Récit fabuleux inspiré des tragédies grecques et de légendes africaines, La Mort du roi Tsongor plante son fascinant décor au cœur d'une Afrique ancestrale. L'histoire ? Le vieux roi Tsongor, qui a depuis longtemps fait taire ses instincts guerriers, marie sa fille Samilia au fortuné prince Kouame. Mais voilà qu'un deuxième prétendant s'interpose, auquel Samilia avait jadis promis sa main. Tsongor refuse de choisir entre les deux hommes. Il se donne la mort avec l'aide de son serviteur. Une guerre sanguinaire éclate alors entre les deux parties. Le jeune dramaturge Laurent Gaudé quitte la scène le temps d'un très beau roman, où l'imaginaire romanesque embrasse les grands thèmes de la tragédie classique tels que l'héroïsme, la vengeance, la honte et le pardon. Un livre flamboyant.
Laurent Gaudé est un romancier et dramaturge français. Après avoir été nommé pour le Prix Concourt 2002 avec La mort du roi Tsongor, il a gagné ce prix en 2004 pour son roman Le Soleil des Scorta.
He studied theater and has written many dramatic works, among them Onysos le furieux, Cendres sur les mains, Médée Kali, and Le Tigre bleu de l'Euphrate. In 2002 he was shortlisted for the Prix Goncourt for La Mort du roi Tsongor. Two years later, he won the prize for his novel The Scortas' Sun (French: Le Soleil des Scorta).
I wish I were fluent enough in French to read this in the original. The English translation is so mind-blowingly beautiful, I can only imagine how stunning it would be in French! This book *almost* displaces the book which has been my favourite for nearly two decades!
It is not a comfortable read by any means. It is a beautifully rendered horror, though not in the usual sense of horror. The motivations of the characters are timeless human motivations. The underlying circumstances of human relationships they find themselves in are circumstances that can happen anywhere, among any people. And if it is not always easy to truly inhabit the minds of the characters (and I don't think the author was trying to accomplish that) it is all too easy to sympathize with most of them, and to understand why they choose to act as as they do, regardless of which side of the conflict they are on.
And that is the horror. That none of these characters are evil, none of them are choosing stupidly, or cruelly. There is no true villains to rally against, no heroes to cheer on. They are only trying to find their way through internal and external conflicts of ideas and needs and wants that are incompatible and catching up those around them in their wake.
Un roman (un conte ?) à l'écriture remarquable, à mi chemin entre entre la tragédie grecque (on pense forcément à Hélène et la guerre de Troie), les contes africains, les légendes égyptienne et même les mille et une nuits. Épique !
27/04/2020: Đọc lại sau 10 năm, hồi đó nhớ mua cuốn này giảm giá 5k trong quầy đồng giá của Nhã Nam chung với cuốn "Mặt trời nhà Scorta" cùng tác giả, ai dè vớ được 2 tuyệt phẩm. Cuốn sách viết về chiến tranh với những sự tàn phá của nó mà đến lúc nào đó ta quên mất ta đang chiến đấu vì điều gì nữa, và việc chiến thắng cứ ngỡ làm ta mê say nhưng thực chất lại phải trả giá quá nhiều, Laurent Gaudé viết đẹp, buồn mênh mang nhưng cũng đầy trữ tình, có điều sau 2 cuốn này - một cuốn đoạt Goncourt cho giới trẻ, một cuốn đoạt Goncourt - lại không thấy nổi lên trong văn đàn thế giới mà tên tuổi chỉ giới hạn ở nước Pháp.
Rốt cuộc cái chết của vua Tsongor lại hóa thành quân Domino đầu tiên trong chuỗi những chuyện đầy bi thương và đẫm máu. Mình thích cuốn sách này bởi nó buồn ghê gớm. Nhưng câu nào ra câu nấy, đọc rất thấm hiuhiu.
(Read in French, scroll down for review in French) This was a present, not necessarily one I'd have picked up myself. I thought it was going to be a dnf for a while, but I don't like not finishing books, and this one was short enough to carry on through.
The major issue I had with this was stylistic. Gaudé likes short sentences. Yes. Cutting them up constantly. An early example: "Le roi était sur son trone. Il regardait droit devant lui. On aurait dit une statue. Immobile. Malgré la chaleur. Malgré les mouches qui tournaient autour de lui. Immobile. Happé par ses pensées." There's no question Gaudé can write and this is a deliberate choice. But it didn't work at all for me and I nearly gave up because of this. Gaudé clearly took inspiration from the classical epics, the Iliad most obviously. These classical works were transmitted orally and written in a poetic form. The cutting up of sentences may give a nod to the poetic form, but for the most part, I found myself thinking "This should be a play, not a novel". It's worth noting Gaudé is also a playwright and adapted this novel to the stage. In the early chapters especially, I could picture the story as a play - dialogue driven, and as in a classical tragedy, a choir can complete the narration.
I wasn't much more taken by the content either. The fictional antique African setting felt a bit lazy. Yes the introduction of the different armies was a definite nod to the Iliad - but khat eaters and touaregs on camel backs? Then it's as if he ran out of African clichés so here comes a troop of amazons, and let's meet with an oracle. Another problem is that characters aren't fully fleshed out. Again, this is something that wouldn't necessarily annoy me in a play, but I do expect characters to be more than cardboard cut-outs in a novel. Youngest son Souba who goes on a journey is probably the most developed character. Then Tsongor himself. Katabolonga is ever present and ever static - take each chapter as an act, and the scenes between him and Tsongor in each act bring some structure to the play. Tragic Samilia is caught up in events and only ever shows grace and dignity - but really she's pretty dull. As for Kouame and Sango Kerim who start the war over Samilia - they're just two fighting figures and there's little else there.
The death myth referenced in the novel is that of Charon. I was surprised by how little else there was for a work so influenced by classics. This time I'm not sure if this was deliberate (war is the product of man) or a lack of knowledge and research on African mythologies - you can't have Athena randomly turning up on the Massaba battlefields can you? It just felt a bit off to me.
I expect the play is much better than this. As a novel, this failed for me.
- Livre offert que je n'aurais pas forcément choisie de moi meme. J'ai failli ne pas finir - mais ca reste court et j'ai perséveré - je n'aime pas pas finir.
J'ai eu beaucoup de mal avec le style. Gaudé aime tronquer ses phrases. Oui. Constamment tronquées. C'est pénible a lire: "Le roi était sur son trone. Il regardait droit devant lui. On aurait dit une statue. Immobile. Malgré la chaleur. Malgré les mouches qui tournaient autour de lui. Immobile. Happé par ses pensées." Un choix délibéré de l'auteur en toute évidence. Mais j'ai eu beaucoup de mal et c'est pour cette raison que j'ai failli abandonner. L'inspiration des poemes epiques classiques et de l'Iliade en particulier est évidente. Ces épopées disséminées oralement avaient une forme poétique. Je pense que Gaudé essaie d'y donner écho par son style, mais je n'ai pu m'arreter de penser que c'eut du etre une piece de théatre, pas un roman. Gaudé est d'ailleurs dramaturge et a par la suite adapté son roman pour la scene. Dans les premiers chapitres notamment, il y a beaucoup de dialogue, et l'on peut imaginer un choeur pour le reste de la narration.
Je n'ai pas non plus trop apprécié le contenu. Cette Afrique antique fictive m'a semblé un peu paresseuse. La présentation des diverses armées m'a forcément rappelé l'Iliade, mais mangeurs de khat et touaregs a dos de chameaux? Et puis comme s'il n'avait plus d'autres idées, voici des Amazones et un oracle et retour en Grece. Les personnages ne sont pas bien developpés non plus. Une fois de plus, cela ne me dérangerait pas vraiment pour une piece de théatre, mais dans un roman je m'attends a mieux. Le jeune fils Souba qui part en long périple est probablement le personnage qui montre le plus de subtilité. Puis le roi Tsongor meme. Katabolonga est omni-present et totalement statique - si chaque chapitre était un acte, les scenes récurrentes entre lui et Tsongor serviraient a apporter une structure claire. Samilia est une figure tragique qui ne peut rien a ce qui se passe autour d'elle. Elle se conduit toujours avec dignité et avec grace - mais rien de tres intéressant. Quant a Kouame et Sango Kerim qui se lancent la guerre pour Samilia, ils se battent et pas grand chose d'autre.
Le mythe de la mort que Gaudé référence est celui de Charon. J'ai été surprise par l'absence de dieux et de mythologie par ailleurs. Cette fois je ne sais pas si c'est totalement délibéré (la guerre est humaine) ou une absence de connaissances et/ou de recherches sur les mythologies africaines - on ne peut pas s'imaginer Athena débarquant au hasard sur les champs de bataille de Massaba apres tout. Mais pour un ouvrage tellement influencé par les épopées, j'ai trouvé cela étrange.
Je n'ai aucun doute que l'histoire puisse bien fonctionner sur la scene. La forme romanesque laisse trop a désirer a mon gout.
Trop de choses négatives à dire. Premièrement, c'était le livre le plus insipide que j'ai jamais lu. Il n'y a absolument aucune intrigue. Ce n'est que la guerre sans aucune évolution, c'est même explicité dans le roman lui-même, je ne vois donc vraiment pas l'intérêt.
Le développement des personnages semblent vraiment très minime et forcé. Sango et Kouame qui combattent à la fin parce qu'ils sont pas capables d'abandonner, ça faisait juste pitié, c'était pas honorable. Les frères qui s'entretuent et qui veulent tuer la soeur passons. Parlons deux secondes de Tsongor, il est absolument horrible. Il dit à la fin, avoir honte des ses enfants, il dit leur avoir tout donné alors qu'eux on réduit son empire en poussière. J'aimerais rappeler qu'il s'est donné la mort pour ne pas assister à la guerre, que lui aussi de son côté avait auparavant massacré des millions de personnes et qu'en plus il a condamné son fils Souba à errer toutes sa vie pour lui construire des tombeaux. Faudrait se remettre en question.
Niveau "histoire d'amour", c'était encore pire, du même niveau que les fan fictions wattpad que j'écrivais quand j'avais douze ans. Les deux mâles alphas qui se battent parce qu'ils ont des pulsions pour une femme, la femme qui est pas capable de faire un choix et qui trouve ça trop hot qu'un mec lui crie dessus ou tue des milliers de personnes pour elle. Cette Samilia a encore l'audace, après être partie, d’espérer les voir venir à sa rencontre pour se sentir importante. Si elle s'était tuée, ça nous aurait tous fait des vacances. Mais non madame doit faire son intéressante? On essaye de la faire passer pour une girlboss et de rendre l'histoire féministe mais très honnêtement elle passe juste pour une débile.
Puis le style d'écriture, où sont passées les phrases de plus de dix mots ? Parce que ce livre bat vraiment des records. Laurent, si tu veux faire une pièce de théâtre fais-en une mais commence pas à nous soûler avec un roman. Il essayait tellement de donner un effet dramatique alors qu'il n'y avait rien de dramatique puisque rien ne se passait. Répétez cinquante fois "C'est la guerre" ne changera rien. Enfin, tous les clichés sur l'Afrique, le fait que ce soit des "sauvages", le manque de descriptions, le fait qu'il y ait une tribu d'hommes travestis appelés "les chiennes de guerre", les mauvaises références mythologiques qui aboutissent à rien, des hommes qui ne peuvent être raisonnables, l'enfermement dans un même espace n'ont que contribué à ma dépréciation du livre.
مرگ شهریار سنگور روایتی است اسطورهای، تراژیک و عمیقاً انسانی. داستان، با مرگ پادشاهی مقتدر آغاز میشود و بهسرعت به نبردی سهمگین میان دو پسر و آیندهٔ یک امپراتوری میانجامد.
لوران گوده با نثری شاعرانه و ساده، دنیایی خلق میکند که در آن افتخار، خون، میراث و رستگاری در هم تنیدهاند. روایت بهشکل افسانهگون اما بدون اغراق پیش میرود، و ضربآهنگ داستان به خوبی حس حماسه و سوگواری را با هم منتقل میکند.
اثریست پرشکوه و اندوهناک؛ نه برای سرگرمی، بلکه برای درنگ و تأمل.
Je suis assez surprise de voir autant de lecteurs écrire des critiques dithyrambique sur ce livre qui, malgré qu'il se rattrape un peu sur la fin, est tout de même très ennuyeux, en plus d'avoir un style d'écriture que je qualifierais personnellement de médiocre. Des grands mots vides de sens, dans des phrases extrêmement courtes (chose que je n'aime pas du tout mais ce n'est que mon avis et mon gout personnel) pour un effet très théâtral et dramatique vraiment pas nécessaire à mon sens. Au delà de la plume de l'auteur, j'ai ressenti un fort manque de descriptions pour réellement planter le décor. En effet, l'histoire se déroule dans une Afrique antique fictive, mi-réaliste mi-mystique, qui aurait été intéressante à développer plus en profondeur. Maintenant au niveau du fond, j'ai trouvé les valeurs véhiculées par le récit très masculines, un peu datées. Tout en critiquant la guerre, Gaudé met en avant le courage (sous diverses formes certes), la fidélité, le mérite. Le personnage de Samilia m'a également déroutée. Au début de roman, le narrateur nous la présente comme une femme indécise, immature, totalement éperdue de son mari (qu'elle n'a évidemment rencontré qu'au cours d'un conversation de 5 minutes) mais perdue dans son devoir. Ce regard très masculin, presque misogyne disons-le, évolue (ou essaie) pour finir avec un assez beau monologue de Samilia sur sa situation et sur la guerre. Tout cela se finit tout de même par son exil, solitaire et franchement vite expédié. Enfin, le parti pris par l'auteur de recréer un univers inspiré de cultures africaines m'a paru un peu maladroit, pas forcément problématique mais peut-être que Laurent Gaudé n'était pas le mieux placé pour le faire. La fin du livre m'a laissée un peu perplexe parce qu'elle semble en totale contradiction avec les 180 premieres pages du livre, mais pour le mieux donc autant s'en réjouir !
Après beaucoup d'années éloignée de la littérature française, il était un plaisir de retourner au monde littéraire francophone.
La Mort du roi Tsongor est une histoire fictive du monde médiéval du Massaba, mais une critique cachée des problèmes des sociétés humaines. C'est un rappel que la guerre n'a jamais aucun vainqueur et une réflexion sur le papier des femmes dans quelques sociétés à qui elles ne sont qu'un prix de guerre.
Facile à comprendre, le récit du temps passé est quelquefois lourd à suivre. Cependant, la courte longueur des chapitres, fait de l'histoire, une lecture agréable.
Trumpas, epinis ir įstabus. Atrodytų, kad šiuos dalykus nepaprastai sunku suderinti, bet L. Gaude su karaliumi Congoru vienu rankos mostelėjimu visus nuogąstavimus nutrynė.
Karaliaus Congoro mirtis – tikrų tikriausia pasaka, tik vaikams nerekomenduojama. Yra ir moralas, ir fantastikos, ir sutapimų, ir simbolių, ir kosminis atotrūkis nuo realybės. Čia ir slypi visa epiškumo ir trumpumo paslaptis. Veiksmas vyko n metų, pasakojama keliais frontais, bet viskas trumpai, aiškiai, nesismulkinant, bet tvirtai žvengiama tikslo link. Tikėjausi ir pasakiškos pabaigos. Bet čia tai jau šitas romanas labiau taiko į tragedijos kategoriją.
Bet nuostabiausias šitos knygos dalykas yra stilius. Čia vienas tų retų atvejų, kai net vertimas nesugeba sugadinti įstabaus stiliaus. Tekstas tiesiog liejasi, akys slysta tekstu, o kiekvienas žodis trumpiausiu įmanomu keliu pasiekia smegenis ir ten įsitaiso. Tiesiog nenusakomas lengvumas.
Sėdėdamas ant žirgo, jis kreipėsi į šunį tardamas: - Tebūnie dabar karas. Ir karas prasidėjo.
O tema sena kaip pasaulis – karo beprasmybė. Ir šitame romane autorius ją pavaizduoja kaip niekad tiesmukai ir tiesiogiai. Kadangi pasitelkus pasakos dėsnius nebereikia taikytis prie realybės, viską pavaizduoti galima labai aiškiai ir simboliškai. Kaip Orvelas savo romanuose aukščiau visko iškelia idėją ir siekia vien ją parodyti, nepaisydamas priemonių ir taisyklių, taip ir L. Gaude įsitraukia į žaidimą be taisyklių. Žinoma, prasideda viskas nuo moters ir elementaraus jos suglumimo – kodėl jos geidžiantys vyrai kovoja ji pajėgia suprasti, bet dėl ko kovoja visos jų kariuomenės jau ne jos jėgoms suvokti. Kalbos apie karo nutraukimą vis sklando, bet atsiranda vis naujų priežasčių, nors visai dalyvaujantys konflikte nuo pat pirmojo mūšio suvokia, kad nėra jokios prasmės ir jokio tikslo tame kare.
Šiame romane viskas derėjo tarpusavyje ir kiekviena detalė buvo vardan tikslo. Tiko čia tolimos, nepažįstamos Afrikos fonas, kuris, nors ir žemiškas, sukūrė puikią atmosferą mistiškam ir pasakiškam pasauliui kurti. Tiko ir absoliučias nesąmones darantys veikėjai, be kurių nepagrįstų veiksmų romano iš viso ir nebūtų. Tiko ir egzotiniai, groteskiški bei idėjiniai genčių aprašymai – vieni amžinai apsinešę, kiti apsirengę moterimis, kiti išvis kaunasi nuogi.
Tragiška, slogi satyra apie statančią, griaunančią ir vis tame pačiame rate paskendusią žmoniją.
La mort du roi Tsongor est d'abord une tragédie grecque ou un drame shakespearien transposé en Afrique. Il y est question d'un roi bien sûr, d'amour, de liens fraternels, de trahison, de mort et de guerre - c'est deux derniers allant malheureusement toujours ensemble. Tous les ingrédients qui ont été utilisés, depuis l'Iliade et l'Odyssée, pour raconter les plus belles histoires, les grands mythes fondateurs, sont à nouveau réunis et agrémentés d'épices africaines. En faisant le voyage sur ce continent, ce mythe s'est nourri des contes et des légendes locales. Il y a croisé la magie et a fait sienne l'imaginaire de tout un peuple. Ce changement de décor lui confère une esthétique originale et nous prouve que quelque soit le lieu et l'époque, seule la folie des hommes est invariante.
Je n'étais pas emballé en ouvrant, pour la première fois, ce livre acheté d'occasion par hasard. Je savais qu'il avait reçu plusieurs prix mais, bizarrement, il ne m'attirait pas. Nos impressions sont parfois trompeuses, dès les premières pages, j'ai été happé par le roman. Impossible de décrocher, j'ai tout de suite adhéré à l'histoire et à l'originalité des personnages. Le style n'y est certainement pas étranger mais c'est surtout le fond qui m'a séduit. C'est sans nul doute un de mes grands coup de coeur que je conseille évidemment à toute personne n'étant cependant pas allergique aux récits guerriers. http://www.aubonroman.com/2010/04/la-...
اتفاقاتی که منجر به خرید این کتاب شد، یکی از ده فاجعه زندگیم است. اما داستان. بدون منطق. در انتهای هر پاراگراف باید از خود بپرسید چه طور ممکن است، هر اتفاقی که میافتد با یک چرا دنبال میشود و هر تصمیمی گرفته میشود با لفظ احمقانه باید خطاب شود. نویسنده شروع کرده هر چیزی را از هر فرهنگی به یادش آمده با هم مخلوط کرده و به خیالش دنیایی از افسانه ساخته، یونان گل قبایل شرقی احتمالا وحشی های آلمانی، چیزی که عمقش نهایت به اندازه ی جوب است و ارزشش به اندازه لجن های در آب راکد مانده. من تصمیم گرفته ام به تو خدمت کنم پادشاه اما جان تو مال من است. پادشاه در جواب میگوید باشد، حتی اگر خواستی نیم ساعت دیگر مرا بکش. به پایتخت کشوری به بزرگی یک قاره حمله شده، تا روز قبلش خبر نداشته اند لشگر به این عظمت با این همه ساز و برگ دارد می آید. دختر پادشاه قرار است ازدواج کند یک کلمه نمی گوید این خواستگار را می خواهد یا آن یکی را که وقتی بچه بودند قول ازدواج داده و حالا با سپاه بربرش آمده پشت تپه ها همه را آتش بزند، گوشت هابشان را بدهد سگ بخورد و بسیاری چرندیات دیگر که چون حوصله ورق زدنشان را نداشتم امکان بازگو کردن و شاهد آوردنشان را ندارم.
This was fabulously written and an engaging in great. I would read more maybe this author. That said, the story is a fable about a very dark side of human nature. The relentless pursuit of conflict and war.
This is the Dutch translation of Death of an Ancient King. This is an intriguing written book in the sense that it mixes reality with tales. I think this story is timeless, with a look on reality as arranged mariages are still happening. The book goes about an old African king Tsongor who will give away his daughter for an arranged marriage to another king. But, a childhood friend appears and claims the daughter as his own. Because of that a year long battle between the tribes begin. It has such an impact on everyone that, in the end, they forget what they are fighting for and are just continuing until everyone has been killed. At the end, only the daughter and the youngest son are left, because the one left out of guilt and the other to build 7 shrines all over the kingdom for king Tsongor. The king has killed many lives in the past to get the kingdom that he has now and when death is nearing, he wants to divide it between his sons and gives away his daughter in marriage. But when he dies, his sons, except for the youngest one, shows that they are nothing better than their father and that they ruin and kill everyone who comes their way. The story made me think of the Greek mythology and their great battles. The book was beautiful written and gave an insight in human intereactions and relationships, but also in other cultures and the place of the woman.
Dans un empire imaginaire, à Massaba, le vieux roi Tsongor s’apprête à marier sa fille Samilia au jeune prince des terres du sel Kouame. La veille des fiançailles, le retour d’un deuxième prétendant, Sango Kerim, ami d’enfance de la jeune fille et lié à celle-ci par une très vieille promesse, va subitement semer le trouble au palais. Commencent alors pour le roi Tsongor une longue nuit blanche de réflexion et pour toute la ville de Massaba une interminable guerre impitoyable.
J’ai apprécié être rapidement et très simplement plongé dans l’univers, compréhensible et déchirant, de ce qui est (seulement) le deuxième livre de Laurent Gaudé que je découvre.
Ce court roman, véritable récit épique et initiatique, est réellement captivant de par la dichotomie qu’il impose à sa lecture. Cette distinction nette et tranchée s’opère avec, d’un côté, la cruauté, la brutalité et l’envie de vengeance qui animent les guerriers, et de l’autre, l’errance, la quête spirituelle et la recherche de vérité de Souma, le plus jeune fils du roi.
On perçoit dans ces lignes toute la fureur des hommes, leur bravoure, leur fierté, mais aussi leur chagrin, leur deuil et leur honte. À lire (et à relire) !
Wow, quel auteur! Laurent Gaudé a toute mon estime. Il a su imaginer une quête épique digne d’un fait historique. On se croirait spectateur d’une fresque guerrière, tellement l’action nous tient en haleine. Deux hommes se battent avec leur armée pour la même femme, fille unique du roi de Massaba. Une solution bien étroite dans laquelle l’honneur, la bravoure, la vengeance, l’orgueil et le sang les mènent tout droit vers une impasse.
En parallèle, le plus jeune se voit confier par le roi, son père, la mission d’ériger 7 tombaux pour mettre à l’abri la dépouille de celui-ci et lui assurer l’anonymat dans la paix éternelle. Ce que le fils ne sait pas à ce moment, c’est que ce roi sait qu’il va mourir demain. Il a choisi la mort depuis qu’il a réalisé son impuissance à régler le conflit de valeurs qui émerge sous ses yeux et qui bouscule la vie de tout son peuple et celle de ses enfants. Une histoire bien triste.
Je suis Katabolonga et je ne réponds pas à tes questions. Je parle quand je le veux. Je suis venu pour te voir. Et te dire, devant tous les tiens réunis, ce qui doit être dit. Tu as rasé ma maison. Et tué mes femmes. Tu as piétiné mes terres sous les sabots de ton cheval. Tes hommes ont respiré mon air et ont fait des miens des bêtes en fuite qui disputent leur nourriture aux singes. Tu es venu de loin. Pour brûler ce que j'avais. Je suis Katabolonga et personne ne brûle ce que je possède sans perdre la vie. Je suis là. Devant toi. Je suis là. Au milieu de tous tes hommes réunis. Je veux te dire cela. Je suis Katabolonga et je te tuerais. Car par ma hutte piétinée, par mes femmes tuées, par mon pays brûlé, ta mort m'appartient.
difficile de terminer ce roman alors qu'il ne faisait que 200 pages. je lui reconnais des qualités d'écriture et de narration mais moi je suis completement passée a côté. Cela dit je ne suis pas surprise, javais pressenti des le début que ce n'était pas une lecture pour moi mais jai quand même voulu essayer !
Thực sự rất hay. Chiến tranh được vẽ trong bản hùng ca, vừa oai hùng vừa bi thương, vừa hèn hạ vừa anh dũng. Của thiên trả địa, máu trả máu. Một câu chuyện ngụ ngôn cay đắng cho loài người. Mỗi con người, đều là Tsongor, đều có 7 ngôi mộ chứ? Nhưng thứ cần nhất, chính là 1 Katabolonga. Samilia có sai không? Samilia là cái đẹp bị chiến tranh huỷ diệt. Cái đẹp ko sai cũng ko đúng. Sự tồn tại của nó kích động lòng tham, nhưng cái đẹp là vô tội. Vô tội?