Hélène Gateau livre ici un témoignage vif et touchant sur sa relation avec Colonel, un adorable border terrier. Elle explore avec finesse ses liens d'attachement à son chien, son non-désir d'enfant, les questions de son entourage, la frontière poreuse qui sépare parfois le monde des animaux de celui des humains... Ainsi, tout en s'appuyant sur des études sociologiques ou scientifiques, elle apporte un éclairage inédit sur la place que peut prendre un animal dans une vie. Sous sa plume se dessine - non sans un poil de provocation ! - toute une réflexion sur un mode de vie à la croisée de deux tendances de société : le no kid et le petparenting. Mais est-ce que tout cela ne parle finalement pas que d'amour ?
Hélène Gateau est vétérinaire, chroniqueuse animalière à la radio et présentatrice d'émissions télévisées (comme Hélène et les animaux) et de documentaires. Elle est autrice de plusieurs ouvrages sur le comportement des chiens et des chats.
Hélène Gateau est vétérinaire, chroniqueuse animalière de Midi en France sur France 3, ainsi qu'animatrice de la série documentaire Hélène et les animaux sur France 5 et sur Ushuaia TV. Depuis la rentrée, elle assure une chronique animalière tous les week-ends sur RTL dans l'émission Vincent de 5 à 7.
Etant une catmom de 2 poilus, je ne pouvais que me reconnaitre dans la description qu'elle fait de cette relation si privilégiée, quasi maternelle, qu'on peut avoir avec un animal de compagnie.
Mais étant enceinte de mon premier enfant, je n'ai pas adhéré totalement à l'opposition qu'elle fait constamment entre les deux choix de vie. Elle répète trop souvent qu'avec un enfant elle ne ferait pas ci ni ça, qu'elle ne pourrait pas avoir tel avantage, qu'elle aurait telle contrainte, alors qu'elle ne les a pas avec son chien. Oui c'est sûr, un enfant c'est un engagement, et oui, les animaux représentent moins de contraintes. Mais elle omet de lister (je pense volontairement) les choses positives qu'il y a dans le fait d'avoir un enfant, et c'est là où j'ai arrêté de m'identifier. Il y a des choses que je vivrai un jour avec ma fille et que je ne vivrai jamais avec mes chats. Des échanges qui seront uniques avec mon enfant, et que je ne pourrais pas avoir avec mes poilus. Je pense donc que chaque relation a ses qualités uniques, et on a pas besoin de les mettre en compétition.
Les deux relations apportent des choses magnifiques et une part de contraintes. A chacune de décider quel(s) chemin(s) elle veut emprunter dans sa vie, et chaque choix est valable (d'ailleurs, certains choisissent ni l'un ni l'autre pour s'éviter un maximum de contraintes, et c'est tout autant valide).
Si j'avais un petit reproche à faire à ce livre, c'est le fait d'être quasi-exclusivement concentré sur les chiens (forcément, biais de catmom!). Je pense qu'il aurait été intéressant de parler un peu plus amplement de la relation possible avec les autres animaux domestiques qui nous entourent.
Le passage qui m'a marqué est celui où elle imagine la mort future de son chien. Etant très angoissée à l'idée de perdre mes compagnons à quatre pattes, j'ai forcément été très émue par ce chapitre du livre.
Plus de ces prises de parole sur des modes relationnels diversifiés (dont la non parenralité) svp! Un livre que j'ai pu apprécier avec la petite patte de Paul posée sur ma cuisse...
Une ode à l’amour que nous pouvons éprouver pour nos animaux de compagnie et une véritable révélation pour les femmes d’aujourd’hui qui se pose la question fatidique : « suis-je faite pour être mère ? »
Parce que malgré tous les on-dit, il est peut-être plus évident de s’attacher à un chien qu’à n’importe quelle être humain. L’écris d’Hélène gâteau est fort de sens.
Sympa à lire mais on apprend pas grand chose. Une liste d’arguments sur pourquoi l’auteur a choisi de prendre un chien plutôt que d’avoir un enfant. Tout est dans le titre.
Ne parle pas assez de chien et de la beauté de la relation, est surtout centré sur critiquer les personnes qui ont choisi d’avoir des enfants. Présomptueux, discours pseudo-féministe mais le vrai féminisme c’est de laisser tout le monde faire ses choix. Et une critique gratuite et sans argument de l’éducation positive qui sort de nul part. Je n’ai vraiment pas aimé