Ses cheveux étaient comme vraiment très noirs, ses yeux clairs comme vraiment très paisibles et limpides, le teint comme vraiment très tendre et pâle, mais d'une santé comme trop claire et certaine, ses dents, de vrais rangs de perles, ses lèvres, du corail - on aurait dit, le plus bel homme possible, et, en même temps, il avait comme quelque chose de repoussant. On disait que son visage faisait penser à un masque ; du reste, on disait beaucoup de choses...
Veules, médiocres, obscurs, les acteurs de ce drame - une sombre conspiration nihiliste dans une quelconque ville de province - gravitent autour de la figure de Stavroguine, démon baudelairien, "homme de l'orgueil, homme du défi - mais d'un défi dans le vide".
Car ce roman (c'est le traducteur qui souligne) "n'existe finalement que pour semer le trouble, égarer, emporter, faire tournoyer, tournoyer, attraper des éclairs, et, à la fin, après plus de mille pages de cyclone, par une espèce de bouffonnerie indifférente, pas même grimaçante, non, grotesque, abandonner le lecteur, essoufflé, avec rien. Possédé."
Works, such as the novels Crime and Punishment (1866), The Idiot (1869), and The Brothers Karamazov (1880), of Russian writer Feodor Mikhailovich Dostoyevsky or Dostoevski combine religious mysticism with profound psychological insight.
Fyodor Mikhailovich Dostoevsky composed short stories, essays, and journals. His literature explores humans in the troubled political, social, and spiritual atmospheres of 19th-century and engages with a variety of philosophies and themes. People most acclaimed his Demons(1872) .
Many literary critics rate him among the greatest authors of world literature and consider multiple books written by him to be highly influential masterpieces. They consider his Notes from Underground of the first existentialist literature. He is also well regarded as a philosopher and theologian.
Slow and not much too say about it but I guess its because its a 3 books story and this one is the introductions of the characters and their personnalities. can't wait too read the two other parts and dive in the real intrigue and problematic of the most important Dostoiveski's novel.
Encore une grande confusion sur ce qui se passe, j'ai l'impression d'être au milieu d'un tourbillon, et il faudra sans doute attendre d'avoir lu l'intégralité pour se faire une idée.
Une intrigue des plus naturalistes, ces romans qui ne parlent de rien comme je le dis souvent, mêlée à des réflexions très intéressantes, notamment sur le suicide.
Avant de lire le 2, je pense qu'écouter les podcasts qui lui sont dédiés sur france culture peut être intéressant.
De très beaux moments dans ce premier tome comme les déclarations d’amour indirectes de Stépane et de Varvara qui ne cessent de se disputer mais s’aiment sans se l’avouer et l’intense scène finale de confrontation. La présence de la folle boiteuse, de son frère ivrogne, la conclusion pour le moment inexpliquée de la scène par la gifle de Chatov à Nikolaï en font un couronnement fort de cette première partie. Cependant, les parenthèses sont nombreuses et le suspense autour des actes inexplicables des uns et des autres, des propos allusifs mais mystérieux dure un peu trop longtemps à mon goût
Toujours complexe de lire des romans russes tellement ils peuvent être foisonnants et décousus Celui-ci avec son nombre restreint de personnages permet de rester concentré sur l'ambiance d'une ville provinciale et les drames qui s'y jouent.
À mettre en exergue avec les deux autres tomes, lu récemment, et avec assiduité tant l'histoire est prenante, Stavroguine est un personnage passionnant et comme le dit Markowicz lui même, il est l'antithèse de Myshkin, d'où la continuité implicite des oeuvres
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