Des BMX, Leonardo di Caprio, une partie d’Atmosfear, des trips d’acide, la crise du verglas, Une nuit à l’école, des motocross, les rondelles d’oignons de La Germanic, le Che, des parties de cachette, quelques premières fois, mIRC, beaucoup de marijuana, Armageddon, un nouveau aki, des anarchistes, les Lemmings, un mélange d’alcools dans une bouteille de Mountain Dew, les Spice Girls, des patchs cousues sur un sac à dos, les Smashing Pumpkins, le Rainbow, du gloss aux fraises, un faux chandail Tommy Hilfiger.
Dix-huit auteurs. Dix-huit adolescences. Dix-huit maisons des jeunes.
Un bel amalgame de nouvelles écrites par divers auteurs-autrices au sujet de la Maison des jeunes, l’adolescence et les années 90. Chaque nouvelle apporte sa touche au recueil, tout en conservant le petit côté différent/trash des « Éditions de Ta Mère ». Mes préférés du recueil : L’Asymptote de Sandrine Galand, Le Refuge de Marie-Andrée Arsenault et La Tout Croche de Jean-Simon Desrochers.
C'est le fun les collectifs de nouvelles, mais sur la même thématique, surtout quand le thème c'est "maison des jeunes", ben ça vient vite redondant. Du pot, de la bière illégalement acquise pis du sexe poche, fun times.
Même si je n'ai pas fréquenté la Maison des jeunes de mon village, ce recueil de nouvelles m'a replongée dans mes souvenirs d'enfance dans les années 90. Titanic, découverte du pot, premiers éveils sexuels, la lenteur des connexions Internet, Mario Kart, le jeu Téléphone secret, les longues soirées sur mIRC... On se reconnaît dans certaines mentalités, comme classer les gens par leur look et leurs préférences musicales, on repense alors à l'ado qu'on était et à ses rêves, puis à ce qu'on est devenu. Beau recueil, même si les nouvelles sont parfois inégales, mais elles sont toutes agréables à lire. Chaque nouvelle est ancrée dans une maison des jeunes différentes, ce qui nous donne un bel aperçu de la réalité des ados à travers le Québec.
Ma nouvelle préférée : Sac-Ado de Laurence Gough. J'ai tellement fait ça à l'adolescence écrire ce qu'on disait dans nos soirées! J'ai aimé aussi les nouvelles de Marie-Andrée Arsenault, de Simon Boulerice et de Jean-Simon Desrochers.
Des petits bijoux de littérature trash qui m'ont fait replonger dans l'adolescence avec le punk bonbon, les Spice Girls, les répliques cinglantes et la désinvolture. J'ai ri fort. Souvent. Franchement sympathique. :-)
Les nouvelles ne sont pas toutes égales, mais j'ai eu de sérieux coups de coeur, notamment pour celles de Mathieu Handfield, Céline Huyghebaert, Mathieu Poulin et Simon Boulerice.