Paolo, un professeur de mathématiques, fait partie des Appelés, un groupe d'humains choisis par une puissance mystérieuse. Ce dernier leur indique la disparition de la Terre d'ici 780 jours.
Paolo se met en quête des siens et doit choisir les humains dignes de monter à bord du vaisseau spatial qui emmènera une minorité d'élus sur une autre planète, mais la mission s'annonce pleine d'obstacles.
Boualem Sansal, né en 1949 à Theniet El Had, petit village des monts de l’Ouarsenis, est un écrivain algérien, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique1 envers le pouvoir en place. Il habite néanmoins toujours en Algérie, considérant que son pays a besoin des artistes pour ouvrir la voie à la paix et à la démocratie. Il est en revanche très reconnu en France et en Allemagne, pays dans lesquels ses romans se vendent particulièrement bien, et où il a reçu de nombreux prix.
Son ami Rachid Mimouni (1945-1995) l'encourage à écrire. Boualem Sansal, bien que grand lecteur, ne se vouait pas à l'écriture. Il commence pourtant à écrire en 1997, alors que la guerre civile bat son plein. Il cherche à entrer dans l'esprit de ses compatriotes, pour tenter de comprendre puis d'expliquer ce qui a mené à l'impasse politique, sociale et économique de son pays, et à la montée de l'islamisme3
En 1999 il publie son premier roman, Le Serment des barbares, qui reçoit le prix du Premier Roman et le prix Tropiques
Più un pamphlet che un romanzo, distopico sì, ma a tratti anche filosofico. Mi è piaciuto l'ironia tagliente di Sansal, il sarcasmo con cui evidenzia i difetti dell'umanità, della religione e della politica dei governi, meno il modo in cui porta avanti una narrazione che troppo spesso finisce per scomparire a rendere, così facendo, meno godibile il romanzo proprio da un punto di vista narrativo.
Per più di una settimana ho cercato di portare a termine questa lettura, procedendo più lentamente di una lumaca, alla fine ho deciso però di abbandonarlo… La trama di questo libro mi aveva incuriosita tantissimo, sembrava proprio il tipo di libro che potesse tenermi incollata alle pagine, ma purtroppo lo stile di scrittura dell’autore mi ha completamente bloccata. Mi è sembrato di leggere un report più che un romanzo, inoltre la storia mi è parsa a tratti sconnessa e confusionaria, purtroppo un grande no per me :(
Déjà, ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, ça aurait pu être une bonne surprise. Ce n’était pas le cas. Une idée de base qui n’est déjà pas très intéressante mais soit. Mais pendant tout le livre, Sansal ressasse la même chose, les mêmes questionnements: qui sont les Appelés ? comment feront-ils le tri ? sur quels critères ? Et ce jusqu’à la fin du récit, en boucle les mêmes interrogations
Tout cela pour arriver à une conclusion hautement décevante après avoir répéter les mêmes questions en boucle
De plus je pense que Boualem Sansal écrit plutôt bien. Cependant, son style d’écriture ne correspond absolument pas à de la science fiction, c’est bien trop littéraire et prétentieux pour nous permettre d’entrer dans un univers de science fiction
Le pire n’étant pas la redondance des questionnements que j’ai cités précédemment, mais bel et bien le vide intersidéral qui constitue le récit. Un livre vide, Sansal tourne autour de quelques points mais on avance jamais jusqu’au 40 dernières pages. Les 10 premières pages ne sont pas bien différentes des 10 dernières
Quel est l’intérêt de ce roman, mis à part celui pour Boualem Sansal de déverser son flot de critiques anti-woke. Je ne critique pas les idéologies politiques de la droite mais bien les opinions que soutient Sansal dans ce livre, qui s’apparentent à celles de la droite de l’échiquier politiques. C’est vraiment pénible de ressasser les mêmes critiques contre le wokisme, la jeunesse, l’éducation etc
Des prémisses super ; le début et la fin? Génial, ça nous plonge dans un univers, des questions profondes sur le signe, l'univers, avec ce bej atout de la fiction de nous donner des « pourquoi pas », c'est-à-dire des propositions qui n'ont pas besoin d'être justifiées et peuvent être simplement énoncées.
Au milieu, par contre… j'ai senti malheureusement dans ce narrateur, personnage principal, un peu trop de sarcasme ; cette attitude ironique qui vise à mépriser un peu tout… sans grandes raisons. D'autant que l'auteur tombe à côté de la plaque quand il décrit l'université aussi bien que les « wokistes » dont on sent bien que ça, ça le démange. Pareil pour les religions, la politique. J'ai senti que l'auteur profitait de son scenario pour faire passer par son narrateur acerbe toutes les critiques qu'il avait à faire sur le monde. Bref, avec un tel scenario, je ressors déçu des ressorts scénaristiques, assez vides, du manque de profondeur remarquable des discussions auxquelles on aurait pu s'attendre à voir par la nature même de cette entreprise. Il faut croire qu'il était plus important pour l'auteur de déverser sa bile que d'aller au fond des choses. Bile, le mot est là, car il n'y a pas ici un style assez suffisamment développé pour permettre à cette critique permanente de tout d'avoir un intérêt: non, je me sentais juste assez las de devoir lire tout ça, écriture au premier degré sans grande révélation.
Faux roman dystopique, mais vraie fable philosophique, hilarante par moment. Une critique impitoyable de nos sociétés, de leurs croyances irréconciliables et mortifères, des travers de l'humanité et de notre époque. Pour moi qui ai lu trois ou quatre des ouvrages de Boualem Sansal, c'est celui que je préfère, le moins corseté, Sansal se lâche et c'est plaisant. Erudit, caustique, brillantissime, plein de verve, des punch lines à chaque page. Un tour de force.
Et si nous n'avions plus que quelques jours à vivre avant que notre planète ne soit détruite, que ferions-nous ? Notre héros, Paolo, fait partie des Appelés, mais réussira-t-il dans sa mission ? L'auteur nous entraine dans un compte à rebours avec son ironie et son talent habituel, il veut nous faire réfléchir sur notre vie et notre rapport aux autres.
Je voulais lire un livre de Boualem Sansal. Celui-ci était le seul disponible chez le libraire. Il n’est vraisemblablement pas un Sansal “typique”. Mais au final j’ai pas mal / beaucoup aimé. Une belle écriture, de l’humour et de la férocité. Et une histoire de SF bien ficelée. Mais il faut que lise un “vrai” Boualem Sansal maintenant…
Impossible d’arriver au bout. Je suis peut être passé à côté de cet auteur, mais ni le style, ni les propos, ni les références ne m’ont inspirée. Quelques poncifs et beaucoup de longueurs, cela ne m’arrive pas souvent mais je m’arrête définitivement au milieu.
Só numa perspectiva abrangente este livro pode ser considerado um romance. Tem, é verdade, uma história com princípio, meio e fim, tem peripécias e tem personagens e até mesmo um protagonista, mas fica-se com a impressão que tudo isso é secundário, meros suportes para aquilo que Sansal considera importante: destilar uma sátira acutilante e corrosiva e glosar algumas ideias mais ou menos "fora da caixa". Como romance não passa de uma paródia de um romance de FC. A sátira é conseguida mas extenuante. Quanto às ideias, fora aquelas que são intencionalmente confusas e rebarbativas, há algumas que valem por si mesmas e se destacam do contexto mas a maioria decorre simplesmente do seu enquadramento. Não sei se já o escrevi (creio bem que sim, algures...) mas acho um dos grandes problemas dos escritores franceses é a sua incontida verbosidade. Parece que todos eles, com muito raras excepções, julgam que não é natural escrever uma única frase quando é possível adicionar-lhe uma miríade de frases reincidentes. Sansal não é um escritor francês mas escreve em francês e está tão impregnado da cultura francesa que é muito difícil diferenciá-lo daqueles que o são efectivamente. E a sua verbosidade não destoa nada do que nessa matéria está a ser presentemente feito em França. Para meu desprazer, vi-me confrontado nas minhas recentes leituras com dois romances que são exemplares e rivalizam nessa matéria: este e o de Maylis Besserie, "La Nourrice de Francis Bacon".
Le roman a une histoire simple, sans événements surprenants. Les personnages sont schématiques, sans développement. N’étant pas un écrivain de science-fiction, je m’attendais à ce que l’auteur profite de l’occasion pour créer une critique ou une allégorie du monde actuel (comme dans 2084), mais ce n’était pas le cas. Et la fin est délirante et insatisfaisante. Donc, un roman faible.