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Voyage autour du monde
This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it. This work was reproduced from the original artifact, and remains as true to the original work as possible. Therefore, you will see the original copyright references, library stamps (as most of these works have been housed in our most important libraries around the world), and other notations in the work.
This work is in the public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.
As a reproduction of a historical artifact, this work may contain missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
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477 pages, Paperback
First published January 1, 1771
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About the author
Louis Antoine de Bougainville
80 books1 followerFrom 1766, Louis Antoine de Bougainville, French explorer, circumnavigated the globe with a crew, which included astronomers and naturalists, to 1769.
Louis Antoine de Bougainville, a soldier, took part in the wars of seven years as aide-de-camp of Louis Joseph de Montcalm de Saint-Veran in Canada. People expelled the Acadians; He undertook the project of creating the first settlement, which they inhabited in the Falkland Islands. He then first performed and relates in his " Voyage autour du monde ." He later commanded a ship during several battles of the American Revolution and war of independence most notably during the victory at the battle of the Chesapeake Bay.
https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_A...
Louis Antoine de Bougainville, a soldier, took part in the wars of seven years as aide-de-camp of Louis Joseph de Montcalm de Saint-Veran in Canada. People expelled the Acadians; He undertook the project of creating the first settlement, which they inhabited in the Falkland Islands. He then first performed and relates in his " Voyage autour du monde ." He later commanded a ship during several battles of the American Revolution and war of independence most notably during the victory at the battle of the Chesapeake Bay.
https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_A...
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Displaying 1 - 9 of 9 reviews
August 11, 2022
Bougainville L’Histoire Secrète
Par Dominique Lebrun (auteur et navigateur contemporain)
Mes commentaires se rapporte à l’Edition Omnibus 2019, ISBN 978-2-258-16236 5.
L’auteur présente non seulement « Le Voyage autour du Monde » mais la biographie complete de notre héros :
Bougainville eut une vie déjà bien aventureuse dans ces jeunes années. D’abord comme capitaine d’infanterie avec ses alliés les Indiens Iroquois, il était engagé à combattre les Anglais qui envahissait en grand nombre le Canada. Les Français devaient capituler et se retiraient.
Bougainville blessé, et prisonnier sur parole, retourne en France sur un bateau pirate. Dans des conditions maritimes extrêmes quand tout personne a bord doit aider à la survie, il fait sa première expérience de marin.
En 1762 il réussit sur fonds privés avec des amies Malinois la création de la Compagnie de Saint-Malo et dépose à la cour un projet de colonisation des Malouines destinée à accueillir les Acadiens exilés du Canada.
Bougainville est nommé capitaine du vaisseau et en 1764 son projet se réalise.
Cette belle aventure est un exemplaire de ce que la nature humaine est capable de faire à force de courage, de volonté et persévérance. Il y a suffisamment de matière en ce chapitre pour écrire un livre émouvant à lui tout seul.
Toutefois il se trouve que la politique royale met fin à la réussite de Bougainville.
Le rois Louis XV est emmené à céder les Malouines à son cousin Bourbon, roi d’Espagne.
De nouveau Bougainville se voit de retour à Paris et sur un point zéro, mais pas pour longtemps. Fort d’un caractère dynamique et charmant il bénéficiât de l’appui des dames de la cour, Madame Héraut de Séchelles et la Marquise de Pompadour.
Il réussit à se faire confier la plus belle des missions royales :
Le premier voyage scientifique autour du monde.
‘Le voyage Autour du Monde’ entre 1766 et 1769 par Bougainville sur la frégate du roi ‘La Boudeuse’ et la flute ‘L’Etoile’.
Le précieux journal de bord manuscrit du voyageur, nous permet de suivre leurs aventures au jour le jour.
Ça commence par le trajet de Nantes aux Malouines, pour transférer ces Isles des Malouines aux Espagnoles. Puis au détroit de Magellan.
La traversée du détroit de Magellan, est un travail difficile pour les marins, même les plus qualifiés. Ils doivent surmonter de violents courants et contrecourants des deux grandes mers qui s’affrontent, l’Atlantique et l’Océan Pacifique. Passant entre des murs de rochers, les vents et tempêtes, pluies grêles et neige, parfois dans d’épais brouillards et sans visibilité. Ils ne manquaient que des monstres marins, pour attribuer ces scènes à Homer, notre bien aimé auteur de l’Odyssée.
Heureusement, mais non sans d’effrayants aventures frôlant le désastre, au bout de 56 jours, le 26 janvier 1768 ils arrivent sains et saufs à la sortie du détroit dans l’Océan et orientent leurs vaisseaux vers le nord-ouest et puis ouest.
Pendant trois mois, nos explorateurs cherchaient en vain des terres indiquées sur des cartes par d’anciens navigateurs du siècle précédent. Enfin, le 22 mars les premières terres en vue, l’archipel des Tuamotu. Il s’agissait d’une chaine de petites Isles entourées de de récifs de coraux ou la mer brisait avec violence. Ils continuèrent alors toujours en vue d’autres petites Isles inapprochables jusqu’au 2 avril.
A dix heures du matin ils arrivent en vue de Tahiti.
Voici un extrait du carnet de bord de François Vivez (officier sur ‘l’Etoile’) qui exprime bien l’état d’esprit de nos navigateurs :
« Nous avons grand besoin de trouver un relâche salutaire pour procurer des rafraichissements et du repos à nos gens, que les forces et le courage abandonnent presque entièrement. Nous sommes depuis quatre mois sans interruption a la dure nourriture de salaisons, a la boisson d’eau puante et pourrie depuis Magellan ; nos gens à la ration d’eau de vie, un seul repas de vin. Et voici en effet une apparition qui met du baume au cœur de chacun. »
Le séjour extraordinaire sur cette Isle, surnommé par Bougainville « La Nouvelle Cythère » est bien le chapitre principal de ce voyage et de ce livre. Cet endroit a pu paraitre paradisiaque à nos visiteurs explorateurs. La population est accueillante, sans crainte et paisible à tous égards. La nature leur donne tout en abondance, et sans effort. Je préfère laisser aux lecteurs le plaisir de découvrir les commentaires exubérants de Bougainville et des autres officiers des deux navires.
Toutefois, la durée du séjour n’est que d’une semaine, lorsqu’un mauvais encrage et des vents inattendues obligeant les marins pendant toute une journée, par tous moyens imaginables d’éviter un naufrage des deux navires sur des récifs devant les plages. Ils ont alors mis les voiles et sont partie en laissent le rêve derrière. Ils n’avaient pas pris suffisamment de repos ni assez d’approvisionnement. Ils devaient le regretter amèrement bientôt.
La suite du voyage vers l’ouest a nouveau a une latitude de 15 dégrées australes environ. Après Samoa il longe les Nouvelles-Hébrides, qu’il appelle Grandes Cyclades, sans jamais pouvoir accoster pour reprendre des vivres, du bois et de l’eau. Les deux navires se trouvent ensuite dans des eaux libres pendant une semaine. Cette route a pour but de trouver ce fameux cinquième continent, déjà évoqué par le navigateur portugais Quiros, un siècle plus-tôt.
Le 28 mai l’expédition est à bout de vivres. Les marins tombent malades de scorbut.
Mais le seul moyen de survivre est d’avancer toujours.
Le 5 juin ils sont en vue de Barriere de corail d’Australie, trop dangereux pour y approcher. Ils progressent toujours vers l‘ouest, légèrement au sud de l’Equateur. Le 10 juin ils aperçoivent l’extrémité sud-est de la Nouvelle-Guinée, puis ils seront en vue des Isles-Salomon. A plusieurs endroits ils essayent d’approcher la terre, mais les indigènes en pirogue armé de flèches ne voulaient rien savoir d’un échange amiable avec nos marins.
Enfin les deux navires réussissent à trouver refuge dans une baie inhabité, a l’abri des vents et courants d’eau. L’Isle sera nommé Port-Praslin. Ils y trouvèrent de l’eau de rivières en abondance, du bois pour allumer du feu et même des arbres pour réparer leurs gréments en mauvais état.
Mais peu de nourriture. Sauf quelque pigeon et autres oiseaux comestibles. Enfin le 16 Ils devait se résoudre de continuer vers une terre plus nourricière. La maladie du scorbut s’aggravait de plus en plus parmi marins comme aux officiers.
Poussé par vents et marées, bon gré mal gré ils arrivent dans les Isles Moluques. Bougainville s’oriente par rapport à d’ancienne cartes maritimes plus ou moins exactes, et avec ses propres relevés de latitudes et longitudes qu’il établit très souvent et minutieusement. Il arrive à bien améliorer la précision des anciennes. Pour le lecteur il vaut mieux suivre leurs positions avec le doigt sur sur une carte moderne, il est très difficile de s’y reconnaitre autrement dans cet amas d’Iles dans la zone de l’Indonésie.
C’est ici un autre point émouvant de ce livre quand le 1. Septembre les marins de nos deux vaisseaux aperçoivent un port avec des maisons hollandaises et des vaches paitre dans les prés. Ils pleuraient de soulagement. Le scorbut avait fait un mort, et la moitié des matelots épuisés et hors d’état d’effectuer aucun travail.
Bougainville connaissait de l’existence de ce comptoir d’épices Hollandais, et Ils étaient arrivés sur l’Isle de Böero a l’aide de cartes anciennes et grâce a sa maitrise de navigation. Ainsi donc il a prouvé qu’il savait ce qu’il faisait en se dirigeant sur des mers inconnues.
Le gouverneur Hollandais n’était pas accueillant au premier contact, la Hollande n’était pas en bon termes avec la France. Surtout la Hollande voulait garder secret la route et ses ressources des Isles a épices. Mais les propos diplomatiques de Bougainville et quelques menaces avec les quatorze canons disponibles sur les navires arrangeait vite les choses. Les navigateurs étaient enfin bien et richement nourries.
La suite du voyage qui passait par Batavia (l’actuelle Jakarta) et puis par l’Isle de France (l’actuelle Ile Maurice) et enfin, le 8 janvier 1769, ils arrivent au port du Cap à la pointe sud de l’Afrique du Sud. Une nouvelle et dernière étape de restauration était bienvenue.
Et enfin le 16 mars nos explorateurs héroïques sur la boudeuse reviennent à Saint Malo, et l’Etoile à Rochefort le 24 avril 1769.
-La seconde vie de Bougainville.
Le retour en France de Bougainville a fait couler beaucoup d’encre avec des histoires tirés de son carnet de bord et des notes de ses officiers des deux navires.
Mais il était encore jeune et a suivi sa carrière en tant qu’officier marine et membre de l’Académie de Marine. En 1772 son oncle d’Arboulin lui cède la charge de secrétaire de la Chambre du Roi.
Jusqu’ a la mort de Louis XV en 1774 Bougainville partage son temps entre les fonctions de capitaine de vaisseau a Brest et sa charge à la cour.
Sous Louis XVI Bougainville évolue dans sa carrière comme commandant sur différents navires, « La Terpsichore » et la « Bien Aimé ». En 1778 et 1779, au début de la guerre d’indépendance américaine Il fait campagne en Amérique, du Nord et puis aux Antilles.
1784 Bougainville est reçu dans l’ordre de Cincinnati, fondée par George Washington.
Lors de la Révolution Bougainville est arrêté et emprisonné à Coutances, mais relâché après le renversement Robespierre.
1799 lui apporte sa nomination au Sénat et en 1802 Bougainville est mis à la retraite avec le grade de Contre-Amiral.
D’autres nominations et honneurs suivent jusqu’à sa mort en 1811 à Paris.
Ce livre est un trésor pour lecteurs d’aventures vécues, avec une infinité de détails des voyages et rencontres avec les hommes et la nature.
Par Dominique Lebrun (auteur et navigateur contemporain)
Mes commentaires se rapporte à l’Edition Omnibus 2019, ISBN 978-2-258-16236 5.
L’auteur présente non seulement « Le Voyage autour du Monde » mais la biographie complete de notre héros :
Bougainville eut une vie déjà bien aventureuse dans ces jeunes années. D’abord comme capitaine d’infanterie avec ses alliés les Indiens Iroquois, il était engagé à combattre les Anglais qui envahissait en grand nombre le Canada. Les Français devaient capituler et se retiraient.
Bougainville blessé, et prisonnier sur parole, retourne en France sur un bateau pirate. Dans des conditions maritimes extrêmes quand tout personne a bord doit aider à la survie, il fait sa première expérience de marin.
En 1762 il réussit sur fonds privés avec des amies Malinois la création de la Compagnie de Saint-Malo et dépose à la cour un projet de colonisation des Malouines destinée à accueillir les Acadiens exilés du Canada.
Bougainville est nommé capitaine du vaisseau et en 1764 son projet se réalise.
Cette belle aventure est un exemplaire de ce que la nature humaine est capable de faire à force de courage, de volonté et persévérance. Il y a suffisamment de matière en ce chapitre pour écrire un livre émouvant à lui tout seul.
Toutefois il se trouve que la politique royale met fin à la réussite de Bougainville.
Le rois Louis XV est emmené à céder les Malouines à son cousin Bourbon, roi d’Espagne.
De nouveau Bougainville se voit de retour à Paris et sur un point zéro, mais pas pour longtemps. Fort d’un caractère dynamique et charmant il bénéficiât de l’appui des dames de la cour, Madame Héraut de Séchelles et la Marquise de Pompadour.
Il réussit à se faire confier la plus belle des missions royales :
Le premier voyage scientifique autour du monde.
‘Le voyage Autour du Monde’ entre 1766 et 1769 par Bougainville sur la frégate du roi ‘La Boudeuse’ et la flute ‘L’Etoile’.
Le précieux journal de bord manuscrit du voyageur, nous permet de suivre leurs aventures au jour le jour.
Ça commence par le trajet de Nantes aux Malouines, pour transférer ces Isles des Malouines aux Espagnoles. Puis au détroit de Magellan.
La traversée du détroit de Magellan, est un travail difficile pour les marins, même les plus qualifiés. Ils doivent surmonter de violents courants et contrecourants des deux grandes mers qui s’affrontent, l’Atlantique et l’Océan Pacifique. Passant entre des murs de rochers, les vents et tempêtes, pluies grêles et neige, parfois dans d’épais brouillards et sans visibilité. Ils ne manquaient que des monstres marins, pour attribuer ces scènes à Homer, notre bien aimé auteur de l’Odyssée.
Heureusement, mais non sans d’effrayants aventures frôlant le désastre, au bout de 56 jours, le 26 janvier 1768 ils arrivent sains et saufs à la sortie du détroit dans l’Océan et orientent leurs vaisseaux vers le nord-ouest et puis ouest.
Pendant trois mois, nos explorateurs cherchaient en vain des terres indiquées sur des cartes par d’anciens navigateurs du siècle précédent. Enfin, le 22 mars les premières terres en vue, l’archipel des Tuamotu. Il s’agissait d’une chaine de petites Isles entourées de de récifs de coraux ou la mer brisait avec violence. Ils continuèrent alors toujours en vue d’autres petites Isles inapprochables jusqu’au 2 avril.
A dix heures du matin ils arrivent en vue de Tahiti.
Voici un extrait du carnet de bord de François Vivez (officier sur ‘l’Etoile’) qui exprime bien l’état d’esprit de nos navigateurs :
« Nous avons grand besoin de trouver un relâche salutaire pour procurer des rafraichissements et du repos à nos gens, que les forces et le courage abandonnent presque entièrement. Nous sommes depuis quatre mois sans interruption a la dure nourriture de salaisons, a la boisson d’eau puante et pourrie depuis Magellan ; nos gens à la ration d’eau de vie, un seul repas de vin. Et voici en effet une apparition qui met du baume au cœur de chacun. »
Le séjour extraordinaire sur cette Isle, surnommé par Bougainville « La Nouvelle Cythère » est bien le chapitre principal de ce voyage et de ce livre. Cet endroit a pu paraitre paradisiaque à nos visiteurs explorateurs. La population est accueillante, sans crainte et paisible à tous égards. La nature leur donne tout en abondance, et sans effort. Je préfère laisser aux lecteurs le plaisir de découvrir les commentaires exubérants de Bougainville et des autres officiers des deux navires.
Toutefois, la durée du séjour n’est que d’une semaine, lorsqu’un mauvais encrage et des vents inattendues obligeant les marins pendant toute une journée, par tous moyens imaginables d’éviter un naufrage des deux navires sur des récifs devant les plages. Ils ont alors mis les voiles et sont partie en laissent le rêve derrière. Ils n’avaient pas pris suffisamment de repos ni assez d’approvisionnement. Ils devaient le regretter amèrement bientôt.
La suite du voyage vers l’ouest a nouveau a une latitude de 15 dégrées australes environ. Après Samoa il longe les Nouvelles-Hébrides, qu’il appelle Grandes Cyclades, sans jamais pouvoir accoster pour reprendre des vivres, du bois et de l’eau. Les deux navires se trouvent ensuite dans des eaux libres pendant une semaine. Cette route a pour but de trouver ce fameux cinquième continent, déjà évoqué par le navigateur portugais Quiros, un siècle plus-tôt.
Le 28 mai l’expédition est à bout de vivres. Les marins tombent malades de scorbut.
Mais le seul moyen de survivre est d’avancer toujours.
Le 5 juin ils sont en vue de Barriere de corail d’Australie, trop dangereux pour y approcher. Ils progressent toujours vers l‘ouest, légèrement au sud de l’Equateur. Le 10 juin ils aperçoivent l’extrémité sud-est de la Nouvelle-Guinée, puis ils seront en vue des Isles-Salomon. A plusieurs endroits ils essayent d’approcher la terre, mais les indigènes en pirogue armé de flèches ne voulaient rien savoir d’un échange amiable avec nos marins.
Enfin les deux navires réussissent à trouver refuge dans une baie inhabité, a l’abri des vents et courants d’eau. L’Isle sera nommé Port-Praslin. Ils y trouvèrent de l’eau de rivières en abondance, du bois pour allumer du feu et même des arbres pour réparer leurs gréments en mauvais état.
Mais peu de nourriture. Sauf quelque pigeon et autres oiseaux comestibles. Enfin le 16 Ils devait se résoudre de continuer vers une terre plus nourricière. La maladie du scorbut s’aggravait de plus en plus parmi marins comme aux officiers.
Poussé par vents et marées, bon gré mal gré ils arrivent dans les Isles Moluques. Bougainville s’oriente par rapport à d’ancienne cartes maritimes plus ou moins exactes, et avec ses propres relevés de latitudes et longitudes qu’il établit très souvent et minutieusement. Il arrive à bien améliorer la précision des anciennes. Pour le lecteur il vaut mieux suivre leurs positions avec le doigt sur sur une carte moderne, il est très difficile de s’y reconnaitre autrement dans cet amas d’Iles dans la zone de l’Indonésie.
C’est ici un autre point émouvant de ce livre quand le 1. Septembre les marins de nos deux vaisseaux aperçoivent un port avec des maisons hollandaises et des vaches paitre dans les prés. Ils pleuraient de soulagement. Le scorbut avait fait un mort, et la moitié des matelots épuisés et hors d’état d’effectuer aucun travail.
Bougainville connaissait de l’existence de ce comptoir d’épices Hollandais, et Ils étaient arrivés sur l’Isle de Böero a l’aide de cartes anciennes et grâce a sa maitrise de navigation. Ainsi donc il a prouvé qu’il savait ce qu’il faisait en se dirigeant sur des mers inconnues.
Le gouverneur Hollandais n’était pas accueillant au premier contact, la Hollande n’était pas en bon termes avec la France. Surtout la Hollande voulait garder secret la route et ses ressources des Isles a épices. Mais les propos diplomatiques de Bougainville et quelques menaces avec les quatorze canons disponibles sur les navires arrangeait vite les choses. Les navigateurs étaient enfin bien et richement nourries.
La suite du voyage qui passait par Batavia (l’actuelle Jakarta) et puis par l’Isle de France (l’actuelle Ile Maurice) et enfin, le 8 janvier 1769, ils arrivent au port du Cap à la pointe sud de l’Afrique du Sud. Une nouvelle et dernière étape de restauration était bienvenue.
Et enfin le 16 mars nos explorateurs héroïques sur la boudeuse reviennent à Saint Malo, et l’Etoile à Rochefort le 24 avril 1769.
-La seconde vie de Bougainville.
Le retour en France de Bougainville a fait couler beaucoup d’encre avec des histoires tirés de son carnet de bord et des notes de ses officiers des deux navires.
Mais il était encore jeune et a suivi sa carrière en tant qu’officier marine et membre de l’Académie de Marine. En 1772 son oncle d’Arboulin lui cède la charge de secrétaire de la Chambre du Roi.
Jusqu’ a la mort de Louis XV en 1774 Bougainville partage son temps entre les fonctions de capitaine de vaisseau a Brest et sa charge à la cour.
Sous Louis XVI Bougainville évolue dans sa carrière comme commandant sur différents navires, « La Terpsichore » et la « Bien Aimé ». En 1778 et 1779, au début de la guerre d’indépendance américaine Il fait campagne en Amérique, du Nord et puis aux Antilles.
1784 Bougainville est reçu dans l’ordre de Cincinnati, fondée par George Washington.
Lors de la Révolution Bougainville est arrêté et emprisonné à Coutances, mais relâché après le renversement Robespierre.
1799 lui apporte sa nomination au Sénat et en 1802 Bougainville est mis à la retraite avec le grade de Contre-Amiral.
D’autres nominations et honneurs suivent jusqu’à sa mort en 1811 à Paris.
Ce livre est un trésor pour lecteurs d’aventures vécues, avec une infinité de détails des voyages et rencontres avec les hommes et la nature.
July 22, 2011
On apprend l'origine de la guerre des Malouines, de la fin des Jésuites en Amérique et des Bougainvilliers. L'arrivée des français à Tahiti, point d'orgue du voyage, vaut la lecture!
February 24, 2017
Le Voyage autour du monde offre un excellent moyen au lecteur qui s'intéresse à l'histoire de passer quelques heures avec un des plus beaux esprits du dix-huitième siècle. Bougainville a eu une carrière absolument remarquable. En plus de son voyage autour du monde, il a participé à la guerre de sept ans (du côté perdant) et de la guerre d'indépendance américaine (du côté gagnant).
Le livre décrit assez bien les émotions et les dangers de la navigation dans les régions inconnues. Aussi, Bougainville partage assez bien avec le lecteur l'expérience de rencontrer des peuples étrangers dont on ne connait ni la langue ni la culture ni la religion.
Comme Bougainville le savait très bien lui-même, il n'était pas ethnographe. Il n'avait ni tle temps ni la formation nécessaire de bien comprendre les insulaires de la Pacifique. Par contre, il comprenait à fond la culture et la politique des pays Européens. Son livre contient une description tres nuancé sur l'expulsion des Jésuits de l'Argentine un événément qui s'est produit quand il était à Buenos Aires. Aussi, sa description du personnel des opérations de La Compagnie néerlandaise des Indes orientales ( deVereenigde Oostindische Compagnie) est extraordinaire.
Le Voyage autour du monde est un témoignage extraordinaire de l'impérialisme au siècle des lumières écrit par un des plus beaux esprits de l'époque.
Le livre décrit assez bien les émotions et les dangers de la navigation dans les régions inconnues. Aussi, Bougainville partage assez bien avec le lecteur l'expérience de rencontrer des peuples étrangers dont on ne connait ni la langue ni la culture ni la religion.
Comme Bougainville le savait très bien lui-même, il n'était pas ethnographe. Il n'avait ni tle temps ni la formation nécessaire de bien comprendre les insulaires de la Pacifique. Par contre, il comprenait à fond la culture et la politique des pays Européens. Son livre contient une description tres nuancé sur l'expulsion des Jésuits de l'Argentine un événément qui s'est produit quand il était à Buenos Aires. Aussi, sa description du personnel des opérations de La Compagnie néerlandaise des Indes orientales ( deVereenigde Oostindische Compagnie) est extraordinaire.
Le Voyage autour du monde est un témoignage extraordinaire de l'impérialisme au siècle des lumières écrit par un des plus beaux esprits de l'époque.
April 27, 2023
Le premier explorateur français a avoir fait le tour du monde (1766 à 1769). Très détaillé dans ses descriptions maritimes (relevés de positions, manœuvres de bateaux, etc.). En termes de récits d'exploration j'ai largement préféré la bio de Magellan par Zweig.
Intéressant et amusant par la découverte de Tahiti et la description de ses habitants, qui a inspiré en France tous les mythes autour des "bons sauvages".
Intéressant et amusant par la découverte de Tahiti et la description de ses habitants, qui a inspiré en France tous les mythes autour des "bons sauvages".
November 18, 2021
I felt like i travelled myself in those places,it is a good book that transports us in different unknown parts of the world,i really enjoyed it.
January 2, 2024
immersif et tout, mais un peu chiant le blabla de coordonnées. one piece à mes yeux ✅️
December 9, 2024
He did not like his crew much
July 20, 2014
Traité de navigation et d'anthropologie prérévolutionnaire. Très intéressant.
Read
July 11, 2015Je n'ai que feuilleté, je crois que je n'ai pas le droit de me prononcer.
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