Redécouvrez le mythe de Dracula ! Hongrie, 1890. Piégé par le prince Vlad Dracula, Jonathan Harker se retrouve emprisonné entre les murs lugubres de son cachot. Mais Greta, l’épouse répudiée de ce prince sanguinaire, décide de lui venir en aide. Elle lui apprend qu’au même moment, Dracula navigue vers l’Angleterre afin d’épouser sa fiancée, Lucy, et d’assouvir dans la capitale britannique sa soif de sang neuf. Lorsque le bateau accoste au port de Whitby, Dracula a déjà pris plaisir à décimer tout l’équipage, regagnant ainsi une bonne partie de ses pouvoirs. Quand Jonathan parvient à son tour enfin à rejoindre Londres, une impitoyable traque commence. Mais bien qu’affaibli, Dracula n’a pas encore révélé toute la puissance de ses pouvoirs… Retour aux origines du mal avec ce one shot librement inspiré de l’œuvre de Bram Stoker qui nous ensorcèle avec le dessin au lavis noir & blanc d’une grande beauté de l’italien Corrado Roi. À ses côtés, Marco Cannavò développe une relecture originale et audacieuse du roman.
Je ne me lasserai jamais des adaptations de Dracula. Celle-ci est vraiment intéressante avec une adaptation du personnage de Lucy qui devient la femme originelle de Dracula, mais aussi l'épouse de Jonathan Harker, et qui cherche à éliminer le Comte. Un peu dommage que le personnage de Mina, que j'adore dans l'oeuvre originale, ait été effacé. Les dessins sont macabrement magnifiques.
Que c'est brouillon. Les dessins, tout en noir et blanc sont certes, très beaux et siéent à l’atmosphère sombre et glauque de l’histoire. Cependant on ne reconnaît pas les personnages, certaines actions sont incompréhensibles et on se sent rapidement perdu. Côté scénario, il s’agit d’une reinterprétation très libre du roman de Bram Stoker. Malheureusement là aussi cela ne fonctionne pas. On ne s’intéresse pas aux personnages et la réécriture n’apporte rien de réellement captivant à la narration, brouillone elle aussi. Pour résumer : c'est un bel objet, mais rien de plus.