Una straordinaria testimonianza sulla vita in Cina alle soglie della Rivoluzione culturale. Siamo nel pieno della Guerra fredda, la Cina è impermeabile al mondo esterno e di fatto è già una dittatura comunista. Jean François ha 24 anni quando, con una borsa di studio ottenuta per vie diplomatiche, arriva a Pechino con la Transiberiana. La città secolare sembra un grande villaggio semideserto, con stradine di terra battuta fiancheggiate da alti muri di mattoni. La vita degli abitanti scorre all’interno dei cortili, al riparo dagli sguardi. Jean François frequenta i pochi compagni europei che studiano con lui all’università, e non sospetta nemmeno che alla gente del posto non sia consentito interagire con gli stranieri, pena l’arresto o l’espulsione. Finché un giorno riceve l’invito a una festa aperta a residenti vicini all’ambasciata. È qui che conosce la giovane Wen, e per lui è l’inizio dell’apprendistato cinese. Con la raffinatezza che contraddistingue la sua produzione saggistica, Billeter rievoca un passato che lo ha segnato profondamente – gli incontri furtivi con Wen, le difficoltà inimmaginabili per ottenere l’autorizzazione al matrimonio, le rivelazioni sulla tragica storia della famiglia di lei fino alla presa di coscienza di cosa stesse realmente accadendo in Cina.
Petit roman que j’ai découvert par hasard. Mon goût pour l’Asie m’a poussée à le choisir dans une boîte à livres et je ne regrette pas. Il est très facile à lire et concentre plusieurs événements racontés par celui qui les a vécus sous forme d’un récit très personnel. Il évoque aussi l’histoire familiale de la femme de l’auteur qui se confond avec l’histoire de la Chine jusque dans les années 70. J’aurais aimé quelques chose de plus étoffé mais il semble que l’auteur ait choisi de présenter son récit un peu comme un journal intime, avec le souhait de noter ses souvenirs avant qu’ils ne deviennent plus vagues et afin, peut-être, de les transmettre à ses descendants. j’ai vu que l’auteur avait aussi écrit au sujet de l’écriture chinoise et de la traduction. Je n’hésiterai donc pas si je recroise un de ses ouvrages.
Intéressant en tant que témoignage. J'ai lu ceci plus comme un survol historique et quelque peu détaché de la vie en Chine dans la seconde moitié du XXe siècle. Le style très neutre accentue cette impression de distance. Le paradoxe est que c'est écrit par quelqu'un qui a pu approcher de près le quotidien du pays... Oserai-je dire que j'ai l'impression d'en avoir plus appris dans des romans historiques (Lisa See, Pearl Buck, Peter May dans une moindre mesure) qui donnent une réalité poignante aux mêmes faits ?
C’était une vision intéressante de la Chine des années 1960. Cette période avait l’air effrayante : rien ne sortait de la Chine, rien ne rentrait. A travers ce témoignage, l’auteur nous propose une description de la vie à Pékin mais c’est aussi l’occasion pour lui de rendre hommage à sa femme, Wen. Concernant le style, c’était fluide à lire mais rien de fou – et Jean-François Billeter ne cherche en rien à être un écrivain !
Habitant en Chine pendant le début de la revolution culturelle, l’auteur suisse raconte comment était sa vie et ses éxperiences, afin qu’il démenage avec sa femme chinoise. Ce livre commence comme n’importe quel roman mais se finit par des récits historiques, semblables à ceux sur Wikipedia, dont je n’avais, à vrai dire, aucun intérêt.