Vladimir Volkoff was a French writer of Russian extraction. He produced both literary works for adults and spy novels for young readers under the pseudonym Lieutenant X. His works are characterised by themes of the Cold War, intelligence and manipulation, but also by metaphysical and spiritual elements.
In the 2000s he returned to his Slavic roots, publishing several texts on Russian history and orthodoxy, and publicly declared his support for Vladimir Putin's policies.
In addition, Volkoff wrote historical biographies such as Vladimir, Le Soleil Rouge (The Red Sun) and Tchaikovsky, and also wrote for the theatre. He was awarded the Grand Prix Jean Giono for his work in 1995 and in the same year was made a Chevalier de la Légion d'honneur.
Une petite envie de sévérité pour cette première critique de l'année... Alors voilà : dans une grande agglomération espagnole, le crime sévit dans la vieille ville. Un jeune commissaire intègre a bien une idée pour nettoyer tout cela, mails il ne trouve de relai ni auprès du directeur de la police, qui a commencé sa carrière sous Franco et attend la retraite sans faire de vagues, ni chez l'Administrateur, jeune noble dilettante et un peu décadent, jusqu'à ce que la fiancée de ce dernier se fasse arracher un doigt par un voleur de bague. Le nobliau décide alors de passer à l'action et monte un plan d'envergure pour vider la cité de ses criminels. Pendant ce temps, des anarchistes manigancent un attentat dans une villa et un idéaliste écrit sa thèse sur le contrat social. Le roman est celui de l'élaboration, puis de la mise à exécution du plan. On se demande si quelque chose ne va percer derrière l'évidence et en fait, non, l'auteur à l'air de penser que tout cela est bien assez. Toutes les petites histoires, que l'on croyait destinées à converger vers le bouquet final, n'aboutissent pas, et il y a des scènes gratuitement traumatisantes (l'affreux qui oblige son petit frère de 10 as à se droguer). Les personnages sont typés parfois jusqu'à la caricature, c'est un peu la commedia dell'arte. Le style est allègre, sans faute, mais sans élégance particulière. Peut-être ce roman peut-il captiver ceux que les affaires de police et de politique fascinent (de loin). Pour qui connaît un peu, c'est sans surprise. On lit sans peine, on termine sans regret. C'est du Perez-Reverte en moins bien - Perez Reverte, lui, nous réserve des trouvailles d'écritures et des retournements imprévus. A propos de retournement, chez Volkoff on préfère nettement le roman du même nom.
Mixed feelings here: the style is good. Some of the contents is unacceptable. This novel needs to be examined in the broader context of the author's body of work.