Hacia la sobriedad feliz

by Pierre Rhabi

Éste es un libro escrito con la urgencia del manifiesto y la reflexividad del ensayo, con la cercanía sincera de las mejores autobiografías y con la distancia necesaria del pensamiento crítico. Es un libro escrito por un agricultor y filósofo autodidacta que se ha convertido en uno de los referentes del pensamiento más lúcido, consecuente y libre de nuestros difíciles y agitados tiempos. Un libro que huele a vida y a ideas, a palabras y a acción entremezcladas verdaderamente con la tierra. Durante su infancia en Argelia, Rabhi asiste a la vertiginosa transformación de una austeridad antigua —que dejaba espacio a la vida, el ocio y la sonrisa— en la desesperante miseria que impone el capital globalizado. A finales de los años cincuenta, durante su juventud como inmigrante en Francia, se ve forzado a aceptar una forma de aniquilación personal cuyo único objetivo es hacer que siga girando la maquinaria económica del crecimiento ilimitado, pero siempre en beneficio de unos pocos. Entonces toma la decisión, tanto vital como intelectual, magistralmente descrita en estas páginas, de abandonar la civilización sin raíces y la sociedad de consumo que se imponía ya con contundencia en aquellos años: abandonar ese camino de devastación individual, que sólo beneficia a una minoría privilegiada, para buscar otro camino posible, que demuestra perfectamente realizable. A través de las experiencias que a lo largo de las décadas sustentan este libro, y ante la emergencia provocada por la crisis actual, una evidencia se le impone a Pierre Rabhi: sólo la sabia y gozosa moderación de nuestras necesidades y deseos, casi todos ellos falsos o poco satisfactorios, permitirá romper con el orden antropófago de la «globalización», devolverle al mundo su ligereza y al hombre lo que es suyo: una vida feliz en esta tierra.

Genres: Nonfiction, Ecology, Philosophy, Environment, Sustainability, France, Self Help

152 pages, Paperback

First published April 7, 2010

Reviews

[The Sporty Bookworm · Rating 1 out of 5]

Livre phare du gourou Pierre Rabhi dans lequel celui-ci prône un retour aux choses simples; à la terre et à l'émancipation de la finance et du consumérisme. Ceci est un message simple écrit de manière lourde et pompeuse : "démiurge" et "paradigme" sont probablement écrits 100 fois. Il utilise dispendieux à la place de cher pour faire chic. Au début, on sourit puis c'est lourd...

Le problème c'est que son histoire est un tissu de mensonges comme l'a prouvé le Monde Diplomatique https://www.monde-diplomatique.fr/201... . Rabhi est un sculpteur conservateur catholique sans aucune connaissance agronomique qui utilise la main d'oeuvre corvéable à merci pour faire tourner l'exploitation qui n'est même pas rentable car ils vont acheter des denrées ailleurs. Son business est basé sur les droits d'auteurs et les conférences tarifées et aucun de ses revenus n'est reversé à ses associations que ce soit Colibri ou les autres... https://www.monde-diplomatique.fr/201...

Ce livre est dangereux car il peut vous donner l'envie de tout plaquer et élever des chèvres en Ardèche, faire votre potager... Mon grand-père ouvrier maçon à la retraite a fait un peu ça : des chantiers, des poules, 2000m2 cultivés le long de la Garonne avec sa femme mère au foyer. Maintenant que mamie a Alzheimer, mon petit vieux papi roots doit refiler 500€ sur ses 800€ de retraite à l'Ehpad et devinez qui paye le reste ? Mon père et ma tante...tous les mois. Avoir des idéaux, c'est bien mais être responsable, c'est mieux.

Pierre Rabhi est un charlantan notoire qui prône pour les autres une vie qui ne s'applique pas à lui-même, seulement à ses woofers. La sobriété des uns fait le bonheur de l'autre.

[Thaïs · Rating 5 out of 5]

Je pense que ce livre devrait être obligatoire au lycée. Le discours reste assez digeste et basique mais c est très agréable à lire et une très bonne initiation à la pensée d écologie et de non surconsommation.

[Stephanie · Rating 3 out of 5]

(English translation below the French)

En considérant tout le livre, j'ai trouvé que les arguments présentés par M. Rabhi, bien qu'ils soient véridique, sont aussi un peu incomplète. Il nous donne beaucoup des anecdotes de sa vie et de ses expériences, mais il ne fait que toucher le "comment" pour vivre une vie avec de la sobriété. Il parle du temps qu'il et sa femme a mit leurs énergies à acheter et puis travailler la terre, et un peu sur ce qu'ils ont fait, mais ne nous donne pas assez des détails. Heureusement, il y a des annexes à la fin du livre, pour en trouver plus d'infos sur les différents structures qui existent maintenant pour vivre une vie de la sobriété.

Il a dit quelque chose au sujet des docteurs qui font des recherches contre les gens qui travaillent la terre, mais maintenant je ne peux pas le trouver pour dire exactement ce que j'ai pensé de ses idées...

Voilà quelques phrases que j'ai noté:
"Dans l'océan complexe des turpitudes et des vertus, l'honnête citoyen aura de plus en plus de difficultés à se faire une opinion. Perdu dans le labyrinthe des "pour"et des "contre", des "pro"et des "anti", et après avoir hurlé "où est l'issue?", "où est la vérité?" et "qu'est-ce que la vérité?", il pourra toujours et à tout moment avoir le silence..." - page 44 - Je trouve tout ceci véridique, et je suis vraiment d'accord - il est vraiment difficile de trouver de l'info vrai et sans un angle.

"Bien sûr, comme trop souvent, d'aucuns penseront qu'il s'agit là de science-fiction, oubliant que nombre d'hypothèses qui en leur temps avaient été considérées comme totalement échevelés se sont trouvées vérifiées par les faits." - page 60 - Nous voyons ceci se passe presque tout le temps!

"Alors se met en route le processus de modernisation, qui poursuit, après l'avoir réalisée en Europe, l'éradication universelle des traditions." - page 76 - Même s'il est vrai que souvent les traditions souffrent après l'introduction du monde dit "moderne", au moins récemment les gens continuent à pratiquer leurs traditions.

"Il est dommage que le temps passé à essayer de savoir s'il existe une vie après la mort ne soit pas consacré à comprendre ce qu'est la vie, et, en comprenant son immense valeur, à agir pour en faire un chef-d’œuvre inspiré par un humanisme vivant et actif, au sein duquel la modération serait un art de vivre." - page 90 - Oui, du coup les gens oublient de penser du moment-là où ils vivent...

"Modération comme principe de vie et modération comme expérience intérieure constituent l'avers et le revers d'une seule et même quête de sens et de cohérence." - page 103 - Comme tout les peuples du monde, on cherche de sens et de cohérence dans nos vies.

"Leur doit à exister sur leur territoires, selon les valeurs qui les animent et qui donnent sens à leur vie, comme pour chacune et chacun de nous, est tout simplement légitime." - page 115 - Oui, et qui sommes-nous de leur dire autrement?

"Dans ce cas, vieillir n'est pas s'accomplir, fructifier et transmettre avant de s'éteindre, mais déchoir avant de disparaître." - page 124 - Cela arrive souvent, mais ceci arrive parfois aussi. Il faut accentuer ceci encore plus.

(English translation of quotes was done somewhat hurriedly, so they are not quite refined as could be.)

Taking into consideration the whole book, I found that the arguments presented by Mr. Rabhi, while they are true, are also a little incomplete. He gives us many anecdotes of his life and of his experiences, but he only touches upon the “how” for living simply. He tells of when he and his wife put their energies into buying and then working, a little of what they did, but doesn’t give us enough details. Thankfully, there are appendices at the end of the book for finding more information about the different organizations which exist now to live a simple life.

He says something about doctors who do research versus the people who work the land, but now I can’t find the passage to say what exactly I thought of his ideas…

And here are some quotes which stuck out to me:
“In the complex ocean of depravities and virtues, the honest citizen has more and more difficulties in forming an opinion. Lost in the maze of the “for” and “against”, the “pros” and the “cons”, and after shouting “where is the problem?”, “where is the truth?” and “what is the truth?”, he can always and at any time find silence…” – page 44 – I find this truthful, and I agree completely – it is really hard to find true information that is not biased.

“Of course, as happens too often, many will think that it is science fiction, forgetting that a number of hypotheses during their time which were considered completely muddled, are now found true based on facts.” – page 60 – We see this happen almost all the time!

“And so begins the process of modernization, which brings about, after happening in Europe, the universal eradication of traditions.” – page 76 – Even if it is true that traditions often suffer after the introduction of the “modern world”, at least recently people continue to practice their traditions.

“It is unfortunate that the time spent in trying to know if a life after death really exists
is not instead consecrated to understanding what is life, and, in understanding its great value, to act and make a masterpiece inspired by a living and active humanism, within which moderation would be a way of life.” – page 90 – Yes, often people forget to think of the moment in which they are living…

“Moderation as a life principle and moderation as an interior experience constitutes the heads and tails of a single and same quest for meaning and coherence.” – page 103 – Like all the peoples of the world, we’re looking for meaning and coherence in our lives.

“Their right to exist in their lands, according to the values that bring them to life and which give meaning to their lives, like for each and every one of us, is quite simply legitimate.” – page 115 – Yes, and who are we to tell them otherwise?

“In this case, growing old isn’t to accomplish, to be productive and to pass it on before dying, but to decline before disappearing.” – page 124. The latter happens often, but the former also sometimes happens. The latter must be emphasized even more.

[Julia Péré · Rating 1 out of 5]

-Trop de « c’était mieux avant »
-Il parle pas d’égalité femme/homme mais de « complémentarité » (🤮)
-Vénération cheloue de la pauvreté (il a même un chapitre qui s’appelle « La pauvreté en tant que valeur du bien être »)
-Il critique en gros le capitalisme mais sans appeler vrmt à une révolte collective, plus à un changement individuel

Bref dans le fond l’idée est là mais elle est trop dépolitisée dans son livre à mon goût.

(J’ai lu ensuite l’article du Monde Diplo sur lui et c’est pas jojo)

[Florenceg · Rating 4 out of 5]

Des idées fortes et claires que je partage, même si elles me dérangent parfois car j'aurais beaucoup de mal à rejeter cette société moderne et tout le confort qu'elle apporte. Mais le fond est tellement vrai : les êtres humains ont perdu le sens commun qui les rattache à la vie et se sont fourvoyés. Nos sociétés nous déshumanisent et ce, de plus en plus, en nous éloignant de ce qui est vraiment essentiel.

[Barbara · Rating 5 out of 5]

Magnifique hommage à la nature nourricière, ainsi qu'un généreux guide pour une sobriété définie comme appréciation de l'essentiel, dans un souci tant écologique que social. Inspirante présentation de l'agroécologie comme solution pour respecter ces points. Un ouvrage alliant bienveillance, sagesse et espoir.

[Hadjer · Rating 2 out of 5]

Même en faisant abstraction de la controverse actuelle autour de l'auteur, pour un livre écologique, ce dernier manque d'arguments scientifiques.
Je dirais même que l'auteur montre une certaine indignation totalement injustifiée envers la science ; on a même le sentiment qu'elle provient, non pas d'une véritable conviction mais d'un complexe personnel vu le parcours de l'auteur. Il diabolise la science et parle de "scientisme" ; il dénigre l'intellect et sur ce point, je crois qu'il se contredit, lui, qui incite ces lecteurs à ne pas abandonner le mode de vie traditionnel et à en tirer le meilleur en abandonnant le pire. Suivant sa logique, on devrait faire la même chose avec la modernité et la science !
Et puis, quand on voit un militant écolo comme Bill Gates qui est au cœur (et au sommet) du développement technologique, on comprend que la haine que Pierre Rabhi voue à la science, comme parcours académique ou comme génitrice de modernité, ne peut se cacher derrière son militantisme écologiste. Je dirais même que la science est la clé pour sortir de la crise écologique actuelle.
En outre, on a l'impression qu'il n'aime pas la charité ; aussi absurde que cela puisse paraître, car selon lui, ce n'est qu'un traitement symptomatique qui couvre les erreurs des états et rendent les populations les moins privilégiées dépendantes de ces travaux caritatifs. Or, dire que la charité n'est pas une solution pérenne est une chose, essayer de la diaboliser en est une autre ; d'autant plus qu'il est évident que c'est l'une des rares solutions applicables hic et nunc.
Ceci dit, le livre recèle de très belles idées, que le manque de rigueur ne rends pas moins vraies. Des arguments spirituels, que l'on retrouve dans toutes les religions, touchent le cœur avant l'esprit. Refuser de faire part de la société de consommation et vivre simplement, sobrement, afin d'être heureux à l'échelle et individuelle et collective n'est pas une thèse, c'est une évidence !

[MCB · Rating 3 out of 5]

C’est ma première lecture d’un livre de Pierre Rabhi, que je connaissais pour ses conférences sur l’agroécologie. Dans cet essai, on est d’abord charmé par des intentions pures et des affirmations plutôt justes sur la société occidentale sur consommatrice et les limites du progrès technologique. L’essai cherche à démontrer qu’un modèle alternatif au capitalisme est possible à travers ce qu’il nomme une « sobriété heureuse », concept utopique qu’il définit comme: « un art et une éthique de vie (…) elle représente un positionnement politique et un acte de résistance en faveur de la terre, du partage et de l’équité ».
Mais l’essai est limité, du moins de mon point de vue, sur plusieurs points. Le modèle alternatif proposé repose sur un modèle ancré autour d’un retour vers un modèle agricole paysan. Rabhi prône « la pauvreté en tant que valeur de bien être… », romantisant une notion de pauvreté comme « une option de vie », qui lui rappelle les souvenirs de son enfance… ce qui surprend c’est l’absence de références ou de donnés qui pourraient venir soutenir les arguments et les solidifier.

Certains arguments intéressants auraient pu être encore plus développés, notamment quand il écrit sur l’auto limitation volontaire: comment peut-on prôner la sobriété et en même temps jouir des attributs de la société moderne?

On termine la lecture en se disant que c’est peut être un des premiers penseur qui s’intéressait à la notion de décroissance fin années 90/2000 mais qui convainc beaucoup moins que les économistes actuels qui écrivent sur ce sujet. Tout n’est pas à jeter dans cet essai qui rappelle des concepts aujourd’hui bien intégrés (relocaliser l’économie, ne pas mesurer la richesse uniquement par le PIB…) mais c’est globalement faible en références et trop utopique pour moi.

[Cecilia · Rating 4 out of 5]

J'ai récemment vu le documentaire Demain au cinéma et en sortant de la séance j'ai eu envie d'en savoir plus sur les sujets évoqués. C'est pourquoi j'ai acheté le livre Zéro Déchet dont j'ai déjà fait une revue et le livre de Pierre Rabhi "Vers la sobriété heureuse". Dans ce livre, Pierre Rabhi nous raconte son chemin de vie. La réflexion qui l'a mené à adopter ce mode de vie (il possède une petit exploitation agricole dans les Cévennes dont - on l'apprend dans le livre - personne ne voulait). Il aborde différent thème : la relation de l'homme à la nature, aux animaux, aux autres hommes, aux femmes, la place de l'homme sur notre planète, ses droits et ses devoirs. Il soulève des questions : "travaillons-nous pour vivre, ou vivons-nous pour travailler ?", "la modernité ne serait-elle pas en train de gagner insidieusement mais sûrement, la bataille de l'aliénation définitive de la personne, en la rendant dépendante des outils prétendant la libérer ?", nous interpelle : "surabondance et bonheur ne vont pas forcément de pair ; parfois même, ils deviennent antinomiques", " tout est de plus en plus provisoire et éphémère au coeur d'une frénésie en évolution exponentielle , transformant les humains en électrons hyperactif, produisant et subissant un stress dont on sait qu'il est à l'origine de graves pathologies". Cette réflexion mène à une conclusion qui une évidence pour Pierre Rabhi : le bonheur d'être est supérieur à la volonté d'avoir.

[Yummykits · Rating 1 out of 5]

Tout commençait plutôt bien, malgré l'accumulation de truismes sur notre monde moderne. On aurait pu croire au retour d'expérience du "retour à la terre" d'un septuagénaire songeur et nostalgique.
Mais ce livre, que l'on nous vend comme un essai, se transforme en auto-fiction mystique au bout d'une trentaine de pages.
Entre des tournures de phrases alambiquées et un vocabulaire abscon (et je vous passe les "cosmique" et les "mystification"...), le lecteur est perdu dans une histoire/discours à charge contre le progrès technique.
Je conçois que tout n'est pas bon à garder dans le monde moderne et que les choses auraient pu/du se passer autrement. Mais la prochaine fois que je souhaite lire sur ce sujet, j'irai voir un vrai essayiste, pas Pierre Rabhi.

[Patrice-loup Rifaux · Rating 1 out of 5]

Écriture tout à la fois appliquée et naïvement prétentieuse, au service d'une pensée indigente et brouillonne. On croit lire la mauvaise dissertation d'un élève de 17 ans. Le concept de modération méritait mieux que ce lamentable opus. Qu'un éditeur sérieux puisse publier ce genre de texte laisse pantois.

[Álvaro Acosta González · Rating 5 out of 5]

Conmovedor libro. Pierre nos muestra que vivir de otra manera es posible y necesario. Habla de las raíces, de solidaridad, de cambio y nos apresura a cambiar nuestro modelo de consumo y de vida, para poder llevar una vida más plena. Muy recomendable

[The Cannibal · Rating 3 out of 5]

J'avais déjà entendu parler de Pierre Rabhi, mais sans plus.

Et, une fois de plus, c'est à cause (ou grâce ?) à La Grande Librairie que j'ai découvert ce monsieur qui prône une sobriété dans nos sociétés de consommation.

Sa manière de penser m'avait interpellée et je voulais découvrir au moins un de ses ouvrages.

Heureusement que j'ai eu le temps de faire du stock de livres avant le confinement… No sobriété dans mes livres.

Je consomme donc je suis… Voilà en quoi on a réussi à nous transformer, en bétail consommant tout et rien et pensant que si nous n'avons pas, nous n'existons pas.

Si l'esclavage a été aboli, il est toujours présent dans nos pays, sous une autre forme, mais le travail à la chaîne en est un bel exemple, ainsi que nos "colons" allant prôner le travail en usine dans des petits villages qui s'en sortaient très bien avant notre arrivée.

Pourrait-on être heureux avec moins ? C'est ce qu'affirme Pierre Rabhi et je suis tentée de le croire, l'abus nuisant en tout et la profusion de biens n'étant pas synonyme de vie heureuse.

Nos placards sont remplis, les congélateurs aussi et la même question se pose tous les jours : "qu'est-ce qu'on mange ?", suivie d'un soupir parce que nous ne savons pas.

Je me souviens de ce que Philippe Lambillon des "Carnets du bourlingueur" (RTBF, télé Belge) disait un jour en parlant des petites épiceries dans un pays dont j'ai oublié le nom. Il nous disait qu'il n'y avait que deux produits : du thon et un autre aliment. La question du que mange-t-on ne se posait même pas, là-bas. Bizarrement, lorsqu'il revenait chez lui, devant ses armoires remplie de victuailles, il ne savait que choisir.

Au travers des souvenirs de son enfance, prenant l'exemple de son père, forgeron heureux qui dû devenir ouvrier d'usine sans avoir d'autre choix, l'auteur nous parle des sociétés de consommation, de ces gens qui pensent tout savoir mieux que tout le monde et qui pousse les sociétés à consommer comme si la Terre était sans-fond, sans limite…

Basculant de l'agriculture raisonnée à l'éducation des enfants et au respect de la femme, j'ai eu l'impression que ce petit livre aurait pu avoir des pages de plus afin d'entrer dans les détails, d'étoffer certains passages et de ne pas laisser l'impression que l'auteur devait tout dire en 150 pages de récit.

Son essai est copieux, dense et malgré le peu de page, il ne se lit pas d'une traite car il faut laisse le temps au cerveau d'assimiler le tout, tout en poussant notre propre réflexion au sujet de ses messages.

Même si je l'ai trouvé un peu court, j'ai eu matière à nourrir mon cerveau, à me questionner, à regarder autour de moi, à penser au mur dans lequel nous avons déjà foncé tête baissée, me demandant s'il n'est déjà pas trop tard pour enrayer l'iceberg que nous avons déjà tamponné allègrement.

Pour l'auteur, cela semble encore possible mais on sent dans ses propos que cela ne peut se faire sans y aller franco et il ne souhaite pas que cela se fasse dans la violence.

Non, ce petit roman qui parle d'écologie, de vie durable, de respect de la nature, des animaux, des Hommes, des enfants, n'est pas un ouvrage de greenwashing qui veut tout peindre en vert pour se donner bonne conscience. Ses paroles sont sensées, ses idées ne sont pas révolutionnaires mais pleines de bon sens.

C'est un petit ouvrage où j'ai souligné bien des passages et qui doit être relu un peu plus tard, à tête plus reposée, sans se presser, afin d'en digérer toute la philosophie. Sans compter qu'il faut des couilles et que ce n'est pas facile de vivre dans la sobriété heureuse alors que nous sommes au milieu de société de consommation…

L'émission de François Busnel m'a déjà fait découvrir quelques pépites qui m'ont sorties de mes sentiers battus littéraires. Elle a enrichi mon esprit mais mon bankster ne lui dit pas merci ! mdr

PS : en cherchant des illustrations pour ma chronique, je suis tombée sur les trucs polémiques autour de l'homme et de ses fondations. Mais cela, j'en ai pris connaissance après ma lecture et après rédaction de ma critique. Les polémiques n'entreront donc pas en ligne de compte. Même Mère Theresa avait des casseroles au cul…

[Mohammed Hammideche · Rating 4 out of 5]

Une sagesse venue du fond de la saouara, de l'oasis de Kenadsa pour nous interpeller du haut des Cévennes...
Un ouvrage simple, qui développe les thèmes de la "Servitude volontaire" dans les sociétés modernes, la nécessité d'un appel à un retour à la réalité face à la débauche énergétique, consumériste croissante...
La nécessité de "réussir une vie et pas seulement une carrière"
Un plaidoyer pour la Sobriété en tout, une Sobriété consentie et heureuse, un plaidoyer pour la renaissance du monde rural, de l'agriculture biologique.
Un peu décontenancé par le peu de solutions proposées pour les villes, les mégalopoles.
Plus que des réponses toute faites un livre qui fait se poser les vraies questions : "travaillons-nous pour vivre, ou vivons-nous pour travailler ?"
Durant toute la lecture du livre un Hadith, tradition du Prophète Mohamed (paix et salut sur lui) me revenait à l'esprit, sa recommandation à un de ses compagnons de ne pas gaspiller l'eau même s'il se trouvait au bord d'un fleuve qui coule...la culture d'origine de l'auteur n'y ai sans doute pas étrangère.

[Sylvain Pierre · Rating 4 out of 5]

Réflexion intéressante sur le monde qui nous entoure et pistes de réflexion à explorer. Vocabulaire diversifié, se lit facilement.

[Léa · Rating 1 out of 5]

Pas terminé.

Le livre m'est tombé des mains, la langue est pompeuse et lourde. Ça me semble trop dépolitisé pour être viable.

MAJ : grâce aux commentaires j'ai lu l'article du Monde Diplomatique, je repose le livre sans regrets.

[Marion Lecoq · Rating 3 out of 5]

Ce livre pose des questions intéressante sur notre mode vie - plutôt voué à une fin imminente - tout en proposant une sorte d’échappatoire à celle-ci. La “sobriété heureuse” prônée par Pierre Rabhi devient un futur possible déjà entrepris par celui-ci.
Et même si ce livre ce montre plutôt neutre envers le sujet, j’ai trouvé certains passages plutôt niais, ce qui nous empêche par moment de réellement s’imprégner de ses propos et nous pousse a retenir qu’une partie de ce qu’il dit.
Quand même très intéressant overall.

[Min Zha · Rating 4 out of 5]

l’homme au retour à la terre a guéri et est guéri.

Mots clés:

Aliénation de l’être humaine au travail (surtout le travail comme dans les usines, exemple de son père, ancien forgeron devenu mineur du charbon, métaphore de cravate pour le salarié modern, cette logique d’une vie contre un salaire )

Les problèmes de la modernité

Relation humain-nature (la nature n’est pas une “ressource” à exploiter, on en fait partie)

La terre nourricière

Alternatif: je fais mon part, modération (sobriété) des désirs et des besoins, Décroissance

J’ai regardé son Ted talk . C’est un homme incroyable.

[Anais · Rating 5 out of 5]

🚀 the book in 3 sentences

1. you don’t have to enroll in the consumer society to be happy
2. nature is way above us, we have no right on it
3. saving our planet is possible if we live close to nature and listen to it

🎨 impressions

I was not overwhelmingly impressed by this book, I could have rated it way less, the author stays very superficial in his positions and acts (he could have dug a little more), but he is very deep in his positions and learnings, and that is why I put 5*, because I agree with him, we need to change. I think everyone should read this, at least to lighten a small part of one’s mind; the rest is up to us. Moreover, Pierre Rabhi is very guilt-tripping, but it is needed to shake us.

☘️ how the book changed me

- definitely, I am getting more and more aware of the way I consume. I will always make the choice to eat locally, seasonal, to buy from local craftsmen (or at least produced and transformed in my country)
- it made me think about our economical system; today we don’t have the choice but to be capitalists, but we can change the way we behave, we work, what we work for, where we put out money, etc.
- do I live to work or work to live?

[Myriam · Rating 3 out of 5]

La prose est belle, Pierre Rabhi est un bon conteur, quand on est déjà plus ou moins convaincu, le livre se lit aisément. Cependant, je regrette que le livre ne soit pas plus concret dans les solutions à apporter, je m'attendais plus à une boîte à outils qu'à un essai sur le concept de sobriété. Je dois dire que je n'ai pas appris grand chose mais le livre est court donc ça passe. Je regrette aussi qu'il n'y ait pas plus d'arguments pour tenter de convaincre ceux qui ne sont pas acquis à la cause. C'est un livre pour les initiés, pas pour les détracteurs et j'aurais également aimé ressortir de cette lecture avec des arguments en faveur de la sobriété. Au final, il nous dit simplement que la sobriété est la voie du futur mais sans nous dire comment y arriver, sans nous dire comment faire passer le message. Peut-être n'étais-je n'étais pas le bon public pour ce livre, c'est également possible.

[Peter · Rating 5 out of 5]

03.06.2015 Dieses Buch von Pierre Rabhi ist ein besonderes Buch. Der Text kommt oftmals ein wenig ungelenkt im Stil daher, ein wenig verwurbelt mitunter. Es ist ja kein Wunder,denn der Autor ist Landwirt, Bauer und kein Literat. Vielleicht macht das auch die Übersetzung aus dem Französischen, ich weiß es nicht und letztlich ist es auch egal. Es ist eine gelebte Unhabhängigkeitserklärung. Ein Streitschrift gegen den Konsumismus, ohne jede esoterisch- religiös verbrämte Gedankenspiele. Verzicht ist verzicht und befreit allein dadurch. Ein Absage an den Wachstumsglauben einer begrenzenten Welt. Ein Buch das ich wieder zur Hand nehmen werde.

[Kuinoso]

Un planteamiento fuerte y conciso en contra de los sistemas de producción masivos, desarrollando como estos han generado una desconexión del mundo natural, del equilibrio social y de la misma economía y humanidad.
Con una mezcla anecdótica y argumental trabaja a la moderación como la herramienta ideal para desarrollar una vida en equilibrio.

[Abigail]

La lucidez de aquél que ha experimentado en su propia piel los beneficios de vivir en coherencia con los propios valores.

[Francesca · Rating 4 out of 5]

Une oeuvre que peut donner une autre perspective à la vie. J'étais déjà sensibilisée au discours de Pierre Rabhi mais lire ce concentré de "sagesse" pousse à la réflection.

[Emmanuel Deroeux · Rating 4 out of 5]

Engagé humaniste et politique, Pierre Rabhi explique ici son concept de "sobriété heureuse". Loin d'être une seule théorie de pensée, cette véritable philosophie de vie est expérimentée pendant plusieurs décennies par l'auteur. Il en explique l'origine, les épreuves pour la mettre en oeuvre et ses bienfaits. La naissance d'un tel projet prend sa source dans les racines mêmes de Pierre Rabhi, son enfance, mais également de sa jeunesse, militante, et de toute sa vie, prônant pour une rébellion modérée et pacifique. Sa curiosité et son appétance pour la Terre et l'humain l'ont mené à développer l'agroculture et à mettre en pratique une économie locale plus responsable.

Son essai se veut modeste - il l'est -, partageant ses réflexions radicales contre une société excessivement lucrative. Si l'on peut regretter que ses propos ne reposent pas sur des sources très clairement exposées, ceux-ci, malgré un accent prononcé pour le pessimisme, se montrent paradoxalement optimiste. C'est justement pour cela que sa fondation prend le nom d'un tout petit oiseau, le colibri : dans une courte parabole, le minuscule animal fait sa part en arrosant, très modestement, le feu qui dévore sa forêt malgré les incompréhensions voire les moqueries de ses congénères et autres animaux.

Si l'exposé est parfois un peu aléatoire dans la structure, on apprécie les exemples concrets, surtout dans les annexes qui encouragent à découvrir des associations et des lieux qui pratiquent une vie paysanne. Tel un Candide contemporain, ces militants pour une approche de la vie plus sobre montrent qu'une autre société est envisageable. Une utopie sérieuse ? Pourquoi pas !...

[Mathias Paitre · Rating 4 out of 5]

Pierre Rabhi, pour celles•eux qui ne le connaisent pas, est un essayiste, agriculteur et conférencier écologiste. Dans ce livre il nous parle de son rapport à la sobriété. Elle passe par beaucoup d'aspects : la consommation, la production de biens, la gestion des ressources, son rôle dans l'ère capitaliste… tout en ramenant ces principes à son expérience personnelle.

J'ai beaucoup aimé cet essai, étant déjà séduit par la déconsommation, j'ai trouvé qu'il apportait une part d'évidence et de sérénité à cette pratique. 

On peut lui reprocher son rapport un peu trop nostalgique et archaïque à certaines choses mais selon moi ça ne doit pas nous détourner du message principal qui est qu'il faut sortir de la frénésie de la consommation et des faux besoins pour vivre avec seulement ce dont nous avons besoin si nous voulons perdurer sereinement.


Il ne suffit pas de se demander : "Quelle planète laisserons-nous à nos enfants ?"; il faut également se poser la question : "Quels enfants laisserons-nous à notre planète ?"

[Guillaume · Rating 3 out of 5]

Pierre Rabhi livre dans la première partie du livre un regard incisif et sans concession sur la modernité, le culte du profit et la croyance en la croissance infinie qui m'a particulièrement rejoui ! La suite et la fin du livre m'ont paru plus inégales. Mais l'essentiel reste cette proposition à se convertir à cette sobriété heureuse, qui se base sur son témoignage et son expérience. Cette exemplarité ne suffira certainement pas à faire sortir nos sociétés de la voie de l'exploitation sans fin et sans limites de la planète et du vivant, mais elle a le mérite d'etre une source d'inspiration pour beaucoup et de faire rayonner une autre vision de l'existence humaine, empreinte de dignité et de respect pour la nature et les autres êtres vivants, à qui nous devons notre survie sur cet oasis qu'est la planète Terre.

[Charlotte · Rating 3 out of 5]

quoting another review since it's the perfect summary: "Taking into consideration the whole book, I found that the arguments presented by Mr. Rabhi, while they are true, are also a little incomplete. He gives us many anecdotes of his life and of his experiences, but he only touches upon the “how” for living simply. He tells of when he and his wife put their energies into buying and then working, a little of what they did, but doesn’t give us enough details. Thankfully, there are appendices at the end of the book for finding more information about the different organizations which exist now to live a simple life."

[AnaCuriosa]

J'étais sûre d'adorer ce livre, puisque déjà sensible à la notion de frugalité. Et puis en fait : non. Je n'arrive pas du tout à entrer dans l'écriture, que je trouve très lourde. Je m'attendais également à un écrit un peu plus "scientifique", ou du moins renseigné, avec des données, des réalités tangibles. Finalement c'est plutôt Pierre Rabhi qui met dans un livre ce qu'il pense, sans que ce soit spécialement fondé sur quoi que ce soit à part son opinion (peut-être que c'est appuyé par des faits, mais l'écriture ne permet pas de le comprendre). Ce livre a beau être très court, je n'ai pas été jusqu'au bout. Dommage, je m'attendais vraiment à être plus intéressée.

[Ilengopb · Rating 3 out of 5]

Ce livre insouffle une frustration et indignation pour le monde moderne de consommation et capitalisme. Pierre Rhabi partage la vision qui est derriere lui, celle qui est derriere la vie de sobriéte qu'il vit. Bien que je sois tout a fait d'accors avec ses critiques du monde moderne, je trouve qu'il glorifie trop un monde d'autrefois. Certe, Ici et la il mentionne que tout n'était pas tout rose autrefois, mais ca ne fait pas le poid. Ayant moi-meme grandis dans le tiers-monde, j'ai pu constater qui si cette course au gain materiel c'est tant propagé, c'est bien parceque le manque de materiel etait grande source de souffrance. En tout cas, personnage interessant qui vit ce qu'il dis.