En 1900, après quatre années d’étude, Irma LeVasseur reçoit son diplôme de médecine de l’Université du Minnesota, mais les autorités médicales de la province de Québec refusent de la laisser exercer la profession. Modèle de persévérance, Irma se présente devant l’Assemblée législative pour faire infirmer cette décision. Elle devient alors la première femme francophone du Québec à exercer la profession de médecin. Après des années de formation à l’étranger pour se spécialiser en pédiatrie et sa participation à la fondation de l’Hôpital Sainte-Justine, Irma répond à l’appel du gouvernement de Londres et part combattre l’épidémie de typhus qui afflige la Serbie, durement touchée par la Grande Guerre. Irma travaille comme médecin au dispensaire de Kragujevac où elle se montre particulièrement courageuse et résiliente face à la destruction, la misère et la maladie. Irma s’en va-t-en guerre entraîne les lectrices et les lecteurs sur les traces d’une femme d’exception, au destin et à la volonté hors du commun, et à la rencontre d’une famille pour le moins originale de Québec.
Je connaissais Irma LeVasseur de nom, sans en savoir davantage sur l'éventail (impressionnant) de ses réalisations. Ce roman a été pour moi une introduction dans la vie d'une femme extraordinaire.
L'autrice nous présente Irma LeVasseur à travers les principaux faits saillants de sa carrière: sa graduation du College of Medecine and Surgery de l'Université Saint-Paul au Minnesota, l'obtention du droit de pratiquer la médecine au Québec par le biais d'une loi privée 3 ans plus tard, la fondation de l'Hôpital Sainte-Justine, son service comme volontaire pour aller combattre l'épidémie de typhus en Serbie pendant la Première Guerre mondiale et finalement son travail pour fonder l'hôpital Enfant-Jésus de Québec et l'école Cardinal-Villeneuve destiné aux enfants handicapés.
À travers les pages, on sent toute l'admiration que l'autrice porte à cette pionnière des droits des femmes. Chaque fait est raconté avec le souci de rendre Docteure LeVasseur humaine et accessible et de nous permettre d'accéder à son paysage intérieur.
Mais la ligne est mince entre fiction et documentaire et parfois les deux styles s'embrouillent sous la plume de l'autrice. Certains faits me semblaient plaqués maladroitement et me faisaient sortir de la narration.
Par contre, lors du passage se déroulant en Serbie, la narration est fluide, les descriptions sont vibrantes et les personnages m'ont semblé beaucoup plus humains. J'oubliais que lisais l'histoire d'Irma LeVasseur, je lisais l'histoire d'une femme médecin réduite à travailler dans les pires conditions imaginables dans le seul but d'aider son prochain au meilleur de ses connaissances. C'est ce passage qui m'a vraiment fait apprécié le livre (on salue Claire Fraser, en passant). Probablement qu'ici, libre de raconter sans s'enfarger dans les fleurs du tapis des faits, l'autrice a vraiment pu libérer sa plume.
Je recommande ce roman à toutes celles et ceux qui souhaitent découvrir cette femme hors du commun.
Une histoire intéressante sur une pionnière en sciences et en médecine. L'oeuvre manque cependant de finition, avec un style littéraire manquant de style, plusieurs répétitions, et peu de profondeur. Je suis contente d'en savoir plus sur Irma Levasseur, mais je ne recommanderais pas le livre.
Un superbe roman historique si bien écrit, parsemé d'archives pour agrémenter le tout. Cependant, la fiction et les faits se brouillent parfois. Je ne le reproche pas trop à l'autrice qui n'est pas historienne.
Plus un 2,5... Une femme incroyable racontée dans un style très meh. Beaucoup de répétitions, beaucoup de passages à la Bouillon de poulet pour l'âme. Dommage.