L'affaire Weinstein et le mouvement #MeToo ont mis la question des violences sexuelles au premier plan. Depuis, le consentement renvoie naturellement au consentement sexuel et amoureux, envisagé comme un sésame de l'égalité entre femmes et hommes. Pourtant, il est bien difficile à définir, et soulève trois problèmes. Le problème juridique, bien connu de celles et ceux qui suivent l'actualité, peut être résumé ainsi : que faire pour que les cas de viol, d'agression et de harcèlement sexuels soient efficacement punis ? Le deuxième problème est moral : comment penser des relations amoureuses et sexuelles qui ne soient pas fondées sur des normes sociales sexistes et inégalitaires ? Enfin, le problème politique : comment ne pas reconduire les injustices de genre qui se manifestent dans les rapports amoureux et sexuels ?La magistrale analyse du consentement que propose Manon Garcia revisite notre héritage philosophique, plongeant au coeur de la tradition libérale, mettant à nu ses impensés et ses limites. De John Locke aux théoriciennes féministes françaises et américaines, en passant par Michel Foucault et les débats sur la pratique du BDSM, c'est une nouvelle cartographie politique de nos vies privées que dessine cet essai novateur. Au terme de ce livre, il s'agira en somme, pour reprendre la formule de Gloria Steinem, d'"érotiser l'égalité" plutôt que la domination : en ce sens, le consentement sexuel, conçu comme conversation érotique, est sans doute l'avenir de l'amour et du sexe.
Il y a les livres intelligents, il y a les livres qui vous font vous sentir très intelligent, et puis il y a ceux qui vous rendent intelligents. La conversation des sexes est, à n'en pas douter, un illustre représentant de cette dernière catégorie d'ouvrages.
Derrière le titre - volontairement - très large et nébuleux de l'ouvrage se dissimule un passionnant essai sur la question du consentement d'un point de vue philosophique, historique, politique, juridique et intime. Tout au long de ses 250 pages, denses et dépourvues de la la moindre fioriture, Manon Garcia articule avec une mécanique implacable tout le fil de sa pensée, nous cueillant dès les premières pages en démontrant en l'espace de quelques paragraphes à peine combien nous nous trompons collectivement lorsque nous parlons de consentement. Non pas que nous partagions tous une définition erronée (quoique cela se discute, elle y reviendra) : c'est surtout qu'il en existe en réalité de très nombreuses acceptions, parfois très différentes entre elles. Entre le consentement de deux parties signant un contrat juridique, et acceptant à ce titre les droits et obligations établis par ce contrat, et le consentement intime de deux partenaires à des actes sexuels, il y a un monde, non seulement en termes de nature desdits consentements, mais aussi de leurs implications, de leurs limites, de leurs origines, de leurs extensions respectives. Ainsi, comme Manon Garcia le montre d'office, les nombreuses interrogations qui nous divisent autour de la question du consentement sexuel viennent, pour beaucoup, d'une confusion entre ce consentement-là, intime et interpersonnel, d'une part, la définition juridique du consentement, en droit des contrats notamment, d'autre part, ou encore celle que l'on enseigne en théorie politique.
Le consentement sexuel n'est en effet pas un consentement juridique : le droit du viol ne fait pas partie du droit des contrats ; le droit pénal ne fait pas partie non plus du droit des contrats. Le consentement sexuel n'est pas non plus le consentement version théorie politique. En effet, dès lors qu'on consent à vivre dans une société, à un contrat social, en gros, on se soumet à un régime d'obligations, de devoirs. Le consentement sexuel, lui, crée une autorisation, et non une obligation. Mais alors, qu'est-il ?
Cette imprécision, cette difficulté de définition pose tout un ensemble de questions cruciales : le consentement, est-ce renoncer à une prérogative, autoriser quelqu'un à nous prendre quelque chose auquel il n'aurait pas eu accès autrement, ou bien est-ce l'expression d'un désir positif ? Doit-il s'agir d'un renoncement ou d'une affirmation ? En d'autres termes, est-ce un accord ou un choix ? En droit, cela dépend de la nature du contrat. En politique, c'est clairement un renoncement, une forme d'abandon à certains droits collectifs en échange du fait de pouvoir vivre en société (on consent à la loi, qui nous limite, mais nous garantit aussi une protection). Mais dans le domaine sexuel, alors ? Cette ambiguïté laisse la porte ouverte à tout un tas de méprises dans le domaine intime. Si consentir, c'est céder temporairement quelque chose à quelqu'un, et si l'on applique cette définition au domaine sexuel, n'est-ce pas quelque part perpétuer l'idée selon laquelle l'homme propose et la femme dispose ?
Autre exemple de question source de quiproquos dans une société où l'on n'interroge pas vraiment ce qu'est le consentement : le consentement est-il irréversible ? Manon Garcia le montre, en droit, dès lors que le consentement a été donné dans des conditions formellement valides, on ne peut plus le retirer, du moins pas sans passer par certaines procédures, alors qu'il paraît essentiel de défendre une vision du consentement sexuel susceptible d'être réévalué, reconsidéré à tout instant. Or, étant donné qu'on a tendance à utiliser la conception juridique du consentement pour analyser les rapports sexuels, on a encore souvent du mal à accepter l'idée qu'un consentement sexuel puisse être retiré, et on ignore globalement tous quand le consentement sexuel doit être donné, à quelle fréquence il doit être renouvelé, bref, tout un tas d'enjeux à propos desquels on peut bien sûr se faire une opinion plutôt solide dès lors qu'on fait preuve d'un minimum de communication avec son partenaire, mais qui nous laissent bien démunis lorsqu'on essaye de légiférer autour des violences sexuelles.
Plus l'on creuse, plus on comprend combien les impensés autour de la question du consentement sont nombreux. Ainsi, le consentement rend-il l'acte auquel on consent moralement acceptable seulement, ou carrément moralement souhaitable ? A-t-il alors la même valeur selon l'une ou l'autre option ? Le consentement est-il d'ailleurs forcément moral ? Peut-on consentir à des actes moralement condamnables ?
D'ailleurs, à partir de quand un consentement est-il valide ? Suffit-il qu'il soit formellement acceptable, bien formulé, pour qu'il soit reçu, ou bien doit-on considérer que l'expression d'un consentement simple ne suffit pas, et qu'il faut s'assurer que ce consentement soit l'expression pleine et entière de la volonté autonome de la personne qui le formule ? Ah oui y a de l'enjeu hein, j'avais prévenu.
Le texte navigue avec aisance entre les époques, les auteurs et autrices, les concepts et les enjeux, parvenant à tisser des liens fluides et bienvenus entre ses différents chapitres. Il consacre tout un développement plus que pertinent à la question du BDSM, milieu où le consentement tient une place essentielle, fait l'objet de contrats, et détermine la validité ou non de chaque acte, selon des modalités et normes complètement à part de celles qui ont court dans nos vies quotidiennes. L'autrice s'interroge également longuement quant à l'avenir de nos relations intimes, de la façon dont on reçoit, étudie, sanctionne et prévient les violences sexuelles, sur la pertinence (ou non) du fait de faire dépendre la qualification d'un viol de l'idée de consentement, et de savoir si l'on doit faire peser le critère déterminant sur l'absence de consentement ou au contraire son affirmation. Elle imagine carrément une refondation de nos imaginaires érotiques, va jusqu'à rêver de disqualifier totalement la logique très binaire du consentement (veux/veux pas), dont on s'aperçoit de plus en plus de combien elle peine à expliquer les cas dits "appartenant à la zone grise", dont les protagonistes n'ont ni consenti, ni retiré leur consentement, et face auxquels la justice n'a pas les outils pour trancher.
Manon Garcia a surtout la grande, grande intelligence de démontrer historiquement, sociologiquement, politiquement, comment les femmes ont été privées de la possibilité de se forger une autonomie, ce qui rend dès lors toute conversation autour du consentement partielle, caduque. Dès lors qu'en tant que femme, on apprend à ne pas interroger son libre-arbitre, à se faire "passer après", comment peut-on imaginer se battre à armes égales, avoir le même usage du consentement, pouvoir l'exprimer de la même façon qu'un homme ? Comment peut-on imaginer apprendre à prévenir et punir les violences sexuelles autour d'un concept certes intéressant, mais vis-à-vis duquel nous ne jouissons pas de la même marge, de la même autonomie ? En prouvant brillamment que le consentement n'est pas simplement une donnée de base, un acquis dont on disposerait tous librement et complètement et qu'on serait libre de manier de son plein gré selon les situations, mais bien une compétence, un atout, une faculté dont on ne jouit pas tous au même titre et que l'on ne peut développer et affiner que grâce à des ressources et circonstances adéquates, Manon Garcia pose magistralement les vrais enjeux des débats qui doivent nous accompagner au cours des prochaines années. Il ne s'agit pas vraiment de savoir si elle voulait ou si elle voulait pas, mais si elle était en capacité de dire qu'elle ne voulait pas, voire, si elle était en capacité de savoir elle-même qu'elle ne voulait pas, voire, si elle était en capacité de vouloir tout court. Ah oui. Tout de suite, ça recadre les choses.
L'idée n'est pas de nous prendre la tête et de nous empêcher d'agir en nous assenant des questions paradoxales à tout bout de champ, mais précisément d'élargir nos possibles, de nous rendre tous enthousiastes à l'idée de construire plus d'égalité, d'érotiser l'égalité comme le disait Gloria Steinem, citée par Manon Garcia. C'est sacrément galvanisant, et surtout, ça rabat complètement le caquet à ceux qui affirment que parler de consentement, de #MeToo et de zone grise va nous conduire à une société puritaine et pudibonde. C'est tout le contraire que l'on cherche à construire dans cet ouvrage : plus d'émancipation, plus de liberté.
Un ouvrage riche à lire et surtout relire, à garder près de soi comme une boussole alors que dans les conversations sur le sujet, les opinions ont tendance à vite s'échauffer avant même que les différentes parties ne se soient assurées d'être en train de parler de la même chose. La conversation des sexes est pétri d'intelligence, de bienveillance, d'ouverture d'esprit, n'assène rien de façon péremptoire, et si certaines questions mériteraient d'être approfondies (par exemple la question de l'exceptionnalité du sexe, abordée mais pas résolue - je dis pas que c'est facile de trancher hein, juste que ça m'intéresse, t'inquiète Manon ton boulot il est impec - : pourquoi le consentement sexuel est-il si distinct des autres ? Qu'est-ce qui nous rend si vulnérables dans un contexte sexuel ? Qu'est-ce qui fait du sexe ce sujet à part, si épidermique ?), on ne peut que saluer le formidable travail de synthèse, de pédagogie et de clarté qu'a fourni l'autrice à ses lecteurs et lectrices. Ruez-vous sur ce bouquin, profitez de sa grande accessibilité et de sa volonté affirmée de s'adresser à tous les publics pour l'offrir au plus de monde possible autour de vous, y compris à des personnes pas forcément susceptibles de s'être intéressées à des questions féministes ou politiques par le passé. La lecture exige de l'attention et du temps, mais en rien un doctorat de philosophie : il s'agit de déclencher une réflexion collective, pas de piéger tout le monde avec d'obscures références théoriques. En un mot : foncez !
It is hard not to love this book when its concepts are so close to that of my Masters research lol. I wish I read this sooner!! Phenomenal!!! My only critique is I wish there was more detail on what good sex can actually look like, especially in situations of nonideal autonomy. The book talks alot about what good sex is not but not a lot about what good sex is.
“«ignoranza attiva», ovvero gli sforzi che si possono fare in modo attivo per evitare di conoscere verità probabilmente spiacevoli da sentire, quando si è in una posizione di dominio sociale.”
4.2 Manon is a philosophy gem and a great writer. The book starts of really strong and captivating but then it trails off to be a bit repetitive. If you are new to reading about the philosophy of consent it will be mindblowing, but I found it as more of an affirmative reading? Great book for the broader audiences.
Io amo Manon Garcia, è una delle mie pensatrici contemporanee preferite. In questo libro sviluppa una critica lucidissima del concetto di consenso, rivelandone le ambiguità e le zone d'ombra, senza per questo disconoscerne il potenziale rivoluzionario. Che cosa rende un rapporto sessuale buono? E che cosa morale? Il consenso è sufficiente a rendere un rapporto buono o morale? E che cosa intendiamo per consenso? In quale misura il consenso, anche quando “attivo”, può garantire l'autodeterminazione sessuale della donna a fronte del modo in cui il dominio maschile patriarcale struttura le varie forme di sessualità e agisce sulla psicologia delle soggettività coinvolte?
«Si può pensare così, come Beauvoir ai suoi tempi, che non sarà possibile nessuna liberazione individuale senza una trasformazione collettiva prodotta da movimenti sociali di ampia portata, pur riconoscendo il potenziale emancipatore, imperfetto ma reale, del consenso come invito a una nuova conversazione erotica fra pari» (p.251)
Superati i primi due capitoli, che possono sembrare un po' più ostici, perché maggiormente incardinati in concetti di filosofia del diritto, questo saggio parla in maniera variegata del rapporto tra la nozione di consenso e sesso. Esplora le diverse nozioni di consenso e le dimensioni individuali e collettive e si interroga sull'applicabilità di tale concetto all'interno di relazioni personali strutturalmente sbilanciate, inevitabilmente plasmate dalla società patriarcale.
Ricco di spunti sulle tante ingiustizie taciute e su quanti modi diversi possono esserci di affrontare il sesso, è una lettura avvincente ed essenziale per comprendere le dinamiche abusive dell'oggi, in una visione in cui la loro riforma necessita di una pulsione collettiva.
Manon Garcia nous propose une fois de plus un essai passionnant qui nous éclaire sur le concept de consentement dans toute sa complexité juridique, philosophique et sociologique. Le potentiel émancipateur d'un tel concept se dégage au fil des pages et nous poussent à nous questionner en profondeur sur notre rapport collectif et individuel à la sexualité et aux relations sexuelles qui en découlent.
c'est de la philo dont j'ai pas pipé la moitié. super hétérosexuel, genre, Wittig a existé quoi.. anyway, quand même intéressant et bon état de l'art sur la philo du consentement perspectives pas dégueues malgré tout
Sehr gute, umfassende und grundlegende Einführung in aktuelle philosophische Debatten um sexuellen Consent, dabei aber relativ populärphilosphisch und leicht verständlich gehalten (deshalb aber manchmal auch etwas repetitiv). Der eigentliche philosophische Beitrag Garcias ist dann sogar nur ein relativ kurzes Kapitel am Ende des Buches, das macht aber nichts. Das Buch leistet großes, klare Leseempfehlung!
A very interesting book about how consent works both outside and within sexual contexts and how it ought to be. Very interesting concepts but the writing itself is so dense and 'academic' that it is kind of a slog to get through. But I guess that is to be expected from a more philosophical book.
A very promising title and the book starts strong by shedding light on the concept of consent from a legal and philosophical (Mill and Kant) perspective. Unfortunately, it becomes highly repetitive in the later chapters. About halfway through the book, the author admits that she does not have a solution for the conundrum women find themselves in when they consent (or not) - or rather, for the societal frame of patriarchy, male domination, inequality, and the meaning/meaninglessness of consent in that frame. Her suggestion for (morally) good sex to have and maintain an „erotic conversation“ to reduce this inequality sounds a bit halfhearted after that admission and is not engaged with sufficiently in the remainder of the book. While the central message (consent is a problematic criterion) is important, the book could have been considerably shorter.
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Se commentassi ogni punto toccato dal libro, verrebbe fuori un altro libro, quindi evito. Questo per dire che è comunque un libro denso, molto ragionato, persino stimolante, anche quando è discutibile nel metodo e nel merito. Nonostante si richiami, anche con una certa simpatia, al femminismo radicale, verso il quale io invece di simpatie non ne ho molte, riesce comunque a mantenere un certo equilibrio. Nonostante l'argomento, poi, è un libro pacato e non rabbioso. Infine, parte delle conclusioni potrei anche condividerle. Insomma, pensavo peggio. Ma ci sono dei ma. L'autrice adotta una definizione piuttosto ampia di "violenza sessuale" o, meglio, di rapporti sessuali sbagliati. Uso quest'ultima espressione perché quando la definizione si fa particolarmente ampia, e questa è la tendenza attuale, non penso valga più il termine di violenza, fermo restando che si sta comunque parlando di atti condannabili, se non penalmente, sicuramente in senso morale. Poi, ed è questa la cosa importante e che non posso che condividere, l'autrice spiega per diverse pagine come proprio lo strumento penale sia un'arma spuntata (cioè troppe volte inefficace) e pure problematica (cioè crea più problemi di quelli che vorrebbe risolvere) per affrontare la questione, che esige altre soluzioni (quali? forse sono ancora da immaginare, ma l'autrice caldeggia potenziamento e diffusione dell'educazione sessuale). Ma a questo punto non capisco come faccia al contempo a perorare che le leggi adottino il cosiddetto "consenso affermativo", rendendo praticamente illegali e quindi denunciabili e (in teoria) punibili tutti quegli atti sessuali in cui non è stato richiesto il consenso esplicito ad ogni fase del rapporto, cosa che va incontro a tutti i problemi in sede di giudizio e non solo ammessi dalla stessa autrice. Nutro anche delle perplessità verso il futuro che auspica, fatto di rapporti sessuali paritarî, compartecipativi, goduti da tutti gli interessati, ecc ecc. Tutto molto bello e sicuramente auspicabile, ci mancherebbe, ma le utopie, si sa, quelle coi fiori arcobaleno e le nuvole rosa, spesso scarseggiano di realismo, e resta sempre il problema di cosa fare mentre si aspetta che si inverino. Ma, all'apposto, mi chiedo se il presente con cui l'autrice fa contrastare questo utopico futuro, sia davvero così nero come sembra supporre, fatto di oppressione e prevaricazione ovunque. Che di zone oscure il presente ne abbia molte e vaste, quando si parla di rapporti tra i sessi, è vero, ma è anche vero che siamo nel 2025 e non più nell'800.
You may have noticed the UK tea consent campaign, which compares consent to offering a cup of tea. However, sexual consent is not like consenting to a cup of tea. It requires continuously acknowledging the needs and wishes of our partner, free from any coercion or deception—elements often present in the "game" of seduction. Consent is not a tool to get what we want, but a way to ensure our actions align with our partner's humanity, dignity, and autonomy.
The first third of the book is clear and easily readable, though it gets dense later on. The bigger issue, as I see it, is the author's simplification of liberalism and the social contract model of consent (i.e., government-person consent), which she presents as the liberal version of sexual consent—a model she criticizes throughout the book. She argues that society adopts this "liberal consent" framework but then applies the strict consequences of "Kantian consent."
Another issue I have with the book is its almost blinding lens on women’s suffering under patriarchy, which negates most male suffering (except that of homosexual men) throughout much of the text. The author frequently mentions how consent is treated as a woman’s concern because society views men as always desiring sex, yet she fails to introduce the topic of male victims of sexual violence. This omission ignores how male rape is often not taken seriously, is ridiculed, or even goes unregistered.
Bien que je ne pense pas que ce livre m'ait vraiment apporté de nouvelles réflexions, je l'ai trouvé bien construit (bien que mal nommé). Il pose bien toutes les réflexions possibles et la complexité et la nuance des conversations sur le consentement sexuel (ce qui tombe notamment à point nommé avec les conversations sur le consentement en France suite au procès de Mazan). Il fourni aussi beaucoup de références pour creuser les constats et raisonnements présentés.
j’ai beaucoup beaucoup aimé c’est un des premiers livre de philo que j’ai lu je pense, parce que de base je trouve ça imbuvable et incompréhensible, mais je trouve ça admirable la façon dont manon garcia réussie à rendre son travail accessible tout en étant assez pointu et en plus je sais pas comment expliquer mais ce livre m’a fait du bien
Très intéressant mais parfois un peu difficile à lire. Pas le genre de livre qu'on peut lire dans les transports en commun (par exemple) car la lecture demande une certaine concentration. J'ai eu du mal à saisir les notions juridiques, mais les aspects philosophiques m'ont beaucoup intéressée.
Fantastic new view on consent that is masterfully scaffolded by the historical development of philosophical thought around sexuality and consent. Throughout the book I felt like a got a crash course on the history of consent (both sexual and political) along with the history of the philosophy of sexuality. Garcia addresses many of the often overlooked sexual relationships such as one night stands and gay relationships as equally worthy of consideration of long term relationships without belittling them as marginal or inherently harmful. Her solution to the problem of consent we live in is the scary proposition of refusing to fall back to the legal system and instead work on building a movement where men must be involved because we are the ones invested with the social power to change the dynamics of relationships.
It left me with much to think about but there is a path to a brighter future despite the terrifying picture she paints throughout much of the book.
So so good! We should all be thinking about sex & reading about sex & talking about sex (and its effect on our lives/relationships/wellbeing etc etc) more often
Very dense and very interesting. I loved how Manson explained many opposing and diverse philosophical ideas behind consent while inspiring new ones. A must read for every young woman :)
Was hopeful that it would go more into detail about how attractive consent is when asked during sex and what good sex actually is. It was a bit hypothetical, but the BDSM details were super interesting!
I think I'm going to be reeling from this book for a while. Despite the title, it absolutely eviscerated consent. Then, it patched together a Frankenstein's monster of random concepts to try and salvage it, with the conclusion being that the answer is a consent that is, dun dun da: a conversation.
That's right. Consent can be salvaged when you treat people like an end, not just a means. When you actually check in on them during sex to see if they're ok with it. And men should take responsibility for initiating this because they are the powerful ones.
So basically, Ephesians 5. Ok, tell me more about how you've sawn off the branch you're sitting on, and after finding out it's not working for you, you've returned to a Christian view of sexuality, only to swear til you're blue in the face that it's not but yes, honey. It is.
Enfin terminé cet essai philosophique sur le consentement sexuel. Il faut bien s’accrocher pour les deux premiers chapitres, mais passés ces éléments introductifs, j’ai trouvé la lecture plus intéressante. J’ai été surprise de trouver tant de référence au BDSM mais à part ça, cette lecture m’a amenée une nouvelle réflexion et à même changé mon regard sur la condition de consentement comme remède à tous les maux juridiques de la définition du viol. Un argumentaire qui mêle théories philosophiques avec notion juridique de droit contractuel et pénal, bien agrémenté d’exemples et extrêmement bien sourcé.
Inte så mycket a philosophy of good sex utan snarare mer en rätt ytlig presentation av vad filosofer och andra forskare har sagt om samtycke, våldtäkt, bdsm och patriarkatet. rätt negativ.
vad är bra sex? en erotisk konversation, där man typ aktivt samtycker hela tiden. låter trist? hade gärna hört mer om vad det innebär.
rekommenderar den till personer som inte är så insatta i ämnet