Brigitte Bardot piętnuje społeczeństwo, jego tchórzostwo oraz nikczemność, obojętność wobec bezprawia, upadek tradycji i wartości dawnej Francji. Wyraża bunt przeciwko ograniczaniu wolności, uważa, że wolność dzisiaj została zamknięta w klatce i źle potraktowana, niczym wolność zwierząt, których obronie poświęca z pasją cały swój czas.
Aktorka, wolna wreszcie i pogodna, z nostalgią wspomina czasy, kiedy zdecydowała, że oprócz odniesionego sukcesu, zaangażuje się również w trudną i samotną walkę o ochronę zwierząt. "Krzyk w ciszy" jest niezwykłym wołaniem zdrowego rozsądku o wolność wypowiedzi i konieczność powrotu podstawowych wartości człowieka: zaufania, nadziei, współczucia, szacunku, harmonii życia i miłości.
This former fashion model and animal rights activist sang.
She symbolized sex of the 1960s. Starting in 1969, features of Bardot, the official face of Marianne, represented the liberty.
After retirement, Bardot established as an animal rights activist. During the 1990s, she criticized immigration and Islamization to generate controversy, and people fined her five times for "inciting racial hatred."
Brigitte Bardot. Un cri dans le silence (Editions du Rocher, 2003, 170 p). Je ne m’intéresse pas souvent aux vedettes ni à leurs livres, la réputation scandaleuse de celui-ci m’a rendu curieux et j’y ai trouvé à boire et à manger. Les trente chapitres sont numérotés alternativement en chiffres arabes et en romains (1, II, 3, IV…) formant ainsi deux séries en quelque sorte tressées. Les uns sont un autoportrait plutôt mélancolique de BB aujourd’hui, elle évoque, en parlant d’elle à la troisième personne, les moments successifs de ses journées, le souvenir de ses amis, sa vie avec les animaux qu’elle protège. On y apprend qu’elle entretenait une correspondance avec une autre écologiste, au tempérament différent, Marguerite Yourcenar. Dans les autres chapitres le ton est au pamphlet, madame Bardot critique divers aspects du monde moderne avec un incontestable tonus, à défaut de garder toujours son sang-froid. A mon goût sa syntaxe n’est pas assez stricte et elle cède trop souvent aux facilités de l’argot, mais son intention n’était pas de faire des entrechats littéraires. On trouve cependant des propos limpides, comme l’exposition de ce problème d’éthique : «Peut-être que si chaque personne devait tuer elle-même l’animal qui finira dans son assiette, le monde deviendrait végétarien.» (VI 2003)
Lire un livre écrit par Brigitte Bardot! C’est avec une certaine trépidation que je m’y suis mis. En effet, je partage les préjugés classiques autour de cette vieille star « légère » des magazines « People », connue pour ses propos outranciers et ses rôles libertins plutôt que par son intelligence. Mais son interview sur le féminisme (sur YT) m’a convaincu d’acheter en ligne son bouquin, comme lecture d’été. Et je n’ai pas été déçu.
Dans ce livre les chapitres numérotés ‘arabe’ alternent avec les chapitres avec un chiffre romain, 30 en total. Dans les chapitres impairs BB critique, s’emballe et se fâche sur tout ce que l'irrite et énerve dans la société française (en 2003). C’est un vrai raz-de-marée dans lequel elle n’oublie rien : la pornographiee dans les média jusqu’au zoophilie (ch. 1), les homosexuels efféminés et la pédophilie (ch. 3) , les femmes dans l’armée, les femmes ministres, sans féminité, qui devraient mettre leur beauté au service de leur ‘guerrier’(Guigou) (ch. 5), l’éducation sans discipline et les ‘instits’ 68-ards sans respect (ch. 7), la télévision porte-parole du ‘politiquement correct’, le voyeurisme pervert (type ‘Île de la tentation'), les présentateurs, les pubs, les chansons (ch. 9), la médecine et les hôpitaux mégapoles (ch. 11), la grande bouffe des gens laids, l’argent qu’on demande à la télé pour des gens déformés, infirmes, paralysés, le gaspillage de nourriture par les grandes surfaces (ch. 13), les interdictions (fumer, conduire…), on n'a plus le droit de rien, on a le droit de fermer sa gueule (ch. 15), le politiquement correct dans les mots (pompière, factrice, ‘apprenants en succès différé (un cancre) etc.) (ch. 17), les ministres et leur salaire, le métissage en "brassant nos gênes" (ch. 19), l’art et l’architecture modernes (merde exposée, Broodthaers, le bassin de Niki de Sainte Phalle au Beaubourg…) (ch. 21), l’injustice française, l’abattage et égorgement des moutons dans les immeubles musulmanes (ch.23), l’islamisation de la France et la soumission forcé (ch. 25), nostalgie sur tout ce qui a disparu (de Jacques Tati aux cloches le dimanche : « comme tout a changé en 50 ans ») (ch. 27), les imbéciles, Star Academy, Rave party, pollution du Prestige, le politiquement correct, la pensée unique, l'insémination artificielle (le mari se branlant dans le WC avoisinant), les Verts, Mamère, pour la peine de mort. (ch.29). Enfin bref, tout y passe, Bardot vide son sac sur tout, et surtout sur la maltraitance des animaux. Souvent elle râle comme un type quelconque au comptoir d’un café, mais elle argumente aussi. Elle a des propos controversés, mais aussi la force de sa conviction (« C’est honteux ! C’est scandaleux ! Y’en a marre ! », etc.). On ne peut pas être d’accord, mais du moins elle nous fait réfléchir.
Les chapitres avec chiffres romains évoquent chronologiquement les différentes périodes d’une espace de 24 heures, (après-midi, soir, nuit, matin…) pendant lesquelles elle se promène, nage nue dans sa piscine, prend soin ses animaux, visite le cimetière marin, se moque des touristes-voyeurs et des riches avec leur yachts dans le port de Saint-Tropez, et se perd en rêveries et pensées nostalgiques. Ces chapitres sont bien écrits, avec des passages presque poétiques, de manière qu'on la soupçonne d’avoir eu l’aide d’un « nègre ».
En conclusion : un livre avec des hauts et des bas, des critiques sur la France et des témoignages personnelles, des plaintes d’une râleuse qui en a ras-le-bol, et un plaidoyer pour l’esthétique, la beauté féminine (son cignon !), l’élégance, le parler vrai (une femme est une femme !) et son combat pour les animaux (comme elle ‘sauve’ un poisson mourant au marché ouvert en lui jettant dans l’eau du port, et paye le marchand ensuite).