Louis habite à Pointe-aux-Trembles avec son frère schizophrène et son père atteint d’un cancer en phase terminale. Il travaille au Tim Hortons et rêve d’être humoriste. La blague du siècle parle de solitude, de précarité, d’amour fraternel et de deuil. Des thèmes douloureux qui s’illuminent sous la plume de Jean-Christophe Réhel.
J'ai ri à haute voix, j'aime ça quand ça m'arrive. Toute la deuxième partie, c'est très beau. Et aussi ça me faisait drôle de lire sur Pointo. C'est cool de voir des personnages marcher des lieux qu'on a nous-même marché.
(((Y'a des coquilles par contre, c'est étrange, il manque un tour de correction on dirait ?)))
La blague du siècle, ça raconte le quotidien de Louis, un aidant naturel, qui travaille dans un Tim pour subvenir à ses besoins mais aussi, pour subvenir aux besoins de son père qui a un cancer en phase terminale et de son frère qui est schizophrène.
On est témoin de leur vie plutôt plate mais loin d’être banale.
De l’action, il y en à la tonne entre les murs de leur piteux 5 et demi. Les demandes incessantes du frère et les désirs du père de rencontrer des femmes sur tinder, on de quoi divertir. On ne s’ennuie pas une seconde durant la lecture. Surtout que les catastrophes se succèdent à une vitesse assez impressionnante.
Mais outre ça, j’te dirais que que ce qui m’a le plus marqué de ce livre, c’est l’amour qu’il renferme. Ça crève les yeux, la vie de Louis serait beaucoup plus simple s’il partait. Il pourrait se concentrer sur son rêve d’être humoriste et profiter de la vie sans stresser pour son frère et son père qui sont inaptes à rester seuls. Mais Louis reste. Louis reste parce qu’il les aime. Et ça, c’est beau.
Un livre parsemé d’humour qui sent la pauvreté, la maladie mais surtout, l’amour.
L’amour règne partout au travers de ses pages. Tu as Louis, Gui, son frère schizophrène et leur père en phase terminale de son cancer. Louis voulait être humoriste avant de finir aidant naturel pour son père et son frère.
C’est le quotidien d’une famille pauvre qui continue de se battre envers et contre tous, qui ne prend pas les chemins les plus faciles mais de l’amour, il y en a à chaque pages. C’est lourd d’émotions et de drames mais rien qui vienne à bout de l’amour qu’on a pour sa famille. Même lorsque c’est envers et contre tous. J’ai vraiment eu un crush sur la désinvolture de Gui et le rôle de Louis, si lourd à porter, il le fait bien jusqu’à la fin.
L'envie de pleurer et de rire à la fois, je la retrouve seulement dans les romans de Jean-Christophe Réhel. ❤️🩹 J'avais apprécié Ce qu'on respire sur Tatouine, mais j'ai ADORÉ La blague du siècle!
On a tous déjà été au lit après une journée pénible, en repensant aux mésaventures improbables qui se sont enchainées et en se demandant : mais c’était quoi les chances que tout ça m’arrive? 😮💨
Ça, c’est le quotidien de Louis. Des rêves plein les poches, mais des tracas plein la tête.
Un roman qui dépeint avec talent comment la vie peut parfois être une farce, et où l'absurdité, les rires, la tristesse et le drame se côtoient étroitement.
Clairement un livre qui se hisse dans mes tops en littérature québécoise! 💙
J’ai vraiment aimé. J’ai pouffé de rire à quelques reprises (ce qui m’arrive rarement en lisant). Pauvre Louis … le récit permet de ressentir tout son amour, son impuissance, ainsi que son découragement teinté d’attendrissement.
Lue d’une traite. Bien touchant. Toujours curieuse de savoir ce qui arrivera aux personnages d’une page à l’autre. On s’attache rapidement à eux dans leur quotidien chaotique. J’en aurais pris plus encore pour la fin par contre.
Les personnages sont attachants et tout ce qui se passe est tellement absurde. J'ai ri souvent tellement c'est impensable et imprévisible comme histoire.
À tous les Louis de ce monde ❤️ et les Guillaume aussi. Une histoire familiale drôle et tellement triste à la fois. De beaux clins d'œil à notre culture québécoise.
Coup de cœur pour ce livre! Quelle histoire touchante remplie d'humanité!
Louis, 30 ans, travaille au Tim Hortons et aime regarder des spectacles d'humour. Il vit avec Guillaume, son frère schizophrène et Sylvain, son père qui souffre d'un cancer. La priorité de Louis est de prendre soin de ses proches, de les faire rire même si c'est loin d'être facile tous les jours.
J'ai adoré la plume de l'auteur et surtout sa façon de nous faire rire dans des moments parfois dramatiques et souvent malaisants. J'ai beaucoup ri, mais j'ai surtout été touchée par cet amour que porte Louis à sa famille principalement à son frère qui lui cause pourtant bien des soucis. C'est émouvant de voir que Louis reste malgré tout. Un superbe roman!
Un roman qui a du rythme et qu'on dévore littéralement. Il y a beaucoup de revirements, ça nous donne envie de continuer, et la langue est simple et directe. Le drame est omniprésent, mais l'humour aussi, et il évite heureusement au lecteur de sombrer dans le désespoir malgré un certain misérabilisme.
Malgré de nobles intentions je n'ai pas vraiment cru en la véracité des événements, et le narrateur passif, qui accepte son sort sans broncher, m'a un peu énervé. La multiplication des situations improbables sert le récit et le rythme, mais est une arme à double tranchant, rendant l'ensemble trop improbable pour être réaliste, et nuisant profondément à la suspension de l'incrédulité. C'est, comme on dit chez les frangleux, «un peu too much».
Réhel écrit l’ordinaire pas ordinaire comme personne. Un récit plein d’empathie, d’une famille qui en arrache, un Louis attachant qui fait plus que ce qu’il peut avec ce qu’il a. Des phrases croustillantes, j’ai ri à haute voix à plusieurs reprises. It is what it is.
Parfois triste, parfois drôle, souvent exaspérant. Les trois personnages principaux ont vraiment la vie dure, mais c'est tout plein d'amour et d'humanité. Écriture efficace, l'auteur arrive très bien à faire passer les émotions.
EXCELLENT 😍 c’est un incroyable livre avec des personnages, touchants, trash et drôles. C’est ça le talent de Jean-Christophe Réel : des récits qui te font rire puis pleurer, sur fond de nostalgie ! J’ai adoré le mélange misère humaine, des personnages qui se mettent dans des situations épouvantables, et la légèreté de l’écriture, l’humour et la tendresse. Un coup de cœur !
Je sais que certaines personnes cherchent à vivre des émotions via les expressions artistiques plus dramatiques, de manière à se sentir plus humain ou je ne sais pas trop.
Mais dans mon cas, j'ai vécu trop d'affaires rushantes et intenses dans ma vie pour rechercher ça volontairement. C'est pourquoi, malgré la plume sublime de Réhel, j'avais assez hâte de terminer ma lecture.
En soi c'est un bon livre, mais les instants "lumineux" et comiques n'étaient pas assez forts pour m'empêcher d'être vraiment decrissée. J'ai peut-être trop d'empathie, qui sait.
Des histoires toujours tellement simples et lourdes et tristes mais…tellement drôles et légères et vraies en même temps?
« Durant le trajet, j'apprends qu'en Grèce antique, on utilisait les huîtres en guise de bulletin de vote. Les gens gravaient leur choix dans la coquille. Le chauffeur se retourne en souriant: - C'est fou, hein? Je m'en fiche un peu, je réponds : - Oui, c'est fou.
Je n'ai jamais mangé d'huîtres et je n'ai jamais voté, je ne serais pas un bon Grec. »
Une histoire aussi hilarante que touchante et humaine. Des personnages complètement loufoques, mais tellement attachants. J’ai vraiment beaucoup aimé, même si c’est très différent de ce que je lis habituellement !
J'ai touuuuut aimé. J'ai adoré comment l'auteur parle de sujets pas toujours évident comme le deuil, la santé mentale, la solitude, la famille.. mais avec de l'humour. J'ai vraiment beaucoup ri. Je me suis attachée à Louis, Gui et Sylvain 🩷