Sept nouvelles parues entre 2001 et 2006 réunies dans un recueil envoûtant où se côtoient un camion de poussins multicolores, des lettres de plombs comparées aux ailes des papillons par un imprimeur ou le récit d'une rencontre entre un petit garçon et un vieil homme qui invente des titres pour les histoires... Tendresse, poésie, onirisme, étrangeté : toute l'esthétique de Yoko Ogawa.
Yōko Ogawa (小川 洋子) was born in Okayama, Okayama Prefecture, graduated from Waseda University, and lives in Ashiya. Since 1988, she has published more than twenty works of fiction and nonfiction. Her novel The Professor and his Beloved Equation has been made into a movie. In 2006 she co-authored „An Introduction to the World's Most Elegant Mathematics“ with Masahiko Fujiwara, a mathematician, as a dialogue on the extraordinary beauty of numbers.
A film in French, "L'Annulaire“ (The Ringfinger), directed by Diane Bertrand, starring Olga Kurylenko and Marc Barbé, was released in France in June 2005 and subsequently made the rounds of the international film festivals; the film, some of which is filmed in the Hamburg docks, is based in part on Ogawa's "Kusuriyubi no hyōhon“ (薬指の標本), translated into French as "L'Annulaire“ (by Rose-Marie Makino-Fayolle who has translated numerous works by Ogawa, as well as works by Akira Yoshimura and by Ranpo Edogawa, into French).
Kenzaburō Ōe has said, 'Yōko Ogawa is able to give expression to the most subtle workings of human psychology in prose that is gentle yet penetrating.' The subtlety in part lies in the fact that Ogawa's characters often seem not to know why they are doing what they are doing. She works by accumulation of detail, a technique that is perhaps more successful in her shorter works; the slow pace of development in the longer works requires something of a deus ex machina to end them. The reader is presented with an acute description of what the protagonists, mostly but not always female, observe and feel and their somewhat alienated self-observations, some of which is a reflection of Japanese society and especially women's roles within in it. The tone of her works varies, across the works and sometimes within the longer works, from the surreal, through the grotesque and the--sometimes grotesquely--humorous, to the psychologically ambiguous and even disturbing.
The art of the short novel is difficult. Mrs. Ogawa is the best. It is one in this book that I find brilliant. The action occurs in a workshop from typewriting for medical thesis. Not very glamour. An young woman lately employed used rubber with ideogram Bi of inflammation. She discovers that a man manages the stock of replacement of all the possible ideograms. More than one simple guard, he likes each character, repairs them, described. Work is important and the women are bathed in raw medical descriptions. The ideogram KO of kogan (testicle )has been suddenly damaged. The employee repare it and describes the significance and the balance of the ideogram. One morning she voluntarily damages the ideogram vagina. The guard of the ideograms explains the significance to her. He cherishes rubber gently by drawing aside it. The woman shouts. Like an orgasm. The mystery of the woman pleasure. Succeed an erotic novel without sex, It is brilliant. Respect.
Mais enfin, arrêtez de lire la misogynie d’Haruki Murakami au prétexte que vous aimer son écriture pour savourer les nouvelles et la prose de Yoko Ogawa!!
C’est si doux, il y a cette écriture grise, cette ambiance fantomatique et tendre des êtres. C’est léger et profond, c’est plein de petites choses qui sont agréables à lire.
Les nouvelles ne sont pas forcément mon point fort, et pourtant, j’ai beaucoup apprécié ce recueil.
Il faut lire Yoko Ogawa et se plonger dans cette mer grise et brumeuse de mots.
J'ai beaucoup aimé ce recueil. Un style très poétique et contemplatif. La dernière nouvelle, la meilleure pour moi est vraiment touchante avec ce vieux monsieur qui donne des titres aux souvenirs.
Une pure merveille ce petit recueil de nouvelles japonaises! Construction précise, écriture fine, imagination et trouvailles extraordinaires, poésie rare, calme, sérénité et sagesse (sans être moraliste ou donner des leçons). Je ne connaissais pas du tout l'auteure mais sans aucun doute, c'est un vrai écrivain (j'ai même envie de dire "un grand écrivain") et j'ai très envie de lire ses autres livres. C'est drôle, car ces derniers temps j'ai été amenée à parler à plusieurs reprises de recueils de nouvelles et de l'art de la nouvelles. Et justement, là, nous avons un recueil de nouvelles parfait: chacune a le début et la fin, à chaque fois, il y a une vraie histoire, elles sont toutes différentes même si on trouve facilement les thèmes ou un ton communs qui permettent de les réunir dans le même livre. Et je les ai toutes aimées, et je ne m'en suis pas lassée une seconde... Absolument heureuse!
Este es el tercer libro de Yoko Ogawa que leo y el tercero que en mi opinión merece 5 estrellas, creo que ya la puedo añadir a mi lista de autores favoritos. Me encantan sus cuentos, en comparación con Revenge estos son más luminosos, pero no dejan de tener un ligero aire de peligro, aunque no sé si peligro es la palabra más adecuada. Lo mejor que se me ocurre para descubrirlos es que están llenos de la magia de los pequeños momentos que compartimos con otros seres humanos.
Seemingly less well known collection of short stories by one of my favorites. I really ended up loving a few of these stories. The final story, “Guide” is really beautiful, including descriptions of slightly strange jobs that are intriguing and wonderful (such as a shirt shop that sells bizarre shirts with pockets in untraceable places or hoods too small to be worn, or an ex-poet who now works by giving titles to people’s memory). The way these characters work and live in an encapsulated world doing things that seemingly only they can do and making by is really poignant. I also liked the Typist story, about a typist working specifically in medical research papers. The super medical Kanji being looked out without reference to their meaning but in terms of balance, strength, etc. was a really interesting point and the weird, slightly off putting tone of story makes for a funny, yet creepy read.
La Mer est un recueil de nouvelles. Comme d'habitude, Yoko Ogawa excelle à parler avec poésie de choses du quotidien, tout en explorant ses sujets favoris, la mémoire, l'étrange, les liens intergénérationnels, le silence et la musique. Contrairement à d'autres oeuvres de cette autrice, celle-ci n'est pas faites d'une ambiance dérangeante ou légèrement malsaine, comme on peut sentir dans Le Musée du Silence ou l'Annulaire, il a au contraire un côté feel-good, le genre de livre à lire avec un chocolat chaud quand on a un coup de mou. Vraiment une belle expérience :)
1.5 Stars I won't pretend and say that it was exceptional, poetic and so on. Nope, I have to be honest, it was boring and by the end which is the last story, I just jumped some pages because I really didnt care about the characters or the story itself. I don't like these kind of books with these of odd short stories or anthologies that they bring you nothing or any good feeling but they might just depress you or put you in a reading slump. All in all, it wasn't for me and I didn't enjoy it at all.
J’attendais peut-être trop de ce livre, qui m’avait été chaudement recommandé par un ami ; finalement, je n’ai pas tellement apprécié cette collection de vignettes. Certaines sont assez drôles, mais je n’ai réussi à passer au-dessus du côté un peu cheesy, avec une délicatesse affectée qui paraît assez performative. Et puis j’ai personnellement été dérangée par le traitement de la corporalité. En somme : pas pour moi, mais je comprends en quoi ça peut plaire.
J'ai beaucoup apprécié ce recueil de nouvelles, notamment celle dénommée "la Guide". Une dimension assez onirique se dégage de ces histoires, on y présente des différences que l'on pourrait qualifier d'excentriques, peut-être, mais qui nous rappellent à quel point la simplicité regorgent de richesses, de celles qui nous ramènent à ce qui importe vraiment dans notre condition, mais aussi de ce qu'on y oublie, souvent.
Un recueil de nouvelle à l'image de toutes les oeuvres de Yoko Ogawa, doux, beau, poétique, touchant. Des tranches de vies qui sont simples, vraies, poignantes et mélancolique. Je ne suis pas objective, je suis amoureuse de cette femme et de son écriture. Je recommanderai ce recueil pour s'initier à l'univers de l'autrice :)
Une belle série de courtes nouvelles qui donnent à voir des instants de vie, des moments éphémères, chargés de poésie. C’est une suite de polaroïds, qui mettent en lumière la magie du quotidien et des rencontres.
Chacune des nouvelles de ce court recueil m'a complètement enchantée. Poétique. Tendre. Touchant. Avec la pointe de magie et de mystère qu'on connait à Yoko Ogawa. Merveilleux!
Un des meilleurs recueils de nouvelles que j'ai pu lire, elles tombaient toutes justes, dans cette atmosphère si particulière à la littérature japonaise. Je recommande!
J'ai à peine réussi à le terminer...je ne sais pas si c'est la traduction ou simplement le style de l'autrice qui ne me rejoint tout simplement pas, mais je n'ai pas accroché du tout.
Autre coup de coeur que ce recueil de nouvelles "poétiques et tendres." Sept histoires, certaines assez longues, d'autres de seulement deux pages, mais toutes aussi touchantes les unes que les autres. J'ai adoré la retenue japonaise qui permet pourtant l'intensité des émotions... Je les relirai sûrement.
Merveilleux! On retrouve l’écriture d’Ogawa, tendre, poétique et émouvante. Tout en douceur et avec une retenue toute japonaise l’auteur nous fait passer des sentiments extrêmement forts. Ces sept nouvelles certaines très courtes d’autres plus longues sont toutes magnifiques. Un livre que je relirai.