En octobre 1918, on demande des aviateurs volontaires pour la Sibérie. Joseph Kessel, sous-lieutenant de vingt ans, s'embarque à Brest. Vladivostok est une ville soumise à la loi de la jungle. Une ancienne caserne enferme six mille prostituées. À bord de leur train de luxe, l'ataman Semenof et ses cosaques font régner la terreur.Une nuit, au cabaret L'Aquarium, Kessel rencontre Léna, une chanteuse mince, triste, qui murmure : "Aime-moi noire..." Ainsi commence une étrange et poignante histoire d'amour, à la mesure de cette fin du monde.
Joseph Kessel was a French journalist and novelist. He was born in Villa Clara, Entre Ríos, Argentina, because of the constant journeys of his father, a Lithuanian doctor of Jewish origin. Kessel lived the first years of his childhood in Orenburg, Russia, before the family moved to France. He studied in Nice and Paris, and took part in the First World War as an aviator.
Kessel wrote several novels and books that were later represented in the cinema, notably Belle de Jour (by Luis Buñuel in 1967). He was also a member of the Académie française from 1962 to 1979. In 1943 he and his nephew Maurice Druon translated Anna Marly's song Chant des Partisans into French from its original Russian. The song became one of the anthems of the Free French Forces.
Joseph Kessel died in Avernes, Val-d'Oise. He is buried in the Cimetière de Montparnasse in Paris.
World War I is ending, the armistice is now in full effect. As the Germans retreat, French aviator Joseph Kessel is voluntarily deployed to Siberia, most precisely Vladivostok, a cold, poor, run-down city in the middle of nowhere. As is to be expected, there's not much action to be had, hostilities had ceased and to all of the aviators surprise, their planes hadn't even arrived to the city when they got there (nor they ever would). Kessel spent his youth in Russia, so his mastery of the native language grants him the position of negotiator of sorts, a nexus between his own company and the corrupt locals. Armed with a backpack full of rubles, he's tasked with making sure everything runs as smoothly as possible.
Kessel's stay in Vladivostok seemed pretty uneventful, at least on paper. Nothing much ever happens during this narration and most of it actually takes place in a night club, which seems to be the aviator's preferred destination to go to every single night. There's a little failed love interest splashed somewhere in between, but all in all, it's a boring (although short) read.
Joseph Kessel se souvient... Octobre 1918, les Alliés forment une nouvelle armée, en Sibérie. Il se porte volontaire...Commence alors un très long périple qui le mènera avec ses compagnons de Brest à New-York puis à San Francisco. Ensuite direction Vladivostok , les glaces, le froid et un monde "sauvage".. La plume de Kessel une fois encore sait embarquer le lecteur. du sublime à l'horreur, du firmament à l'enfer, du palace au bouge, les scènes se succèdent, les souvenirs affluent. Tendresse et cruauté, douceur et violence et les vingt ans d'un dénommé Kessel...
L'exposition de l'oeuvre quasi entière de Kessel à la librairie, couplée à un retour de vacances ainsi qu'à la trame dont j'avais eu vent via une BD biographique m'ont donné une envie furieuse de lire ses récits de voyage. Vladivostok, fin de guerre, le bout du monde, le chaos... de quoi stimuler aisément l'imaginaire, d'autant plus qu'il raconte très bien son périple et donne envie de se laisser porter. Un peu plus de mal avec la dernière partie, datée comme souvent chez Kessel par son paternalisme et sa mysoginie d'époque.
Une lecture très facile au style enlevé et rapide. Joseph Kessel, aviateur en 1918 se porte volontaire en Sibérie. On suit ses sorties en boîtes de nuit à Vladivostok, son histoire d’amour naissante avec Léna, une jeune prostituée, et son travail à la gare pour ravitailler l’armée française de Ormks.
Vladivostok, 1919. Temps de débacle, fin d'une époque, où tous ceux qui peuvent font la fête conscients de la chute imminente provoquée par la révolution russe. Tout raconté du point de vue d'un jeune militaire russo-français. Rappels de Corto Maltese.
Quelques belles pages noyées par le reste. Je n'adhère pas au style de Kessel mais je suis heureuse d'avoir lu, ne serait-ce que pour l'éclairage historique qu'apporte le livre sur l'après-guerre I.
Récit d’expérience de Kessel sur la fin de la guerre et son voyage en Sibérie. Très sombre et plutôt déprimant. Intéressant par l’image de l’URSS qu’il en donne. Je n’ai pas non plus été très emballée par la dernière partie.
безыскусная (как, собственно, и вся французская лит-ра, к-рая не наследует прусту (правда и в случае наследования она не слишком изощрена в части ковыряния в пупке, просто очень занудна)) повесть о взрослении в экзотических декорациях, журналистки-скетчевая и невыразительная, как вся плохая (французская, не наследующая прусту) литература. и так же безыскусно переведена (редактора не было, несмотря на зримые следы "прим. ред.", оставленные прямо в тексте в виде довольно идиотских пояснений (расскажите им уже кто-нибудь, что внутреннее море в японии и японское море - это не одно и то же)). картинам ужаса и разврата во владивостоке я бы тоже не стал очень доверять, потому что это стоковые описания, взятые из плохой (французской же) литературы не обязательно о владивостоке. т.е. я не спорю, что автор там был в описываемое время (1918-19), да только нихера не помнит, потому что повесть - 1975-го года. в общем, не шедевр, хотя чего можно было ожидать от автора "дневной красавицы", я даже не знаю