Nouveaux habits de sombre lumière pour un classique de dark fantasy qui a inspiré Le Trône de fer de George R.R. Martin Un mystère plane sur le grand château du Haywolt, l'ancienne forteresse des immortels Sithis. Le roi Jean, tueur du dragon Shurakai et souverain de toutes les nations humaines, est à l'agonie. Bientôt son fils aîné, le prince Élias, ira siéger sur le Trône du Dragon. Des complots se trament dans l'ombre. La mort du roi Jean est très attendue. Elle pourrait libérer un terrible maléfice que seul un petit groupe, la Ligue du Parchemin, a pressenti. Simon, jeune orphelin et apprenti d'un mage de la Ligue, devra jouer un rôle essentiel dont il n'a aucune idée...
L'intégrale 1 regroupe : Le Roi de l'Orage et Le Trône du Dragon.
Tad Williams is a California-based fantasy superstar. His genre-creating (and genre-busting) books have sold tens of millions worldwide, in twenty-five languages. His considerable output of epic fantasy and science fiction book-series, stories of all kinds, urban fantasy novels, comics, scripts, etc., have strongly influenced a generation of writers: the ‘Otherland’ epic relaunches June 2018 as an MMO on steam.com. Tad is currently immersed in the creation of ‘The Last King of Osten Ard’, planned as a trilogy with two intermediary novels. He, his family and his animals live in the Santa Cruz mountains in a suitably strange and beautiful house. @tadwilliams @mrstad
Dans la forteresse du Hayholt, le roi Jean Presbytère se meurt et son fils Elias montera bientôt sur le trône. Simon, un jeune orphelin éduqué par le docteur Morgenès va se retrouver entraîné dans des affaires le dépassant.
Un 4.5 solide pour ce premier tome, réduit ici à 4 pour Goodreads car je suis ressorti certes très satisfait de ma lecture mais également un peu fatigué.
L'Arcane des épées est, du moins pour ce premier tome, un roman de fantasy dans la plus pure tradition de l'époque. Nous y retrouvons tous les ingrédients auxquels nous sommes en droit de nous attendre : un voyage initiatique pour un jeune héros, un vieux mentor, des peuples différents avec des haines ancestrales à surmonter, un Mal profond qui s'éveille, des épées magiques, des dragons de légende... Si cela peut apporter quelques faiblesses sur lesquelles je reviendrais par la suite, c'est également une des grandes forces de ce roman. Si les grandes épopées de high fantasy vous plaisent, alors vous serez servis ! L'intrigue prend certes un peu de temps à décoller réellement mais elle s'avère par la suite prenante et j'ai trouvé la fin de ce premier tome véritablement osée dans sa proposition concernant la situation du prince Josua dans l'un des axes majeurs du récit.
Pour autant, qui dit roman traditionnel dit également sensation de déjà-vu... Si, paradoxalement, le roman est réputé pour avoir inspiré G. R. R. Martin pour son Trône de fer, je n'ai pas tant que cela été marqué par ce lien. Par contre... Le Seigneur des Anneaux. De nombreux passages m'ont évoqué l'œuvre de Tolkien, je m'amusais même à tenter de les mettre en parallèle, et L'Arcane des épées est probablement le livre de fantasy qui se rapproche le plus à mon sens, dans ses thématiques et ses péripéties, de l'œuvre majeure du Maître, ce qui est à la fois un bien et parfois un peu dommage pour la prévisibilité.
Malheureusement, comme je le signalais plus haut, je suis sorti quelque peu épuisé de ma lecture. Vous pourrez me dire que c'est ma faute, que je n'avais qu'à pas lire les 950 pages en moins de 3 jours. Vous auriez sûrement raison. Mais le fait est que la deuxième partie, qui se compose d'un long voyage de Simon, m'a paru quelque peu longuette et j'ai eu un vent de fraicheur lorsque la troisième partie est venue renouveler l'intrigue. Au risque d'ailleurs de me faire lapider, au vu des autres reviews qui encensent ce perso... Binabik parle vraiment beaucoup trop durant cette deuxième partie. Certes, Simon pose des questions, mais je me fatiguais à la fin d'entendre M. Lore tout m'expliquer sur plusieurs dizaines de pages de voyage.
Une très bonne lecture qui je pense n'en sera que meilleure lors de la suite que je lirai avec beaucoup de curiosité et de plaisir !
PS : Une mention pour le découpage immonde des premières éditions françaises, rectifié ici par cette intégrale correspondant à un seul tome original. Les deux "tomes" français, coupent en plein milieu de la deuxième partie et, pire encore, en plein milieu d'une scène d'action... Je n'ose pas imaginer quand les lecteurs français entamaient le tome 2 en pleine action sans se souvenir exactement du chapitre précédent...
Coup de cœur ! Une excellente lecture. Si je n’avais pas besoin de faire une pause entre 2 gros pavés, j’enchaînerais directement avec le deuxième tome (car conformément à la VO, qui est la référence, cette intégrale est en fait le premier tome).
L’Arcane des épées a vraiment tout pour me plaire : des personnages très attachants, un cadre médiévale, un contexte géopolitique et religieux bien solide, une mythologie foisonnante, une atmosphère oppressante bien gérée, des personnages féminins que je n’ai pas envie de secouer… ET des dragons !!!
C’est riche, solide. Plusieurs points me rappellent La Roue du Temps dans ce qu’elle a de meilleur ?et en plus court quand même). Notamment, l’auteur prend son temps pour démarrer et pour poser les bases de son monde. Personnellement j’aime les récits qui prennent leur temps pour monter en puissance par la suite, donc ça ne m’a pas dérangée. Ici je dirais que non seulement c’est bien fait, mais surtout nécessaire : la première partie nous permet d’acquérir les bases d’Osten Ard pour la suite, et clairement il y en a besoin, car il y a beaucoup de personnages.
J’aime beaucoup, beaucoup le style de Tad Williams. Je regrette de n’avoir pas lu ses textes avant. Mais bien que j’en ai quelques uns en VO qui traînent dans ma bibliothèque depuis quelques temps déjà, je suis contente d’avoir commencé avec la VF. Pour le coup, la réédition est tombée au bon moment.
Je n’ai que 2 regrets qui ne sont pas du fait de Williams : le premier, c’est que je m’arrache les yeux sur les cartes qui sont trop petites, et le texte trop large, trop dur à déchiffrer. Il se Le que je ne sois pas un cas isolé, car j’ai trouvé beaucoup de cartes de fans sur le net. Le second regret : j’ai épuisé ma réserve de postits avant la moitié !
Aux amateurs de la bonne vieille fantasy médiévale et des bonnes vielles luttes entre le bien et le mal, n’hésitez même pas. Ayant lu La Guerre de la Faille de Feist, je trouve qu’il n’y a même pas de comparaison possible entre les 2.
DNF Je sais, je suis à 80% du livre. Mais à ce point-ci le rythme est supposé être rapide selon les critiques que j'ai lu, mais ouf! Je crois que malheureusement j'ai décroché bien avant, et je n'apprécie plus ma lecture depuis un petit bout. Le temps que ça me prend pour avancer en dit long... le sort des personnages ne m'importe plus (ormis peut-être un, qui n'est même pas le personnage principal).
J'aurais tellement voulu aimer ce livre, je sais que c'est un classique et que Georges R. R. Martin s'en est inspiré pour GOT, mais malheureusement ça n'a pas fonctionné pour moi! Je suis pourtant habitué aux débuts lents des livres de fantasy, mais ici, l'auteur n'a pas réussi à me captiver pour au moins me pousser à continuer.
Il y a des éléments intéressants c'est certain et des chapitres que j'ai appréciés, mais c'est BEAUCOUP trop lent. Binabik a été le "highlight" de ma lecture et m'a fait persévérer, mais à ce point-ci je n'ai plus de plaisir à continuer.
Profitant de cette belle réédition, l’ami Steven a découvert la plume et l’univers du célèbre Tad Williams sur sa saga culte. Celle-ci ayant bercé mon adolescence, impossible de résister à mon tour à l’appel de cette relecture dans laquelle j’ai retrouvé tout ce que j’aime de la Fantasy des années 80.
Établissons de suite les faits : je fais cette relecture en solo dans ma vieille édition découpée en demi-tomes de la fin des années 90, puis je rejoindrai Steven par la suite afin de pouvoir échanger encore plus sur les aventures de Simon qui sont appelées à prendre de l’ampleur.
L’Arcane des Épées fut l’une de mes premières sagas de fantasy avec Le seigneur des anneaux et La roue du temps. J’en gardais un souvenir très classique et confortable qui m’avait permis de mettre le pied à l’étrier mais aussi une légère frustration face à univers tellement riche que j’aurais voulu plus que l’aventure proposée. Les débuts de cette relecture confirme cela. Nous sommes pile poil dans cette façon d’écrire la fantasy des années 80 où le décor est assez classique, la narration riche et descriptive mais un peu pépère mais où les personnages tout sauf enfantins malgré leur âge, et ce, surtout grâce à leur entourage. Je vais encore me faire des ennemis mais ceux qui ne comprennent pas que je ne reproche pas leur âge aux personnages des Fantasy Y.A. dont on nous abreuve, mais plutôt la façon dont on écrit et met en scène ceux-ci, devraient lire du Tad Williams, du Robert Jordan ou du Robin Hobb pour comprendre. Cela n’a rien à voir, les plumes sont bien plus riches et moins stéréotypées vis-à-vis de ces personnages, rendant la lecture plus profonde. Navrée.
J’ai donc pris un vif plaisir à retrouver cet univers depuis longtemps oublié, je l’avoue. J’ai aimé le rythme assez lent des débuts, qui nous permettait d’aller à la rencontre du jeune Simon dans le château quasi au repos du Hayholt où le roi se mourrait et la guerre de succession se préparait. J’y ai trouvé la plume de l’auteur tranquille et pourtant fort riche en descriptions permettant de faire revivre ce décor classique d’une fantasy moyenâgeuse avec toutes ses créatures clés qu’on connaît mais avec en prime l’invention d’un vaste univers légendaire fascinant qui va venir percuter les querelles de succession qui vont naître, le tout sous le chapeautement d’une prophétie méconnue mais à l’ampleur énorme. Classique ? Totalement mais enthousiasmant quant même.
L’auteur fait vraiment vivre les décors traversés par son jeune héros, qui passe de l’anonymat à la cible d’une sorte de tueur à gage vengeur qui le poursuit à travers le royaume, pour terminer porteur d’une prophétie dantesque et d’une épée légendaire. Il nous embarque sur les routes du Hayholt et plus, tandis que le Trône du Dragon vacille sous la nouvelle figure qui le dirige. Il nous intrigue avec les rencontres qu’il fait : troll compagnon, étrange moine, ordre du parchemin et ses mystères, et surtout ancien peuple ayant longtemps occupé ces terres : les Sithis, sans parler des dragons qui viennent se glisser au bout d’un moment. En prime, ses rêves et ses pensées sont attaquées de réminiscences étranges et son ancien maître lui a caché bien des choses, notamment dans le parchemin qu’il lui fait trimbaler. Simon est donc sur les routes mais le destin le brinquebale un peu partout, auprès d’un peu tout le monde, le temps qu’une ligne claire se dessine pour nous aussi lecteur et qu’il sorte de ce schéma de jeune héros pleurnichard, ce qui arrivera.
Il faut donc être prêt à faire le sacrifice d’une compréhension claire de l’univers dans un premier temps. L’auteur prend un malin plaisir à déposer progressivement les pièces du puzzle, sans jamais toutes les donner et parfois en les piégeant. Mais c’est jouissif quand cela s’agence lentement et qu’on voit un tableau se dessiner qui a une ampleur qui dépasse largement le cadre de la simple guerre de succession entre deux frères aux idéaux opposés. L’amatrice de fantasy héroïque que je suis a adoré découvrir une sombre puissance ancestrale derrière les événements, malgré son côté très manichéen, le tout lié à un conflit entre différents peuples disparus. C’est on ne peut plus classique, c’est très inspiré de Tolkien, mais avec ses vibes mélangeant mythologies et noms aux consonances nordiques et japonaises, j’ai trouvé cela original à sa façon, par touches.
Alors oui, ça peut être un peu longuet à lire parfois. Il y a énormément de personnages à assimiler et parfois on peut s’y perdre car on change régulièrement de point de vue. Merci aux appendices pour cela, ils m’ont sauvée ! C’est aussi très classique avec ce voyage initiatique révélant au jeune protagoniste sa destinée de héros. Mais nous sommes vraiment dans un univers épique richement pensé, avec moult détails et une mythologie fascinante qui donne envie de suivre de nombreuses sagas la développant. Ce premier tome pose avant tout les bases, et malgré sa longueur, il nécessiterait un meilleur travail d’écriture encore sur la psychologie de 2-3 personnages phares plutôt que d’effleurer autant de personnalités. Ce n’est donc pas un travail sans faille mais sa solidité et sa richesse ne peut que donne très envie pour qui aime la fantasy old school.
Quel bonheur de replonger près de 25 ans plus tard dans l’univers si chargé en souvenirs de Tad Williams et son héros à la mèche blanche qui ont inspiré nombre d’auteurs ensuite. Si on aime la fantasy épique moyenâgeuse classique avec prophétie, jeune héros en devenir, troll et anciennes créatures disparues, dragons et luttes de pouvoir contre le mal, et artefacts magiques, tout y est ici ! Avec une plume riche en détails, un univers solidement pensé et un jeune héros attachant, Tad Williams coche toutes les cases et rappel aux lecteurs le plaisir de cette façon simple et aventureuse d’écrire une fantasy sans chichi autrefois. Pas besoin d’aventure non-stop, de cadre soi-disant original ou de personnages qui sortent du lot, le classique et la simplicité, ça a du bon !
j'ai adoré les 3/4 du livre, le seul défaut pour moi est les interactions entre les nobles lors de la préparation du siège de Naglimund, j'ai préféré la partie aventure et la bataille aux intrigues politiques. mis à part ça c'est vraiment un monument de la fantasy et j'ai adoré lire ces 935 pages.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Un premier tome plutôt plaisant, qui introduit les personnages et l'histoire de l'univers. Certes l'action n'arrive pas tout de suite mais le récit est prenant et agréable à lire, les personnages sont attachants et bien écrits. Une série qui commence bien.