La décision

by Karine Tuil

Mai 2016. Dans une aile ultrasécurisée du Palais de justice, la juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d’un jeune homme suspecté d’avoir rejoint l’État islamique en Syrie.

À ce dilemme professionnel s’en ajoute un autre, plus intime : mariée depuis plus de vingt ans à un écrivain à succès sur le déclin, Alma entretient une liaison avec l’avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays…

Avec ce nouveau roman, Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d’instruction antiterroristes, au cœur de l’âme humaine, dont les replis les plus sombres n’empêchent ni l’espoir ni la beauté.

Genres: France, Fiction, Roman, Contemporary, French Literature, Justice, Crime

352 pages, Pocket Book

First published January 1, 2022

About the author

Après des études de droit et un diplôme de l'Université Paris II, Karine Tuil est l'auteur de neuf romans, d'une pièce de théâtre et de plusieurs scénarios.
En septembre 2000 parait son premier roman Pour le Pire aux éditions Plon qui inaugure une collection "jeunes auteurs". Il relate la lente décomposition d'un couple. il est plébiscité par les libraires mais c'est son second roman, Interdit, (Plon 2001) - récit burlesque de la crise identitaire d'un vieux juif - qui connaît un succès critique et public. Sélectionné pour plusieurs prix dont le prix Goncourt, Interdit obtient le prix Wizo. Il est traduit en plusieurs langues. Le sens de l'ironie et de la tragi-comédie, l'humour juif se retrouvent encore dans 'Du sexe féminin' en 2002 - une comédie acerbe sur les relations mère-fille, ce troisième roman concluant sa trilogie sur la famille juive.
En 2003, elle rejoint les Éditions Grasset où elle publie son quatrième roman Tout sur mon frère qui explore les effets pervers de l'autofiction (nommé pour les Prix des libraires et finaliste du prix France Télévision).
En 2005, elle publie Quand j'étais drôle qui raconte les déboires d'un comique français à New-York.
En 2007, elle publie Douce France, un roman social qui dévoile le fonctionnement des centres de rétention administrative.
En 2008, sort son septième roman, pour lequel elle reçoit la Bourse Stendhal du ministère des Affaires étrangères. Il évoque les jeux de pouvoir dans le milieu de l'édition à travers les prismes de l'identité. Il a fait partie des premières sélections du prix Goncourt, prix Goncourt des lycéens et du prix de Flore.
En 2010, son roman Six mois, six jours fait partie de la première et deuxième sélection du prix Goncourt 2010, de la première sélection du prix Interalié et du prix Goncourt des lycéens. Il a obtenu en 2011, le prix littéraire du roman news organisé par le magazine styletto et le Drugstore publicis.
Son neuvième roman intitulé L'invention de nos vies paraît en septembre 2013 à l'occasion de la rentrée littéraire aux éditions Grasset. Il est en cours de traduction en Allemagne et aux Pays-Bas

Reviews

[Marion · Rating 5 out of 5]

Après « Les Choses Humaines », j’ai retrouvé avec beaucoup d’enthousiasme la plume magnifique de Karine Tuil et sa description du monde judiciaire. On est cette fois plongé au cœur de la lutte antiterroriste au côté d’Alma, juge d’instruction dont on découvre tous les rouages du métier. Cet aspect du roman est très détaillé et documenté, on referme le livre en ayant appris beaucoup. Mais ce n’est pas uniquement un livre intelligent. C’est également un roman poignant, percutant, empli d’émotions, qui fait découvrir la vie d’une femme dont le métier la pousse au bord du gouffre, confrontée à des dilemmes moraux terribles et au délitement de sa vie personnelle. Ce livre réussit la prouesse d’être à la fois d’une grande neutralité (par la prise en compte d’une multitude de points de vue) et d’un grand engagement (par le fait que la narratrice soit Alma et personne d’autre). J’ai lu ce livre d’une traite et je pense qu’il me marquera longtemps.

[Najib · Rating 5 out of 5]

L’auteure nous décrit d’une excellente manière la sensibilité et la fragilité de son héroïne Alma, magistrate qui était toujours touchée et déstabilisée par l’incarcération de son père. ceci pour nous démontrer simplement qu’une magistrate est aussi un être humain avec ses forces et ses faiblesses, qui a toujours peur de prendre la mauvaise décision. Décision qui peut être fatale…
J’ai beaucoup appris dans ce livre sur les rouages de la magistrature et des services chargés de la sécurité territoriale.
Karine TUIL est sans conteste une très bonne autrice

[Gabril · Rating 5 out of 5]

“Qualunque cosa si faccia l’individuo rimane un enigma per gli altri e per se stesso. Non sappiamo mai chi abbiamo di fronte. La mia decisione l’ho presa da sola, nell’intimo della mia coscienza, ho creduto nella giustizia, ho voluto credere nell’uomo, e la sola risposta a coloro che vi oppongono la morte è la vita, è sempre la vita.”

Professando l’impegnativo mestiere di giudice dell’antiterrorismo (siamo in Francia, nel 2016), Alma Revel è chiamata a prendere delle decisioni che possono salvare o mettere a repentaglio molte vite umane.

Quando si trova a interrogare il giovane Abdeljalil Kacem, arabo musulmano nato in Francia, fuggito in Siria e poi rientrato in patria, con una famiglia disastrata alle spalle e una appena costruita davanti, Alma si trova difronte a due possibilità: credere alle accorate affermazioni di estraneità al terrorismo ripetute da Kacem e lasciarlo libero o dubitare decisamente della sua sincerità e tenerlo in carcere in via precauzionale.

Diversi pareri intorno a lei si contendono lo statuto di attendibilità, ma la partita si gioca soprattutto a livello della sua percezione della realtà, e ancor più si dibatte nella sua coscienza, gettando pericolosi riverberi nel profondo della sua anima.

Come afferma Kundera in quel capolavoro assoluto che è “L’insostenibile…” e qui citato in epigrafe : ‘Non c’è modo di verificare quale decisione sia la giusta poiché non esiste alcun confronto. Tutto viene vissuto subito per la prima volta e senza preparazione.’

E nonostante tutta la sua competenza, la sua esperienza, il suo impegno, Alma affronta questa realtà, appunto, come fosse la prima volta.
La questione si complica, poi, per l’intreccio delle sue vicende personali con quelle processuali. Il suo matrimonio è in crisi, un nuovo e potente amore reclama attenzione, tempo e spazio.
Che fare, dunque?

Il racconto in prima persona, sempre più intimo e intenso, sempre più teso e stringente (bisogna decidere, infine!) si alterna ai resoconti dell’interrogatorio a Kacem fino a quando arriva il momento cruciale e inevitabile della decisione (lo aspettiamo con sempre maggiore angoscia, perché ormai vediamo da che parte pende la bilancia).

Un libro che ci pone davanti a un dilemma morale tra i più radicali: chi è la persona che abbiamo davanti? Come capire se mente o è sincera? Quale luce interiore può rischiarare la realtà imperscrutabile di un altro essere umano? E quanta responsabilità abbiamo davanti alla comunità umana che si affida alla nostra tutela?

Fortissima la tensione psicologica, inevitabile la partecipazione emotiva e il coinvolgimento intellettuale.
La scrittura di Karine Tuil procede in un lento inesorabile crescendo e non lascia scampo.

4/5

[Marion · Rating 2 out of 5]

2,5 🌞
Rasante und spannende Lektüre für zwischendurch.
Allerdings auch sehr kitschig, klischeehaft, ein wenig Hollywood-Schmonzette. Mit war dieser Roman, im Gegensatz zu "Die Gierigen und Menschliche Dinge " zu provisorisch siehe hierzu auch die Kommentare!

[Jo · Rating 5 out of 5]

L’histoire d’Alma, juge d’instruction anti-terroriste.

Une fois de plus, Karine Tuil nous fascine. J’ai ressenti une foultitude d’émotions pendant ma lecture. Parler de l’état islamique sous cet angle relève du génie.
Un roman édifiant, obsédant et addictif.

Giga coup de 💗

[Aleksandra Fatic · Rating 5 out of 5]

Kad bismo znali gdje ćemo i šta ćemo da pogriješimo, niko ne bi griješio! Knjiga koja tjera na razmišljanje, knjiga u kojoj znate šta će da se desi, pa govorite glavnoj junakinji- glupačo, glupačo, a zapravo ni sami ne znate šta biste uradili! I sama se zapitam, da li je razumno vjerovati u čovječnost i dobrotu svake osobe?! Ali kako bismo drugačije živjeli, strahujući da su svi loši?! Zato se slažem sa glavnom junakinjom i biram ljubav i vjeru u dobro, uvijek, nadajući se da ne griješim, a šta nam na kraju više osim nade ostaje?! 5⭐️ za pravnicu i spisateljicu Karin!

[Biljana · Rating 5 out of 5]

Alma Revel je istražna antiteroristička sutkinja u Parizu, u vrijeme ekspanzije terorističkih napada na Francusku i njenu prestonicu.

Radeći na istraživanju najtežih djela protiv jedne zemlje, profilisanju terorista, otkrivanju kompleksne mreže terorističkog akta i svih okolnosti koje su do njega dovele, Alma prolazi kroz, skoro svakodnevne stresne situacije na poslu, koje se neminovno odražavaju i na njen privatni život - brak pred raspadom i nedovoljno provedenog vremena sa djecom.

U opisu njenog posla nalazi se i procjena da li su, mahom mladi ljudi, koji su se iz Sirije vratili u Francusku, zapravo regrutovani od strane terorista i da li predstavljaju tempirane bombe koje samo čekaju izlazak iz pritvora.

Upravo jedan takav slučaj procjene čini okosnicu romana Odluka, u kojem naizmjenično upoznajemo detalje Alminog posla i intime uporedo sa zapisnikom o ispitivanju mladog pritvorenika Kasema. U ovako dinamičnoj razmjeni radnje, osjetna je atmosfera potencijalne opasnosti, odluka za ili protiv pritvora nalazi se u skoro jednakoj ravni na tasovima pravde, a svaka prevaga može da bude pogrešna.

Kako je autorka Karin Tuil i sama radila kao advokatica, bilo je istinsko uživanje čitati Odluku, gdje je očigledno razumijevanje pravne materije od strane autorke, nedostataka francuskog pravnog sistema, polarizacije društva, rasizma, ali i njen senzibilitet u karakterizaciji glavne junakinje, koja se nalazi na prekretnici profesionalne i uspješne karijere i odluke da ljubav stavi na prvo mjesto. 

[Dejan Vojnovic · Rating 4 out of 5]

Ovo je knjiga koja ne nudi srećan kraj, već knjiga prikazuje krhkost ljudske prirode i provocira na razmišljanje o slobodi, predrasudama, savesti i hrabrosti da se dela.

[Christine · Rating 3 out of 5]

La décision dont nous parle le titre de ce roman est celle d Alma Revel, une juge antiteroriste qui doit décider s'il faut ou non maintenir en détention un jeune homme suspecté d'avoir fait allégeance à l État Islamique en Syrie. Le roman explore le cheminement complexe, ambivalent et douloureux d'Alma vers cette décision. Puis il évoque ses répercussions tragiques sur sa vie et celle de sa famille.
En parallèle, Alma est aussi une femme de 50 ans qui a une décision personnelle à prendre, une décision qui aura aussi des répercussions sur la vie de sa famille. Mère de trois enfants, et épouse dont le couple s'est enlisé dans la distance, les frustrations et l'hostilité, Alma s'est totalement investie dans sa carrière. Elle vient pourtant d'entamer une liaison passionnée avec un homme qui se trouve être l'avocat du terroriste potentiel. Doit-elle prendre le risque de s'engager avec cet homme parfois imprévisible et secret?
Malgré sa thématique intéressante, le roman est ultimement décevant. L'auteure a tendance à égrèner tant de lieux communs sur la vie amoureuse et personnelle de son héroïne (dont on comprend bien qu elle se débat avec elle-même pour recommencer à vivre) que le lecteur en vient aussi à douter de la crédibilité et de la profondeur de l'autre aspect de cet ouvrage. Karine Tuil dresse- t-elle ici vraiment un portrait nuancé et authentique de la réalité du monde des juges d'instruction antiteroristes et des méandres psychologiques d'un fanatique religieux et de son entourage ? Ou n'avons nous finalement affaire qu'à une présentation naïve et manichéenne de cette double décision personnelle et juridique ? N y a t il vraiment dans la vie que ce choix absolu et binaire entre d'un côté "le cœur" (et les risques parfois dramatiques inhérents à la vie) et de l'autre "la raison" (et la sécurité ultimement plus mortifère que le risque)?

[Schlimme Helena · Rating 5 out of 5]

Ich weiß nicht, wann ich das letzte Mal sonntagsmorgens um 7:30 aufgestanden bin, um ein Buch zuende zu lesen.

[Patrick Fabri · Rating 4 out of 5]

Je découvre cette autrice (présentée comme auteur sur la 4e de couverture, dommage) avec un vrai plaisir de lecture. Roman très documenté, assez haletant. Seule la fin avec le personnage de l'amant est trop à l'eau de rose je trouve.

[Arthur Déziel · Rating 4 out of 5]

Livre intense sur une juge de la section lutte au terrorisme dans un moment instable de sa vie personnelle. Entre l’écroulement de son mariage et sa liaison avec un avocat de la défense, son jugement impartial est mis à l’épreuve.
C’était à mon avis un excellent livre qui nous rappelle la subjectivité inhérente au poste que ces gens occupent. L’issue peut en être fatale, tant sur les autres que sur ceux qui prennent la décision finale quant à la sanction des accusés.

[Isabella · Rating 2 out of 5]

Diese eine Entscheidung leuchtet den Arbeitsalltag einer Ermittlungsrichterin in einer Anti-Terror-Abteilung bis in letzte Detail aus. Dazu gehören politische wie moralische Fragen, persönliche Konsequenzen sowie Auswirkungen auf das Umfeld – privat, aber auch auf einer nationalen Ebene. Dass das Buch im Frankreich nach dem Anschlag auf die Redaktion des Charlie Hebdo sowie die Anschläge des 13. Novembers 2015 spielt, verleiht allem eine noch existenzialistischere Dimension. Gezeichnet wird ein Staat, dem das fundamentale Gefühl von Sicherheit gewaltsam entrissen wurde.

Bei Diese eine Entscheidung handelt es sich um den ersten Roman, den ich von Karine Tuil gelesen habe. Von der ersten Seite an ist der juristische Hintergrund der Autorin herauszulesen: Verfahrensabläufe, interne Vorgänge und berufliche Strukturen werden mit Souveränität und Präzision geschrieben – für meinen Geschmack leider zu viel. Der Duktus, in dem die Protagonistin sich selbst vorstellt, ist repräsentativ für den Rest des Romans: „Tag für Tag stoße ich an die Grenzen meiner Belastbarkeit und muss Stress bewältigen. Ich betrete mein Büro um 8 Uhr 30 und verlasse es um 19 Uhr – theoretisch, denn in Wirklichkeit sind wir in der Anti-Terror-Abteilung rund um die Uhr im Einsatz.“ (S. 19) Mit nüchternem telling statt emotionalem showing schlängelt sich Alma durch, ja, ihre Geschichte, aber auch durch all die Fakten ihres Berufs und staatlichen Strukturen.

Bis zum Ende des Romans konnte ich nicht das Gefühl abschütteln, eigentlich ein verkapptes Sachbuch vor mir liegen zu haben, in dem zufällig ein paar fiktive Figuren auftauchen. Diese Figuren haben dann auch ein dementsprechend mageres Innenleben, Alma – leider – mit eingeschlossen. Obwohl ihre Geschichte aus der Ich-Perspektive erzählt wird, bleibt der Ton so analytisch-klinisch, dass ich zwar meistens ihre Entscheidungen auf einer theoretischen Ebene nachvollziehen konnte, aber zu keinem Zeitpunkt Empathie entwickelte. Insbesondere in Bezug auf ihre Affäre Emmanuel, der Strafverteidiger ist, also ihr Kollege, erwies sich die fehlende emotionale Nähe als verheerend. Gewissermaßen ist er Dreh- und Angelpunkt des Geschehens; doch ich grübelte das ganze Buch über, was genau eigentlich so besonders an ihm sein soll. Oder was er so besonders an Alma findet.

Leider hörten meine Probleme mit Diese eine Entscheidung nicht bei den Figuren auf. Neben der erzählerischen Vermittlung hatte ich auch ziemlich mit der Chronologie der Ereignisse zu kämpfen. Erst nach Beenden des Romans, als ich die eröffnenden Passagen ein zweites Mal las, verstand ich den Aufbau etwas besser. Das Buch beginnt mit der bereits getroffenen Entscheidung und springt dann zurück, um den Prozess zu schildern. Aber innerhalb dieser überspannenden Rückblende wurden weitere eingeschaltet, die meistens nicht klar markiert waren und mich weiter verwirrten. Auch im Nachhinein ist mir ehrlich gesagt nicht ganz klar, an welchem Punkt der Erzählung wir wieder in der ‚Gegenwart‘ ankommen – dass Tuil an einem scheinbar schlichtweg aus dramatischem Effekt gewählten Punkt ins Präsens springt, macht es nicht besser. Kurzum: Meine Leseerfahrung war oftmals von meiner Verwirrung bezüglich der Reihenfolge des Geschehens und teilweise auch der Zuordnung der Figuren dominiert.

Trotz aller Kritik muss ich zugeben, dass ich den Roman ungemein schnell verschlungen habe. Die Intensität des Geschehens und die Auszüge aus Verhör-Protokollen erzeugen eine Dringlichkeit, die mich doch neugierig machte, wie es weitergehen würde. Und auch wenn ich kein Fan von der Umsetzung bin, finde ich den Stoff des Romans ungemein wichtig. Almas Dilemma, ob sie mit einer Inhaftierung tatsächlich zukünftige terroristische Anschläge verhindert oder aber einen Unschuldigen zu einer Haft verurteilt, die ihn wiederum kriminalisieren könnte, ist greifbar und schier unlösbar. Nicht zuletzt darum kreisen zahlreiche Diskussionen in dem Buch:

„Das eigentliche Problem ist dir doch bekannt: Bei Terrorismusverdacht geht man heute von einem antizipierten Straftatbestand aus, das heißt, man nimmt so viele Verdächtige wie möglich frühzeitig fest, man stellt schon die einfache Absicht unter Strafe …“
„Haben sie uns denn eine Wahl gelassen?“
„Ja, ihr Richter habt die Wahl, andernfalls folgt ihr bloß der öffentlichen Meinung, und das wäre dann keine Rechtsprechung mehr, sondern populistische Kriminalpolitik.“ (S. 188)

Diese Unterhaltungen sind spannend. Sie brachten mich dazu, Positionen zu reflektieren, mit denen ich mich bisher noch nicht auseinandergesetzt hatte. Aber auch hier gilt, was ich bereits am Rest des Romans bemängelte: dass gefühlt alles so abstrakt vorgetragen wird, dass ich genauso gut eine Pro-Kontra-Argumentation in der Zeitung lesen könnte. Ich verlor konstant den Faden; als Alma schließlich die Entscheidung trifft, mit der man am Anfang des Buchs konfrontiert wird, war ich irritiert, dass die Konsequenzen wie ein weiterer nahezu belangloser plot point abgehandelt wurden. Das wurde auch zum Ende hin nicht besser – eher im Gegenteil. Selbst jetzt bin ich immer noch am Rätseln, was für eine Geschichte Diese eine Entscheidung eigentlich erzählen will. Gewiss gewährt es diverse Einblicke in die moralischen Konflikte und Schattenseiten, die mit Frankreichs Anti-Terror-Bemühungen einhergehen. Aber das kann ich auch bei einschlägigen Zeitschriften nachlesen. Für einen Roman reichte es nicht.

[Romain · Rating 2 out of 5]

Certaines décisions sont lourdes de conséquences.

À la fin de mon instruction, je dois déterminer si j’ai suffisamment de charges pour que ces individus soient jugés par d’autres. C’est une torture mentale : est-ce que je prends la bonne décision ? Et qu’est-ce qu’une bonne décision ? Bonne pour qui ? Le mis en examen ? La société ? Ma conscience ?

Comme dans Les choses humaines, ce roman de Karine Tuil se déroule dans le milieu judiciaire – elle est juriste de formation. Cette fois c’est le grand sujet de la lutte contre le djihadisme qui est abordé en mettant en scène une juge antiterroriste. On y retrouve les éléments de la réalité que sont les différents attentats qui ont endeuillé la France et des éléments de fiction. L’autrice fait le parallèle entre le domaine professionnel et privé et souligne la porosité entre ces deux univers.

Les ficelles sont assez grossières et le roman perd beaucoup en crédibilité tant il accumule des stéréotypes qui mis ensemble deviennent totalement improbables. Le procédé de reproduction des interrogatoires ne fonctionne pas bien et nuit globalement à la qualité du récit. Ce roman n’est pas convaincant, il semble avoir été écrit pour être adapté au cinéma ou à la télévision.

Également publié sur mon blog.

[Silvia · Rating 4 out of 5]

Ottimo romanzo sulla nostra tragica contemporaneità, il senso della giustizia di fronte alla prova del terrorismo; non sono riuscita però a non provare un piccolo moto di fastidio per il "vestito" cucito sulla giudice protagonista, cliché già visti e letti.

[Đurđina · Rating 4 out of 5]

,,Svoju odluku sam donela sama, u intimnosti svoje svesti, verovala sam u pravdu, želela da verujem u čoveka, a jedini odgovor onima koji vam suprotstavljaju smrt jeste život - uvek je život. ‘’

[Marianne · Rating 5 out of 5]

Lu en moins de deux jours, j'ai été complètement happée par le nouveau roman de Karine Tuil.
🤵🏻‍♀️ L'histoire met en scène Alma Ravel, juge d'instruction antiterroriste. Alors que ceux qui rentrent en France après un passage en Syrie sont incarnés dès le retour, Alma doit décider si ceux-ci doivent rester en prison ou s'ils peuvent en sortir. Elle doit réussir à saisir s'ils présentent un risque.
👥 En parallèle, Alma vit une crise conjugale, elle s'éloigne de son mari et ne comprend pas son attrait pour la religion, lui qui n'y avait jamais prêté attention. Elle finit par avoir une histoire avec un collègue, avec qui elle a un conflit d'intérêt sur un dossier épineux.

💁🏻‍♀️ J'ai adoré. Je suis franchement impressionnée par la façon d'écrire de l'auteure, cette capacité à capter l'attention du lecteur, de lui faire sentir toute la complexité de la situation sans trop en dire. Magistral.

💬 "Le risque de prendre une mauvaise décision n'est rien comparé à la terreur de l'indécision."

[Nelson Zagalo · Rating 5 out of 5]

4.5/5

“A Decisão” (2022), de Karine Tuil, apresenta uma primeira parte intensa em diálogos e introspeções que poderia facilmente ser transformada numa série de televisão de trocas acesas entre juízes e advogados. A segunda parte diverge, as discussões hipotéticas e potenciais passam aos atos, e tudo se transforma numa larga tragédia grega que nos agarra e impede de parar de virar as páginas. A autora trabalha muito habilmente a trama para nos enredar e suspender, mas não só, trabalha ainda melhor o questionamento interior das personagens, colocando-nos a assistir a tudo o que acontece na primeira fila desse espetáculo interior. Cria uma experiência que se consome sofregamente, com medo de acabar depressa demais, porque não queremos abandonar nenhuma daquelas personagens. A cereja colocada sobre tudo isto não enaltece, antes se desfaz numa subtil perceção de artificialismo, escolhas autorais certeiras para produzir emoção, ainda que possamos sem problema retirar a cereja para o lado, ou seja, suspender a descrença e deliciar com tudo o resto que a autora nos entregou.

O assunto de fundo é a vida de uma juíza que pertence à principal equipa francesa de instrução dos processos antiterroristas, situado temporalmente entre o ataque ao Jornal Charlie Hebdo (12 mortos) e à sala de espétaculos do Bataclan (137 mortos). Somos colocados dentro da cabeça dessa juíza que todos os dias tem de tomar decisões quanto a manter ou não presos potenciais terroristas.


https://virtual-illusion.blogspot.com...

[Andréa · Rating 4 out of 5]

D’une grande tristesse, quand ce n’est pas complètement terrifiant.

Une juge d’instruction du pôle antiterroriste doit décider si un jeune ayant séjourné en Syrie et soupçonné d’avoir rejoint l’EI doit, à son retour en France, demeurer détenu ou s’il peut être remis en liberté. Elle tente d’accomplir sa fonction sans succomber à de puissantes forces externes - implosion de son couple, opinion populaire, liaison dangereuse. Sa démarche nous enseigne que la « bonne » décision n’existe pas, ce qui importe c’est d’apprendre à vivre avec nos décisions, quelles qu’elles soient.

J’ai été soufflée par la façon si vive et réaliste avec laquelle l’autrice relate le processus de radicalisation religieuse. Et pas juste sous l’angle de l’islam. On devine qu’elle a soigneusement recherché la cause avant de coucher ses idées sur papier.

[Bea · Rating 4 out of 5]

Een vrouwelijke onderzoeksrechter bij de anti-terrorismecel heeft een relatie met een advocaat die een teruggekeerde Syriëstrijder verdedigt.
Dat zou een gemakkelijk gegeven kunnen zijn voor een melig stationsromannetje. Maar Karine Tuil maakt er iets van dat veel pittiger en diepgaander is

Hedendaags, kritisch en psychologisch heel sterk!

(geen Nederlandse vertaling)

[Ionuț Anastasiu · Rating 3 out of 5]

3,5 stele.
Extrem de dramatic, deși lipsit de virtuți literare ieșite din comun, romanul scriitoarei franceze scoate în evidență imperfecțiunea factorului uman atunci când vine vorba despre decizii ce afectează în mod direct viața unor oameni; este suficient să apară un scurt moment de slăbiciune sau de compasiune prost investită și consecințele vor fi tragice pentru un număr mare de oameni, precum și pentru o țară întreagă.
Romanul este narat la persoana întâi de către Alma Revel, 49 de ani, judecătoare de instrucție antiterorism, mamă a trei copii și aflată în proces de divorț. În plus, pentru ca totul să fie și mai complicat, Alma are o relație extraconjugală cu un avocat de drept penal, aflat prin urmare de partea cealaltă a baricadei, fiind apărătorul celor care s-au alăturat diverselor grupări jihadiste și constituie un potențial pericol la adresa vieții francezilor.
Acțiunea romanului are loc în 2016, la un an distanță de atentatele care au îngrozit o lume întreagă (Charlie Hebdo și Bataclan, fiind cele mai răsunătoare), iar Alma, influențată fiind de amantul ei, decide să-i dea o șansă tânărului Abdeljalil Kacem și să-l elibereze din închisoare, fiind convinsă că acesta își va respecta promisiunile și se va strădui să se integreze în societate și să aibă grijă de soția și de copilul său. Modul în care judecătoarea, al cărui profesionalism nu poate fi pus la îndoială, ia această decizie este destul de controversat; Abdeljalil nu pare să aibă atuuri puternice care să pledeze în favoarea sa, tocmai s-a întors din Siria și comportamentul său indică faptul că s-a radicalizat. Însă, așa cum ne arată transcrierea interogatoriilor sale, el știe foarte bine cum să pledeze în favoarea sa. Va reuși, prin urmare, să o păcălească pe Alma, ce este totuși conștientă de faptul că "oricât ați încerca să înțelegeți, n-o să reușiți să explicați ce poate împinge un tânăr abia ieșit din adolescență să pună mâna pe un kalașnikov și să tragă asupra unor copii când trec poarta școlii, cu ghiozdanele agățate de umerii lor mititei". Așa cum am mai spus, consecințele deciziei sale vor fi catastrofale. Lectură plăcută!

N. B. Autoarea utilizează un număr destul de mare de citate din diverși autori, dintre care Camus apare cel mai frecvent. În același timp, este prezent și compatriotul nostru, Cioran, ce îl detesta pe Camus datorită unor comentarii ale acestuia la adresa cărții sale, Tratat de descompunere. Dincolo însă de acest fapt, ce cu siguranță nu l-ar fi încântat fost tare pe Cioran, modul în care sunt atașate citatele în această carte pare oarecum de umplutură.

[Lola · Rating 3 out of 5]

Déçue de ce livre qui m’a beaucoup moins convaincu que « Les Choses Humaines ».
Peut-être que j’avais trop d’attentes tant celui-ci m’avait plu
J’ai trouvé qu’il n’allait pas au bout du sujet traité (la radicalisation) et que l’auteur faisait trop dans le sensationnel surtout avec cette fin qui m’a laissé perplexe

[M. 1001 livres à lire · Rating 4 out of 5]

4.5/5 Lu en trois heures de train. Un rythme parfaitement maîtrisé et une histoire bien menée. Quelques trucs m'ont fait tiquer dans les personnages ou dans quelques dialogues mais c'était une excellente lecture.

[Adèle · Rating 5 out of 5]

4,75. Un vrai accident au ralenti qui nous aspire - j’avais de la difficulté à arrêter de lire. Les dilemmes moraux étaient super intéressants et c’était intéressant de se plonger dans un monde si mystérieux. J’avais aucune envie de le lire et ça s’est avéré une excellente surprise!

[David · Rating 4 out of 5]

4.5 - wow, quasiment impossible de poser ce livre. Un rythme haletant mais sans course, un recherche impeccable, une incursion dans l’humanité de ces gens qui prennent des décisions qui peuvent être dévastatrices. Seul bémol - très peu est dit sur le rôle que joue le politique sur la radicalisation et le contexte forcément historique qui mènent à cette radicalisation, on semble dédouané la nation de ses responsabilités et quoiqu’évidemment ce ne soit pas entièrement le cas, tout semble reposer excessivement sur l’individu, quand le mouvement est bien réel. La recherche étant à ce point impeccable j’aurais aimé au moins qu’on aborde le contexte plus global et politique qui font qu’une société marginalise ses citoyen.nes, leur fasse défaut à quelque part.

[Clara · Rating 1 out of 5]

On aimerait se laisser emporter par le récit, mais rien ne marche. Le scénario est pourtant séduisant : on voudrait volontiers suivre une juge antiterroriste perdue dans le chaos de sa vie familiale et professionnelle, s attarder sur le procès Abdallah et sur l'histoire de Kacem et Sonia... si tout n'était pas si ridicule et franchement raciste.
Tous les personnages musulmans pratiquants sont présentés comme des ignares, bêtes et méchants, incapables d'écrire sans faire de faute, tous djihadistes. Certes, la narratrice est juge anti terroriste et il est évident qu'elle doit faire face à des terroristes, mais rien n'a été travaillé. L'autrice n'a semble t il jamais lu le moindre travail sociologique sur le sujet qu'elle aborde, résume les echecs de la gauche à son "renoncement face à l'islamisme" (???). Si j'avais envie de lire de longues pages ressemblant à un pamphlet du printemps républicain, j'aurais acheté un livre de Caroline Fourrest. Mention spéciale pour le personnage caricatural du gentil kabyle (bien qu'elle semble persuadée quon ne puisse pas faaire plus arabe comme nom que "Ali Arezki") pas musulman dont la famille a fuit le FIS. Même l'écriture semble se dégrader au fur et à mesure, avec des longueurs pénibles sur des états d âme maintes fois évoquées.
Une etoile tout de même parce que ca se lit vite et que le suspens est assez bien manié, mais je suis bonne princesse

[Julien Mignault · Rating 5 out of 5]

Un roman difficile à déposer. Karine Tuil a réussi à me garder accroché au personnage d’Alma par son intelligence et sa sensibilité.

Après la lecture de la Décision et des Choses humaines, je distingue le style caractéristique de Tuil: des romans excessivement bien documentés, des personnages pleins de vérité, des récits qui bouleversent, marqués par un point de bascule qui choque. Un style quasi-journalistique qui met les bons mots sur des situations dures et complexes.

Cela faisait un moment qu’un roman ne m’avait pas viré le coeur à l’envers comme l’a fait Karine Tuil avec la Décision.

4.5*

[Rainer · Rating 4 out of 5]

Thema Syrienheimkeher und deren Behandlung durch die Justiz: Wir verfolgen Tag für Tag die Befragung eines aus Syrien zurückgekehrten jungen französischen Muslims durch die Pariser Anti-Terror-Ermittlungsrichterin Alma Revel. Im Verlauf geht der Realismus der Ermittlungsarbeit über in eine Fiktion, die zwar etwas sehr konstruiert wirkt, aber eine wuchtige Spannung entfaltet. Ich fand's gut.

[Mahé Inserra · Rating 5 out of 5]

Incroyablement poignant. Ce roman fait extrêmement réfléchir sur la place des minorités en France, sur la sécurité (ou l’insécurité) du pays, sur l’engagement personnel au travail. Un tableau réaliste de la menace terroriste croissante des dernières années.

[Anna · Rating 1 out of 5]

Abgebrochen auf Seite 113 - leider absolut nicht mein Buch. Weder inhaltlich noch stilistisch konnte es mich zum Weiterlesen bewegen.