Je suis une fille d’Ombre, condamnée à perdre la vie en la donnant. Sous la République de Fumée, la magie est mortelle pour les femmes : seuls certains hommes en naissent dotés. Priya est une Recluse : elle appartient à une sororité affranchie des lois patriarcales. Hélas, sa liberté vole en éclats lorsque son père la fiance à Ezio de Ciavi, le dangereux héritier du doge. Pour protéger ses sœurs, la Recluse n’a pas le choix : elle doit perpétuer la lignée de ses pires ennemis, dût-elle en mourir. Mais au cœur de leur palais corrompu par les mensonges et le vice, Priya est prête à tout pour abattre la redoutable dynastie de Fumée… Une romance fantasy adulte enemies-to-lovers à la cour impitoyable du doge, où les complots et la séduction sont les seules armes des femmes.
Féministe, passionnée d'histoire médiévale et grande amatrice de vin – selon elle le meilleur carburant pour une autrice de fantasy ! –, Olivia Gometz commence à écrire très jeune et publie sur internet depuis 2006.
Les intrigues de pouvoir, les liens familiaux et la place des femmes dans des sociétés très codifiées sont autant de thèmes qui inspirent ses romans – à ne surtout pas mettre entre des mains trop innocentes.
review to come quand j’aurais fini de pleurer le fait que j’ai déjà fini
UPDATE DU 08/09 : revue en dessous
Mesdames, messieurs et personnes non binaires, bienvenue dans mon ted talk de 1h30 sur les noces hihi !
J’ai eu le privilège de découvrir Les noces d'ombre et de fumée avant la sortie officielle dans le but de donner une critique honnête du roman. Je l’attendais avec impatience depuis le moment où Olivia avait commencé à en parler sur les réseaux sociaux et que l’embryon des Noces prenait forme dans son énorme cerveau d’autrice trop forte. Le moins qu'on puisse dire c'est que je n'ai pas été déçue !
De manière générale, je n'aime pas la romantasy et je n'aime pas non plus les one-shot en fantasy que je trouve trop superficiels et incomplets, je partais donc déjà avec un petit à priori même si après avoir lu les Carmidor, je savais que je pouvais faire confiance à l'autrice.
Spoiler alert : J'AI EU COMPLÈTEMENT RAISON CAR LE ROMAN ÉTAIT GÉNIAL ET QUE TOUT ME SEMBLE FADE DEPUIS QUE JE L'AI LU (je rigole pas, j’ai genre rien lu depuis je crois).
{Résumé}
On suit l'histoire de Priya, jeune femme qui appartient à la communauté des Recluses, des femmes qui ont fait de l'impression leur métier pour subvenir à leurs besoins et s'affranchir de la tutelle des hommes. Les Recluses néanmoins sont menacées par l'Inquisition du doge de la République de Fumée. La liberté de Priya vole néanmoins en éclats lorsque son père, un homme puissant et sans scrupules, la marie à l'héritier du doge, Ezio Ciavi. Priya est forcée d'accepter pour protéger les Recluses qu'elle considère toutes comme des soeurs et est prête à payer l'ultime prix pour cela. Oui, car la magie est mortelle pour les femmes sous la République de fumée et elle mourra en donnant vie au futur héritier. Propulsée au coeur des intrigues du palais, Priya est prête à tout pour démasquer les secrets de la dynastie de fumée bien qu'une épée pende au dessus de sa tête...
{Mon (très long) avis}
Déjà le pitch est fort non ? Hé bien tenez-vous bien car ce roman fait clairement partie de mes meilleures lectures de l'année ! On part sur une intrigue de cour façon Les Medicis fortement inspirée de l'Italie de la Renaissance avec un personnage féminin fort et plein de ressources prête à tout pour parvenir à son objectif. Je n'avais jamais vu un tel développement de personnage (et pas seulement pour l'héroïne) sur un tome unique. Les personnages sont réalistes, percutants, nuancés et intéressants. Les dialogues sont merveilleusement bien menés et particulirèrement punchy (j’ai plusieurs fois hurlé face aux reparties de Priya, vraiment girl teach me, je pensais être insolente mais elle c’est un autre niveau) et dynamiques, l'intrigue est parfaitement introduite et développée de A à Z sans incohérences ni sensation de rapidité trop marquée. Le rythme est maitrisé à la perfection ce qui donne un page turner à se damner (j'ai fini le roman en 2 jours et encore c'est parce que j'attendais une copine, sinon j'aurais tout lu d'une traite).
Mon personnage préféré était bien évidemment celui de Pryia et il est assez rare que j’aime l’héroïne en général. Mais Priya est intelligente, pleine de ressources, déterminée, drôle et à une présence d’esprit assez extraordinaire. L’univers correspondait exactement à ce que à quoi je m’attendais : cruel et sombre et marqué par la politique, ce que je préfère et trouve particulièrement intéressant. Ici, on a une République menée par un doge, ce qui change des royaumes dans la plupart des fantasy. J'ai particulièrement aimé la thématique principale des droits des femmes et de leur traitement dans une société patriarcale qui oppresse aussi bien leurs corps que leur mentalité et tout est amené avec finesse et subtilité tout en permettant de se poser des questions sur notre société actuelle... Dans ce roman, les femmes brillent, sont mises en lumières et sont honorées. Il y a bien évidemment des thématiques féministes mais sans que ce soit de la propagande.
Il y a aussi de la place pour échafauder de belles théories (bon je me suis trompée sur pas mal de trucs mais j’ai jamais dit que j’étais très vive d’esprit ok?) et des retournements de situations qui maintiennent en haleine.
Quant à la romance (parce que bon quand même c'est une romantasy) elle saura ravir les amateurs de slow-burn et d'ennemies to lovers et ce jusqu'à la dernière page (j'ai souvent gloussé, tapé du pied et hurlé dans mon oreiller). Aussi, ça aide beaucoup de s’imaginer Richard Madden en Ezio (tentez et remerciez moi après)
Bref vous l'aurez compris, ce roman était trop bien de A à Z, un véritable coup de coeur auquel je ne peux m'arrêter de penser. N'hésitez pas et foncez lire ce petit bijou !!
PS : checkez les TW sur le site de l’autrice !! PS 2 : la romance est tres tres slow burn et arrive très tard dans le roman donc ne vous attendez pas non plus à un truc genre du JLA
I wish que l'option 0 étoiles existe pour de vrai un jour 🥲
(Bon j'ai déjà écrit cette chronique une fois mais Goodreads me déteste et a crash, j'espère que je vais me souvenir de tout 🥲)
ALORS. D'abord je tiens à dire que je ne suis pas une fan de romantasy, j'en ai lu quelques unes au fil des années et c'est rare que j'apprécie ça pour l'histoire d'amour mais ça peut arriver. Bon là, la question ne s'est même pas posée puisque CE N'EST PAS UNE ROMANTASY. À aucun moment il y a une histoire d'amour mais mdr c'est pas le seul problème, assis toi bien ça va être long.
Donc ce n'est pas une romance mais surtout ce n'est pas un enemies to lovers. Ok, les persos sont des ennemis politiques, lui est de Droite et elle de Gauche (on soulignera l'imagination pour le nom des parties au passage 🤡) et surtout il est littéralement un tyran. Ma grande, kiki le tyran en chef c'est pas le move féministe et gauchiste que tu penses. D'ailleurs ce n'est pas lui qu'elle aime mais le sexe avec lui, in my opinion. Bref, tout du long du roman il n'y absolument rien entre eux, c'est un mariage forcé et tout le monde subit ça même le•a lecteurice. L'amour, je le cherche encore dans ce bouquin mais un avis de recherche est toujours en cours.
Mais un des points central du roman et ce qui m'a le plus énervée : tout ce qui tourne autour de l'avortement. L'avortement est un droit fondamental, je suis pro choice et ne désire pas d'enfants. TOUTEFOIS je suis absolument horrifiée de comment le sujet a été traité dans ce livre. Tout du long de sa grossesse, elle appelle le fœtus "l'abomination". Bon ok. Mais juste avant l'avortement ça devient "mon fils" et après l'avortement, j'ai été à ça de me crever les yeux en lisant "mon fils est né". C'est juste ignoble comme manière de dire cela, surtout quand tout du long la grossesse n'est pas désirée (ok normal, mariage forcé on rappelle et en plus la grossesse est une condamnation à mort puisque les mères de garçons mages meurent en couche dans cet univers) mais toute la construction de ce thème dans le roman est vraiment horrible et tout simplement ignoble.
2 autres trucs qui m'ont énervé en vrac : - Priya parle l'air de rien et tranquillou à son géniteur qui est le violeur de sa mère. Tout est normal 🤡 Ce passage est malaisant et à vomir, de la violence juste gratuite, ça n'apporte strictement rien à l'histoire. - Ezio ne veut pas coucher avec elle donc direct elle pense quoi "oh bah il doit être gay". Ah super, la bonne homophobie gratuite comme on l'aime ! C'est tellement logique que si il ne veut pas d'elle c'est sûrement parce qu'il est gay, aucune autre option possible 🙄🤡
Le livre est-il féministe ? Absolument pas. La seule à être vraiment développé c'est donc Priya, la protagoniste, notre fameuse girlboss trop féministe qui au final n'est absolument pas ça mdr. Je cherche encore le message féministe du livre. Les autres persos féminins ? À peine développées ou mortes. Voilà voilà. Mucho feminismo tout ça. Ça en devient même ridicule au fur et à mesure du livre.
Je ne reviendrai pas sur l'orientalisme et le racisme du roman car des personnes en ont déjà parlé beaucoup mieux que moi mais je dirais seulement : faire un monde sans racisme n'efface pas magiquement tes biais racistes ma belle.
En bref : une histoire oubliable et mauvaise, une publicité mensongère puisque le catégorisation "romantasy" se demande ce qu'elle fout là, des takes bancales et insultantes, des biais racistes et homophobes, une écriture médiocre et qui invite au DNF.
J'ai perdu du temps et je lui en accorde encore trop en écrivant cette chronique.
Oh et au passage, je trouve ça inadmissible que l'autrice s'immisce dans l'espace des lecteurices pour envoyer sa communauté vers des avis négatifs qui ne lui plaisent pas (et surtout le move de demander à sa commu de bien noté sur Amazon son livre pour "contrecarrer" un (1) mauvais avis ARGUMENTÉ.) Donc coucou ma belle et ta communauté ! Ça va bien les petits potes ? 😘
Bref, ne perdez pas votre temps et trouvez plutôt une lecture de qualité.
J'étais très enthousiaste à l'approche de la sortie, mais la lecture a finalement été compliquée. Dans la com', le roman a été vendu comme étant féministe et engagé, avec un personnage principal féminin racisé.
Malheureusement, le roman n'a rien de féministe et sa protagoniste n'en est pas une représentante. L'univers construit un système patriarcal et misogyne. Priya vient d'une communauté purement féminine, protégée par des hommes (ce qui me semble être un non-sens dès le début) et a maximum deux relations avec des personnages féminins qui finissent par mourir. Tout au long du roman, elle est entourée d'hommes et il est dommage de ne pas retrouver une diversité de façons de représenter les femmes.
Elle quitte sa communauté de force et sa principale ambition est de sauver ses sœurs qu'on ne connaît que de nom, que l'on revoit dans les trois derniers chapitres (sur 54) et qui n'ont d'ailleurs rien fait. J'imagine mal une communauté de femmes, s'étant extraites de la domination des hommes, rester inactives quand une de leurs sœurs leur a été arrachée et quand elles subissent une énième agression.
Il y a aussi un sous-texte #NotAllMen qui me fait grincer des dents. Certes, tous les hommes ne sont pas des agresseurs mais le patriarcat est un problème systémique. Des hommes peuvent être sympas, le système patriarcal existe toujours. C'est une histoire de privilèges auxquels on renonce ou non. Ça sonne particulièrement faux lorsque le personnage principal masculin (et love interest) est présenté comme rentrant dans cette case. C'est un mec de Droite (avec une idéologie conservatrice), meurtrier, misogyne, etc, j'ai dû mal à ressentir de l'empathie pour lui.
La construction d'univers m'a extrêmement dérangé puisqu'une grosse partie tourne autour de l'avortement. Il y a une grande confusion entre le sexe et genre (spoilers : un homme peut avoir un clitoris et les blagues basées sur le sexe d'une personne sont un biais transphobe). L'univers a été construit de telle sorte que biologiquement les femmes sont inférieurs sur tous les aspects aux hommes, particulièrement à propos de la magie. Une femme doit avorter pour acquérir de la magie que les hommes acquièrent à la naissance ?! Quel est le sous-texte envoyé à propos de l'avortement ? Aussi, le terme "contre-nature" est un argument de personnes queerphobes pour invisibiliser (et pire) les personnes qui ne rentrent pas dans la norme cis-hétéronormative. Ça me semble extrêmement malvenu d'utiliser ce terme dans une société justement cis-hétéronormative, tout comme il est malaisant de qualifier un fœtus d'abomination.
L'univers devait être dépourvu de racisme mais regorge de biais racistes. Plusieurs personnes l'ont déjà souligné et ça a tout d'un féminisme blanc qui ignore totalement le fait que les femmes blanches puissent avoir des biais racistes.
En somme, je ne sais pas si c'était les intentions premières de l'autrice mais plusieurs relectures sensibles par des personnes concernées auraient été nécessaires pour éviter des sous-textes blessants.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Je m’attendais à beaucoup, j’ai été servie. Dévoré en trois jours, ce livre se lit tout seul tant son histoire pleine de suspense et de révélations est addictive. Mais il n’y a pas que ça. Il y a la plume, riche et soignée comme une enluminure, sans être lourde, capable d’évoquer les pires horreurs comme les plus nobles sentiments. Il y a cet univers inspiré de Venise qui sent bon la Renaissance, les pourpoints, le brocart, les gondoles, les fresques dans les basiliques. Il y a ces personnages : la redoutable Priya, attachante dès la première page, parfois vulnérable mais toujours déterminée. L’affreux Georg, la douce Jaya, le sinueux Nério, la touchante Cybelle et le ténébreux Ezio dont on découvre avec plaisir ce qui se cache derrière ses écrans de fumée. Il y a cette romance tout en slow burn, qui prend son temps juste comme il faut pour être convaincante et séduisante. La fascinante alliance de la sorcière et du tyran. Et il y a bien sûr ce beau thème de la sororité, des femmes et de ceux qui n’ont pas de privilèges en colère contre l’oppression, du droit à contrôler sa propre vie. Bref, une excellente lecture qui m’a régalée jusqu’à la dernière page. Mon seul petit regret : ne pas en avoir appris plus sur la vie de Priya chez les Recluses, son quotidien d’imprimeuse, les rêves d’avenir qu’elle y avait avant qu’on lui arrache tout. J’ai plus qu’à croiser les doigts pour que l’autrice ait envie d’écrire un prequel.
Je viens de terminer et c'était absolument sensas. C'était le roman que j'avais besoin de lire. Un roman féministe mais pas anti-homme. Une fantasy simple à saisir. Une héroïne qui porte vraiment son rôle, et qui bien sûr est imparfaite. Une écriture libre. Poétique, politique mais tellement belle par sa précision.
Des complots comme on les aime. Des larmes. Des sacrifices mais aussi la force de l'importance des combats menés. Parmi toutes les fictions que j'ai lu, celle ci est de loin le plus bel hommage à la femme.
A l'amour aussi. Parce que la conclusion de ce livre reste la plus belle à mes yeux. Elle n'est ni supériorité. Ni perfection. Et nous rappelle que nulle guerre, qu'elle qu'en soit la conclusion, ne se réduit à une victoire ou une perte. Elle se résume aux changements. Et aux concessions.
Des personnages humains dans toute leur complexité personnelle. Ça a beau être une fantasy, je ne peux pas m'empêcher de penser que Priya a quelque part existé bien avant moi. ❤️
D’habitude, j’évite de faire des critiques négatives sur des livres sortis en autoédition ou dans de petite maison d’édition. Mon objectif n’est pas de ruiné les ventes de quelqu’un surtout lorsqu’on voit à quel point il est dur de se faire une place dans ce milieu. Je tiens donc à préciser que je ne suis pas ici pour déverser une soi-disant haine gratuitement mais parce qu’il me semble nécessaire de pointer certaines choses qui n’allaient pas dans ce roman ; je vais y aller point par point parce que j’ai vraiment beaucoup de choses à dire. Je pense que c’est important de prendre conscience de nos biais et d’apprendre de nos erreurs pour faire mieux la prochaine fois.
Tout d’abord, comme beaucoup de personnes, j’ai connu ce livre par les réseaux sociaux de l’autrice, elle nous l’a vraiment vendu comme une romantasy féministe qui ne ressemblerait pas à tout ce que l’on a pu déjà lire. Ce qui fait, que j’avais évidemment des attentes sur ce sujet et malheureusement ce livre n’y a pas répondu.
Le premier point que je souhaite aborder, sont les biais racistes de l’autrice. Son personnage principal, Priya, est racisée, elle évolue dans un monde patriarcal où les femmes sont condamnées à mourir lorsqu’elles donnent naissance à un garçon fils d’un mage. L’histoire prend place dans un monde inspiré de la renaissance italienne, mais l’autrice a expliqué avoir créée un monde sans racisme car en tant que personne blanche elle ne le vit pas et par extension ne maîtrise pas suffisamment ce sujet, soit c’est compréhensible. Malheureusement, nous, nous ne vivons pas dans un monde dépourvu de racisme, et l’autrice nous montre bien qu’elle a assimilé de nombreux biais racistes. Il y a de nombreuses choses disséminées un peu partout dans le récit qui auraient pu être évitées en demandant une relecture sensible (sensitive reader). L’autrice s’inspire de cultures existantes pour créer son monde, par exemple, Priya semble être inspirée de la culture indienne pourtant l’on ne retrouve aucun élément dans le récit qui permette d’identifier sa culture (que ce soit celle là ou une autre), l’autrice s’est contentée de construire un personnage blanc en la décrivant comme racisée. De plus, il y a de nombreuses inexactitudes à propos du sultanat (qui apparait dans la dernière partie du livre). Je ne suis pas concerné mais j’ai tout de même relevé des détails qui m’ont semblé incohérents et qui auraient pu être évités tout simplement en faisant des recherches sur google (à défaut d’engager des lecteur.ices sensibles) par exemple (je me base sur ce que j’ai trouvé étrange mais également sur les différents retours de personnes arabes/maghrébines que j’ai vu passer) les personnages du sultanat ont « une peau foncée » alors que les personnes Turcs ont généralement la peau clair (il est évident que des personnes Turcs ayant la peau foncée existent, le problème c’est qu’on sent que l’autrice considère qu’il y a un physique type de personnes arabe/maghrébines et renvoie à l’idée que ces pays sont un bloc interchangeable), il y a des descriptions de couleur de peau assez étrange (olivâtre, péjoratif rien que dans sa construction mais qui en plus ne correspond à rien de concret / « la peau foncée par le soleil et les origines »), il y a également des incohérences culturelles (le noir n’est pas la couleur du deuil, une djellaba n’est généralement pas une tenue pour les cérémonies…). Enfin, même si créer un monde sans racisme est quelque chose de complétement compréhensible, j’ai eu l’impression ici qu’il y avait un sous ton « color blind » ; l’objectif du livre est de dénoncer le patriarcat et l’oppression vécue sauf que les femmes ne sont pas toutes égales face à ces discriminations, et les femmes blanches peuvent également être racistes et oppresser les femmes racisées. Il n’y a aucune intersectionnalité dans ce livre et ça me semble vraiment dommage et réducteur, parce que le féminisme doit inclure de multiples vécus ce qui n’est pas le cas ici, et surtout, il faut que les femmes blanches prennent conscience de leurs responsabilités vis-à-vis du racisme, de ces biais et agissent.
Mon 2e point concerne le féminisme, le roman est assimilé aux tags « sororité » « féminisme » sur les sites d’avis et c’est comme ça que l’autrice en parle. J’ai été d’autant plus perplexe quand j’ai lu ce livre et surtout quand je l’ai refermé parce que je n’ai absolument pas retrouvé le message qu’il était censé faire passer. Le worldbuilding m’a semblé incohérent sur certains points, je m’attendais à découvrir un groupe de femmes soudées qui vivent en marge de la société et luttent pour leur libération. Je pensais que les « recluses » vivaient recluses, justement. Mais l’on apprend qu’en réalité elles participent à la vie de la société (elles s’occupent d’une imprimerie), qu’elles sont même soutenues par le gouverneur de leur province ? pourtant l’on passe une grosse partie du livre à nous expliquer qu’elles sont détestées, qu’elles seraient une sorte de symbole d’émancipation en dehors du patriarcat, qu’elles sont utilisées pour faire peur aux enfant et qu’elles seraient vues comme menaçante, je me répète mais l’on insiste vraiment dès le début sur le fait que la société les déteste, pourtant Priya semble choquée quand son père se met à critiquer les recluses, le mec a saccagé l’ordre il y a 25 ans et a détruit toutes vos machines ET vous a menacé, et tu avais besoin qu’il dise à quel point il vous déteste pour t’en rendre compte ? En réalité, Priya semble détester être une femme, elle passe son temps à rabaisser les femmes «je ne suis qu’une simple femme qui ne peut rien faire », elle est méprisante envers les autres femmes, celles qui vivent à la cour, qui sont selon elle « soumises », je veux bien que l’on parle de misogynie intériorisée, c’est même quelque de chose de super intéressant et important mais il faut l’exploiter, la mettre en lumière pour mieux la dénoncer par la suite. Ici, ce n’est pas le cas. En réalité les femmes sont constamment représentées comme des choses fragiles nécessitant un homme pour les protéger (les recluses sont protégées par les hommes, je croyais qu’ils les détestaient ?) leur impuissance ne vient pas de leur identité de femme mais bien de l’oppression patriarcale, c’est leur condition de femmes sous cette domination qui pose problème. Je trouve également très dommage qu’on ait aussi peu de relations entre femmes importantes et visibles. Dans les faits, les personnages masculins importants sont légion tandis que du côté des femmes on n’en compte même pas trois, je trouve que c’est vraiment dommage d’accorder autant d’importance aux relations qu’entretient Priya avec les hommes sans montrer des moments de sororité. D’ailleurs, l’autrice utilise ce mot à plusieurs reprises mais sans nous le montrer, l’on ne ressent absolument pas l’attachement de Priya pour ses « sœurs » tout simplement parce qu’elles sont à peine développées, l’on a leur prénom au début du roman mais ça s’arrête là, rien nous les rend attachantes, rien ne vient leur donner de la profondeur. Tout au long du récit Priya répète qu’elle se sacrifie pour ses « sœurs » sans qu’elles soient mieux développés, elles n’ont pas de réelles caractéristiques, pas de personnalité, ce sont simplement des noms jetés sur la page. Il y a une autre femme relativement importante dans l’histoire mais non seulement leur amitié semble sortie de nulle part mais en plus, elle ressemble plus à un faire-valoir pour Priya qu’à une véritable amie. Le dernier personnage féminin mentionné, venu du sultanat d’os, sert simplement à accélérer l’intrigue, aucun lien n’a eu le temps de se former entre elles. Il m’est également difficile d’envisager que Priya ait pu accéder à la cour, je veux bien qu’il y ait peu de femmes puisqu’elles meurent toutes en donnant naissance, et surement encore moins qui viennent d’une lignée de mages puissants mais Priya n’est pas la seule poule pondeuse prometteuse de ce monde ? je ne comprends pas comment une femme qui est censée représenter ce que les hommes, et surtout les mages, répugnent a pu rentrer dans la cour. Ce n’est pas son choix, on lui impose, certes, mais à mes yeux, Priya n’avait pas suffisamment d’importance pour qu’on envoie des soldats la chercher dans son ordre et qu’elle soit utilisée de la sorte. Enfin, il y a tout un discours (blagues ?) sur l’hymen qui est censé être égal à virginité. En 2023 il serait temps d’arrêter de partager ce genre de désinformation, il y avait plein de façon de parler de la virginité de Priya.
3e point : cis/hétéronormativité de l’univers, le worldbuilding repose sur la séparation homme/femme et rien n’est fait pour la nuancer. La magie différencie les deux sexes, les femmes ne peuvent pas avoir de magie tandis que les hommes l’ont ce qui semble justifier leur domination, cette distinction porte un sous-ton transphobe et essentialiste. J’ai également été gêné par l’utilisation incessante du terme « contre-nature, abomination, monstre… » l’idée que les personnes qui commettent des crimes (en l’occurrence misogyne) seraient des monstres, les déshumanise et fait d’eux des personnes rares que l’on ne retrouve pas et qui seraient facilement identifiable. C’est faux, puisque c’est un système dans lequel on vit et que l’on assimile tous.tes. C’est leur retirer le poids de leurs responsabilités. C’est également sous-entendre que les hommes sont mauvais par nature, que c’est inévitable alors que le problème n’est pas la masculinité mais le système patriarcal qui fait de cette masculinité un danger pour les femmes et qui met les hommes en position de force. Je ne vais pas disserter sur le fait que c’est également un terme insultant envers la communauté LGBTIA+ puisque c’est évident. En parlant de personnes LGBITA+, je trouve dommage (et c’est un message général que l’on retrouve dans une grosse partie de roman de ce genre, pas une critique propre à ce livre) de présenter un monde dont le fondement repose sur le patriarcat et la dichotomie homme/femme, pour ne pas une seule fois parler de lesbianisme. Dans un monde patriarcal, l’exclusion des hommes des relations (en l’occurrence amoureuses) c’est un acte politique mais également logique. Parce que la relation entre Priya et Ezio me parait hautement improbable compte tenue de tout ce qu’il s’est passé entre eux. Je devance les personnes qui vont me parler de contexte historique, premièrement, l’autrice n’écrit pas une fiction historique, le réalisme n’est pas son objectif premier, l’autrice maîtrise son monde, elle CHOISIT : elle a décidé de ne pas mettre de racisme (et tant mieux), et surtout, les personnes LGBTIA+ ont toujours existé même si elles ont du vivre cachées.
Ce 4e point concerne les personnages masculins, je l’ai dit et répété, l’on est dans un monde dominé par les hommes, vous pouvez me remercier pour ce rappel. bien qu’au départ l’on ait l’idée de société patriarcale, au fil du récit cette idée semble s’étioler. Pendant tout le livre on cherche à rendre le love interest attachant, parce qu’il est moins pire que les autres (entendre, qu’il n’a pas envie que sa femme meure, quel prince charmant !). Mais en même temps, ce mec est présenté comme un dictateur : il fait un coup d’état, massacre des gens innocents, utilise sa maîtresse pour arriver à ses fins et il n’exprime aucun regret. On veut nous le montrer comme une personne sensible qui recherche l’égalité entre les hommes et les femmes mais c’est tout le contraire. Il est assoiffé par le pouvoir, à la fin, il dit à Priya qu’il fera couler autant de sang qu’il le faut pour elle…on est dans une chronique wattpad avec le beau brun ténébreux, vilain garçon, bad boy, qui frappe dans les murs lorsqu’il est en colère ? il y a un sous-texte not all men (pas si caché) quasiment omniprésent tout au long du livre et qui est accentué par le dénouement….
Justement, on y vient à ce dénouement puisque c’est mon 5e point. J’ai trouvé le dénouement lunaire et absolument pas satisfaisant pour un livre se revendiquant féministe. La fin, c’est-à-dire les 10% restant, met enfin en scène un début de romance. Soudainement, Ezio semble se préoccuper de Priya alors qu’elle est censée représenter tout ce qu’il déteste (et inversement). Leur passion amoureuse prend le pas sur l’intrigue, l’on enchaîne les péripéties pour qu’elles soient coupées par les deux poules qui se font la Cour. Au moment critique du récit, alors qu’ils sont à l’aube d’une guerre, ils couchent ensemble à la place de préparer un plan. Ils sont bien plus préoccupés par leur partie de jambe en l’air que par le destin de leur nation apparemment. Priya le dit elle-même « j’oublie tout [énumérations de tous les évènements précédents] » c’est justement bien ça le problème. Quand enfin ils se décident à faire un plan, il est d’une simplicité enfantine, l’on se demande comment ils ont pu mettre autant de temps à le trouver (c’est peut-être pour ça qu’on a du supporter une scène de sexe) (leur scène de sexe est à la hauteur de leur relation ceci dit, le mec continue de dominer la meuf, et les rapports de force dans ce système patriarcal sont tjrs bien présents). Le message sur l’avortement me paraît au mieux bancal, au pire violent. L’avortement est un droit fondamental et est très important, c’est une évidence, mais le fait que pour s’émanciper et surtout, ne pas mourir, les femmes soient obligées d’avorter me semble lunaire. L’avortement est un choix, ici il semble imposé. Et surtout, subitement, le patriarcat n'est plus un problème, non puisque les femmes peuvent (doivent) avorter et que ce sont « les mensonges » le véritable problème. Finalement Priya devient puissante grâce à sa super découverte, et elle massacre la quasi-totalité de la capitale. Je croyais qu’elle voulait sauver les femmes ? mais surtout, lorsqu’elle éprouve de la culpabilité son mec lui répond « osef je suis pire », pardon ? c’est donc ça la solution ? que les femmes deviennent aussi puissantes que les hommes pour oppresser les autres femmes également. Les rapports de force continuent, sont limites encouragés et au final, on n’assiste pas à la libération, l’émancipation des femmes du système patriarcal mais à la libération de Priya qui obtient le même pouvoir que les hommes et qui ne semble pas décidée à démanteler ce système. Elle dit bien que tout le monde est terrifié par elle, son mec dit qu’il gouverne par la terreur (Robespierre vibes, dommage que l’invention de la guillotine sois aussi tardive…). Finalement il lui impose un hériter mâle (elle aura rempli son rôle) et elle accepte en même temps qu’elle lui dit ne pas en vouloir ? simplement parce que son mec lui dit « il faut perpétuer notre héritage ».
Je termine sur quelque chose de positif, mon 6e et dernier point : le style d’écriture est agréable, je l’apprécié c’est indéniable. J’ai lu rapidement ce livre parce que l’écriture est bonne
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✨ Une lecture puissante : tu termines ce one shot et tu te dis juste "Ouaaah, mais quelle claque!"
Qu'est ce que j'ai aimé ? c'est simple vraiment tout. Tout y était, un univers patriarcal où règne magie et complots politiques. L'homme est en pleine puissance, la femme pour assouvir ses besoins ou perdurer leur lignée. Mais à quel prix ? Créer la vie pour perdre la sienne et mourir en Sainte. Voilà le chemin tracé pour Priya.
🍂 Priya est une femme forte qui défend la condition féminine dans ce monde. Un personnage d'une loyauté sincère, qui assume ses idées et les conséquences de ses actes.
Un zoom sur la plume d'Olivia .J'en suis clairement tombée amoureuse. Le vocabulaire est riche et soutenu, il conditionne le lecteur pour entrer dans cette royauté italienne. La répartie entre les personnages est sanglante et poignante. Rien n'est laissé au hasard. Tenez vous prêts à découvrir un véritable ennemis to lovers comme il se doit.
✨ Un roman profond où le féminin est mise en avant : la femme bien que reléguée à une place inférieure demeure forte et puissante. Le message entre les lignes est d'une justesse folle, réaliste et essentiel.
Enfin une romantasy adulte avec de vrais personnages moraly grey et une intrigue politique de qualité !! J’ai tout aimé! Les première chapitres sont très immersifs et m’ont sortis de ma zone de confort: et j’adore ça!! La plume est excellente et permet de d’immergée pleinement. Les chapitres suivants nous amènent des questions…on veut en savoir plus! J’étais intriguée comme rarement ! La 2eme partie tout s enchaîne.:.des révélations dés trahisons dès retournements de situation….une lecture épique ! Et on appréciera aussi la qualité du ennemies to lovers !! La psychologie des personnages est juste soignée aux petits oignons et c est tout ce que j’aime! Bref une de mes meilleures lectures de l’année pour le moment !!
C'est une des sorties que j'attendais le plus cette année. J'ai dévoré et savouré cette romantasy addictive, inspirée de la renaissance italienne. Je retardais la fin pour ne pas la terminer.
Ce roman m'a prise aux tripes tant je vivais chaque moment et émotions avec Priya. J'ai été emportée par sa force de caractère et sa fidélité envers ses sœurs. L'injustice que subissent les femmes est extrêmement bien développée, tout comme la psychologie des personnages. Elle nous rappelle parfois ce que nous vivons aujourd'hui ou ce que les femmes ont subi dans le passé. J'ai ressenti la même haine et colère que Priya.
Je ne me suis pas ennuyée un instant et impossible de prévoir ce qui va arriver. Le roman avance à un bon rythme et tout comme Priya, nous découvrons au fur et à mesure des éléments importants du passé des mages alors qu'elle doit trouver comment survivre. Quant à Ezio, il m'a surpris à bien des égards et il est plus complexe qu'on ne le croit. Lui aussi est prêt à de grands sacrifices pour atteindre son objectif. Cybelle m'a aussi beaucoup touché, elle a su me surprendre. Les descriptions des lieux et de l'ambiance sont très immersives.
Dans les derniers chapitres, tout s'enchaîne entre trahisons, manipulations, mensonges, complots et révolution. J'ai retenu mon souffle… Le tout mené par la magnifique plume d'Olivia.
Un gros coup de cœur.
Je ne peux que te conseiller cette romance engagée si tu aimes la fantasy, le féminisme (si c'est pas un sujet qui t'intéresse, tu n'en seras pas du tout gêné), la magie et les ennemies-to-lovers comme on les kiffe. Qu'attends-tu pour foncer l'acheter ? C'est vraiment une de mes meilleures lectures de cette année !
Une romance fantasy slow-burn avec une touche d'historique qui envoie du lourd !
Une plume maîtrisée, fluide et lyrique qui sert une intrigue politique et féministe au cœur d'un système de magie extrêmement bien pensé.
L'autrice nous plonge dans son récit de manière addictive tout en cassant les codes de la "romantasy". Elle a su se réapproprier le genre et en faire un récit unique qui incite à la réflexion sur la place des femmes.
Je veux davantage de roman qui prône la sororité ! Surtout en fantasy !
Je n’ai pas les mots pour décrire à quel point j’ai aimé ce livre. Le féminisme mêlé à la magie, un chef d’œuvre. Olivia Gometz, tu as écris une œuvre d’art.
En démarrant le roman, j’ai rapidement su qu’il ne serait pas comme les Romantasy que j’ai l’habitude de lire.
Grosse addict aux romances, je dirai même que mon cerveau a tendance à se focus principalement sur les liens entre les personnages et pas du tout sur l’intrigue ou l’univers. (Je vous jure? J’essaye pourtant.) J’ai commencé ce roman en sachant déjà que ça serait différent.
J’ai lu le premier tome des Carmidor de l’autrice que j’avais beaucoup aimé même si je l’avais trouvé complexe et plus éloigné de mes lectures habituelles. Là, une Romantasy : je n’ai pas beaucoup réfléchi et je l’ai acheté dès sa sortie !
Pourquoi ce roman est différent des autres Romantasy ?
- un oneshot. C’est con, mais on en a pas énormément en Romantasy, et parcourir les pages en se disant que toutes nos questions auront une réponse à la fin… Franchement c’est une sensation cool !
- La plume. Je ne saurai pas expliquer, mais Olivia a une plume spéciale. Mature ? En fait tu commences le livre et tu comprends rapidement que ça va être rapidement assez profond en réflexion. Et pourtant je n’ai pas l’impression de lourdeur ou de complexité comme de nombreux romans de fantasy adulte. Bref: le juste milieu
- La romance. Je ne vais pas mentir. Arrivée au 3/4 du roman je me suis arrêtée et je me suis dit « euh attends. Je passe un moment génial certes. Mais c’est pas vendu comme de la Romantasy de base? ». Je n’ai pas retrouvé la tension qui me provoque souvent des papillons dans le ventre et qui me fait tant aimer la romance. Mais j’ai quand même eu le plaisir d’en trouver : on reste sur du très slow burn. Je dirai que c’est peut-être la critique que je trouverai : j’aurai aimé que la romance se dévoile plus tôt et davantage.
- Le féminisme. Clairement le roman respire le féminisme, Priya est une héroïne incroyable. Les causes défendues dans le roman sont tellement importantes, bien représentées et parlante dans notre société (alors que rappelons le : nous sommes dans un monde de fantasy)
Bref, clairement un excellent roman. Je ne le recommanderai pas forcément en mode « vous allez CREVER pour cette romance » mais plutôt « Vous allez ADORER ce roman de fantasy féministe »
4,5⭐️ J’ai passé un très bon moment sans prise de tête et c’est exactement ce que j’attendais !
Il est difficile de donner un genre à ce livre mais je dirai que c’est une fiction historique avec de la magie ! Il y a de la romance mais à petite dose donc ce n’est pas une romantasy comme on peut avoir l’habitude d’en lire je préfère prévenir ! On est sur une ambiance que j’adore à savoir le moyen âge et plus particulièrement en plein pendant la Renaissance ! Maintenant place à mon avis !
Les personnages sont intéressants imparfaits et agréables à suivre. J’ai adoré suivre Priya et ses punchlines m’ont régalée ! Concernant le personnage masculin j’ai adoré son évolution et le fait que cela soit assumé. Le gars n’est pas parfait et on peut ne pas avoir envie de lui dans sa vie mais justement ça change un peu et ça m’a fait penser aux personnages des séries que l’on adore parfois et qui sont clairement pas tout lisse 👀
L’intrigue quant à elle était très bien dosée et elle m’a tenue en haleine. J’avais hâte que les révélations arrivent même si j’avais quelques théories, j’ai apprécié les voir se réaliser.
La plume de l’autrice bourrée de sarcasme me plaît toujours autant. J’ai lu son autre roman et on retrouve clairement sa patte. L’univers est ici pas énormément développé mais je pense que c’est voulu quand on souhaite axer sur la romance on fait des choix. Après en grande fan d’univers travaillé j’avais envie d’en savoir plus.
Pourquoi ne pas avoir mis 5⭐️ alors ? Tout simplement car j’aurais aimé que le livre soit plus long ou en plusieurs tomes et j’ai trouvé que la romance arrivait très tard je m’impatientais ! Cependant cela ne m’a pas empêchée de passer un agréable moment de lecture !
2⭐️ • Globalement plutôt déçue 🙈 Pour info, il n’y a pas spécialement de romance (en soi, ça ne me gêne pas, mais je comprends pas l’appellation romantasy du coup 🤔🤔). • Globalement, on a un mariage forcé, ça oui, et tout le monde le subit (Enzo, Priya, et moi qui lit le bouquin). Mais j’ai pas bien compris à quel moment on décidait qu’on était amoureux 🤷🏼♀️ Mais allez ça encore, pourquoi pas • Par contre on m’avait vendu un roman féministe et c’est là que le bat blesse surtout —> le seul perso féminin un temps soit peu développé c’est Priya. Dont j’ai pas été bluffée par le féminisme déjà 🤔 Quid des autres persos féminins ? Cherchez pas, si vous en croisez une, elle mourra la page d’après 🤦🏼♀️ On repassera pour le livre féministe. • On m’avait vendu un MMC gris ? Heu… pardon, mais c’est juste un tyran lambda. • Sinon (et ça je pense que c’est plus personnel, ça aura ptet pas autant d’impact sur n’importe qui) : l’histoire ne m’a absolument pas touché du tout, j’étais clairement distante face à tout ce qui passait et ce, dès le début où l’héroïne converse tranquillement avec son « père » alors même que c’est le violeur de sa mère 🫠 • J’ai pas spécialement ressenti de stress à ma lecture (Déso les Recluses mais votre sort m’importait peu, bien que Priya vous évoque toutes les 2 secondes 🤣), ni d’émotion majeure (alors même que ça meurt à tour de bras dans cet univers) • Bref, plutôt un large BOF pour ma part • PS : (ok c’est clairement anecdotique) un peu gros le coup de la hache providentielle qui traîne au bon endroit quand même oh 🤣🤣
Le résumé m'ayant énormément intrigué, j'ai décidé de faire un énorme doigt à ma PAL pour me lancer dans ce one-shot. Et je ne regrette pas ce choix car j'ai passé dans l'ensemble un bon moment de lecture.
Mon résumé : Les Noces d'Ombre et de Fumée est une fantasy captivante, avec une plume qui nous plonge dans une époque rappelant la Renaissance italienne. Sous la République de Fumée, certains hommes détiennent le pouvoir de la magie, tandis que les femmes subissent une oppression constante, car la magie leur est fatale. L'histoire suit Priya, une Recluse, contrainte de sceller un pacte avec son père en épousant le prince Ezio pour sauver ses sœurs d'un destin tragique. Mais au sein du Palais, rien ne se déroule comme elle l'avait imaginé. Dans un monde où les secrets et les trahisons abondent, Priya est déterminée à renverser ses ennemis du pouvoir, tout en prenant des risques mortels pour protéger celles qu'elle aime...
Quant à la classification, à mon avis, ce roman appartient davantage au genre de la fantasy avec une romance en arrière-plan, car j'ai trouvé que les intrigues politiques étaient davantage mises en avant. Les éléments romantiques se manifestent dès le début de l'histoire, mais cèdent la place aux intrigues politiques au milieu du récit, pour revenir ensuite vers la romance.
— l'histoire : L'ambiance Renaissance Italienne avec une touche de magie m'a complètement captivé. Les décors sont très bien présentés, on est très vite plongé dedans. J'ai réellement apprécié l'évolution qu'a pris l'histoire, et je me suis rapidement laissée emporter par ma lecture. Les intrigues politiques se sont avérées captivantes, avec des complots et des trahisons qui ont ajouté une dimension encore plus addictive à l'histoire. J'ai beaucoup apprécié les sujets abordés dans ce roman puisqu'encore aujourd'hui nous vivons dans une époque où les droits fondamentaux des femmes sont bafoués. Notamment l'avortement, qui est un droit important encore controversé aujourd'hui, et la dénonciation de la société patriarcale dans Les Noces d'Ombre et de Fumée était pour moi très bien réalisée puisque cette dénonciation fait finalement sens à notre époque actuelle. Une chose m'a un peu surprise : que Priya
— l'univers : L'histoire se déroule dans un univers misogyne et patriarcal intentionnellement créé, où Priya, notre héroïne, cherche à sauver ses "sœurs", les femmes qui l'ont élevée et qu'elle considère comme sa famille. La société oppressive est habilement critiquée tout au long de l'intrigue. Ce qui a particulièrement retenu mon attention, c'est l'approche novatrice de la magie, où les pouvoirs sont déterminés par l'ascendance et les liens familiaux. La magie est innovante et l'époque est bien rendue.
— la plume : Une plume immersive et terriblement addictive. Je me suis retrouvée transportée dans les décors et l'univers grâce au vocabulaire riche utilisé par l'autrice qui colle parfaitement à l'époque. Le récit est fluide et dynamique ce qui m'a permis d'enchaîner les pages et de terminer cette lecture en un week-end.
— les personnages : J'ai beaucoup aimé Priya et sa volonté de prendre en main son destin malgré la société patriarcale de son époque. J'ai apprécié la dualité de ses convictions, oscillant entre le bien et le mal. J'aurais préféré que plus de femmes soient mises en avant dans le roman pour accentuer ce sentiment de "Girl Power".
En ce qui concerne le love-interest, j'ai été charmé par le sarcasme et le caractère d'Ezio. Son côté sombre et méchant m'a beaucoup plu. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que les personnages ne sont ni tout à fait bons ni tout à fait mauvais, ce qui a ajouté une nuance intéressante à l'histoire.
La rencontre des protagonistes est marquée par des réparties vives et de l'animosité. La romance, slow burn, prend de l'ampleur vers la fin, mais j'aurais aimé plus d'interactions pour mieux apprécier son évolution.
En bref, un one-shot de fantasy addictif avec des complots politiques, et des personnages morally grey que j'ai aimé suivre. 🖤
🔥 à lire si tu aimes 🔥 - fantasy politique - enemies to lovers - mariage arrangé - féminisme - sororité - magie - morally grey characters - récit à la 1ère personne - époque Renaissance italienne
Un fanfic de Assassin Creed II et je le dis comme un haut compliment.
Non sérieusement j'ai adoré ce livre, une de mes meilleures lectures de l'année.
J'ai été happée par l'histoire et j'ai fini le livre en une semaine alors que croyez-moi je me remets doucement à la lecture et mon cerveau bousillé par les réseaux sociaux a la capacité de concentration d'une huître.
J'ai vraiment beaucoup aimé l'univers, le système de magie, tout est très bien amené pas d'info dumping c'est fluide. On est convaincu. Je tire mon chapeau car c'est la première fois que je lis un one shot en fantasy et je ne pensais pas que tout pouvait être installé si bien en un seul tome, mais si.
L' intrigue, avec de nombreux plot twist, est très divertissante j'étais investie et les hypothèses bouillonnaient dans ma tête entre chaque moment de lecture.
Les dialogues on en parle ! Je crois que c'est une de ces choses qui rend ce livre unique. Ils sont naturels et réalistes. La répartie des personnages m'a estomaqué, j'ai adoré.
Voilà vraiment, je suis conquise.
Par contre là je vais partir en débat de fond mais quand je vois les critiques négatives sur Good Reads ça me donne à réfléchir. J'ai l'impression que tout doit rentrer dans un moule de "non problématicité" si j'ose dire. Je dirais donc si vous êtes tenté par ce livre foncez et laissez vous le droit de l'apprécier. Tout n'a pas besoin d'être lisse et parfait sur tous les points pour être appréciable et formidable. Honnêtement j'ai relevé des faiblesses comme dans tout mais cela ne m'a pas empêché d'adorer ma lecture.
Ce qui m’a le plus touchée dans ce livre, c’est la sororité. La sororité de Priya envers ses sœurs, mais aussi envers les autres femmes de mages et… envers les autres femmes tout court. C’est magnifique de voir qu’ensemble, nous pouvons changer les choses. Mais chaque combat, aussi louable soit-il, a un prix… Et cela, je vous laisse le découvrir 👀 Nous avons ici un slow-burn treeeeeees slow entre Ezio & Priya, donc attachez bien votre ceinture. La dynamique entre les personnages, accompagnée d’une répartie exquise et d’une plume cisaillée d’or… Ça donne un roman qu’on dévore avec des yeux plein d’étoiles. Foncez, les gaaaaars 🌟
Alexa, joue Dead Men Don't Rape de Delilah Bon. C'est la musique que j'avais en tête durant tout le livre (avec bien sûr Labour de Paris Paloma).
Un livre brillant qui me donne envie de hurler de rage à m'en exploser la gorge ainsi que l'envie de me m'agenouiller devant toutes les femmes du monde. Vraiment on est des queens on aura beau vouloir nous museler et vouloir reprendre nos droits les plus fondamentaux, nous nous battrons jusqu'à notre dernier souffle. Vraiment, j'attends que le bon moment pour préparer ma guillotine et aller couper des zgeg.
Merci Olivia pour ce roman! C’est très agréable de lire un ouvrage fantasy traitant de féminisme et de sororité. L’histoire est captivante, les rebondissements sont inattendus et le slow burn parfaitement maîtrisé. Pour toutes celles et ceux qui aiment la fantasy, le complot avec un brin de romance, ce livre est pour vous !
Un véritable page turner porté par la plume délicieusement riche et maîtrisée d'Olivia. Le rythme va crescendo jusqu'à un final d'une intensité folle, les intrigues politiques sont passionnantes. C'est un livre qui prend aux tripes, une ode à la puissance des femmes et à la sororité. Impossible à lâcher !!
Un roman qui se dévore, impossible de le lâcher ! Priya est une protagoniste incroyable, et les messages portes par ce roman sont puissants, forts et bouleversants. La plume est incroyable également, vous pouvez foncer les yeux fermés ! Une super lecture 😍
Je m'avoue un peu déçue pour être honnête. Je n'ai pas détesté mais certains points m'ont fait tiquer.
Déjà, ce n'est pas une romantasy pour moi, mais ça, encore, ça passe. Le côté féministe n'est pas assez développé. On a un seul personnage féminin vraiment développé donc c'est un peu juste. Le personnage principal masculin est assez peu sympathique à mon goût et je trouve la progression "enemies to lovers" (si on veut) trop rapide, ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
C'est un one shot mais j'aurais presque préféré au moins un autre tome pour mieux développer certains pans de l'histoire.
En revanche, ça se lit très vite et malgré quelques maladresses dans la plume, ce n'était pas désagréable à lire.
Juste : waouh 🤩 Gros coup de cœur ❤️🔥 Un roman sur l'empowerment des femmes. Des thèmes puissants, une ambiance immersive, du féminisme et de la sororité comme il est rare d'en lire. Une héroïne mentally grey qu'on comprend pourtant si bien. Priya, une reine ! Et Ezio, il a su me conquérir. On a toutes besoin de Ezio(s) dans nos vies, ces hommes qui se battent à nos côtés ! Une fin épique qui m'a prise aux tripes et que je n'aurais pas voulu différente, un petit tacle aux chasseurs de sorcières, très satisfaisant 😏
⭐️ / 5 : trop déçue… Tres loin d’être une romantansy (0 romance), j’ai eu énormément de mal de finir ce livre. Dommage parce que l’univers italien des années 1400 a l’air passionnant et ça aurait pu être un coup de cœur pour moi. Je voulais donner sa chance à cette autrice auto-éditée mais le plot n’a ni queue ni tête… Une héroïne de couleur qui ne subit pas de racisme wtf ?? J’ai eu l’impression de lire l’histoire d’une femme blanche. Des scènes “érotiques” très cringes, des mots incompréhensibles, une histoire qui tourne en rond et ne va nul part… bref je ne recommande absolument pas - livre lu en français.
Quelle plume ! J’ai adoré le style de l’auteur. Par contre je rejoins effectivement les autres commentaires, ce n’est pas une Romantasy, mais un livre de fantasy avec un soupçon de romance (et vraiment tard dans le récit). Ça ne m’a pas dérangée pour autant car l’histoire est intrigante et bien construite.
On y suit une jeune femme du nom de Priya qui a passé sa vie recluse avec d’autres femmes, loin du joug masculin, et qui se retrouve du jour au lendemain embarquée par ceux qu’elle haït le plus… Les femmes dans ce monde ne jouissent d’aucun droit et ne sont bonnes qu’à concevoir (conception qui, d’ailleurs, les tue!).
Bref, si vous recherchez un bon livre français de fantasy (assez léger, il y a juste un système de magie) et féministe, c’est le bon !
J’ai passé un très bon moment de lecture, j’aime beaucoup comment Olivia a intégré la lutte pour les droits des femmes dans sa fantasy. Attention, ce n’est pas une romantasy, la romance étant très très peu présente. Le rythme est très lent, mais à la fin, il y a BEAUCOUP de choses qui arrivent, et elles s’enchaînent trop vite à mon sens, ça manque un peu de développement et de profondeur. Du coup, j’ai trouvé que le changement d’attitude d’Enzio à la fin était trop soudain, et manquait un peu de crédibilité. Mais sinon, j’ai vraiment aimé