Nella Corea del Sud degli anni Sessanta, Chun, in procinto di partire per il Vietnam a combattere una guerra che non lo riguarda, ripensa alla giovinezza a cui sta per dire addio. Attraverso una serie di flashback incrociati, dove la voce di Chun si alterna a quella dei suoi amici più stretti, ripercorriamo il suo abbandono della scuola, il viaggio iniziatico per il Paese in compagnia di Inho, le aspirazioni letterarie, le prime esperienze amorose, l’arresto in seguito a una protesta studentesca e l’incontro con il “Capitano” che gli farà da guida nel mondo del proletariato. Attingendo a piene mani dalla propria esperienza autobiografica, Hwang Sŏk-yŏng esprime il disagio e l’insofferenza di una generazione inquieta e smarrita di fronte a una società autoritaria e a un sistema educativo repressivo e fortemente competitivo. Un romanzo di formazione corale che descrive con grande realismo le contraddizioni di un periodo storico travagliato e al tempo stesso affronta con una delicata vena poetica temi universali quali l’amicizia, l’emancipazione e la scoperta di sé.
Hwang Sok-yong (황석영) was born in Hsinking (today Changchun), Manchukuo, during the period of Japanese rule. His family returned to Korea after liberation in 1945. He later obtained a bachelor's degree in philosophy from Dongguk University (동국대학교).
In 1964 he was jailed for political reasons and met labor activists. Upon his release he worked at a cigarette factory and at several construction sites around the country.
In 1966–1969 he was part of Korea's military corps during the Vietnam War, reluctantly fighting for the American cause that he saw as an attack on a liberation struggle.
Cette année, pour le concours littéraire « À la découverte des grandes œuvres de la littérature coréenne », le Centre Culturel Coréen ainsi que l’Institut Coréen de la Traduction Littéraire nous proposent de nous immerser dans la lecture d’un roman écrit par Hwang Sok-Yong (황석영), traduit en français par Jeong Eun-Jin et Jacques Batilliot et paru en 2016 chez Serge Safran Éditeur : L’Étoile du chien qui attend son repas (개밥바라기 별, 2008).
« Ayant décidé de quitter le lycée, je tremblais d’appréhension, mais aussi de l’espoir débordant d’une liberté inconnue. Ce ne sera pas facile, mais je gérerai le temps que j’aurai ainsi gagné pour bien l’utiliser et je me construirai progressivement pour devenir créateur. » (p.80)
Année 1960, Séoul, Corée du Sud — Yu Chun, né d’une famille déclassée, retourne en ville afin de dire au revoir à sa mère et à son petit frère collégien, à ses amis et à son ancienne petite amie, car il est sur le point de partir faire la guerre au Viêt Nam, au sein du corps expéditionnaire coréen rattaché à l’armée américaine ; entre autre une guerre qui n’est pas la sienne. Ses retrouvailles avec ses amis au Café Mozart, un lieu très fréquenté par les étudiants pour se détendre et boire du soju, ses promenades dans les quartiers et les sentiers de son enfance le rendent presque nostalgique. Et c’est à bord du train, en route pour la guerre, qu’il revisite de part et d’autre les souvenirs de sa jeunesse passée, et qu’il semble à la fois se plonger dans une quête identitaire. Car, oui, pour Chun, sa jeunesse a commencé à s’envoler depuis le jour où il a décidé d’abandonner le lycée, de se détacher des mœurs imposées par la société, de suivre son propre instinct en explorant les profondeurs de son propre pays afin « d’apprendre à regarder de [ses] propres yeux. » C’est avec son ami Inho, que débute, durant un été, son voyage initiatique au sein d’une grotte avant de parcourir le pays sans nourriture et sans argent. Loin des villes, dans le sud de la Corée, c’est la découverte des provinces rurales, « des campagnes tranquilles » (p.135), mais pauvres et délaissées depuis la guerre. Plus tard, par ses actions militantes, Chun séjournera également en prison où il fera la connaissance de Chang, un ouvrier surnommé « Lieutenant ». Auprès de ce dernier, Chun découvrira la vie ouvrière et prendra conscience « de la dure vie de travailleur. »[4] : un moment clé qui lui permettra sûrement d’atteindre, à la fin, un bout de ce qu’il cherchait en vain.
[…]
Ayant peu de connaissances sur la Corée du Sud, en particulier de ses paysages, de ses lieux et de ses noms, je ne parvenais pas à avoir tout le temps recours à mon imagination pour former dans ma tête certains décors ou trajets décrits par Chun. Je me laissais alors tout simplement emporter par le flux des mots et des tournures de phrases poétiques. Cependant, il faut l’avouer, une seule lecture sur plusieurs jours n’est pas suffisante pour tout saisir des événements et de la portée du roman. Il m’a fallu lire une deuxième fois afin de mieux discerner le mécanisme de l'écriture du roman et d’interpréter sa relation avec le titre : l’étoile du chien qui attend son repas, cette étoile du matin qui apparaît au ciel de ce pays qu’on surnomme « le pays du matin calme », un pays dans lequel les coréens doutaient (ou doute encore) de son avenir et de leur propre avenir. Le roman de ce grand auteur coréen Hwang Sok-Yong est, personnellement, un excellent roman à teneur autobiographique (et surtout magnifiquement bien traduit), car lorsqu’on s'intéresse de plus près au vécu de l’auteur, nous pouvons y voir de nombreuses références à sa vie dans celle de Chun. Bien que l’histoire se passe en Corée et dans une tout autre époque, j'arrive curieusement à me reconnaître petit à petit dans ce personnage qui médite et qui essaye de donner un sens à sa vie. L’écriture du roman est à la fois si poétique et mélancolique avec quelques légères empreintes d’humour, simple et parfois ambiguë, mais si immersive que chaque lecteur interprétera ce roman à sa manière.
Logorato dai rimorsi, in quell’attimo dicevo addio alla mia gioventù… e solo allora capivo quanto l’avessi amata. Dopo Tutte le cose della nostra vita sono tornata a Hwang Sok-yong e ancora una volta è stato un incontro da togliere il fiato. Siamo nella Corea degli anni ’60 e Chun è in procinto di partire per una guerra aliena, quel Vietnam in cui si impantaneranno le vite di tanti giovani innocenti. Ma il Vietnam è solo l’avvio di un romanzo che è essenzialmente un racconto di formazione, l’esperienza di Chun e dei suoi amici nell’estate dei loro vent’anni. I fermenti, le ansie e i dubbi si rincorrono sulla pagina così come i punti di vista dei ragazzi: Chongsu, Inho, Mia… in una struttura narrativa ricorrente che richiama inevitabilmente l’infinito mare del titolo. E poi c’è l’altra protagonista quella Corea che il lettore attraversa dando la mano ai personaggi: da Seoul a Busan, passando per Jeju e per l’entroterra con i suoi villaggi, i cantieri di un paese già dilaniato dalla guerra, e un infinito cielo stellato…
Premetto che di letteratura coreana so molto poco, quindi la dicitura di qui sopra potrebbe essere scorretta, ma è l'impressione che mi ha dato questo libro che narra la storia del giovane Chun e dei suoi amici.
Nel racconto, infatti, questi ragazzi si trovano in una fase molto delicata della propria vita, in cui si ritrovano a farsi domande sul proprio futuro e sul proprio ruolo, come singoli individui e nella società.
Nel libro vengono trattati temi importanti come l'amicizia e l'affermazione di sé, in un contesto storico molto difficile e particolare quale la Corea del Sud devastata dalla guerra civile.
La narrazione si sposta dal punto di vista di un ragazzo all'altro e fa diversi sbalzi temporali, per questo può risultare difficile da seguire ad un primo impatto, ma poi va liscia come l'olio.
J'ai aimé découvrir l'histoire de la Corée du Sud à travers l'histoire de Chun et son passage à l'âge adulte. La construction du récit, avec des narrateurs qui s'alternent entre les chapitres, est agréable. Mais je me suis sentie perdue à certains moments, surtout à cause de sauts dans la temporalité que je ne comprenais pas tout de suite et qu'il me fallait reconstruire. C'est une lecture exigeante mais aussi enrichissante et touchante.
Le vite di ragazzi e ragazze non ancora ventenni che vivono i cambiamenti e i tumulti tipici di quell’età mentre intorno a loro la Corea cambia profondamente; un libro che è un viaggio nei pensieri della gioventù, ma anche nella Corea degli anni ‘60. Davvero bello.
Libro veramente stupendo, ha saputo raccontare le paure e le emozioni che ogni giovane a quell’età affronta indipendentemente dal contesto geografico e dall’epoca in cui vive. Veramente consigliato a tutte le persone giovani che stanno scoprendo pian piano la loro identità.