À bord d'un vaisseau turc, un coffre. Dans le coffre, un écrin, dans l'écrin, une bouteille, dans la bouteille, une carte, et sur cette carte... l'emplacement du fabuleux trésor des îles Tangerines !...
Il n'en faut pas plus à deux fiers gentilshommes, fins bretteurs et rimailleurs, pour se jeter dans une aventure qui, de geôles en galères, les mènera jusqu'aux confins du monde.
Alain Ayroles is the author of De Cape et de Crocs (published in German as Mit Mantel und Degen, in Italian as La Piuma e l'Artiglio and in Dutch as Sabels en Galjoenen) and Garulfo (published in German as Vom Teich ins Schloss), as well as other comics.
Ca n'est pas parce que c'est la cinquième (sixième, dixième ?) fois que je lis cette oeuvre magistrale que je ne suis pas stupéfait devant le talent, la maitrise des auteurs qui réussissent à rendre cohérente et réaliste une histoire qui est, avant tout, une authentique farce. Franchement, de mon point de vue, c'est l'une des meilleurs BD de l'histoire.
A pretty promising looking series though Idt I’ll buy the rest of the tomes, these stories just aren’t my thing but it’s a fun read! The dialogue is soooo Molière-esque which I found funny at times , I’m happy that the few times I’ve read Molière really prepared me for this kind of speech LOL. Nice fun story, if I find it in a library I’ll be sure to continue reading it.
The dramatics of theatre feels quite perfectly translated into comic book form, the speech the paneling, the pacing is identical and just really well done!
Une superbe BD ! Un premier tome époustouflant par ses partis pris, ses références à La Fontaine et à Molière, et des dessins magnifiques. Je lirai la suite sans hésiter et suivrai le périple des personnages avec intérêt !
Des références à Molière ("mais qu'allaient-ils donc faire dans cette galère?" "C'est pas une galère, c'est une chébèque!", l'avare, le valet faquin...), à La Fontaine (les personnages animaux), à l'esprit XVIIe siècle comme s'il en pleuvait, des dialogues finement ciselés, un dessin agréable et parfois intriguant (pourquoi certains personnages sont des animaux et pas d'autres? quel réalisme fantastique captivant!), cette BD est une merveille d'autant que l'intrigue part à toute vitesse et multiplie les pistes. Un régal.
Ayrolles est un scénariste fabuleux qui a su allier l'esprit XVIIe avec celui de l'aventure. On est entre Molière et Pirates des Caraïbes, et cette série est probablement l'une des séries mainstream les plus intelligentes actuellement. Mon passage préféré: lorsque les méchants verbalisent leurs attaques: "mon oeil, je suis éborgné!" Gag récurrent qui va se déployer totalement dans les tomes 2 et 3. La suite connaît des hauts et des bas mais cette série est formidable!
Relecture à l'occasion du confinement. Toujours aussi bien et décidément un classique dont je compte bien relire tous les tomes dans les jours qui viennent.
Quelle aventure ! La plume douée d’Ayroles, combinée aux magnifiques dessins de Masbou, fait de ce premier tome d’une série de douze un vrai petit chef-d’œuvre ! Les références aux grands classiques de la littérature française rendent la lecture encore plus délectable pour un littéraire. Par exemple, l’histoire débute sur une mise en abyme de la pièce Les Fourberies de Scapin (Molière), rien de moins. C’est certain que je m’amuserai à lire le reste de la série…
Super sympa !! En ayant Lu d'abord les aventures de Don pablos dans les indes fourbes, avec lesquelles j'ai été totalement conquise, on reconnaît bien le style dans ce Tome ! Les personnages sont attachants et l'histoire est mignonne. Ça fait du bien de revenir à des textes comme ça, qui rime et se joue de la langue française. Et ces dessins colorées, nous emportent dans l'aventure.
"ce sentiment d'urgence épicurienne qui sous-tend l’œuvre d'Omar Khayyam ne peut provenir, selon moi, que d'une conscience aigüe de l'éphémère absurdité de notre séjour terrestre..."
L'aventure a l'air entrainante et les personnages sont sympathiques, mais je ne suis pas parfaitement appréciatrice des dessins, et je remarque malheureusement quelques caricatures racistes et un certain attrait pour les grosses poitrines féminines. Ceci dit, la bande dessinée a quelques années et il s'agit plus d'exagération comique que de moquerie, car j'ai l'impression que les personnages féminins sont dépeints d'une manière positive.
Attention, gros coup de cœur. Dès les premières planches, j'ai été emportée dans cette virée nocturne en pleine Venise du XVIIe siècle, ses ruelles sombres, la lune jouant sur la surface des canaux, l'odeur de mer, d'algue et de sel, les coupes-jarrets qui se dissimulent dans l'ombre, les baladins sur leurs tréteaux et l'ambiance enfumée des tavernes. Le graphisme aux lignes nettes et la colorisation vive et précise m'a de suite séduite et réussi très bien à rendre les différents états de Venise, de nuit, de jour, dans ses beaux quartiers comme dans ses recoins interlopes et mystérieux. S'y ajoutent de très belles références à Molière, La Fontaine, au roman de Renart et aux grandes épopées de cape et d'épée et qui ont fini de me faire fondre. Les deux héros, à l'amitié pour le moins surprenante quand on est familier de l'univers de Renart et d'Ysengrin, sont attachants en diable, plein de panache et de sens de l'honneur, prêts à en découdre à la moindre offense, à la moindre injustice. Quant aux personnages secondaires, du très mignon Eusèbe au cruel Mendoza, on devine déjà leur potentiel. L'humour est là, non sans finesse, jouant sur les références et les situations cocasses. Chaque planche fonctionne comme un tout cohérent qui soulève le mystère et laisse présager une superbe aventure, entre choc des cultures, duels à la rapière et chasse au trésor. En bref, un premier tome qui tient toute ses promesses et plus encore. Ce doit être ma troisième relecture de cette BD et je ne m'en lasse pas. Il y a tant d'intelligence et de passion dans ces planches que je doute qu'une autre puisse un jour la détrôner dans mon estime. Un coup de coeur absolu et à mes yeux, un incontournable.
This book is written so well, a lot of my enjoyment came from how vast Ayrole’s knowledge of the French language is, saying he has a way with words is an understatement. The art and colours are beautiful. The story is set in Renaissance Europe, don’t ask me where and the protagonists are anthropomorphic animals in a world of human, it’s not weird at all I swear! The dialogue from the two is insanely hilarious, I was at least smiling the whole time and laughed out loud quite often. I would change nothing of this Adventure and I already know I’ll read all 12, it’s perfect!
Oyé, lecteurs de BD, amoureux de rimes, de capes et d'épée Laissez moi vous conter cette fabuleuse épopée C'est en vers de Mirliton que je vous narre Ce chef d'œuvre du neuvième art.
L'histoire est jubilatoire, le dessin élégant Préparez vous à embarquer avec Don Lope et Armand Pour aimer cette BD il n'y a pas d'âge. Alors hissons haut ! À l'abordage !
En quelques pages le ton est donné Et sur douze tomes une même qualité La richesse d'écriture est tout à fait anormale Aussi lyrique que drôle - un lapin ça meurt très mal !
Dans cette odyssée mêlant poésie et aventure Nous suivons pattes, truffes et fourrure Bretteurs et justiciers, nos deux animaux, font rimer l'acier et s'entrechoquer les mots Leurs alexandrins célèbrent l'Amitié, la chevalerie La rapière est bavarde et le verbe Ose et rit
Dans leur quête au trésor, accompagnés Par Eusèbe, Bombastus, Raïs et Séléné Affrontés à coups de crocs, d'estocs et de tirades reculent sélénites, pirates et boucher des cyclades
Des dangers ils triomphent au fil des albums Sur des mers inconnues, dans un vaisseau fantôme Jusqu'aux îles Tangerine et depuis la lagune S'envoleront vers les cieux sur un rayon de lune
Le verbe est pompeux et le souffle épique Evite l'ennuyeux car d'humour se pique
La plume est versatile, n'oublions pas le trait, Dessin et couleur sont du plus bel attrait Peuplé d'un bestiaire issu d'un songe Dans ce monde enchanté on plonge et replonge
De références au cinéma, théâtre et littérature L'auteur truffe son anthropomorphe aventure On y croise Baudelaire, Molière et Cyrano Prince Jean précède des Pierrot et Vendredi, Sabado Litote, allitération, zeugma et anaphore Sieur Ayrolles est décidément très fort
Pour nous avoir offert tant de bonheur et par leur histoire enivrée Si les auteurs passent ici qu'ils en soient remercié.
C'est le cœur ému que nous quittons nos héros Concluons, non au premier sang mais Au dernier mot Armand et Don Lope l'auront incarné sans relâche Un seul mot s'impose: le Panache
L'histoire se déroule au XVIIème siècle. Deux compères, un loup et un renard, viennent en aide à un commerçant dont le fils a été enlevé. Dans leur traque, ils trouvent une carte menant à un trésor qu'un certains nombre de personnes convoitent.
Entre duels à l'épée, tirades à rimes et honneur, les deux amis essaient de démêler cet imbroglio.
Des dessins détaillés, des répliques soignées et une image de la société à cette époque donnent du rythme et beaucoup de contenu a ces planches.
J'ai décidé de mettre à profit l'été pour relire et terminer enfin la série De cape et de crocs. Découverte et adorée il y a quelques années de cela, mais, pour une raison obscure, jamais terminée... Retrouvailles donc, avec cet univers tellement original, à cheval entre le fantastique, le théâtre, la piraterie et le cape et d'épée. Un univers extrêmement riche mais bien pensé, dans lequel les différents genres s'assemblent de manière cohérente pour proposer un récit passionnant. Retrouvailles réussies, je me suis déjà plongée dans la suite.
Aussi bien qu'on dit qu'il l'est, et me rappelle pourquoi j'aime les romans de cape et d'épée ! Aventure, prose, courage, références littéraires ! Beaucoup d'humour dans le trait, on retrouve une BD où chaque bulle raconte sa propre histoire. Ce premier tome a été savouré et dégusté à sa juste valeur.
Très belle bande dessinée, les dessins et dialogues sont bien travaillés.
Extraits : "Tu as beaucoup voyagé, capitaine. Oui ... Mais peu regardé. Un jour cependant tu ouvriras les yeux, Tes aspirations sont plus nobles que ceux que tu veux le laisser entendre, et tu finiras par t'apercevoir, que rang, sang, race et Dieux n'entrent en rien dans le partage du vice ... et de la vertu"
Malgré l’originalité de l’écriture (vieux français, bourré de références à Molière, La Fontaine, et d’autres auteurs et dramaturges de cette époque), je n’ai pas été transportée par l’histoire.
Una piacevole sorpresa, un fumetto molto divertente e di grande intrattenimento, buono come un risotto ai funghi. Non vedo l'ora di leggere gli altri numeri della serie.
This is a French comic very well done including the illustrations, the colors and the story. At the beginning, it is a little bit disturbing having a fox and a wolf as principal characters, they are defenders of all beautiful women and oppressed people cause. But I forgot this very quickly... The vocabulary is made with old French and this is just fantastic. The book's plot is dynamic and always new developments. And last point, there is humor, very good humor. I really enjoyed the comics and decided to read number 2 of the series. C'est une bande-dessinée française vraiment bien faîte, autant pour les illustrations, le choix des couleurs et l'histoire. Au début, il est un peu perturbant d'avoir un renard et un loup comme personnages principaux : ils sont les défenseurs des causes des belles femmes et des opprimés. Mais, enfin, c'est quelque chose que j'ai vite oublié ... Notons que le vieux français est aussi utilisé et ce qui apporte beaucoup de plaisir à la lecture. L'intrigue est dynamique et il y a toujours régulièrement de nouveaux développements. Le dernier point, c'est l'humour. Il est excellent !! J'ai vraiment apprécié la lecture de ce livre et ai decidé de lire le n° 2
Lecture à deux avec fiston, 10 ans 2/3 (c'est important, 8 mois, à cet âge-là). On est censés se faire toute la série d'ici janvier. Les paris sont lancés. Je fais la voix de Don Armando, Petit Chou fait celle de Don Lope de Villalobos y Sangrin avec un faux accent espagnol façon "Princess Bride". Pour le reste, on se partage les personnages au gré des envies (et on se bat pour le lapin blanc, naturellement). Grosse tranche de rigolade pendant le combat au pied de la fenêtre, notamment. (Au guet, Au guuuet !) C'est très drôle, donc, même si c'est tout plein de mots compliqués pour son âge (mahométan, garde-chiourme, un chébec (chébèque dans la BD), raïs, bey, janissaire, hidalgo, argousin, etc.), mais justement, c'est ça qui est bien aussi. Il faut du talent pour que ce soit à la fois aussi accessible avec un langage aussi recherché.
Citation : "ce sentiment d'urgence épicurienne qui sous-tend l’œuvre d'Omar Khayyam ne peut provenir, selon moi, que d'une conscience aigüe de l'éphémère absurdité de notre séjour terrestre..." --> bon, ça, j'ai quand même un peu survolé. Les références au Loup l'Agneau suffiront.