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Le murmure

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"Les poètes meurent au combat même quand ils meurent dans un lit. Ils livrent bataille toute leur vie." Hanté depuis toujours par la mort, dès ses premiers écrits, Christian Bobin paria pour le salut par la poésie, plaçant sa vie "sous une pluie de lettres noires et blanches". Même le dernier instant du poète - qui meurt juste après avoir achevé son dernier livre - y était vu de façon prémonitoire : "la bouteille d'encre noire renversée dans le fond de l'âme". Commencé chez lui, au Creusot, en juillet 2022, poursuivi sur son lit d'hôpital durant les deux mois précédant sa mort, le 23 novembre 2022, Le murmure appartient à ces oeuvres extrêmes écrites dans des conditions extrêmes. Dans ce livre ultime, le plus humain des poètes se révèle être aussi le plus héroïque. À l'hôpital, celui dont le rire explosif sonnait comme un défi réalise à la lettre cette parole de Rimbaud : "Je suis de la race qui chantait dans le supplice." Le murmure est la trace d'une course entre l'amour et la mort. À la fin c'est l'amour qui gagne, faisant de ce chant un sommet d'humanité. Le destin qui s'achève sur une telle victoire ne s'arrête pas là. Il commence.

144 pages, Paperback

Published February 1, 2024

19 people are currently reading
178 people want to read

About the author

Christian Bobin

141 books542 followers
Christian Bobin is a French author and poet. He received the 1993 Prix des Deux Magots for the book Le Très-Bas (translated into English in 1997 by Michael H. Kohn and published under two titles: The Secret of Francis of Assisi: A Meditation and The Very Lowly

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5 stars
60 (36%)
4 stars
54 (32%)
3 stars
34 (20%)
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12 (7%)
1 star
6 (3%)
Displaying 1 - 25 of 25 reviews
Profile Image for Mélanie.
911 reviews188 followers
April 14, 2024
Christian Bobin conclut une oeuvre littéraire majeure, où se côtoient le divin et la beauté du monde. Un texte écrit comme un murmure, par le détenteur de ultime de "ce peu de lumière dont nous avons la garde".
Profile Image for Robert Fernet.
11 reviews
May 10, 2025
Un peu déçu, alors que j'avais beaucoup aimé plusieurs de ses livres. Quelques beaux passages, mais j'avais parfois l'impression qu'ici et là l'auteur a négligé ou n'a pas eu le temps de corriger, d'approfondir, d'attendre le bon mot.
Profile Image for Gustavo Behr.
Author 1 book25 followers
June 19, 2025
difícil encontrar melhor leitura. a poesia não suporta a mínima injustiça
Profile Image for alireine.
77 reviews1 follower
September 22, 2024
J'ai presque honte de cette note et de ne pas avoir réussi à entrer dans ce dernier livre de Christian Bobin. Pourtant j'aime réellement sa plume et certains de ses autres livres comptent parmi mes plus belles découvertes.

Mais là, la répétition des tournures "[quelque chose] est ..." a exacerbé cette impression de jugement sans humilité sur le monde, d'une vision subjective qui ne dit jamais son nom et se pose presque à dicter ce qui doit être bien ou beau de ce qui ne doit pas.
C'est la manière de le dire plus que les exemples donnés qui m'a bloquée, j'y ai retrouvé ce qui m'avait déplu dans La part manquante.

La première partie est décousue et un peu répétitive, alors que la 2e tire un fil qui m'a plus intéressée, mais on peut imaginer que les conditions matérielles, physiques et mentales d'écriture ont grandement joué.

Je reste malgré tout immensément admirative du regard poétique de Christian Bobin sur le monde, de ses phrases et ses tournures, mais je préférerai aller relire ses autres textes.
Profile Image for Audrey.
355 reviews2 followers
April 13, 2025
p.13 — « Si tu cherches une récompense pour ce que tu fais, [...] alors, plutôt, ne fais rien. [...] Si tu cherches les félicitations, reste au lit. »

p.24 — « La pensée est l'abîme dans lequel chacun tombe. » & « Nous passons notre vie à attendre quelque chose de mieux que notre vie. »

p.59 — « La pensée qui danse nue, sans mots, sans poursuite d'une vaine réponse à une vaine question. »

p.72 — « Pour ne rien perdre du temps, commencer par le perdre. »

p.75 — « Personne n'est moins seul que celui qui écrit. »

p.84 — « Puis le monde m'a tendu un miroir et je me suis miré dedans. J'ai voulu faire ce qu'on attendait de moi. »

p.127 — « C'est en se quittant qu'on se dit tout. »
Profile Image for Flavie Fortier.
9 reviews
September 19, 2024
J'ai tellement pleuré. Chaque page et chaque phrase donne le goût de respirer. Le rythme, la poésie, les angles, tout y est. Au fil des pages, la lecture devient de plus en plus morcelée, mais se fait comme un retour à l'essentiel.
67 reviews2 followers
March 24, 2025
Un joli recueil. Tout plein d'amour et de tendresse.
35 reviews1 follower
February 1, 2025
Lecture relativement rapide, certes, mais qui semble longue à bien des aspects.
Ce livre de Christian Bobin, on le découvre rapidement, est un livre écrit dans ses dernières heures, il est évident qu'il y a un côté touchant à cette lecture.
Mais tout au long du livre, j'ai été dérangé par quelque chose que je n'arrive à décrire que comme une certaine arrogance de l'auteur.

D'abord dans cet aspect fragmentaire, recueil de pensées éparses, que je trouve si réussi dans d'autres ouvrages comme ceux du Dernier Royaume de Pascal Quignard. Ici, l'absence de récit, de structure bien définie nous plonge dans 150 pages de réflexions plus ou moins pertinentes, souvent aux allures allègrement réactionnaires : des pages et des pages pour vanter le -certes merveilleux- pianiste russe Grigory Sokolov, en s’appesantissant sur chaque note, chaque mouvement de doigt, et puis des petites réflexions sur la musique qu'il qualifie de populaire : "c'est si dur à écrire un air pauvre !" ou alors "ces affreux piano de gares !". Si vous n'êtes pas Sokolov, donc, inutile d'espérer faire de la musique.

De bout en bout, on a le sentiment que l'auteur écrit pour des gens qu'il estime suffisamment cultivés, orientés vers les bonnes choses, et ne fera aucun pas de côté pour les autres, alors qu'en même temps, sa prose descriptive et sirupeuse ne fait pas montre d'une érudition ou d'une réflexion particulièrement développées. On est submergés par la banalité de ses éblouissements sur ces sonates de Schubert qui traversent toute la vie ou sur un "amour ravageur, comme celui des tomates anciennes" (Quoi ??). Tout est, par ailleurs, affirmatif, tout est livré à nous comme les commandements le furent à Moïse.

Cela m'amène à un deuxième point, qui est le récit de soi que l'auteur dissémine ça et là de son texte, proprement hagiographique, et qui est particulièrement désagréable tant il fait des efforts surhumains pour se dépeindre comme un homme à part, au dessus. Par exemple ce long passage où il montre comment dès son plus jeune âge, il n'était pas fait pour ce bas-monde, qu'il était appelé par des choses plus hautes. Il compare les personnes qui lui demandent s'il aime l'époque actuelle à un "poisson échoué gueule ouverte sur le sable".
Particulièrement lunaire est ce moment où il évoque un ami d'enfance, en se reprenant immédiatement : "même s’il n’est pas tout à fait vrai que j’ai eu des amis d’enfance : j’avais été dès ma naissance projeté trop loin du monde pour cela". Excusez-nous.
Nulle trace dans toutes ces pages d'une remise en question, d'un regret, d'un regard en arrière ou d'un doute. Tout n'est que grand édifice satisfait. Après tout, comme il le dit : "Je ne suis pas dans l'optimisme ou le pessimisme, je suis dans le cristal de la pensée."

La fin du récit, qui si j'en crois mes informations date des dernières semaines de Bobin, a un aspect plus touchant, évoquant la femme qu'il aime mais même là, je ne suis pas parvenu à passer outre les points sus-mentionnés, à ce sentiment que l'auteur n'a d'autre but ici que de rédiger une cathédrale à son propre être.
Profile Image for Antoine Bordas.
83 reviews1 follower
August 17, 2025
Nous ne descendrons pas l'escalier de tristesse.
Plus vite que la vie et plus vite que la mort, je te retrouverai TOI. Nous tourbillonnerons dans la lumière.

Le vol magique des étourneaux, seconds violons du ciel. Quand ils rencontrent un obstacle - comme d'un roc qui dépasse d'une rivière -, ils scindent en deux cette masse de grâce sans se heurter, vite recomposent leur amitié après le franchissement de l'épreuve. Cette passe s'appelle « le murmure ».
Quand tu mourras notre amour se recomposera. Il se recomposera dans le ciel rouge, comme le murmure des étourneaux après le franchissement de l'obstacle.
Sur le roc de la mort nous serons deux présences éternelles. Dieu n'éteindra jamais nos yeux qui voyaient.

Nous serons deux enfants réenfantés.
231 reviews1 follower
March 10, 2024
This book was very poignant to read as it is Christian Bobin's last one.
I have read so many of his books over the years. His first books were so beautiful it was
almost painful to read them. Afterwards, I was a bit disappointed by some of books.
This one was painful to read as I knew he was dying. Some of the pages are incredible and
others aren't. However, all is forgiven because it is still a wonderful gift he has given
to us and we thank him from the depths of our hearts.
We will miss him greatly.
Profile Image for Victoria.
322 reviews1 follower
January 21, 2025
Un murmure, celui d'un homme qui s'efface lentement de la vie, avec sérénité... il me semble. L'auteur parle de façon un peu décousue de religion et des anges, des anges et des mères, de musique, de fleurs et d'oiseaux et beaucoup d'amour. C'est vraiment tout doux, simple et humble. Je découvre Christian Bobin avec ce dernier livre et je crois comprendre que cela le résume bien. Très belle prose poétique.

https://redheadwithabrain.ch/index.ph...
Profile Image for Jo.
40 reviews1 follower
February 2, 2024
« Demain ne m'apporte pas de fleurs. Je ne veux pas qu'elles soient tristes. »
douceur à lire éminemment avec du Sokolov dans les oreilles
désolée je sais pas rire quand c’est trop beau… merci à la gare de l’Est pour cette découverte, c’est aussi à ça que ça sert Paris parfois
Profile Image for josé almeida.
358 reviews18 followers
May 1, 2025
com pouco mais de cem páginas que se devoram num ápice, este é um pequeno-enorme livro. escrito em grande parte no leito do hospital onde veio a falecer, aqui fica o conjunto de pensamentos finais de um dos maiores poetas em prosa de sempre, a que cheguei tarde (mas ainda a tempo).
Profile Image for Isabelle.
1,259 reviews16 followers
April 10, 2024
C'est la touchante écriture du poète généreux et courageux, sur le point de rendre l'âme.
Profile Image for Jordana Simon.
Author 5 books22 followers
July 15, 2024
Un dernier livre à la hauteur de l'écrivain, fu poète.
Profile Image for Alain.
1,088 reviews
April 20, 2025
fin de vie sans fin. parfois un peu décousu mais si beau.
14 reviews
June 17, 2025
Je suis passée à coté même si certains passages sur sa femme sont très touchants.
Profile Image for Fatima AHARCHAM.
45 reviews6 followers
August 1, 2025
Un texte très beau à lire, simple et léger mais riche de beauté...une petite merveille pour se reposer entre deux grandes lectures. Je recommande
Profile Image for Gizem.
22 reviews3 followers
September 14, 2025
Demain je reparlerai de tes yeux, chemins douaniers de l’âme. Ou d’autre chose. Tout contient tout. Tout délivre tout.
Profile Image for Etienne Mahieux.
538 reviews
March 29, 2024
"Le Murmure" n'est pas seulement le dernier livre de Christian Bobin, c'est l'ultime. Il a commencé à l'écrire chez lui, à sa table, "rase comme un horizon vide", déjà menacé par la maladie ; il en a dicté les dernières pages à Lydie Dattas sur son lit de mort à l'hôpital. Sans en faire étalage, le livre ne laisse pas ignorer cette situation qui fait presque littéralement de sa fin les "ultima verba" de son auteur. Et certes, la dégradation de sa santé est perceptible au cours des dernières pages ; non pas par un affaiblissement de leur sens ou de leur portée, ni une banalisation de leur forme ; mais l'épuisement mène à l'essentiel. Parti comme une méditation sur l'art du pianiste Grigory Sokolov quand il joue Haydn ou Chopin, "Le Murmure" devient testamentaire à mesure qu'on le lit, par nécessité, et sans que son point de départ soit oublié. Chaque section ou chapitre en fait plus ou moins deux petites pages mais les paragraphes paraissent de plus en plus discontinus, sans que leur cohérence en soit affectée ; et le dernier se limite à une phrase. On pourrait avoir le sentiment de faire irruption de façon un peu malsaine dans une intimité ; mais non. Car ce n'est pas la première personne qui domine "Le Murmure", imposant en sujet l'ego du malade, mais la deuxième.
Or cette deuxième personne s'avère légèrement flottante ; adressée la plupart du temps à Lydie Dattas de façon évidente, elle interpelle sans doute au début Ghislaine Marion, surnommée ici "première amour", et plus loin, explicitement, l'écrivain Ernst Jünger ; à certains moments d'autres identifications sont possibles, et la frontière entre l'une et l'autre se fragilise, d'autant que la première personne n'est pas forcément plus fixée, certains passages étant plus ou moins évidemment des dialogues, sans que des guillemets ou des tirets viennent nécessairement rendre cela explicite.
Christian Bobin se retourne, par nécessité, sur sa vie et sur son oeuvre, justifiant l'existence par la pratique de la poésie. Le détour par Sokolov, qui selon l'auteur ne s'exprime que par la musique et tâche de s'effacer de ses propres concerts, permet d'évoquer la tentation de la gloire mondaine (dont sa compagne, dit Bobin, a su le détourner) et de présenter a contrario tout art, musique ou poésie, comme essentiellement gratuit et justifié exclusivement par son propre accomplissement. Il ne s'agit pas ici de prétendre à l'excellence - Bobin est même conscient d'avoir prêté à rire - mais de dénoncer les "faussaires", c'est-à-dire ceux pour qui la poésie est essentiellement une monnaie sociale, alors que pour lui elle est une ascèse, consiste à dépouiller son esprit de tout superflu, jusqu'à pouvoir accueillir la mort.
Ici ce n'est pas seulement un programme. On peut encore trouver dans les premières pages du "Murmure" des joliesses, des tentatives qui passent ou qui cassent, comme dans tous les livres de Bobin, peut-être un peu trop d'anges et de fleurs. Mais petit à petit cela disparaît ; l'écriture n'est plus qu'urgence ; les paradoxes y prennent une saveur taoïste (des allusions explicites encouragent cette lecture) et ne sont rien d'autre qu'une désignation de l'indicible. A partir d'un admirable éloge des berceuses, la tension poétique ne redescend plus. "Le Murmure" nous donne l'impression d'être allés visiter l'auteur à l'hôpital, et d'avoir parlé avec lui, mais pas de lui, ou pas directement, et jamais seul : "Ah ! s'exclamait Hugo, insensé qui crois que je ne suis pas toi !"
370 reviews3 followers
December 31, 2024
Quelques citations de ce dernier livre écrit sur son lit d'hôpital juste avant sa mort:

"Quand tu mourras notre amour se recomposera. Il se recomposera dans le ciel rouge ,comme le murmure des étourneaux après le franchissement de l'obstacle ". p.127

Sur le roc de la mort nous serons deux présences éternelles. Dieu n'éteindra jamais nos yeux qui voyaient".




"Je recueille la vie, toute la vie dans le creux de ma main droite, cette vallée au bas des rocheuses des doigts, et ses rivières asséchées qui tracent lignes de chance, de coeur et de ciel. De la main gauche, deux doigts comme une pince, je fais le tri, je jette ce que rongeaient le temps, l'ennui, le monde. Le reste est d'une brillance absolue" (p.46) édition Gallimard

"Je cherche la vie délivrée de la vie, l'amour délivré de l'amour, ce froissement d'or d'un diapason, cette note pure qui tremble bien avant notre naissance et après notre mort"(p.55)

" Je compte pour rien ma vie. Ne va-t-elle pas disparaître en moins de temps qu'il ne faut à l'oiseau pour s'arracher de la branche ? Je compte pour rien ma vie, mais pas le souffle dans la nef de ma cage thoracique. Ce peu d'air renouvelé à chaque seconde. Cette berceuse mise dans la chair. Tel est l'abri du dieu dont notre vie est l'haleine, et nos cimetières la crise d'asthme". p.63

"Aucune voix aimée ne disparaît. Celle qui la portait s'en va, meurt, s'enfonce dans les eaux sur lesquelles des années durant elle marchait sans connaître ce prodige (vivre n'est rien que miracle), mais sa voix infuse le bleu du ciel". p.64

"Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais été bercé et ce manque signe pour moi la divinité des mères. Elles ont avec Dieu le privilège de gouverner par leur absence"p.67

"Le plus beau fut de voir ce contrat englouti par les flammes et s'élever ce poème dont l'éclat acide montait à tes lèvres, tes yeux : "Que m'importe de vivre éternellement si je n'ai pu tout donner de mon âme affolée de servir?" p.86

" Il y a dans l'amour une information qui vole plus vite que la lumière, indéchiffrable par tout autre que son destinataire" p.83

" Je t'attendais depuis toujours, si intensément que j'ignorais t'attendre. La première amour m'a préservé de l'argile des conventions qui en durcissant tourne à la pierre. L'autre - la première, bénie soit-elle, n'était que son annonciatrice charmante avec ses joues de pommier et ses timidités aimantées-, l'autre  c'était Toi, le merveilleux achèvement d'un livre qu'on devine dès la première page et que cette page , de cascade en cascade , finira aux pieds de Dieu, et même ne finira jamais". (p.87)

"La royauté du monde n'est rien comparée à la magnificence de ton amour pour moi. Tu allumes toutes les vitres éteintes de la maison, tu fais de ton cœur un château de Versailles pour celui que tu aimes. Tu fais entrer le soleil dans toutes les pièces. Tu invites même la mort à danser. Tu transfigures un logement morne en une caravane en bois de rose. Tu plantes une allée de roseaux sauvages dans le salon.
Tu aides Dieu à compter l'argent qu'il n'a pas. Tu fais en sorte qu'il n'y aura plus jamais quelque chose d'immobile pour moi, même ma mort". (p.94)

"Nous ne descendrons pas l'escalier de tristesse. Plus vite que la vie et plus vite que la mort, je te retrouverai TOI. Nous tourbillonnerons dans la lumière" (p.126).
Profile Image for Elisa.
35 reviews3 followers
February 3, 2024
Ceci n’est pas une chronique, mais un billet doux. Oui, un billet doux pour remercier Christian Bobin pour son doux Murmure – ultime livre du poète ( quel crève-cœur à écrire cela !), ou plutôt cadeau céleste.
J’écris ces lignes à chaud, juste après avoir refermé ce chef-d’œuvre, je suis complètement bouleversée après avoir passé deux jours à savourer chaque mot, chaque virgule, chaque tiret cadratin de ce Murmure. Je dirais même qu’il s’agit d’un moment unique partagé avec Christian Bobin – un moment suspendu, un moment hors du temps, un moment d’âme à âme, de cœur à cœur, d’humain à humain .
Ce doux Murmure, semblable à une «  berceuse », fait penser à une autobiographie : le poète revient sur beaucoup de ses souvenirs, sur beaucoup d’éléments qui ont marqué sa vie – comme le plus notablement sa rencontre avec l’Amour, c’est-à-dire avec son épouse, celle «  qui a su le voir », Lydie Dattas-Bobin, que je remercie d’être cette fée magique. D’ailleurs, ce doux Murmure lui est intégralement dedié et est une magnifique déclaration d’Amour.
Allez, j’y retourne ! Cinq étoiles sont bien faibles pour un tel chef-d’œuvre !
Profile Image for marinebzr.
2 reviews
July 10, 2024
"que ces lignes soient pour elles la berceuse que personne ne leur donne."
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