cœur avec la régularité d'une horloge suisse. Sérieusement, pourquoi vouloir retrouver Ichabod, mon pauvre petit agneau ? Tu mérites mieux ! Une peluche, un chocolat chaud, un nouveau cercle d’amis… n'importe quoi sauf ça.
Honnêtement, les cent premières pages, c'était un peu comme regarder l'eau chauffer pour des pâtes : on sait que quelque chose va finir par bouillir... mais alors, c’est long. Peu d’action, beaucoup de "tiens, un autre mystère" et moi, perdue à cligner des yeux, en mode "ok, mais quand est-ce qu’on hurle pour de vrai ?"
Côté ambiance, j’étais prête pour du sang, du cavalier déchaîné, des têtes qui volent… Résultat : un petit village pittoresque, quelques secrets, beaucoup de regards en coin, et le cavalier sans tête ? Oh lui, il est planqué quelque part derrière une haie en train de jouer à cache-cache. Frustration 2000.
Je voulais du cavalier menaçant, du "aaaah cours Forest cours" — j’ai eu un gentil thriller psychologique dans un décor de carte postale légèrement sinistre. Autant, vous dire que mon âme de drama queen du fantastique est restée un peu sur sa faim.
Cela dit, certaines révélations finales m’ont collée une vraie baffe surprise (et franchement, j’aime bien qu’un livre me gifle de temps en temps).
La plume de Simon Rousseau est nickel : fluide, agréable, même si quelques expressions façon "putain d’homosexualité" m'ont fait lever un sourcil, puis les deux, puis carrément froncer le nez. Traduction maladroite ou maladresse d’écriture, mystère…
Quant à l'antagoniste principal... comment dire ? Pour moi, il aurait mieux fait d’aller terroriser La Petite Sirène plutôt que de squatter Sleepy Hollow. Je voulais un cavalier qui fout la trouille, tout le temps.
En résumé : une lecture en dents de scie, entre mystère fascinant et déception horrifique. Pas mauvaise du tout — juste pas ce que j'attendais. Si vous aimez les ambiances brumeuses, les secrets de village et les personnages cabossés, ce livre est fait pour vous. Si vous cherchez à frémir en vous cachant sous la couette à cause d’un cavalier sans tête sanguinaire… euh, partez avec un plan B sous le bras.
8/10 La plume de Simon Rousseau saura toujours m’enivrer. Avec ce roman, l’auteur nous amène tranquillement, mais sûrement dans une histoire où le mystère est autant sombre que les tréfonds d’un lac et aussi épais que le brouillard qui le surplombe. On est directement happé par l’intrigue dès le début de l’histoire et on s’y accroche de plus en plus grâce à l’alternance de la narration entre le personnage d’Ichabod, qui nous révèle le passé, et celui d’Elliot, qui nous relate le présent. C’est une de mes techniques narratives préférées et elle a été utilisée à la perfection par cet excellent auteur. Le conte original a vraiment été bien exploité. On a la présence de la légende, des personnages et du mystère. J’ai vraiment adoré le fait que l’auteur ajoute la composante des habitants du village qui ne sont pas tous si campagnards et banals. On vient ici briser le petit cycle du village calme où tout le monde s’entend bien et où rien de spécial n’arrive. Les chapitres où on découvrait les secrets des villageois m’ont vraiment attirés. On voyait une facette complètement différente de leur histoire qui montrait le revers de la médaille. Le tout a gravement bousculé la suite de l’histoire de manière positive. En parlant des personnages, Simon Rousseau a su tous les créer de manière complète et sans cliché. Les villageois étaient bien, Elliot et Ichabod aussi, mais tout particulièrement le personnage de Damien Loranger. J’ai adoré le fait que, avec ce criminel/mafieux, nous n’avions pas à faire avec un méchant cruel et violent sans raison. À la place du fou qui jouit de la violence, on fait face à un homme, oui violent, mais avec de la réflexion et du sens. On a ce cliché du monstre raffolant du sang, alors que Loranger, comme il l’a si bien dit, est peut-être un monstre, mais tout de même pas le diable. Pour ce qui en est des deux personnages principaux, ils ont su se valoir intéressants. Leur dynamique et leur relation m’a étonné au début, puis a piqué ma curiosité. On se retrouve plongé dans une relation ma foi toxique et imprécise où l’un est en amour tandis que l’autre ne veut pas s’attacher et utilise son « ami » quand bon lui semble. On voit aussi qu’à travers le récit, leur relation semblait plus complexe qu’en apparence. Je crois, de plus, que c’est le premier conte interdit où une relation homosexuelle est centrale au récit. L’intrigue était parfaite et gardait ma curiosité en action, mais la fin est ce qui fait descendre la note de ce livre. De nouveau, on utilise le surnaturel pour expliquer les mystères de l’histoire. C’est souvent des fins qui me déçoivent, comme dans ce cas. Par contre, celle-ci est moins pire puisqu’elle vient conclure un certain « foreshadowing » plus tôt dans le récit. Si la fin avait été un tout petit peu plus longue et plus détaillée, j’aurais eu l’image crée par l’auteur et la note aurait été plus élevée. Mais malheureusement, le tout était trop rapide et en manque de détails pour que je puisse bien en profiter. En ce qui concerne le gore, le livre n’est pas trop extrême. Oui, il y a des scènes déplaisantes et parfois barbares, mais elles sont momentanées et ne paraissent pas du tout ajoutées pour simplement ajouter du gore à la pelletée. Je l’ai trouvé juste assez, ce n’est pas l’élément central, ça ne remplace aucunement l’intrigue et c’est bien parsemé dans le roman. TW : meurtre, violence, tentative de suicide, suicide ,séquestration et torture (1 petite scène), maltraitance sur les enfants (par inférence), nécrophilie, sexualité.
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Un des contes interdits les plus surprenant que j’ai pu lire ! Exit le gore pour le gore, exit la violence pour la violence, on est ici sur un livre qu’on pourrait presque décrire comme un thriller psychologique. Et aussi surprenant que ça puisse paraître pour un conte interdit, ça fonctionne parfaitement ! Simon Rousseau nous offre là une histoire vraiment prenante. Quasiment chaque chapitre nous fait suivre une temporalité différente et aussi un personnage central différent. On a donc une vraie histoire, avec un vrai fil conducteur, des rebondissements et une vraie fin digne de ce nom. C’est clairement le conte interdit le plus élaboré que j’ai lu jusqu’à présent ! Attention, car quand je dis qu’on peut classer ce livre comme un thriller psychologique, on y retrouve quand même les fondamentaux des contes interdits ! Des sujets tabous jusqu’à la nécrophilie, du gore et de la violence, certainement moins présents que dans certains, mais tout est bien là. Tout comme la présence du conte original qui est vraiment bien représenté.
Les personnages ne sont pas en reste, c’est simple, ils sont tous bons. Certains sont détestables, d’autres attachants, un sans faute sur ce point également. Tous se complètent parfaitement, ils ont chacun leur place dans l’histoire, aucun n’est moins bien écrit que l’autre. On pourrait presque entrevoir une romance perverse entre deux des personnages principaux, c’est plutôt bien trouvé là-aussi.
Je ne vois pas grand-chose à dire de plus si ce n’est que c’est vraiment un des contes interdits que j’ai préféré. Certes avec moins de violence et de gore que d’autres, mais clairement une histoire beaucoup plus travaillée et agréable à lire. Et j’allais oublier ! Très peu de fantastique dans ce livre ! C’est là aussi un aspect que j’ai apprécié ! Un conte interdit, bien sinistre, bien glauque et surtout, réaliste. Un coup de cœur.
Après la réception d'un message alarmant parvenant d'un ami dont les relations sont froissées, Elliot se retrouve dans une enquête tumultueuse et empreinte de mystères. Cet quête l'emmènera au cœur de val-dormant, petite municipalité de la Mauricie. Ayant pour but de retrouver un certain "trésor" cachée dans la municipalité par son lointain ami Ichabod, il fera la rencontre de plusieurs villageois tout les un plus énigmatique que le suivant. Entremêlés à la mission de notre protagoniste, plusieurs révélations du passé se feront dévoilé, changeant notre perception de l'enquête et des personnages. J'ai bien apprécier ce roman de Simon Rousseau dont la plume est si plaisante à lire. Ça fait du bien de lire un conte interdit qui n'est pas rempli de violence sexuelle et gore inutile. Les moments plus « trash » on un but et font du sens, ce n'est pas en fin de compte que pour des sensations fortes. Ce qui empêche ce livre d'atteindre le 5 étoiles selon moi est sa fin. Plusieurs intrigues sont laissées inachevées. Qu'arrive t'il à la petite Marguerite si attachante? La véritable explication de la relation entre Bastien et Katrina? Quel est l'origine de la créature final? Le dernier point sur lequel je vais m'attarder et selon moi, le plus important. Tel que mentionner dans mon autre post à propos du livre, j'ai grandis avec la légende de sleepy hollow. J'ai donc était plutôt déçu lorsque le cavalier sans tête, antagoniste légendaire du conte original, ne fait apparition que lors d'un seul chapitre à la toute fin du roman. Il n'est mentionner que dans quelques phrases avant de disparaître, sans donner de motifs pour ses actions. De mon point de vue, le livre aurait du être un peu plus long, juste assez pour cloitre le roman de façon logique puisque celui ci semble être précipité. Malgré tout, cet ouvrage reste l'un des meilleurs contes interdits dans mon coeur. À vous de le découvrir!
Une fin aussi surprenante que cauchemardesque et en rien prévisible malgré des indices disséminés tout au long du récit !
Petit spoil, je comprends les personnes dont l'avis est mitigé. C'est vrai que l'on a l'impression de sortir de la Légende de Sleepy Hollow, vu que c'est le titre de l'œuvre tout de même, mais après réflexion je trouve cette variante originale ! Avec les légendes et contes européens, on pense directement à une sirène (moi aussi, quoi que je penchais pour une vampire ou succube, jusqu'à l'élément de la piscine), MAIS l'auteur nous parle expressément de cryptozoologie, alors cela pourrait être une créature autre, et l'être démoniaque qui décapite ses proies, c'est elle ! Même si je vous accorde que son commentaire comme quoi le cavalier est un vieux rival qui lui vole son gibier casse un peu cette réflexion (sauf si c'est un cynisme que je n'ai pas compris).
Malgré tout, l'histoire nous absorbe et nous entraîne sans difficulté ! Une plume toujours aussi agréable, je ne savais pas, en commençant les contes interdits, que Rousseau serait l'un de mes auteurs préférés 👌
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J'ai beaucoup aimé Sleepy Hollow, même si je dois avouer que la fin m'a laissée légèrement perplexe. L’histoire s’inscrit parfaitement dans les thématiques du conte originel, et j'ai adoré la dimension d’enquête, qui était très ancrée dans le réalisme pendant les deux tiers du livre. La plume est toujours aussi belle et fluide, m’immergeant complètement dans l’histoire tout du long, avec une envie pressante de découvrir le fin mot de l’intrigue.
Cependant, une fois arrivée à la fin, j'ai été surprise de voir toute la dimension réaliste s’évaporer, laissant place à des événements surnaturels que j’ai trouvés un peu trop soudains au regard du cadre établi initialement. Disons que je ne m'attendais pas à ce que la conclusion prenne une telle tournure.
Cela dit, cette fin s’inscrit tout de même bien dans la continuité de l’histoire et respecte la reprise du conte de base. Au final, Sleepy Hollow reste une très bonne lecture, mêlant mystère et horreur avec brio !
Facilement mon préféré de la série... au moins jusqu'à présent. Je les ai pas tous lu encore.
L'intrigue est bonne jusqu'à la fin. Il y a des parties de l'histoire qui sont bin épeurantes mais pas sans raison. Je n'aime pas pantoute les livres d'horreur qui ajoutent des scènes macabres seulement pour le "shock value". Ce n'est pas le cas ici. Mais il faut avouer qu'il y a des moments choquants. C'est juste qu'ils sont intégrés naturellement comme une partie intégrale de ľhistoire.
Si tu voulais commencer cette série je recomenderais ce livre en premier. Et je pense que je recommanderais également Peter Pan. Celui-là était écrit par Rousseau aussi. J'espère lire ses autres oeuvres des Contes Interdits.