Maryse Condé was a Guadeloupean, French language author of historical fiction, best known for her novel Segu. Maryse Condé was born as Maryse Boucolon at Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, the youngest of eight children. In 1953, her parents sent her to study at Lycée Fénelon and Sorbonne in Paris, where she majored in English. In 1959, she married Mamadou Condé, an Guinean actor. After graduating, she taught in Guinea, Ghana, and Senegal. In 1981, she divorced, but the following year married Richard Philcox, English language translator of most of her novels.
Condé's novels explore racial, gender, and cultural issues in a variety of historical eras and locales, including the Salem witch trials in I, Tituba: Black Witch of Salem and the 19th century Bambara Empire of Mali in Segu.
In addition to her writings, Condé had a distinguished academic career. In 2004 she retired from Columbia University as Professor Emeritus of French. She had previously taught at the University of California, Berkeley, UCLA, the Sorbonne, The University of Virginia, and the University of Nanterre.
In March 2007, Condé was the keynote speaker at Franklin College Switzerland's Caribbean Unbound III conference, in Lugano, Switzerland.
Rose-Aimée vit avec son père, sa mère et sa soeur. Son frère a quitté le nid familial afin de partir travailler de l’autre côté de l’île en République Dominicaine. Depuis, il n’a plus donné aucun signe de vie. Aujourd’hui, malgré l’amour que lui porte ses parents, leur pauvreté ne leur permet plus de s’occuper d’elle. Rose-Aimée doit à son tour quitter son foyer pour travailler dans la capitale, Port-au-Prince.
Dans Rêves amers, je vais donc suivre le quotidien de cette jeune adolescente de 13 ans livrée à son sort. Je me suis tout de suite attachée à Rose-Aimée qui est rapidement confrontée à la cruauté du monde adulte. Chaque chapitre apporte son lot d’injustices et à chaque chapitre, j’ai envie de la protéger et j’espère que le meilleur reste à venir.
Malheureusement, le rythme soutenu des chapitres, également souligné par leur brièveté, montre qu’une vie peut basculer du jour au lendemain. Ici, jeunesse rime avec détresse.
Ce récit décrit la triste réalité de ceux qui n’ont pas la chance de naître dans la bonne famille ou bien dans le bon pays. Mon impuissance face au destin tragique de Rose-Aimée ne peut donc que me laisser un goût amer.
Il est également question d’espoir et d’amitié. Durant son périple, Rose-Aimée peut compter sur sa nouvelle amie Lisa qui a elle aussi dû quitter sa famille. Au vu de la tristesse du récit, je dois avouer que cette amitié est la seule chose qui m’a fait décrocher un sourire. Elle nous fait espérer que les lendemains peuvent être meilleurs que la veille.
J’ai découvert Maryse Condé grâce à Moi, Tituba, Sorcière et je dois avouer qu’elle nous offre une fois encore un récit fort en émotion et criant de détresse. C’est un roman court et accessible que l’on peut mettre entre toutes les mains. Rêves amers est un vrai coup de coeur.
En bref, cinq chapitres suffisent à dépeindre la misère auquelle est confrontée Rose-Aimée, à nous révolter contre la cruauté et l’injustice de ce monde. Mais surtout, à s’attacher à cette jeune adolescente à qui l’on souhaite le meilleur.
A la base je cherchais un autre livre de Maryse Condé, mais il était en rupture de stock à la Fnac (en ligne), donc j'ai fini par prendre celui là; simplement parce qu'il était disponible. Le livre arrive, et là, surprise! C'est un petit livre ( 80 pages) avec une police de grande taille! Bon, passons au contenu: Rêves amers raconte l'histoire de Rose-aimée, 13 ans, fille pauvre d'un village de Haïti, qui est envoyé "en ville" pour travailler chez une bonne dame contre logement et nourriture. Ses sœurs sont déjà passé par là, et son frère est parti travailler dans les plantations de canne à sucre. Rose-Aimée prend le bus pour la ville et fait connaissance de Lisa le temps du trajet. Une fois chez sa bonne amie, nous sommes heurtés par la réalité des choses, et les choses .. évoluent..
Ce livre est court, et simple. Je pense qu'on doit tous le lire. Beaucoup d'enfants sont envoyés chez d'autres familles, plus riches, parce que leur propre famille ne peut plus les soutenir, et c'est là que la misère se manifeste..
Cette histoire représente malheureusement le destin de beaucoup de personnes en quête de terres ensoleillées. Je n'avais pas regardé le nombre de pages avant de me lancer dans la lecture mais j'aurais aimé connaitre un peu plus Rose-Aimée et Lisa.
c'était un vraiment roman triste, j'espère que je ne doit pas lire un roman comme ça encore, parce que la fin était très triste et déprimante ouais j’ai presque pleurer.. Mais!! J’aime tellement ces personnages, j’adore l'amitié entre rose-aimée et lisa
Magnifique nouvelle ! Une plume délicate et poétique accompagnée d’une belle intrigue tout aussi captivante que déchirante ! On est immergé dans l’horrible vie d’une jeune haïtienne qui tant bien que mal se bat pour la vie.
Easy read in French - only about 80 pages and appropriate for all ages. It could spark some interesting conversations beacuse the themes in the book are relevant even today.
ESPAÑOL ABAJO Merci à Maryse Condé de raconter l'histoire des femmes et des filles des Caraïbes.
Une belle histoire avec une fin déchirante. Je n'oublierai jamais l'histoire de Rose-Aimée, qui est celle de tant d'enfants issus de familles minorisées.
Le livre ne fait que 80 pages, mais il dépeint très bien la situation économique du peuple haïtien, le contexte historique et certaines traditions, sans que la qualité de la narration n'en soit affectée. J'aime beaucoup la prose sincère, épurée et tendre de Maryse Condé.
Le seul petit détail qui m'a un peu choqué est que dans la dernière partie on passe très vite de l'attente de Jean-Claude à la tempête et aux événements que je ne vous raconterai pas pour ne rien dévoiler. Je pense que l'autrice s'est un peu précipité et que cette partie aurait mérité de se prolonger un peu plus.
La fin est déchirante et en même temps très poétique. ___________________ Gracias Maryse Condé por contar las historias de las mujeres y niñas del Caribe.
No se me olvidará nunca la historia de Rose-Aimée que es la de tantos niños y niñas de familias pobres.
Son tan solo 80 páginas, pero en ella se retrata muy bien la vida económica y social del pueblo haitiano, el momento histórico y algunas tradiciones sin que esto afecte a la fluidez de la narración. Me gusta mucha la prosa sincera, limpia y tierna de Maryse Condé.
El único detallito que me chocó un poco fue que en la última parte se pasa muy rápido de la espera de Jean-Claude a la tormenta y los sucesos que no contaré para no develar nada. Creo que la autora se apresuró y esta parte merecía durar un poco más.
El cierre es desgarrador y a la vez muy poético. Ojalá lo tradujeran al español pronto!
I mostly read this book on a whim because 1) I stumbled upon it and 2) I wanted to see if it would perhaps be suitable for my dad, who's forever learning French and complaining about how difficult it is. Oh, and because Maryse Condé is a brilliant author.
Verdict: appropriate book for people learning French, good for teaching children (and callous adults) something about sympathy and refreshingly sober in its portrayal of death.