Des mouvements Incels au concept populaire d’« alpha mâle », la manosphère en ligne regorge de communautés réunies autour d’une même cause : visibiliser et combattre la supposée souffrance des hommes face à une menace féministe, à travers une violente haine des femmes qui se mesure aussi hors ligne. Loin d’être un phénomène nord-américain, les discours masculinistes se développent et se reconfigurent depuis plusieurs années, s’exportant sur des plateformes comme Tik Tok, YouTube ou Instagram, touchant un public toujours plus jeune. Pour documenter ce livre haletant, Pauline Ferrari a enquêté dans les tréfonds d’Internet, mais aussi rencontré et interrogé ces hommes, afin de décrypter leurs objectifs. Qu’est-ce que leurs peurs disent de notre société, où les droits des femmes sont régulièrement menacés ? Comment propagent-ils leurs idées, et quelle est la part de responsabilité des plateformes et de leurs algorithmes ? Comment expliquer que de plus en plus de jeunes adhèrent à ces discours misogynes, à une époque où on n’a jamais autant parlé d’égalité entre les femmes et les hommes ? Coachs en séduction, jeunes hommes en souffrance, stages survivalistes, théories du complot, milieux d’extrême-droite et menaces terroristes, une plongée vertigineuse au cœur de la spirale idéologique masculiniste, qui n’est pas l’apanage de groupuscules minoritaires, mais un mouvement politique, organisé et puissant.
somme très très très aboutie, état des lieux aussi glaçant que précis de la menace masculiniste, de ses différents visages, et de ce qu'elle signifie très concrètement pour la sécurité des femmes, des personnes racisées, des personnes LGBT. ça ne donne concrètement pas beaucoup d'espoir quant à l'avenir mdr quant on voit que les masculinistes "repentis" ont certes ajd trouvé de quoi se peinturlurer d'un beau vernis social mais continuent à leur façon de perpétuer leur petite domination pépère, quand on voit combien les gouvernements sont ignares quant au fonctionnement d'internet, quand on voit combien la menace terroriste est sous-estimée lorsqu'elle vient d'un homme blanc, bref, ça fait pas très plaisir !!! mais Pauline Ferrari fait un formidable travail d'analyse, de compilation, pose des tentatives d'éclaircissements et de compréhension très pertinentes, bref, grande réussite !!
Un essai très intéressant (et inquiétant) sur le masculinisme et ses différentes formes. Il permet de se rendre compte de l’ampleur du mouvement masculiniste en ligne mais également « dans la vraie vie », avec notamment l’exemple glaçant du massacre de la Polytechnique à Montréal mais aussi beaucoup d’autres. Il fait aussi un peu déprimer sur l’incompétence des gouvernements et le manque d’éducation sur le sujet 😅
Même si le tout reste complet, j’aurais bien aimé une réflexion plus précise sur la spécificité du harcèlement envers les femmes racisées. Le sujet est très vaste, et cela aurait été intéressant de revenir sur l’usage du mot « beurette » en ligne (qui était à un moment la première recherche sur les sites pornographiques) ou sur le concept de misogynoire. Pauline Ferrari avait la possibilité d’y faire référence lorsqu’elle a évoqué le backlash de Michelle Obama (que les masculinistes accusaient d’être une femme trans), mais elle n’a pas pour autant parlé de misogynoire, ni même simplement de racisme. Or, comme nous l’a montré le récent exemple d’Imene Khelif mais aussi du cyber harcèlement de tant d’autres femmes racisées, ces accusations se fondent avant tout sur des préjugés racistes et colonialistes (en plus de la transphobie sous entendue). J’aurais également bien aimé, justement, que l’on développe plus le concept d’intersectionnalité des haines avec la spécificité du cas des personnes transgenres et non binaires. Un chapitre complet consacré au climat ambiant anti-trans et aux transféminicides aurait été intéressant (d’ailleurs, l’autrice a cité à un moment les chiffres de Nous Toutes sur le nb de féminicides de l’année 2021, mais étant donné que ceux-ci dataient de la période de la polémique transphobe de NT, je ne savais pas si ces chiffres étaient fiables ou non). Lorsque Pauline Ferrari a évoqué la non-pertinence des discours post-féministes (l’égalité est déjà acquise regardez vos grand-mères blablabla) au vu de la persistence des stéréotypes sexistes, il aurait également été judicieux selon moi de rappeler que l’égalité matérielle n’est pas acquise pour TOUTES LES FEMMES mais uniquement les femmes blanches bourgeoises (et encore, car les VSS touchent tout le monde, qu’importe la classe sociale). J’aurais aimé qu’elle rappelle la fermeture de la PMA aux personnes trans, les lois contre le voile et l’abaya alimentées par l’islamophobie ambiante, les inégalités structurelles et économiques subies par les personnes sexisées des Outre-mers… Sans forcément rentrer dans le détail car ce n’est pas le sujet du livre, cela aurait été important de le rappeler selon moi pour rendre le tout encore plus inclusif.
Bref ! En dehors de ces quelques points que j’aurais aimé voir un peu plus développés, le livre restait très intéressant et constructif ! Je vous le recommande si vous souhaitez vous informer sur le sujet :)
Malgré le fait que l'autrice évoque la transphobie (ce que je n'ai pas compris puisqu'il s'agit d'un livre portant sur le masculinisme et la haine des femmes) et qu'elle est apparemment d'accord avec le fait que les féminicides sont une affaire de genre (ça me laisse dubitative) plutôt que de sexe, j'ai trouvé le livre intéressant et bien traité
intéressant vraiment mais juste please quand Michelle Obama est « suspectée » d’être un homme a des fins humoristique : ce n’est pas de la transphobie c’est juste de la misogynoire.
très facile à lire, mais si peu complet (ou alors je ne suis pas la cible, c'est très probable aussi) différents points abordés (ou pas) mériteraient d'être creusés ; santé mentale, éducation familiale, représentations etc. et je pense qu'il m'a manqué le témoignage de personnes concernées
Incroyable, j’ai appris beaucoup au travers de cette enquête complète, l’autrice se positionne avec empathie sans pour autant oublier la gravité de ce qu’elle raconte. Merci
une enquête qui livre un constat effrayant du masculinisme, en France et Outre-Atlantique. malgré une présence forte sur internet, les gouvernements peinent à réellement comprendre l’importance de la menace pour nos sociétés
Il y a de bonnes choses, mais ça part beaucoup trop dans tous les sens et je me suis beaucoup trop dit « c’est pas sourcé », sans compter certains intervenants que j’ai trouvé mal choisis. Ça veut couvrir trop de choses et du coup ça ne dit pas grand chose à part des choses qu’on sait déjà. Je ne suis peut être pas le public visé par ce type de livre très généraliste. Lire plutôt Men who hate women de Laura Bates
Assez complet surtout pour un livre qui s'étend autant sur le sujet. Certains points pourraient être creusés plus en profondeur, mais je pense pas que ce soit le but du livre d'être aussi exhaustif. J'aurais aimé une page avec d'autres ressources pour aller plus loin.
Je suis souvent frustré·e de ce genre d'ouvrages de journalistes car je les trouve pas assez sourcés (c'est mon bagage universitaire), mais pour celui-ci je ne me suis pas dit "source ??" toutes les deux sous-parties et ça fait plaisir !
Très éclairant surtout si vous avez peu lu sur le sujet. Et si vous vous êtres déjà renseigné·es, l'enquête apporte tout de même beaucoup. Notamment en termes d'exemples de violences, et bien sûr les liens avec le fonctionnement des réseaux sociaux.
Je suis plutôt d’accord avec tout, mais étant déjà pas mal informée sur le sujet je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup appris (c’est mon problème me direz-vous). Je m’attendais à une infiltration dans les milieux mascus et plus de témoignages de repentis, pour essayer de comprendre ce qu’il y a dans leur tête. Sinon c’est carré niveau faits et constats du problème.
Encore un livre sociologique que j’ai tellement aimer lire ! Apprendre à déjouer le système des masculiniste est super compliqué quand on ne les comprend pas et quand on est pas éduqué dessus, le livre explique vraiment tout, le travail de documentation et d’étude est ouffissime
Passionnant, puissant, nécessaire. J'ai beaucoup aimé les parties où l'autrice évoque ses interventions dans des collèges. Par contre j'ai mis du temps à le finir car c'était assez violent par moment.
Une non-fiction facile à lire, oscillant entre analyse des réseaux sociaux, rapports et intervenants de tous horizons. Partageant des faits intéressants tout autant que terrifiants. Le seul bémol que j'aurais à signaler est qu'il y a de nombreuses répétitions de propos qui ajoute quelques petites longueurs sur certains chapitres (notamment entre la page 150 et 200). Autrement, enquête instructive qui se finit sur une note positive bienvenue, et des espoirs que nous féministes espérons tous se voir réalisés un jour.
Un sujet extrêmement bien amené! J’ai vraiment bien aimé ! Ça montre à quel point ce qui est sur internet a des conséquences sur la vie réelle, l’idéologie extrémiste qui se convertit en terrorisme etc “Les hommes derrière leur écrans sont les miliciens de la masculinité minuscule. Les minusculistes.”
Très intéressant, une bonne synthèse de choses déjà croisées lors de mes trop longues aventures en ligne. La méthodologie est un peu bancale (après tout, ce n'est pas de la recherche officielle) et certaines infos pourraient être creusées, mais l'expérience menée a le mérite de révéler des résultats intéressants bien qu'inquiétants.
« Pendant mes mois d’enquête, j’ai constaté à quel point la question du masculinisme nécessite d’être traitée non pas comme un phénomène marginal, mais comme une idéologie qui se banalise dangereusement, teinte nos manières de parler, de voir le monde, d’entrer en contact avec les autres. »
L’ouvrage de Pauline Ferrari, intitulé Formés à la haine des femmes : comment les masculinistes infiltrent les réseaux sociaux, se compose de six chapitres décortiquant le mouvement masculiniste. Dans un premier temps, elle le définit comme une branche de l’antiféminisme ayant émergé dans les années 1980 : une mouvance politique et une sous-culture prônant une vision essentialiste de l’homme et de la femme.
L’autrice prend soin d’expliquer les termes employés par les masculinistes ainsi que les différentes sous-catégories, telles que les incels, les pick-up artists, les MGTOW (Men Going Their Own Way) ou encore les Men’s Rights Activists. Elle cite Christine Bard, qui parle d’« intersectionnalité des haines », soulignant que la haine des femmes s’accompagne souvent d’un rejet d’autres altérités. Cela conduit à des idées telles que la féminisation de la société – un discours présent depuis le début du XXe siècle au moins – ou encore l’homosexualisation des masses.
D'ailleurs, la mise en couple hétérosexuel devient également un enjeu de virilité : les hommes ne conçoivent alors leur relation aux femmes qu’à travers le prisme de la séduction ou du couple.
Plusieurs facteurs viennent renforcer les discours masculinistes, notamment les algorithmes des réseaux sociaux et le traitement médiatique de ces problématiques. Les attentats misogynes, par exemple, ne sont que rarement nommés comme tels dans les médias ou par les autorités, qui préfèrent invoquer le racisme, l’extrême droite ou des troubles psychologiques. Pourtant, Europol a identifié l’antiféminisme comme un risque terroriste d’extrême droite, et le parquet de Paris confirme l’existence d’un lien idéologique entre extrême droite et masculinisme.
L’autrice conclut sur une note constructive, en formulant plusieurs propositions :
- renforcer l’éducation à la vie sexuelle et affective, afin de contrer les fausses informations et de lutter contre les théories masculinistes et les stéréotypes de genre.
- encadrer davantage les enjeux numériques, en particulier les algorithmes et les réseaux sociaux.
- soutenir la santé mentale et physique des jeunes hommes, car les milieux masculinistes comblent actuellement un vide émotionnel.
- proposer des stages de responsabilisation pour prévenir les récidives.
Bien que ce livre s’adresse à toute personne curieuse d’en apprendre davantage sur les théories masculinistes, il constitue également une ressource précieuse, riche en chiffres et en références. Il devrait être proposé à toute personne travaillant auprès d’enfants, afin de la sensibiliser à ces enjeux contemporains.
Formés à la haine des femmes est une excellente analyse du masculinisme en tant qu’idéologie antiféministe rampante.
Intervenant dans les collèges et lycées sur la thématique de l’éducation aux médias, la journaliste Pauline Ferrari a pu constater, dans les salles de classe, des propos misogynes, homophobes ou transphobes de plus en plus décomplexés de la part d’adolescents. Elle a souhaité enquêter sur l’influence de ces discours et la facilité avec laquelle les masculinistes diffusent leur haine et captent leur public.
Dans son ouvrage, l’auteur rapporte tout un florilège d’immondices, provenant pour la plupart de forums ou de réseaux sociaux, qui sont d’une violence effarante à l’égard des femmes en particulier : des appels à la déshumanisation, à la domination, à la manipulation psychologique ou cognitive, au viol. Elle met en avant que les contenus issus de la manosphère véhiculent une haine des femmes en capitalisant sur les peurs des hommes (notamment que la femme est une menace pour la société contemporaine) et en exploitant les vulnérabilités des adolescents et des jeunes adultes.
L’auteur s’attache, en outre, à montrer que le masculinisme n’est pas qu’un phénomène strictement numérique, mais que les masculinistes se sont appuyés sur l’essor du numérique et des réseaux sociaux pour donner de l’ampleur au phénomène et que cette idéologie qui se traduit de plus en plus souvent par des passages à l’acte, par des agressions, des féminicides, voire des actes terroristes. Il suffit d’ailleurs de consulter les Lettres de l’Observatoire national des violences faites aux femmes pour constater que les violences à leurs égards ne cessent d’augmenter d’année en année.
La haine des femmes sur les réseaux sociaux, je la constate tous les jours. Que les jeunes garçons d’aujourd’hui soient instillés à une telle virilité toxique et aliénante, sans qu’aucun garde-fou ne puisse endiguer le phénomène, est plus que préoccupant. Pauline Ferrari souligne, par ailleurs, l’absence de réelle prise en compte du danger (aussi bien en termes de violence envers les femmes que de santé mentale des garçons et des hommes) par les pouvoirs publics.
Un ouvrage plus que nécessaire pour éveiller les consciences et que je ne cesse de recommander.
Je n’ai pas aimé le livre parce que j’ai trouvé qu’il y avait un parti pris sans aucune objectivité.
Le masculinisme tue, mais il faut également comprendre pourquoi et comment ils en viennent là. Cet essai n’y répond que partiellement.
- "Seuls les boomers disent que c'est de la faute des réseaux sociaux." Pourtant 90% du livre repose sur Internet et les réseaux sociaux (forums, Youtube, les réels Tiktok et Instagram).
=> le masculinisme n’a pas eu besoin d’internet évidemment pour prendre racine, mais son développement est causé par Internet. Si on ne s’enfermait pas dans des chambres d’écho, je pense qu’on se radicaliserait moins. C’est un fait.
- Le livre évoque la santé mentale des hommes seulement sur quelques pages. Très peu de masculinistes ou ex interrogés.
=> Très décevant pour une enquête. J’aurais préféré qu’on demande directement aux concernés plutôt qu’à des sociologues enfermées dans leur biais. C’est super que le féminisme continue de se développer, c’est super que la parole se libère mais quid de celle des hommes ? on minimise constamment les viols et violences subis par les hommes, la masculinité toxique les étouffe mais bon nombre de femmes n’aiment pas voir les hommes pleurer ou admettre leurs faiblesses. Il faut avouer que nous avons malheureusement des préjugés de genre.
Ces facteurs n’ont été abordés que sur une dizaine de pages, juste avant la conclusion. Seulement quelques phrases sur les suicides chez les hommes. On ne cherche pas à les comprendre.
=> J’ajoute également que cette enquête est bien incomplete : il manque le facteur religion (les replis identitaires renforcent le conservatisme : il n’y a qu’à voir comment la femme est traitée dans le catholicisme et l’islam) mais bon j’imagine que c’est assez tabou.
Il manque également l’education parentale. Non ce n’est pas uniquement le rôle de l’école d’éduquer les enfants et les adolescents.
Bref, le livre est intéressant mais il manque de facteurs déterminants dans le masculinisme et il n’y a absolument aucune critique du féminisme moderne. Attention, je ne dis pas que c’est une mauvaise chose, simplement que la réalité est un peu plus nuancée que la polarisation du débat en ligne, ce n’est pas 50/50 , le féminisme n’a jamais tué. Expliquer n’est pas justifier.
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Ok-tier. La première moitié du bouquin est dédiée à cartographier la manosphère sur internet. Peut-être que c’est mon problème de meuf trop chronically, terminally online mais on apprend peu. Ça devient plus intéressant à mon sens dans le dernier tiers quand on parle des violences physiques qu’infligent les mascus, les tueries et leur traitement médiatique et enfin, la question de comment on lutte contre la propagation de ces idées chez les jeunes hommes. Bref cette somme est utile pour le quidam qui ne sait rien des mascus mais comme beaucoup de livre de journalistes c’est superficiel et pas super poussé. On reste sur sa faim
Lecture nécessaire a fortiori si vous côtoyez des enfants et ado. Le dernier chapitre est précieux. J'ai passé le livre à me dire que l'on vit largement dans une société où on est éduqué à la haine des personnes racisées, non seulement en ligne mais à la télévision, dans les magazines et qui brassent un public encore plus large. Une personne a commenté ici qu'il aurait fallu traiter de la haine des femmes racisées de façon plus importante et ça a fait écho à ma pensée. J'ai aimé que dans le livre, Pauline Ferrari évoque bien que le masculinisme est le monstre utile de la misogynie ordinaire.
facile à lire mais qui veut peut-être aborder bcp trop de sujets en trop peu de pages ? Mon gros moins, c'est le chapitre sur les algorithmes qui était (beaucoup) trop répétitif. Et plutôt qu'une tentative d'expérience avec la création des comptes Tiktok de Jules et Adrien ou que d'autres échanges et affirmations maladroitement sourcées, j'aurais aimé plus d'entretiens avec ces "mascus repentis".
Ce livre est incroyable, je recommande à tout le monde de le lire. L’autrice explique très bien comment le masculinisme a pu toucher plus de monde grâce aux réseaux Mainstream et d’où il provient. Elle apporte des solutions à ce problème et explique même comment ces solutions sont mis en place dans les différents établissements scolaires. Pendant tout le long de cette lecture, aucun coupable n’est pointé du doigt, la chose qui est mise en avant et le manque d’informations qui est donc propice à des comportements néfastes.
Une lecture parfois violente mais nécessaire et instructive (ex.terme foid et attentas Incels). Il s’agit là d’un texte très documenté que je recommande vivement aux parents et professeurs qui n’ont peut-être pas conscience ou connaissance de la structuration des théories masculinistes ou anti féministes qui influencent les garçons et (jeunes) hommes.
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