Ernest James Haycox was born in Portland, Oregon, to William James Haycox and the former Martha Burghardt on October 1, 1899. After receiving an education in the local schools of both Washington state and Oregon, he enlisted in the United States Army in 1915 and was stationed along the Mexican border in 1916. During World War I he was in Europe, and after the war he spent one year at Reed College in Portland. In 1923, Haycox graduated from the University of Oregon with a Bachelor of Arts degree in journalism, where he also started writing under professor W. F. G. Thatcher. In 1925, Haycox married Jill M. Chord, and they had two children.
Bienvenue dans la communauté des orpailleurs, dans le Montana. Ici, l'or est là, il suffit de se pencher pour le prendre.
Bon, faudra creuser tout de même et tamiser avant de trouver des pépites que vous irez dépenser au saloon du coin, vous encanaillant avec les prostituées, dépensant vos pépètes au poker avant de retourner tamiser la terre afin de vous refaire.
Le cercle vicieux.
Mais si vous gardez toutes vos pépites, tel un écureuil, lorsque vous mettrez les voiles, attendez-vous à ce que les bandits du coin vous les chipe et ne laisse votre cadavre pourrir sur le sol.
La communauté des orpailleurs, je l'avais suivie dans des bédés, mais pas vraiment dans un roman (ou alors, ma mémoire me fait défaut, ce qui serait normal, vu tout ce que je lis et tout ce que j'ai déjà lu).
Tous les ingrédients d'un bon western sont réunis, même si nous commençons l'aventure sur le pont d'un navire que nous quitterons bientôt à la nage. Ensuite, ce sera la fuite avec une jolie fille qui fuit sa famille et l'arrivée dans une citée de chercheurs d'or, avec tout ce que ça comporte comme dangers.
Jeff Pierce est celui qui s'est enfui du bateau où il n'avait pas souhaité monter et Diana Castle est celle qui l'aidera à fuir, profitant de lui pour fuir aussi sans attirer l'attention, car il est plus facile pour un couple de passe inaperçu que pour un fugitif et une femme seule de voyager.
Direction l'Alder Gulch et Virginia City. Une ville champignon qui a poussé après une ruée vers l'or, ça attise bien des convoitises et tout ce que le pays comptait de méchants s'est réuni dans une bande qui fait la loi et dont personne n'ose contrecarrer les mauvaises actions.
Une fois de plus, comme dans les Lucky Luke, on a une foule qui en a marre des meurtres, qui voudrait un peu plus de sécurité, qui souhaiterait que l'on mette fin aux exactions des bandits, mais qui n'est pas soudée, qui a besoin d'un meneur et d'une goutte d'eau pour faire déborder le vase.
Nous sommes face à des gens qui ont peur, qui voudraient que cela s'arrête mais ne savent pas comment faire, n'osent pas le faire, sans oublier qu'ils ont peur des représailles et sont limite fleur bleue car ils ont hurlé pour qu'on ne pende pas certains des assassins car ils s'étaient laissé attendrir.
Ce sont des pleutres et ils ne diffèrent pas vraiment de nous, qui, à notre époque, avons encore les mêmes peurs face à des racketteurs, des dealers, des gangs, des petits merdeux de gamins,…
L'auteur nous décrit avec détail la vie dans une ville qui ne vit que grâce aux chercheurs d'or, décrivant les privations, le dur labeur, les conditions météo hostiles, l'éloignement, la solitude, la peur de l'autre et l'individualisme car ici, tout le monde veille jalousement sur sa matière jaune et espère qu'un autre fera le ménage à sa place.
On pourrait résumer le livre par deux mots : authenticité et réalisme. L'action n'est pas toujours présente, Haycox prenant le temps à un moment donné de nous faire vivre ce qui pouvait se passer dans ce genre de ville, nous présentant différents personnages secondaires qui, contrairement aux hors-la-loi, seront moins étiqueté « irrécupérables ».
Si les bandits sont tous catalogués dans les Méchants, l'un d'entre eux se distinguera par son côté jovial et amitieux, le genre de personne que l'on voudrait pour ami et qu'on n'hésiterait pas à tenter de sauver s'il passait du côté obscur de la Force.
Mêmes notre Pierce n'est pas tout blanc, mais au moins, il est honnête. Et dans le milieu des orpailleurs, un honnête homme, ça a de l'importance. C'est même en voie de disparition. Un bien rare étant cher, un homme honnête, c'est cher.
Ce western qui a tout du Roman Noir possède des émotions, de l'action, du suspense, du mystère, de la justice, qui peut faire défaut ou être expéditive, et des hommes prêts à tout pour s'enrichir. Des hommes qui doivent survivre face à une Nature hostile et un climat peut propice au bikini en hiver, sans compter qu'il faut faire face à l'envie, la jalousie, le vol.
Un western où la sauvagerie des lieux déteint sur les Hommes mais où brille un espoir, tout de même, celui de voir les gens se serrer les coudes pour faire face à ceux qui se pensaient tout puissant et à l'abri de tout danger.
A classic western, published in 1941, that shows why Ernest Haycox was Louis L'Amour before Louis L'Amour was Louis L'Amour. Shanghaied man jumps ship and heads to the gold country where he meets up with runaway gal. They fall in love, fight, separate and get back together. Meanwhile the guy helps put together the vigilantes that clean up the camps. Everything you would want in a western.
It's a oity I can't remember why I bought this book, but I did it. Somewhere I read about it and it was interesting in some respect. I remember, though, that it caught my attention for a couple of reasons: first, I've been in Virginia City, Montana, and secondly, because I hate Westerns in general. Therefore I took my PC, went to Abebooks and found a really old paperback copy of the book, not the one I chose here, with no date, except the copyright notice dating 1942, and I went reading.
I was hoping for a classical Western thing with lots of dead people and posses and the rest. Instead, the book turns into more a psychological description of a tough, who is not a bad tough, just a guy who has suffered long and will continue suffering. The story has interest and describes the gold rush in Montana in 1863, but action takes long to start. At the end, the Vigilantes provide us with the expected amount of gore, but the book remains the story of the ex-soldier from the Civil War and the good family girl who leaves the peace and comfort of Portland, Oregon, and goes in search of another life in the high plateaus of Montana.
My views on Westerns had changed already a lot sine John Wayne left the screen and when Clint Eastwood shot Unforgiven, but this pulp has helped me reconcile a bit more with a genre which I never liked.
If possible I would have given this book a 4.5 star rating. I have read several Earnest Haycox books and found them enjoyable. This one is not as good as “Canyon Passage,” but is excellent. It’s an intriguing and gritty story illustrating the struggle between self-reliance and the need for human relationships. The setting is the gold rush years in the Pacific Northwest and Northern Rockies. To me, Ernest Haycox, though less well known, is the Dean of the writers of the Western genre. Louis L’Amour probably comes the closest to his stature and ability. Zane Grey doesn’t quite have his level of feeling for the people and country. Haycox obviously has a great love and understanding of the culture, history, and people of the western frontier, especially the Pacific Northwest. He also spins a good yarn filled with human emotion, frailties, and strengths. His character development is at a much higher level than most writers of westerns.
My husband read this book to me aloud. Good Western. I loved Jeff & Diana, and I could really picture the setting of the book. A few too many characters to keep track of, but I was entertained.