Laurent Gaudé retrouve Zem Sparak et Salia Malberg dans l'univers dystopique de Magnapole et offre une suite addictive et politique à "Chien 51", roman français préféré des libraires 2022 (Palmarès Livres Hebdo) et récompensé par le prix des Écrivains du Sud. Dans ce second volet, il creuse plus loin encore dans le cynisme de nos sociétés post-modernes pour révéler le prix invisible du confort des uns au détriment des autres. Mais esquisse aussi, loin de la fureur des mégalopoles, l'éventualité d'un ailleurs, d'une terre refuge. Une possible résistance.
Laurent Gaudé est un romancier et dramaturge français. Après avoir été nommé pour le Prix Concourt 2002 avec La mort du roi Tsongor, il a gagné ce prix en 2004 pour son roman Le Soleil des Scorta.
He studied theater and has written many dramatic works, among them Onysos le furieux, Cendres sur les mains, Médée Kali, and Le Tigre bleu de l'Euphrate. In 2002 he was shortlisted for the Prix Goncourt for La Mort du roi Tsongor. Two years later, he won the prize for his novel The Scortas' Sun (French: Le Soleil des Scorta).
Deuxième livre que je découvre de Laurent Gaudé et son style sobre et impactant m’a transpercé encore une fois. Un plaisir de retrouver ces deux personnages détruits de l’intérieur qui tentent de se pardonner autant que de se reconstruire dans un monde qui fait tout l’inverse. Des nouveaux concepts très puissants, mention spécial au timarex que je trouve aussi horrible que génial et aux relents verbaux de Salia (surtout le dernier qui m’a fait vibrer).
Une suite nécessaire maintenant que je l’ai découverte. Mon seul bémol et c’est le même que j’ai pour Chien 51, c’est que les événements s’enchaînent très rapidement et j’aurais aimé pouvoir côtoyer les personnages sur encore plus de pages pour pouvoir me noyer dans les 5 étoiles de cette histoire.
Hâte de découvrir les autres œuvres de monsieur Gaudé!
L’histoire m’a captivée! L’auteur a créé un monde désolant et on a envie de devenir rebelle pour le changer. Belle histoire mettant en scène few personnages en quête de vérité dans un monde de mensonges.
Après avoir lu Chien 51, je trouve que Zem, et plus abouti. La vision futuriste est quasiment plus proche de ce que l’on imagine de notre propre avenir. La description des personnages principaux est toujours touchante. Je trouve par contre que Laurent Gaudé passe trop vite sur certains aspects de cette histoire et que la fin est trop proche de ce qu’elle serait dans une série. On a presque l’impression qu’il a déjà prévu son troisième livre après chien 51 et Zem. J’ai presque tout lu de LG et si ce n’est pas le meilleur il est à lire quand même.
Largement supérieur au précédent car sans l’obligation de développer un discours contextuel parfois trop long et complexe. Style direct, personnages attachants, cabossés mais debout, de la révolte et une certaine poésie, j’ai pleinement adhéré et vibré avec eux malgré une intrigue au final assez simple, mais convaincante de bout en bout.
Les aspects du roman policier ne m’ont pas captivée. Je n’étais pas plus intéressée que ça de découvrir tous les éléments de l’enquête. Cependant, j’ai aimé tout ce qu’il y avait autour. Premièrement, les personnages de Zem et Salia sont des beaux personnages, c’est intéressant de les suivre dans leurs tourmentes personnelles. Et surtout, j’adorais leur relation, on sent toute l’admiration et l’amitié qui les unies. Ensuite, l’univers futuriste dans lequel se déroule cette histoire est brillamment fait. L’auteur a vraiment réussi à créer la société qui nous attend, avec ses enjeux actuels. C’est très plausible. Donc voilà, un roman très bien exécuté, mais il m’a manqué une petit quelque chose de plus palpitant.
Suite de Chien 51, on retrouve Zem, le flic désenchanté dans cette dystopie d'un monde appartenant désormais à de grandes entreprises privées alors que le dérèglement climatique rend la vie quotidienne de plus en plus difficile. Effrayant car on peut s'empêcher de se dire "et si ?". Et si de citoyens et de salariés on devenait des cilariés ? Et si on devait vivre sous un dôme pour se protéger de pluies acides ? Et si un pays tout entier pouvait être acheté par une entreprise privée ?
La lecture de la première partie de cette histoire, Chien 51, m’a suffisamment intrigué pour me donner envie de lire la suite. Il est en effet conseillé de lire d’abord le premier tome avant d’entamer Zem.
Le roman se lit très facilement et le suspense est bien présent. Cette dystopie n’est en réalité pas si éloignée de notre monde moderne… La fin laisse supposer que l’on peut s’attendre à une troisième partie.
Dans le droit fil de Chien 51, Laurent Gaudé nous immerge avec talent dans une dystopie qui emprunte beaucoup de traits aux tendances actuelles de notre monde. C’est comme toujours bien écrit et la trame romanesque nous fait tourner les pages avec plaisir, mais aussi un peu d’inconfort !
3,5 j'ai eu du mal à me remettre dedans mais la fin est chouette. je suis toutefois un peu frustré que l'univers ne soit pas un peu plus touffu, mais bo, c'est le style de Gaudé, c'est comme ça
Je n'ai pas trop aimé cette suite de Chien 51. Il n'a pas la finesse et la sensibilité des autres romans de Gaudé. Rien d'original dans son monde d'après ni dans ses héros. Une déception.
Encore meilleur que Chien 51 ! Ce n’est pas peu dire. Laurent Gaudé s’est lancé dans la dystopie, il y réussi avec autant de brio que dans ses autres romans.
J'étais très contente de retrouver Salia et Zem dans cet histoire. Ils découvrent la vraie vie, pas celui que les pouvoirs veulent qui vivent. On a envie de tourner les pages.