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Les Nouveaux Inquisiteurs: L’enquête d’une infiltrée en terres wokes
« Ce livre est ici pour vous montrer – vous dévoiler – l’enfer du décor ; ce que les milieux militants cachent derrière ce qu’ils pensent être un progressisme jusqu’au-boutiste et autoproclamé, mais qui n’est finalement qu’une dynamique de rejet à l’encontre de ceux qui ne marchent pas comme eux ; un fascisme ordinaire défendu par de nouveaux inquisiteurs. » Nora Bussigny
Pendant un an, sous une fausse identité, la journaliste Nora Bussigny s’est immergée au cœur des différents mouvements que l’on désigne sous le terme de « wokisme ». Groupes de paroles, actions coup de poing, formations, manifestations... elle a pénétré cet espace secret où le militantisme est mû par une force extraordinaire qui n’engage plus seulement l’intellect mais l’affect. Loin de vouloir analyser, théoriser ou expliquer, son enquête, au plus près du réel, nous donne à vivre l’expérience d’un engagement total : celui de militants à qui le doute n’est pas permis.
Pendant un an, sous une fausse identité, la journaliste Nora Bussigny s’est immergée au cœur des différents mouvements que l’on désigne sous le terme de « wokisme ». Groupes de paroles, actions coup de poing, formations, manifestations... elle a pénétré cet espace secret où le militantisme est mû par une force extraordinaire qui n’engage plus seulement l’intellect mais l’affect. Loin de vouloir analyser, théoriser ou expliquer, son enquête, au plus près du réel, nous donne à vivre l’expérience d’un engagement total : celui de militants à qui le doute n’est pas permis.
228 pages, Kindle Edition
Published September 13, 2023
2 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 9 of 9 reviews
September 29, 2023
J'adore lire des textes de personne qui n'ont pas les mêmes avis/opinions que moi en espérant mieux comprendre leur chemin de pensées. De plus, en ayant été dans quelques milieux militants et en ayant vu l'aliénation, par moment, qui pouvait en découler, j'étais quand même assez curieuse de lire ce témoignage. Malheureusement, ce ne fut que déception.
Divers points en désordre :
- Elle fait une fixette sur le voile. Alors, certes, liée à son histoire personnelle, mais c'est usant de voir ça répété toutes les 2 pages alors que le but de l'enquête, c'est de mieux comprendre les milieux dits "woke", pas ses fixettes.
- Une grande partie de ce livre est constituée de ses rendez-vous avec un psychanalyste avec qui elle échange sur son état d'esprit au cours de son "infiltration". Personne ne veut lire tes états d'âme madame, le but c'était de réellement s'infiltrer.
- Elle rejoint vite fait l'organisation de milieux militants au début, puis se contente de suivre des cours à la fac et de venir à des manifestations. On a connu mieux comme "infiltration".
- Elle interroge 2 personnes qui gèrent des organisations LGBT, mais très old school. C'est dommage qu'elle ne laisse s'exprimer que les personnes qui rejoignent son avis. Les autres, elle sera sous couverture, donc impossible d'échanger. Dommage ce cherry picking.
- Elle est obsédée par ce que les gens pourraient penser d'elle après cette enquête. Elle craint la cancel culture. Et l'enquête réellement ? Les milieux militants ???
- Elle se sent très supérieure à mettre en avant des contradictions de militant(e)s. Par exemple, elle n'hésite pas à critiquer l'engagement écologique de militant(e)s alors qu'iels ont commandé sur Amazon (via leur carton de pancarte). Dommage qu'elle ne s'interroge pas sur la contradiction d'être militant, des efforts fournis, de cette pureté militante... C'est quelque chose qu'elle aurait pu découvrir en infiltrant réellement des milieux militants.
- Elle ne finit par réellement son enquête. Le dernier chapitre est un énième rendez-vous chez son psychanalyste où elle se dit que ça rendrait bien de laisser presque ça en plan, sur cette discussion de rendez-vous. Conclusion ? Aucune.
Bref, j'ai lu sa vie et ça m'intéressait pas....
Je pourrais en dire de même qu'à son dernier entretien avec son psychanalyste, quand elle tente un semblant de conclusion : "J'en attendais rien, mais je suis quand même déçue"
Lien thread react : https://twitter.com/chaoticharper/sta...
Divers points en désordre :
- Elle fait une fixette sur le voile. Alors, certes, liée à son histoire personnelle, mais c'est usant de voir ça répété toutes les 2 pages alors que le but de l'enquête, c'est de mieux comprendre les milieux dits "woke", pas ses fixettes.
- Une grande partie de ce livre est constituée de ses rendez-vous avec un psychanalyste avec qui elle échange sur son état d'esprit au cours de son "infiltration". Personne ne veut lire tes états d'âme madame, le but c'était de réellement s'infiltrer.
- Elle rejoint vite fait l'organisation de milieux militants au début, puis se contente de suivre des cours à la fac et de venir à des manifestations. On a connu mieux comme "infiltration".
- Elle interroge 2 personnes qui gèrent des organisations LGBT, mais très old school. C'est dommage qu'elle ne laisse s'exprimer que les personnes qui rejoignent son avis. Les autres, elle sera sous couverture, donc impossible d'échanger. Dommage ce cherry picking.
- Elle est obsédée par ce que les gens pourraient penser d'elle après cette enquête. Elle craint la cancel culture. Et l'enquête réellement ? Les milieux militants ???
- Elle se sent très supérieure à mettre en avant des contradictions de militant(e)s. Par exemple, elle n'hésite pas à critiquer l'engagement écologique de militant(e)s alors qu'iels ont commandé sur Amazon (via leur carton de pancarte). Dommage qu'elle ne s'interroge pas sur la contradiction d'être militant, des efforts fournis, de cette pureté militante... C'est quelque chose qu'elle aurait pu découvrir en infiltrant réellement des milieux militants.
- Elle ne finit par réellement son enquête. Le dernier chapitre est un énième rendez-vous chez son psychanalyste où elle se dit que ça rendrait bien de laisser presque ça en plan, sur cette discussion de rendez-vous. Conclusion ? Aucune.
Bref, j'ai lu sa vie et ça m'intéressait pas....
Je pourrais en dire de même qu'à son dernier entretien avec son psychanalyste, quand elle tente un semblant de conclusion : "J'en attendais rien, mais je suis quand même déçue"
Lien thread react : https://twitter.com/chaoticharper/sta...
September 20, 2023
Sous vos yeux ébahis, je vous annonce que ce livre était... nul à chier.
En fait, à moins de vouloir lire des pleurnicheries pseudo-objectives sur 200 pages, je vous déconseille plutôt la lecture.
Comme l'explique très bien le sous-titre, c'est une "enquête" réalisée dans les milieux militants, qualifiés de "woke" par l'autrice. Ca annonce déjà la couleur.
Passages entre guillemets qui ne citent rien du tout, références à la bible 1984 du dieu Jorjorwell, détails insipides,... on n'est en tout cas pas dans de la grande littérature.
J'ai pas le temps ni la foi de faire une critique bien construire, mais voici quelques énormités que j'ai relevé:
- y'a une grosse partie du bouquin (genre, 1/4 peut-être) qui sont des échanges avec un psychanaliste. Ca annonce déjà bien le sérieux de la démarche.
- Nora Bussigny nous explique comment elle a fait un faux compte de "militante woke" sur tiktok pour faire réagir avec ses takes éclatées (et plus ça va plus je me dis que les takes éclatées qu'on voit parfois passer, c'est jamais des militant·e·s paumé·e·s c'est toujours des guignol·e·s en "infiltration").
- pour une soi-disant enquête, et surtout une enquête où Nora Bussigny se plaint un chapitre sur deux de l'existance des réunions/évènements non mixtes, elle se sera bien gardée (pourtant y'avait de la place en 200 pages) d'aller justement trouver les raisons de l'existence de ces réunions non mixtes.
- à la fin du livre y'a plusieurs interviews de militants (Nora Bussigny ne se prive pas d'éloges à leur égard) dont je note qu'aucun ne connaissait le sens du mot "politique" (et visiblement Nora Bussigny non plus car elle n'en reprend aucun après les énormités du style "notre asso lgbt ne fait pas de politique". lol)
- au final on entrevoit la démarche de Nora Bussigny pendant ces interviews de fin (puisqu'elle a refusé de faire une conclusion claire à son bouquin): elle créer une dichotomie, une différence binaire entre les bon·ne·s militant·e·s (lire ici, les militant·e·s républicain·e·s) et les mauvais·es militant·e·s (qui ne méritent d'ailleurs pas le qualificatif de militant·e·s ces sales wokistes). Ce livre ne fait que soutenir une vision binaire du militantisme, que l'intersectionnalité aurait fracturé en deux.
Bon voilà, si vous êtes toujours pas convaincus que ce livre ne vaut pas la peine d'être lu allez-y, franchement vous verrez que vous n'apprendrez sans doute rien (à part des détails sur Nora Bussigny, ses ami·e·s, et sa peur de prendre position).
Je finirais cette critique avec une citation de Nora Bussigny tirée de ce livre où elle passe donc 200 pages à critiquer les "wokes" car iels sont hors du consensus républicain : "faire consensus, c'est ne rien faire".
Bisou
En fait, à moins de vouloir lire des pleurnicheries pseudo-objectives sur 200 pages, je vous déconseille plutôt la lecture.
Comme l'explique très bien le sous-titre, c'est une "enquête" réalisée dans les milieux militants, qualifiés de "woke" par l'autrice. Ca annonce déjà la couleur.
Passages entre guillemets qui ne citent rien du tout, références à la bible 1984 du dieu Jorjorwell, détails insipides,... on n'est en tout cas pas dans de la grande littérature.
J'ai pas le temps ni la foi de faire une critique bien construire, mais voici quelques énormités que j'ai relevé:
- y'a une grosse partie du bouquin (genre, 1/4 peut-être) qui sont des échanges avec un psychanaliste. Ca annonce déjà bien le sérieux de la démarche.
- Nora Bussigny nous explique comment elle a fait un faux compte de "militante woke" sur tiktok pour faire réagir avec ses takes éclatées (et plus ça va plus je me dis que les takes éclatées qu'on voit parfois passer, c'est jamais des militant·e·s paumé·e·s c'est toujours des guignol·e·s en "infiltration").
- pour une soi-disant enquête, et surtout une enquête où Nora Bussigny se plaint un chapitre sur deux de l'existance des réunions/évènements non mixtes, elle se sera bien gardée (pourtant y'avait de la place en 200 pages) d'aller justement trouver les raisons de l'existence de ces réunions non mixtes.
- à la fin du livre y'a plusieurs interviews de militants (Nora Bussigny ne se prive pas d'éloges à leur égard) dont je note qu'aucun ne connaissait le sens du mot "politique" (et visiblement Nora Bussigny non plus car elle n'en reprend aucun après les énormités du style "notre asso lgbt ne fait pas de politique". lol)
- au final on entrevoit la démarche de Nora Bussigny pendant ces interviews de fin (puisqu'elle a refusé de faire une conclusion claire à son bouquin): elle créer une dichotomie, une différence binaire entre les bon·ne·s militant·e·s (lire ici, les militant·e·s républicain·e·s) et les mauvais·es militant·e·s (qui ne méritent d'ailleurs pas le qualificatif de militant·e·s ces sales wokistes). Ce livre ne fait que soutenir une vision binaire du militantisme, que l'intersectionnalité aurait fracturé en deux.
Bon voilà, si vous êtes toujours pas convaincus que ce livre ne vaut pas la peine d'être lu allez-y, franchement vous verrez que vous n'apprendrez sans doute rien (à part des détails sur Nora Bussigny, ses ami·e·s, et sa peur de prendre position).
Je finirais cette critique avec une citation de Nora Bussigny tirée de ce livre où elle passe donc 200 pages à critiquer les "wokes" car iels sont hors du consensus républicain : "faire consensus, c'est ne rien faire".
Bisou
October 15, 2023
Un témoignage glaçant mais nécessaire en « terres woke ». Des terres bien arides, véritable désert de la critique (Renaud Garcia) où la bêtise militante se mêle à l’ignorance crasse. Ce qui frappe en effet c’est l’absence, ou à défaut la nullité, des raisonnements. Seuls quelques militants de terrain, à l’abri de l’idéologie, offrent encore un discours sain et évitent le total discrédit que l’on serait tenté d’avoir pour toutes ces « causes ». Un livre que l’on ressortira dans le futur pour illustrer la folie d’une époque. Ceux qui le critiquent se sont probablement reconnus dans ce qui est dénoncé. Un livre à lire.
October 29, 2023
Pas inintéressant, mais pas très intéressant non plus.
Tous les chapitres sur ses séances de psychanalyse auraient pu être supprimées. Pour le reste, il ne s’agit que d’un témoignage qui ne nous apprend pas grand-chose qu’on ne savait pas déjà si on est soi-même un “repenti du militantisme”. Elle nous cite des faits, en bonne journaliste, mais ne nous propose pas de vraie réflexion de fond ou d’argumentaire réellement solide.
Tous les chapitres sur ses séances de psychanalyse auraient pu être supprimées. Pour le reste, il ne s’agit que d’un témoignage qui ne nous apprend pas grand-chose qu’on ne savait pas déjà si on est soi-même un “repenti du militantisme”. Elle nous cite des faits, en bonne journaliste, mais ne nous propose pas de vraie réflexion de fond ou d’argumentaire réellement solide.
February 4, 2024
J’ai trouvé ce livre intéressant en ce qu’il présentait plusieurs formes de militantisme radicalement (c’est le cas de le dire) différentes les unes des autres. J’aurais aimé y voir une synthèse et que le sujet évoqué à la toute fin, celui du militantisme de la toute jeune génération, soit abordé. Peut-être dans un prochain livre ?
March 15, 2025
Certains points sont carrément hilarants, quand l'autrice rencontre puis s'émeut d'un concept qui me semble banal.
Ce bon point mis à part, j'ai trouvé l'autrice plutôt de mauvaise foi même quand elle faisait de bonnes remarques. Aucun militant n'est parfait et beaucoup de petites organisations politiques sont bordéliques, et c'est quelque chose qui pourrait et devrait être amélioré - un point qu'elle soulève avec justesse. Sa mauvaise foi se révèle en revanche quand elle réagit comme si l'imperfection du messager discréditait le message dans son ensemble.
Ajoutons a ça une solide dose d'universalisme mal placé, une tendresse pour la psychanalyse et une haine tenace de la notion de privilège (dans le sens que ça semble l'agacer terriblement d'en avoir), et on comprendra qu'on se passe assez bien de la lecture du bouquin.
Ce bon point mis à part, j'ai trouvé l'autrice plutôt de mauvaise foi même quand elle faisait de bonnes remarques. Aucun militant n'est parfait et beaucoup de petites organisations politiques sont bordéliques, et c'est quelque chose qui pourrait et devrait être amélioré - un point qu'elle soulève avec justesse. Sa mauvaise foi se révèle en revanche quand elle réagit comme si l'imperfection du messager discréditait le message dans son ensemble.
Ajoutons a ça une solide dose d'universalisme mal placé, une tendresse pour la psychanalyse et une haine tenace de la notion de privilège (dans le sens que ça semble l'agacer terriblement d'en avoir), et on comprendra qu'on se passe assez bien de la lecture du bouquin.
January 4, 2025
J’ai trouvé le livre essentiel à tous ceux qui ne savent pas différencier les divers mouvements et associations contre la discrimination contre la communauté LBGT+ et tous ceux qui n’ont jamais entendu parler du wokisme.
L’autrice montre que même dans cette sphère, les différents mouvements ne sont pas d’accord entre eux et quelques uns sont plus exclusifs que inclusifs.
J’ai mis 3 étoiles car je trouve qu’il manque une conclusion à la fin, même que personnelle sur ce que l’autrice a vécu pour écrire ce livre.
Je trouve également que le glossaire pouvait être un peu plus rigoureux avec un peu plus de recherches pour être conçu.
L’autrice montre que même dans cette sphère, les différents mouvements ne sont pas d’accord entre eux et quelques uns sont plus exclusifs que inclusifs.
J’ai mis 3 étoiles car je trouve qu’il manque une conclusion à la fin, même que personnelle sur ce que l’autrice a vécu pour écrire ce livre.
Je trouve également que le glossaire pouvait être un peu plus rigoureux avec un peu plus de recherches pour être conçu.
October 20, 2024
Le livre se veut être un reportage sur les dérives du wokisme, et ces éléments sont au moins amusants. Malheureusement, l’auteure réussit à écrire un livre sur elle-même, utilisant même les aspects dérangeants de l’idéologie critiquée : le narcissisme - comme je l’ai dit, le livre parle d’elle. Il se termine par la description d’une photo d’elle lors d’une manifestation, une photo pleine de significations. Étant journaliste, je m’attendais à ce qu’elle utilise des photos de la manifestation elle-même. La victimisation - l’auteure a peur de beaucoup de choses, toute une série, donc elle est une victime, donc elle a de la valeur. Cependant, en passant outre ces éléments irritants, le livre met bien en évidence les contradictions internes du wokisme. Par exemple, un homme peut s’identifier à tout moment comme une femme ou autre chose, mais un blanc ne pourra jamais s’identifier en aucune circonstance comme noir.
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