Prin est une poétesse, Molly une couturière et Axl un hacker en déconstruction. En plein coeur de Lyon, ielles forment ensemble une relation amoureuse plus ou moins fonctionnelle. Jusqu'à cette nuit qui les ébranlera au plus profond : une attaque coordonnée partout dans la ville de groupuscules d'extrême droite appuyés par le pouvoir en place. Il faut fuir ! Fuir pour trouver un ailleurs, un refuge. Fuir pour se retrouver et continuer d'exister. Aux frontières du merveilleux et de l'anticipation, Hacker la peau est un récit choral, abordant des thématiques queers et politiques contemporaines qu'il est urgent de mettre sur le devant de la scène littéraire.
Sabrina Calvo est une écrivaine, dessinatrice et conceptrice de jeux vidéo, née à Marseille en 1974. Reconnue pour son sens innée du merveilleux, explorant une science-fiction queer et sensuelle emprunte de fantastique, elle vit entre Paris et Zanzibar.
En 2018 Toxoplasma a reçu le Grand Prix de l’Imaginaire et le prix Rosny-Aîné.
beaucoup de trucs abordés sans jamais être fouillés à fond, trop peu de pages pour développer un univers complet, trop refs, c'est le bordel et ça dessert la BD. trop dommage pcq les idées sont grave cool
Une bande dessinée cyberpunk queer qui reflète bien le style foutraque de Sabrina Calvo et ses thématiques habituelles, mais qui peine malheureusement à les mettre en valeur.
Sans rien enlever à la qualité des illustrations de Jul Maroh, j’ai l’impression que l’œuvre serait mieux passée en roman qu’en BD. Là, on a peine à suivre le fil de pensées des personnages, au point qu’on a du mal à s’y attacher et que leurs atermoiements finissent par nous perdre, voire nous agacer.
Dommage, parce que le fond m’intéressait beaucoup !
Cette BD suit 3 intrigues : 1- Il y a une guerre civile à Lyon. Fachos et antiracistes se disputent des territoires. 2- Il y a quelques tensions dans un polycule. (Un trouple polyamoureux.) 3- Un personnage cherche la source d'une rivière mythique, inconnue de Lyon.
Sans être mauvais, je crois que le livre gère mal le dosage entre les trois éléments et ne les relie pas suffisamment bien ensemble vers une chute satisfaisante.
Tout vient vers les personnages. Iels attendent les attaques des fascistes. Iels attendent que les circonstances atténuent leurs disputes. Et ils attendent que la rivière mystérieuse se présente à eux.
Cela ne rend pas la lecture passionnante, même si les thèmes abordés et l'univers le sont.
Mais quelle déception. L'histoire nous raconte la relation très compliquée d'un polycule queer (un mec cis hétéro, une enby et une meuf trans), sur fond de lutte antifa dans un futur proche. Si l'histoire aurait pu me parler au départ, j'ai été gêné tout le long. Je trouve le traitement hyper caricatural, aucun des personnages n'est attachant, j'ai eu l'impression d'entrer de lire du discourse vide de twittos sur 90 pages. Molly et Prin donnent à aucun moment l'impression d'être amoureuses d'Axl alors pourquoi faire. Je suis très étonné que ça vienne d'une autrice trans. Je suis content de retrouver les dessins de Jul Maroh, mais bon.
Pouah que dire.... Le concept partait si bien. Cependant une relation queer/polyA des plus toxiques. Les protagonistes aux comportements également toxiques sont d'un cliché si ennuyant.
Et puis l'histoire qui aurait pu sauver le tir, ne mène a rien, mais vraiment à rien. Des dizaines de piste qui auraient pu être explorées n'ont pas été explorées pour une fin incohérente et plutôt incompréhensible
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L'intrigue de base me plaisait vraiment et j'avais vraiment envie d'apprécier cette histoire, mais je pense être passée complètement à côté et n'avoir pas compris grand chose. Je trouve que la relation (pas très saine et pas forcément hyper attachante non plus) était bien trop au centre du livre et du coup le côté lutte politique qui pouvait m'intéresser passait complètement à la trappe. C'est dommage car je pense qu'il y avait bien plus à en tirer, et que les personnages, s'ils avaient été un peu moins caricaturaux et plus travaillés en profondeur, auraient pu être plus attachants. Les planches sont ceci dit, extrêmement bien réalisées.
Je ressors un peu remplis de doutes après cette lecture. J’ai trouvé ça violent dans la façon de s’exprimer et c’est aussi logique, car ça parle d’un potentiel futur violent. Et en même temps… on sent le besoin de montrer de la poésie sur nos vies queer. Y’a pleins d’éléments que je n’ai pas compris… c’est comme si on était propulsé dans l’univers inventé par les auteur.rice.s mais sans le bénéfice du contexte c’est dommage, ça aurait amélioré pleins de choses. Une thématique rare qui mérite d’être lu cependant, on sait jamais, vaut mieux l’imaginer un peu.
J’avais tellement envie d’aimer ça, plusieurs trucs bien: l’univers, le trio amoureux très cute, voir autant de personnages queer et militants. Malheureusement, plusieurs défauts: le choix de la chronologie décroissante, langage hermétique (hors du contexte communautaire), trop d’idées différentes (complexité de ce qu’on veut raconter) même si plusieurs très belles.
Un peu déçue je l'avoue je ne suis pas bien rentrée dans la bd... J'ai aimé certains passages, la diversité des personnages, la subtilité du vécu de Molly mais j'ai eu des difficultés à embrasser la poésie du récit.
Un univers un peu dystopique et mystique avec la notion de genre et de polyamour, alors que le problème de l'homme au centre de la relation n'est pas remise en question. Je ne sais pas, pas emballé, malgré le sujet de l’anti-fascime.
Les planches étaient jolies. Les choix des couleurs ont été faits avec attention et certaines pages faisaient des références à des peintures célèbres. Cependant, l'histoire était incomplète et incompréhensible. J'aurais eu besoin d'un tome #0 et #2.
les thèmes de cette bd me tenaient tellement à cœur que peut être j'en ai trop espéré et je suis un peu déçu.e. il y avait tous les ingrédients pourtant...
J’ai pas tout compris. J’ai du le lire en deux fois en relisant le début pour arriver à la fin et je ne suis toujours pas certaine d’avoir totalement compris l’histoire (notamment la relation entre les 3 personnages principaux) et l’intention des auteurices.
En la lisant, je n’étais même pas sûre que cette BD soit futuriste. Elle se passe à Lyon, et on y vit une soirée où les associations fascistes attaquent les locaux des associations queer. Je savais que la situation à Lyon était tendue et qu’il y avait des conflits violents… là où Hacker la Peau va un peu plus loin, c’est que la police utilise des drones et qu’il y a un couvre-feu. On suit des protagonistes dans une relation à trois : Prin, Molly et Axl. C’est une relation très dysfonctionnelle qui m’a fait ressentir beaucoup d’affection pour mes partenaires : on ne se déchire pas comme ça, et même si les émotions et la communication c’est dur, on ne se fait pas de mal comme ces trois-là. La suite de mon avis : https://elainevker.com/blog/2025/06/1...
C'était une lecture extrêmement étrange ; j'ai trouvé ça extrêmement poétique et beau, parfois un peu trop bizarre et compliqué, mais je crois que tant pis c'est pas grave pour le complexe parce que le reste est tellement scotchant? Le fond politique est tellement fort, la complexité des amours est tellement vraie. C'est si particulier que je saisis qu'on déteste et pourtant moi je reste sans voix